Begonia scapigera

La plante a été découverte par Gustav Mann (1836-1916) entre 1859 et 1863, on ne sais où exactement en Afrique de l’Ouest, peut-être en Haute-Guinée.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) dans Flora of Tropical Africa 2, page 572, d’après les travaux de Daniel Oliver (1830-1916).
L’espèce fait partie de la section Loasibegonia.

Il existe deux sous espèces :

Plante au rhizome rampant, feuilles toutes radicales, peltées, obliquement ovales, arrondies à la base, ciliées vers les pointes. Fleurs dressées, solitaires, jaune vif,  en décembre.

Multiplication par division, boutures de rhizomes, boutures de feuilles pétiolées.

 

The plant was discovered by Gustav Mann (1836-1916) between 1859 and 1863, we do not know what exactly in West Africa, perhaps in Upper Guinea.
The species named and described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) in Flora of Tropical Africa 2, page 572, from the work of Daniel Oliver (1830-1916).
The species is part of the Loasibegonia section.
Plant with creeping rhizome, s
temless, almost quite glabrous. Rootstock woody, creeping. Leaves all radical, 4–8 by 2–4 in., very long (5–10 in.) -petioled, peltate, obliquely ovate, caudate-acuminate, rounded at the base, obscurely sinuate-toothed or quite entire, ciliate towards the tips, nerves about 10, radiating from the top of the petiole, slender; petioles stout, rarely with a few long hairs; stipules small, ovate, membranous, ciliate. Scape solitary, erect, stout, 10–14 in., slightly hairy above, usually forked, 2–3-bracteate at the forks, monœcious; bracts and bracteoles small, orbicular or oblong, ciliate-toothed. Flowers erect, solitary or several together, terminating the scape or its branches, subumbellate, all male or female and male mixed. Male fl.: 1 1/2 in. diameter. Pedicels 3/4–1 1/2 in. long. Sepals 2, orbicular. Stamens numerous; filaments connate at the base; anthers small, oblong, obtuse, equalling the free portion of the filament. Female fl.: Similar, but smaller, sessile or very shortly pedicelled. Ovary 1 1/2–2 in. long, very slender; styles 2; stigmas forked, arms short, papillose band continuous, twisted. Capsule very slender, 1 1/2 in. long, glabrous.
Multiplication by division, cuttings of rhizomes, cuttings of leaf petiolate.

Begonia scapigera subsp. australis

Plante découverte le 25 juin 1986 par Jan van Veldhuizen au Gabon. Puis la plante fut dans la collection A. Louis dans les serres du Wageningen. Dep. of Horticulture.

Espèce décrite en 1994 par Pavel Egrafovich Sosin (1895 – 1969) dans Wageningen Agricultural University Papers volume 94, numéro 1, page 202, figures 16 et 17 dans un article sous la directions de Marc Sosef, de 306 pages, dont le titre est Refuge begonias. Taxonomy, phylogeny and historical biogeographye of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial rain forest refusges in Africa publié le 18 février 1994.

Cette sous-espèce est supposée varier du type uniquement par les forme des fleurs femelles, mais je lui trouve des feuilles plus rondes, souvent la pointe de la forme scapigera étant totalement absente…

 

Plant discovered on June 25, 1986 by Jan van Veldhuizen in Gabon. Then the plant was in the A. Louis collection in the greenhouses of Wageningen. Dep. of Horticulture.
Species described in 1994 by Pavel Egrafovich Sosin (1895-1969) in Wageningen Agricultural University Papers volume 94, number 1, page 202, figures 16 and 17 in an article edited by Marc Sosef, of 306 pages, entitled Refuge begonias. Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial forest refusals in Africa published on February 18, 1994.
This subspecies is supposed to vary in type only by the shape of the female flowers, but I find it more rounded leaves, often the tip of the scapigera form being totally absent …

Begonia scharffiana

Espèce récoltée par Ernst Schmidt sur la péninsule de Destierro, sur l’île de Santa Catarina, dans le sud du Brésil.

La nouvelle espèce a été dénommée et décrite en 1999 par Eduard August von Regel dans Gartenflora 37 pages 127, planche 146 page 661.
L’espèce appartient à la section Ptritzelia.
Synonyme : Begonia haageana (Hook. f.) W. Watson

En 1888 Joseph Dalton Hooker, dans le Botanical Magazine 114, planche 7028,  a fait la comparaison entre Begonia scharffiana et Begonia scharffii toutes les deux espèces dédiées au Docteur D. Scharff qui les avait découvert en premier.
Toutefois, en raison de la confusion qui règne dans les espèces voisines actuellement en collections, de nombreux botanistes modernes, faute de retrouver cette espèce dans le milieu naturel, pensent que Begonia sharffiana et Begonia scharffii sont une seule et même espèce.
Après la découverte de quelques nouvelles espèces sur l’île Santa Catarina, dans le sud du Brésil, le Dr Scharff a envoyé sa semence, et celle de deux autres bégonias à Haage et Schmidt à Erfurt.
Haage les a transmis au Dr Regel à Pétersbourg et à Hooker au Kew Gardens, demandant que l’un d’eux soit nommé en honneur de son découvreur.
Travaillant de manière indépendante, le Dr Regel a décrit et illustré une de ces plantes dans Gartenflora, en 1888, sous le nom de B. scharffiana.
William Watson et Hooker ont chacun décrit séparément la même espèce sous deux noms différents : B. haageana et B. scharffii.
On ne sait plus ce que sont devenues les semences de la troisième espèce.
Mais c’est de ces envois qui ont transités entre plusieurs mains qu’est née la confusion qui règne aujourd’hui autour de ces espèces et des divers cultivars qui en sont issus.
Quoi qu’il en soit, pour les personnes qui ont pu cultiver les deux espèces, elles sont réellement bien distinctes.

Ce travail des botanistes explique combien il est parfois délicat de déterminer avec exactitude ces espèces tomenteuses brésiliennes, d’autant plus que depuis deux siècles, les horticulteurs les ont largement utilisés dans leur hybridations et que leur descendance est riche.

C’est une plante buissonnante entièrement couverte de poils blancs raides, au port étalé dans la nature, retombant quand il est cultivé en panier suspendu. Tiges se ramifiant naturellement dès la base, stipules ovales, pointues, vert pâle devenant brunes en séchant, feuilles en forme de cœur, se chevauchant à la base, vert-gris sur la face supérieure, rougeâtre au revers, nervures saillantes, inflorescence axillaire, avec une petite feuille à la base, se ramifiant, les fleurs mâles apparaissent en premier, avec 3 sépales couverts de poils rouges, 2 tépales étroits.

Cette espèce a été utilisée pour créer de nombreux cultivars : B. ‘Alta Maiden’ ; B. ‘Alto Scharff’ ; B. ‘Alto Scharff Rameriz’ ; B. ‘Aalsmeer Gloire’ ; B. ‘Centenaire’ ; B. ‘Covelee’ ; B. ‘Credneri’ ; B. ‘D’Artagnon’ ; B. ‘Drostii’ ; B. ‘Duchartrei‘ ; B. ‘Duscharff’ ; B. ‘Dwarf Houghtonii’ ; B. ‘Eloise’ ; B. ‘Frances Downing’ ; B. ‘General Jacques’ ; B. ‘Gigantea Nonin’ ; B. ‘Haageana Erecta’ ; B. ‘Houghtonii’ ; B. ‘Irene’ ; B. ‘Irene Tapia’ ; B. ‘John Tapia’ ; B. ‘Lady Clare’ ; B. ‘Loma Alta’ ; B. ‘Lyle Oden’ ; B. ‘Maytime’ ; B. ‘Mrs. Fred T. Scripps’ ; B. ‘Paulana’ ; B. ‘Pictavensis’ ; B. ‘Quinebaug’ ; B. ‘Ramirez’ ; B. ‘Regel’ ; B. ‘Richland’ ; B. ‘San Miguel’ ; B. ‘Scharffiana Metallica’ ; B. ‘Sharstar’ ; B. ‘Steve Tapia’ ; B. ‘Undemille’ ; B. ‘Valeta’ ou B. ‘Veleta’ ? ; B. ‘Viau-Scharff’ ; B. ‘Waltanna’

La culture est relativement aisée, à condition de réduire les arrosages en hiver.
Multiplication par bouture de tiges feuillées.

 

Species collected by Ernst Schmidt on the Destierro peninsula, on the island of Santa Catarina, in southern Brazil.
The new species was named and described in 1999 by Eduard August von Regel in Gartenflora 37 pages 127, plate 146 page 661.
The species belongs to the Ptritzelia section.
Synonym: Begonia haageana (Hook. F.) W. Watson
In 1888 Joseph Dalton Hooker, in Botanical Magazine 114, plate 7028, made the comparison between Begonia scharffiana and Begonia scharffii both species dedicated to Doctor D. Scharff who had discovered them first.
However, due to the confusion which reigns in the neighboring species currently in collections, many modern botanists, failing to find this species in the natural environment, believe that Begonia sharffiana and Begonia scharffii are one and the same species.
After the discovery of some new species on the island of Santa Catarina, in the south of Brazil, Dr. Scharff sent his semen, and that of two other Begonias to Haage and Schmidt to Erfurt.
Haage forwarded them to Dr. Regel in Petersburg and Hooker at the Kew Gardens, requesting that one of them be named in honor of his discoverer.
Working independently, Dr. Regel described and illustrated one of these plants in Gartenflora, in 1888, under the name of B. scharffiana.
William Watson and Hooker each described the same species separately under two different names: B. haageana and B. scharffii.
We no longer know what became of the seeds of the third species.
But it is from these consignments which have passed through several hands that the confusion which reigns today around these species and the various cultivars which have arisen has been born.
Anyway, for the people who were able to cultivate the two species, they are really quite distinct.
This work by botanists explains how difficult it is sometimes to determine with precision these Brazilian tomentose species, especially since for two centuries, horticulturalists have widely used them in their hybridizations and their descendants are rich.
It is a bushy plant entirely covered with stiff white hairs, spreading out in the wild, drooping when grown in a hanging basket. Stems branching naturally from the base, stipes oval, pointed, pale green turning brown when drying, heart-shaped leaves, overlapping at the base, green-gray on the upper side, reddish on the back, protruding ribs, axillary inflorescence, with a small leaf at the base, branching, the male flowers appear first, with 3 sepals covered with red hair, 2 narrow tepals.
This species has been used to create many cultivars: B. ‘Alta Maiden’ ; B. ‘Alto Scharff’ ; B. ‘Alto Scharff Rameriz’ ; B. ‘Aalsmeer Gloire’ ; B. ‘Centenaire’ ; B. ‘Covelee’ ; B. ‘Credneri’ ; B. ‘D’Artagnon’ ; B. ‘Drostii’ ; B. ‘Duchartrei‘ ; B. ‘Duscharff’ ; B. ‘Dwarf Houghtonii’ ; B. ‘Eloise’ ; B. ‘Frances Downing’ ; B. ‘General Jacques’ ; B. ‘Gigantea Nonin’ ; B. ‘Haageana Erecta’ ; B. ‘Houghtonii’ ; B. ‘Irene’ ; B. ‘Irene Tapia’ ; B. ‘John Tapia’ ; B. ‘Lady Clare’ ; B. ‘Loma Alta’ ; B. ‘Lyle Oden’ ; B. ‘Maytime’ ; B. ‘Mrs. Fred T. Scripps’ ; B. ‘Paulana’ ; B. ‘Pictavensis’ ; B. ‘Quinebaug’ ; B. ‘Ramirez’ ; B. ‘Regel’ ; B. ‘Richland’ ; B. ‘San Miguel’ ; B. ‘Scharffiana Metallica’ ; B. ‘Sharstar’ ; B. ‘Steve Tapia’ ; B. ‘Undemille’ ; B. ‘Valeta’ or B. ‘Veleta’ ? ; B. ‘Viau-Scharff’ ; B. ‘Waltanna’
Cultivation is relatively easy, provided you reduce watering in winter.
Multiplication by cuttings of leafy stems..

 

 

 

 

 

Begonia scharffiana var. minor

Sous-espèce endémique du Brésil évoquée en 1889 par William Watson (1858-1925) dans The Gardeners’ Chronicle: a weekly illustrated journal of horticulture and allied subjects série 3 6 page 388.

Je n’ai jamais eu l’occasion de la rencontrer en culture.

Subspecies endemic to Brazil evoked in 1889 by William Watson (1858-1925) in The Gardeners’ Chronicle: a weekly illustrated journal of horticulture and allied subjects series 3 6 page 388.
I never had the opportunity to meet her in culture.

Bibliographie :
Jacques, E.L. 2015. Begoniaceae in Lista de Espécies da Flora do Brasil. Jardim Botânico do Rio de Janeiro.

 

 

Begonia scharffii

Selon Joseph Dalton Hooker la plante aurait été découverte au Brésil par le docteur Carl D. Scharff, avant que Johann Nicolaus Haage (1828-1878) et Ernst Schmidt (1834–1902), de Erfurt ne la prélèvent dans la péninsule de Diesterro sur l’île de Santa Catarina, pour l’introduire en Europe.

Johann Nicolaus Haage après avoir appris le métier à Clapton dans les pépinières de Hugh Low (1793-1863), puis à Édimbourg, où il a passé sept ans avec Peter Lawson & Son, l’entreprise de semences et d’horticulture dirigée par Charles Lawson (1794-1873), s’installe en 1861. Le 1er août 1862, il a annoncé que son entreprise et le magasin de semences et de plantes d’Erfurt de Johann Christoph Schmidt (1803-1868) continueraient leurs activités sous le nom commun Haage & Schmidt. Le fils aîné de Johann Christoph Schmidt, Ernst Schmidt est devenu le deuxième propriétaire aux côtés de Haage. Le siège social de la société Haage & Schmidt était situé à Erfurter Schlösserstraße 17. Le 1er juillet 1864, la véritable pépinière commerciale a été fondée à l’extérieur de la ville d’Erfurt sur l’ancienne Kersplebener Chaussee. Haage était responsable du commerce des semences et Schmidt supervisait les récoltes. Dix ans après la création de l’entreprise, le répertoire principal des semences et plants contenait déjà environ 16 000 articles ce qui en faisait la plus grande pépinière d’Europe.

Dans sa description Hooker parle de « Miss Haage » mais dans l’arbre généalogique de cette famille de jardiniers, je n’ai pas trouvé.

Le 27 juillet 1909 la plante a également été trouvée au Mexique par le frère Gustav Arsène (1867-1938) également connu comme Arsène Gustav Joseph Brouard à Michoacán près de Morelia dans les jardins du Sacré Coeur à 1950 mètres d’altitude où la plante a probablement été apportée par des missionnaires venus du Brésil.

L’espèce a été dénommée et décrite par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) qui en a fait la publication dans le Botanical Magazine 114, planche 7028 en 1888 où il fait la comparaison entre cette espèce et Begonia sharffiana ssp. sharffiana Reg. toutes les deux espèces dédiées au Docteur D. Scharff.
Cette espèce est connue sous divers synonymes qui peuvent encore circuler dans certaines collections : B. haageana Watson. 1889 ; B. scharffiana J.D. Hooker 1888  (différent de B. scharffiana var. scharffiana Regel 1888) ; B. schenckii Irmscher1953.
L’espèce appartient à la section Pritzelia.

Herbe ou arbuste rupicole, tige hérissée de poils prostrée, stipules ovales-triangulaires à largement ovales, persistantes, pubescentes, feuilles ovales à légèrement obovale,s entière,s asymétriques, lobées, à base cordée, bords ciliés, acuminée à l’apex aigu; pubescentes à hispides, nervure principale différenciable des nervures basales, oblique par rapport au pétiole, fleurs mâles blanches, 2 sépales ovales à largement ovales, bords pubescents, 2 pétales obovales, glabres, fleurs femelles blanches, 5 tépales 5à ovales, à bord entier, peu villeuses, capsules à ailes corniculées.

Begonia scharffii est endémique de Santa Catarina, où il se trouve dans des endroits rocheux et humides, entre 100 et 900 m d’altitude. Cette espèce appartient au groupe d’espèces dont les capsules ont des ailes corniculées. Lors d’observations sur le terrain, des individus de la même population ont été observés, parfois avec des fruits et des pétioles rouges, parfois avec des fruits vert clair et des pétioles verts.

La plante se plaît bien en potées ou en pleine terre dans le jardin d’hiver, fleurs blanc rosé presque toute l’année.
Multiplication par bouture de tiges feuillues en été.
Son nom vulgaire est « Bégonia oreilles d’éléphant » en anglais « Elephant’s ear begonia ».

Connue depuis longtemps, cette espèce a beaucoup été utilisée pour la création de nouveaux cultivars dont :
B. ‘Alphonse’ (A. D. Robinson, 1936 – USA) ; B. ‘Braemar’ (1937 – USA) ; B. ‘Candelabra’ (Victor Lemoine, 1900 – France) ; B. ‘Clementa’ (1939 – USA) ; B. ‘Croftoni’ (1935 – USA) ; B. ‘Emma Palmer’ (Emma Palmer, 1945 – USA) ; B. ‘Frondosa’ (ou B. ‘Frondoso’ ?) (Ella Fewkes ou Constance D. Bower, 1938 – USA) ; B. ‘Gertrude’ (Montalvo, 1935 – USA) ; B. ‘Haageana Erecta’ (Victor Lemoine, 1894 – France) ; B. ‘Kate Chivers’ (Gordon Chivers, 2014 – Australie) ; B. ‘Liger-Ligneau’ (1899 – Allemagne) ; B. ‘Morgan’s Haageana’ (Morgan, 1940) ; B. ‘Morgana’ (Morgan, 1937) ; B. ‘Montalvo’ (Ella Fewkes, 1935 – USA) ; B. ‘Rialto’ (1949) ; B. ‘Vedderina’ (Eva Kenworthy Gray – USA) ; B. (scharffii x scandens)

 

According to Joseph Dalton Hooker the plant was discovered in Brazil by doctor Carl D. Scharff, before Johann Nicolaus Haage (1828-1878) and Ernst Schmidt (1834–1902), from Erfurt took it from the Diesterro peninsula on the Island of Santa Catarina, to introduce it to Europe.
Johann Nicolaus Haage after learning the trade at Clapton in Hugh Low’s nurseries (1793-1863), then in Edinburgh, where he spent seven years with Peter Lawson & Son, the seed and horticulture business run by Charles Lawson (1794-1873), settled in 1861. On August 1, 1862, he announced that his business and Johann Christoph Schmidt’s (1803-1868) seed and plant store in Erfurt would continue their activities under the name common Haage & Schmidt. Johann Christoph Schmidt’s eldest son Ernst Schmidt became the second owner alongside Haage. The head office of Haage & Schmidt was located at Erfurter Schlösserstraße 17. On July 1, 1864, the real business incubator was founded outside the city of Erfurt on the former Kersplebener Chaussee. Haage was responsible for the seed trade and Schmidt supervised the harvest. Ten years after the creation of the company, the main directory of seeds and plants already contained around 16,000 articles, making it the largest nursery in Europe.
In his description Hooker speaks of « Miss Haage » but in the family tree of this family of gardeners, I have not found.
On July 27, 1909 the plant was also found in Mexico by brother Gustav Arsène (1867-1938) also known as Arsène Gustav Joseph Brouard at Michoacán near Morelia in the gardens of the Sacred Heart at 1950 meters above sea level where the plant probably brought by missionaries from Brazil.
The species was named and described by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) who published it in Botanical Magazine 114, plate 7028 in 1888 where he compared this species with Begonia sharffiana ssp. sharffiana Reg. both species dedicated to Doctor D. Scharff.
This species is known by various synonyms which can still circulate in certain collections: B. haageana Watson. 1889; B. scharffiana J.D. Hooker 1888 (different from B. scharffiana svar. Scharffiana Regel 1888); B. schenckii Irmscher 1953.
The species belongs to the Pritzelia section.
Rupicolous grass or shrub, stalk bristling with prostrate hairs, oval-triangular to broadly oval stipules, persistent, pubescent, oval to slightly obovate leaves, whole, asymmetrical, lobed, cordate base, ciliate edges, acuminate at acute apex ; pubescent to hispid, main vein differentiable from basal veins, oblique to petiole, white male flowers, 2 oval to widely oval sepals, pubescent edges, 2 obovate petals, glabrous, white female flowers, 5 tepals 5 to oval, full edge, not very villous, capsules with corniculate wings.
Begonia scharffii is endemic to Santa Catarina, where it is found in rocky and humid places, between 100 and 900 m above sea level. This species belongs to the group of species whose capsules have corniculate wings. During field observations, individuals from the same population were observed, sometimes with red fruits and petioles, sometimes with light green fruits and green petioles.
The plant likes well in pots or in the ground in the winter garden, pinkish white flowers almost all year round.
Multiplication by cuttings of leafy stems in summer.
Its common name is « Begonia ears of an elephant » in English « Elephant’s ear begonia ».
Long known, this species has been used a lot for the creation of new cultivars including:
B. ‘Alphonse’ (A. D. Robinson, 1936 – USA) ; B. ‘Braemar’ (1937 – USA) ; B. ‘Candelabra’ (Victor Lemoine, 1900 – France) ; B. ‘Clementa’ (1939 – USA) ; B. ‘Croftoni’ (1935 – USA) ; B. ‘Emma Palmer’ (Emma Palmer, 1945 – USA) ; B. ‘Frondosa’ (ou B. ‘Frondoso’ ?) (Ella Fewkes ou Constance D. Bower, 1938 – USA) ; B. ‘Gertrude’ (Montalvo, 1935 – USA) ; B. ‘Haageana Erecta’ (Victor Lemoine, 1894 – France) ; B. ‘Kate Chivers’ (Gordon Chivers, 2014 – Australie) ; B. ‘Liger-Ligneau’ (1899 – Allemagne) ; B. ‘Morgan’s Haageana’ (Morgan, 1940) ; B. ‘Morgana’ (Morgan, 1937) ; B. ‘Montalvo’ (Ella Fewkes, 1935 – USA) ; B. ‘Rialto’ (1949) ; B. ‘Vedderina’ (Eva Kenworthy Gray – USA) ; B. (scharffii x scandens).

 

Begonia scutifolia

La plante aurait été découverte, en fleurs en juillet, dans les Monts de Crystal par Daniel Oliver. C’est logique et donc certainement probable, mais je n’ai pas trouvé le type qui me permette de confirmer cela.
Par contre, j’ai retrouvé un holotype récolté par Gustav Mann en juillet 1862 dans cette même Sierra del Crystal.

La plante a été nommée et décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) dans Flora of Tropical Africa tome 2, page 572 et 573.
L’espèce fait partie de la section Loasibegonia.

Le 9 octobre 1912, Auguste Chevalier à découvert au Gabon, à Ahiémé, sur le Haut-Komo, une plante, nommée Begonia triflora Irmsch. et décrite par Edgar Irmscher dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 57, page 245.
Désormais, cette espèce est considérée comme Begonia scutifolia Hook. f.

Dans la nature, c’est une plante terrestre que l’on rencontre sur les berges des rivières et des ruisseaux ou épiphyte sur des troncs d’arbres moussus, sur des rochers ou des parois rocheuses verticales, ces rochers étant parfois riches en fer; de préférence dans les lits de ruisseau, près des rapides et dans d’autres lieux humides ; dans des sites semi-ombragés à ombragés ou parfois très ombragés dans des forêts primaires ou anciennes ou parfois dans des forêts récemment exploitées ; associé à Selaginella sp., fougères et Araceae ; entre 330 et 950 m d’altitude.

Photos prises dans le Ivindo National Park. au Gabon le 9 avril 2017 par Nicolas Texier.

Plante à rhizome court de 10 à 20 centimètres de haut, pétioles avec quelques poils longs, feuilles asymétriques peltées, limbe très variable, largement elliptique ou largement ovale, ou étroitement elliptiques, sommet pointu, bords dentés, glabres sur le dessus, inflorescences de 1 à 3 fleurs mâles et une, parfois deux, fleurs femelles à tépales jaunes.

Cette espèce a été utilisée en 2000 par Wallace W. Wagner, de Silverton dans l’Oregon, pour créer le Begonia ‘Samuelle’ issu d’un croisement avec Begonia leprosa.

Culture délicate, en terrarium, chaud humide et bien drainé.
Multiplication par boutures de feuilles pétiolées ou par semis.

The plant may was discovered, in bloom in July, in the Monts de Crystal by Daniel Oliver. It is logical and therefore certainly likely, but I have not found the type that allows me to confirm this.
On the other hand, I found a holotype harvested by Gustav Mann in July 1862 in this same Sierra del Crystal.
The plant was named and described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 572 and 573.
The species is part of the section Loasibegonia.
On May 10, 1912, Auguste Chevalier discovered in Gabon, in Ahiémé, on Upper Komo, a plant, named Begonia triflora Irmsch. and described by Edgar Irmscher in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 57, page 245.
From now on, this species is considered as Begonia scutifolia Hook. f.
In nature, it is a terrestrial plant found on the banks of rivers and streams or epiphyte on mossy tree trunks, on rocks or vertical rock faces, these rocks being sometimes rich in iron; preferably in creek beds, near rapids and in other damp places; in semi-shaded, shaded or sometimes very shady sites in primary or old forests or sometimes in recently logged forests; associated with Selaginella sp., ferns and Araceae; between 330 and 950 m altitude.
Plant with short rhizome 10 to 20 centimeters high, petioles with some long hairs, asymmetrical leaves peltate, very variable limb, widely elliptical or broadly ovate, or narrowly elliptic, pointed apex, toothed margins, glabrous on top, inflorescences of 1 with 3 male flowers and one, sometimes two, female flowers with yellow tepals.
This species was used in 2000 by Wallace W. Wagner, of Silverton, Oregon, to create Begonia ‘Samuelle’ from a cross with Begonia leprosa.
Delicate cultivation, in terrarium, warm humid and well drained.
Multiplication by cuttings of petiolate leaves or by sowing.

Begonia scutulum

La plante a été découverte en Haute Guinée par Gustav Mann (1836-1916), dans les monts de Cristal près de la rivière Gabon. Endémique des Monts de Cristal ainsi que du massif du Chaillu et des Monts Doudou, où elle pousse sur le sol, ou, plus rarement, sur des parois rocheuses verticales, en forêt primaire, le long des cours d’eau entre 250 et 700 mètres d’altitude.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) suite aux travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa volume 2, pages 575 et 576.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.

Plante rhizomateuse atteignant 35 à 50 centimètres de haut, rhizome rampant, feuilles peltées, asymétriques, coriaces, largement ovales, bords sinués et grossièrement dentés, glabre sur les deux faces, 7 ou 8 nervures palmées, hirsutes au revers, inflorescence sur un pédoncule mince, hirsute, de 2 à 12 centimètres de haut, avec une fleur femelle et plusieurs fleurs mâles au sommet, 2 sépales jaune, capsule à trois ailes largement triangulaires.

Begonia scutulum au Gabon. Route Mbigou-Malinga, à proximité du village Leyonga.
Photo Davy Ikabanga – 10/10/2017

The plant was discovered in Upper Guinea by Gustav Mann (1836-1916), in the Crystal Mountains near the Gabon River. Endemic to the Monts de Cristal and the Chaillu Massif and the Doudou Mountains, where it grows on the ground, or, more rarely, on vertical rock walls, in primary forest, along watercourses between 250 and 700 meters altitude.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) following the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa Volume 2, pages 575 and 576.
The species is part of the section Scutobegonia.
Rhizomatous plant up to 35-50 cm tall, creeping rhizome, peltate leaves, asymmetrical, leathery, broadly ovate, sinuate and coarsely toothed margins, glabrous on both sides, 7 or 8 webbed veins, hirsute on underside, inflorescence on thin peduncle , shaggy, 2 to 12 centimeters high, with a female flower and several male flowers at the top, 2 yellow sepals, capsule with three widely triangular wings.

Begonia scutulum au Gabon : Dibwangui, rive gauche de la Loutsi, au pied de la chute.
Photo Ehoarn Bidault – 15/11/2017

Begonia semiovata

Une plante a été découverte par Robert Hermann Schomburgk (1804-1865) en 1837 en Guyane. La même plante a également été récoltée par Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) au Brésil près du Rio Negro.
Elle a été dénommée Begonia guyanensis A. DC. et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 142.
L’épithète spécifique fait référence à la contrée où la plante a été découverte.

Une plante a été découverte au Panama par Augustus Fendler (1813-1883) en avril 1850 près de Chagres, dans l’isthme de Panama.
Elle a été dénommée Begonia flexuosa A. DC. et décrite en 1859 par Alphonse P. de Candolle dans Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 142.
L’épithète spécifique fait référence au port étalé de la plante.

Une plante a été découverte au Nicaragua par Anders Sandøe Oersted (1816-1872) en Janvier 1848 sur le Volcan Mombacho à 600 mètres d’altitude.
Elle a été dénommée Begonia semiovata Liebm. et décrite en 1852 par le botaniste danois Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852-1, page 22.
L’épithète spécifique signifie semi-ovale, allusion à la forme des tépales.
L’espèce fait partie de la section Doratometra.

En 1946, les botanistes modernes Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) ont déduit que ces trois plantes sont la même espèce et retenu le principe d’antériorité pour toutes ces plantes regroupées désormais comme étant Begonia semiovata Liebm. le résultat de leurs travaux à été publié le 15 août 1946 dans Caldasia volune IV numéro 17, puis dans Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University, lors de leur série d’articles sur les Begoniaceae of Columbia. Begonia semiovata y est décrit en détail pages 78 et 79 avec une gravure page 81. La raison invoquée est : « Pour chacun des noms que nous avons placés dans la synonymie de B. semiovata, nous avons examiné soit un spécimen authentique, soit une photographie de type. Il n’existe aucun moyen de distinguer la forme de la capsule ou de la feuille entre ces espèces. Dans cette section, l’état des placentas ainsi que le nombre de tépales pistillés semblent être de mauvais caractères pour les diagnostics. »
Synonymes:
Begonia flexuosa A.DC.
Begonia guianensis A.DC.orth. var.
Begonia guyanensis A.DC.
Begonia guyanensis var. glaberrima C.DC.
Begonia guyanensis var. guyanensis
Begonia humilis var. glabrata Seem. ex A.DC.nom. rej.
Begonia rosea A.DC.
Begonia spruceana A.DC.
Hoffmannella rosea Klotzsch ex A.DC.nom. rej.

Plante herbacée grêle, de 20 à 60 centimètres de haut, tige simple ou légèrement ramifiée, essentiellement glabre ou glabrescente, prostrée ou érigée, quelquefois enracinée aux nœuds, feuilles fortement asymétriques, droites, acuminées, inégalement cordées à la base, nervures sous-pennées, parfois un peu lobées et bords ciliées, essentiellement glabres sur les deux faces, stipules persistantes, lancéolées, cymes faiblement fleuries, fleurs mâles avec 2 tépales ovales à bub-orbiculaires, fleurs femelles à 5 tépales elliptiques, capsule sub-elliptique à orbiculaire, glabre à ailes arrondies inférieures à égales.

En culture, les plantes encore étiquetées avec les anciens noms restent très peu semblables, ce qui explique le double étiquetage récurrent, car l’évolution donnée en 1946 reste contestée dans beaucoup de conservatoires.
Fréquent dans les forêts ou les bosquets de la Tierra Raliente atlantique; région de San Ramon au Panama au Honduras, le long du fleuve Amazone et probablement beaucoup plus largement distribuée.

Culture relativement facile.
Multiplication par marcotage ou boutures de tiges feuillées. Les semis de chaque espèce d’origine donne des plante identique à la plante d’origine.

A plant was discovered by Robert Hermann Schomburgk (1804-1865) in 1837 in French Guiana. The same plant was also harvested by Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) in Brazil near Rio Negro.
She was named Begonia guyanensis A. DC. and described in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 Number 11, page 142.
The specific epithet refers to the land where the plant was discovered.
A plant was discovered in Panama by Augustus Fendler (1813-1883) in April 1850 near Chagres, in the Isthmus of Panama.
She was named Begonia flexuosa A. DC. and described in 1859 by Alphonse P. de Candolle inin Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 Number 11, page 142.
The specific epithet refers to the spread habt of the plant.
A plant was discovered in Nicaragua by Anders Sandøe Oersted (1816-1872) in January 1848 on the Mombacho Volcano at 600 meters above sea level.
It was named Begonia semiovata Liebm. and described in 1852 by the Danish botanist Frederik Michael Liebmann (1813-1856) in Videnskabelige Meddelelser eng Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852-1, page 22.
The specific epithet means semi-oval, referring to the shape of the tepals.
The species is part of the section Doratometra.
In 1946, the modern botanists Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) deduced that these three plants are the same species and retained the principle of anteriority for all these plants now grouped as Begonia semiovata Liebm. The result of their work was published August 15, 1946 in Caldasia volune IV number 17, then in Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University, during their series of articles on the Begoniaceae of Columbia. Begonia semiovata is described in detail on pages 78 and 79 with an engraving on page 81. The reason given is: « For each of the names we have placed in the synonymy of B. semiovata, we examined either an authentic specimen or a photograph There is no way of distinguishing the shape of the capsule or leaf between these species.In this section, the state of the placentas as well as the number of pistillate tepals seem to be bad characters for diagnoses.« 
Synonyms:
Begonia flexuosa A.DC.
Begonia guianensis A.DC.orth. var.
Begonia guyanensis A.DC.
Begonia guyanensis var. glaberrima C.DC.
Begonia guyanensis var. guyanensis
Begonia humilis var. glabrata Seem. ex A.DC.name. rej.
Begonia rosea A.DC.
Begonia spruceana A.DC.
Hoffmannella rosea Klotzsch ex A.DC.name. rej.
Small herbaceous plant, 20 to 60 centimeters tall, stem simple or slightly branched, mostly glabrous or glabrescent, prostrate or erect, sometimes rooted at nodes, leaves strongly asymmetrical, straight, acuminate, unequally cordate at base, sub-pinnate veins , sometimes somewhat lobed and ciliate, mostly hairless on both sides, persistent stipules, lanceolate, weakly flowering cymes, male flowers with 2 ovate to bub-orbicular tepals, female flowers with 5 elliptic tepals, sub-elliptic to orbicular capsule, glabrous with rounded lower wings to equal.
In cultivation, the plants still labeled with the old names remain very similar, which explains the double recurring labeling, because the evolution given in 1946 remains contested in many conservatories.
Frequent in the forests or groves of the Atlantic Tierra Raliente; San Ramon area in Panama in Honduras, along the Amazon River and probably much more widely distributed.
Relatively easy culture.
Multiplication by marcotage or cuttings of leafy stems. The seedlings of each species of origin gives plant identical to the plant of origin.

Begonia sericoneura

Plante découverte par Anders S. Oersted sur la montagne Phantasmo à 1400 mètres d’altitude, dans la province de Ségovie, au Nicaragua. Lors de la découverte, la plante était en floraison précoce en ce mois de janvier 1848.
L’espèce a été décrite et dénommée en
1852 par Frederik Michael Liebmann dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn, page 13 (sortie de la publication le 4 Février 1853).
L’épithète spécifique sericoneura vient de serico (soyeux) et neuro (nervure).
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

No 210 Begonia sericoneura Liebm. In monte Pantasmo in prov. Segovia 4500′ Janvier 1848 Ørsted leg

Synonymes
Begonia biolleyi C.DC.
Begonia hypolipara Sandwith
Begonia lanuginosa A.DC.
Begonia nicaraguensis Standl.
Begonia pilifera (Klotzsch) A.DC.
Begonia pilifera A. DC.
Gireoudia fibrillosa Klotzsch
Gireoudia pilifera Klotzsch
Gireoudia sericoneura (Liebm.) Klotzsch

Il existe des sous espèces :
Begonia sericoneura var. lindleyana
Begonia sericoneura var. pilifera (Klotzsch) A. DC.

Begonia sericoneura var. sericoneura

 

Begonia sericoneura, spécimen trouvé par Warren Douglas Stevens, à Jinotega, au Nicaragua, le 7 février 2010 – Photo O.M. Montiel

Les feuilles, vertes, luisantes et soyeuses, sont larges et légèrement rondes finissant en pointe, et ayant les nervures marquées. Leur bordure ciliée est nettement dentelée. Les fleurs, en bouquets au bout de longues tiges, sont blanches et pendantes.

Rare en collection, c’est une plante qui se multiplie surtout par semis, mais on peut aussi prélever des rejets à sa base.
Cette espèce nécessite beaucoup de place pour un plein développement. Comme vous pouvez le constater sur mon spécimen en collection en pleine terre, ce n’est pas une espèce particulièrement décorative, car il n’y a jamais beaucoup d feuilles sur la plante.
Plante de lumière qui exige que le substrat sèche entre deux arrosages.

Il existe une poignée de cultivars, dont, à ma connaissance, seul B. ‘Virginia Jens’ créé par Paul P. Lowe au début des années 2000 suite à un croisement avec B. crassicaulis me semble méritant.

Plant discovered by Anders S. Oersted on the Phantasmo Mountain at 1400 meters altitude, in the province of Segovia, Nicaragua. Los of the discovery, the planted was in early flowering in this month of January 1848.
The species was described and named in 1852 by Frederik Michael Liebmann in Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening and Kjøbenhavn, page 13 (issue of publication 4 February 1853).
The specific epithet sericoneura comes from serico (silky) and neuro (nerve).
Synonyms
Begonia biolleyi C.DC.
Begonia hypolipara Sandwith
Begonia lanuginosa A.DC.
Begonia nicaraguensis Standl.
Begonia pilifera (Klotzsch) A.DC.
Begonia pilifera A. DC.
Gireoudia fibrillosa Klotzsch
Gireoudia pilifera Klotzsch
Gireoudia sericoneura (Liebm.) Klotzsch
There are two subspecies:
Begonia sericoneura var. lindleyana
Begonia sericoneura var.
sericoneura
Leaves, green, shiny and silky, are broad and slightly round ending in tip, and having marked veins. Their ciliated border is distinctly serrated. The flowers, in bouquets at the end of long stems, are white and pendulous.
Rare in the collection, it is a plant that multiplies mostly by sowing, but it can also take discards at its base.
This species requires a lot of room for full development.
Plant of light that requires the substrate to dry between two waterings.

Begonia sericoneura var. lindleyana

Plante découverte par  José Jéronimo Triana (1834-1890), le 6 janvier 1953 à Tiranambú, à l’altitude de 1200 mètres, dans la province de Pasto en Colombie.

Variété à feuillage régulier, et plus coloré du Begonia sericoneura.

Plant discovered by José Jeronimo Triana (1834-1890), on January 6, 1953 in Tiranambú, at an altitude of 1200 meters, in the province of Pasto in Colombia.
Variety with regular foliage, and more colorful of Begonia sericoneura.