Begonia humilis var. porteriana

La plante aurait été découverte par un dénommé Porter au Brésil en 1857 ou 58.
Si l’on étudie les notes de A. de Candolle, elle aurait été découverte par Dryander sur l’île de Trindade qui avec Martin Vaz forment un petit archipel brésilien, situé dans l’océan Atlantique Sud, à l’est du continent sud-américain et à environ 1 170 km de Vitória, dans l’État brésilien de Espírito Santo auquel il est rattaché. D’autre part, Kirkman Finlay l’aurait également trouvée sur l’île de Saint-Thomas, dans la mer des Caraïbes, alors possession danoise (aujourd’hui une des trois îles Vierges des États-Unis).
En 1854, August Fendler (1813-1883) l’a récolté au Venezuela.

Elle apparait dans l’Index Seminum de St. Petersburg en 1842, page 51 sous le nom de Begonia porteriana Fisch., C.A. Mey. & Avé-Lall.
La pante est dénommée en 1861 Begonia humilis var. porteriana (Fisch., C.A. Mey. & Avé-Lall.) A. DC par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle, suite aux travaux de Carl Friedrich Philipp von Martius, dans Flora Brasiliensis 4(1): 344.
L’espèce appartient à la section Doratometra.
Basionyme : Begonia porteriana Fisch. et al.
Synonymes :
Begonia haematotricha hort. ex A.DC.
Pilderia erythrotricha Klotzsch ex A.DC.

Plante herbacée annuelle terrestre ou vivace à vie courte, de 8 à 20 centimètres de haut; tige glabre, stipules persistantes, ovées, feuilles asymétriques avec la veine principale faisant un angle avec le pétiole, étroitement ovales, base légèrement cordée et très inégale, bordure doublement dentée et parfois légèrement lobée, nervures palmées pennées, inflorescence en cymes bisexuées axillaires de 2 à 4 fleurs, inflorescences fructifères restant aux nœuds inférieurs après la chute des feuilles, fleurs mâles a 2 tépales blancs, largement elliptiques, fleurs femelles à 4 tépales blancs, elliptiques, capsule ovoïde à ellipsoïde, ailes sous-égales à légèrement inégales.

Multiplication par semis.

Photo Astros Branch – ABS

The plant was discovered by a named Porter in Brazil may be in 1857 or 58.
If one studies the notes of A. de Candolle, it would have been discovered by Dryander on the island of Trindade which with Martin Vaz form a small Brazilian archipelago, located in the South Atlantic Ocean, to the east of the southern continent American and about 1,170 km from Vitória, in the Brazilian state of Espírito Santo to which it is attached. On the other hand, Kirkman Finlay would also have found it on the island of St. Thomas, in the Caribbean Sea, then Danish possession (now one of the three Virgin Islands of the United States).
In 1854, August Fendler (1813-1883) harvested it in Venezuela.
It appears in the Seminum Index of St. Petersburg in 1842, page 51 as Begonia porteriana Fisch., C.A. Mey. & Avé-Lall.
The pante is named in 1861 Begonia humilis var. porteriana (Fisch., C.A. Mey. & Avé-Lall.) A. DC by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle, following the works of Carl Friedrich Philipp von Martius, in Flora Brasiliensis 4 (1): 344.
The species belongs to the section Doratometra.
Basionym: Begonia porteriana Fisch. et al.
Synonyms:
Begonia haematotricha hort. ex A.DC.
Pileria erythrotricha Klotzsch ex A.DC.
Annual terrestrial herb or short-lived perennial, 8 to 20 centimeters tall; stem glabrous, persistent stipules, ovate, asymmetrical leaves with main vein forming an angle to the petiole, narrowly ovate, base slightly cordate and very unequal, border doubly toothed and sometimes slightly lobed, pinnate webbed pinnate, inflorescence in axillary bisexual cymes 2 with 4 flowers, fruiting inflorescences remaining at the lower nodes after the fall of the leaves, male flowers with 2 white tepals, broadly elliptic, female flowers with 4 white, elliptic tepals, ovoid to ellipsoid capsule, wings sub-equal to slightly unequal.
Multiplication by sowing.

Begonia semiovata

Une plante a été découverte par Robert Hermann Schomburgk (1804-1865) en 1837 en Guyane. La même plante a également été récoltée par Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) au Brésil près du Rio Negro.
Elle a été dénommée Begonia guyanensis A. DC. et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 142.
L’épithète spécifique fait référence à la contrée où la plante a été découverte.

Une plante a été découverte au Panama par Augustus Fendler (1813-1883) en avril 1850 près de Chagres, dans l’isthme de Panama.
Elle a été dénommée Begonia flexuosa A. DC. et décrite en 1859 par Alphonse P. de Candolle dans Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 142.
L’épithète spécifique fait référence au port étalé de la plante.

Une plante a été découverte au Nicaragua par Anders Sandøe Oersted (1816-1872) en Janvier 1848 sur le Volcan Mombacho à 600 mètres d’altitude.
Elle a été dénommée Begonia semiovata Liebm. et décrite en 1852 par le botaniste danois Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852-1, page 22.
L’épithète spécifique signifie semi-ovale, allusion à la forme des tépales.
L’espèce fait partie de la section Doratometra.

En 1946, les botanistes modernes Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) ont déduit que ces trois plantes sont la même espèce et retenu le principe d’antériorité pour toutes ces plantes regroupées désormais comme étant Begonia semiovata Liebm. le résultat de leurs travaux à été publié le 15 août 1946 dans Caldasia volune IV numéro 17, puis dans Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University, lors de leur série d’articles sur les Begoniaceae of Columbia. Begonia semiovata y est décrit en détail pages 78 et 79 avec une gravure page 81. La raison invoquée est : « Pour chacun des noms que nous avons placés dans la synonymie de B. semiovata, nous avons examiné soit un spécimen authentique, soit une photographie de type. Il n’existe aucun moyen de distinguer la forme de la capsule ou de la feuille entre ces espèces. Dans cette section, l’état des placentas ainsi que le nombre de tépales pistillés semblent être de mauvais caractères pour les diagnostics. »
Synonymes:
Begonia flexuosa A.DC.
Begonia guianensis A.DC.orth. var.
Begonia guyanensis A.DC.
Begonia guyanensis var. glaberrima C.DC.
Begonia guyanensis var. guyanensis
Begonia humilis var. glabrata Seem. ex A.DC.nom. rej.
Begonia rosea A.DC.
Begonia spruceana A.DC.
Hoffmannella rosea Klotzsch ex A.DC.nom. rej.

Plante herbacée grêle, de 20 à 60 centimètres de haut, tige simple ou légèrement ramifiée, essentiellement glabre ou glabrescente, prostrée ou érigée, quelquefois enracinée aux nœuds, feuilles fortement asymétriques, droites, acuminées, inégalement cordées à la base, nervures sous-pennées, parfois un peu lobées et bords ciliées, essentiellement glabres sur les deux faces, stipules persistantes, lancéolées, cymes faiblement fleuries, fleurs mâles avec 2 tépales ovales à bub-orbiculaires, fleurs femelles à 5 tépales elliptiques, capsule sub-elliptique à orbiculaire, glabre à ailes arrondies inférieures à égales.

En culture, les plantes encore étiquetées avec les anciens noms restent très peu semblables, ce qui explique le double étiquetage récurrent, car l’évolution donnée en 1946 reste contestée dans beaucoup de conservatoires.
Fréquent dans les forêts ou les bosquets de la Tierra Raliente atlantique; région de San Ramon au Panama au Honduras, le long du fleuve Amazone et probablement beaucoup plus largement distribuée.

Culture relativement facile.
Multiplication par marcotage ou boutures de tiges feuillées. Les semis de chaque espèce d’origine donne des plante identique à la plante d’origine.

A plant was discovered by Robert Hermann Schomburgk (1804-1865) in 1837 in French Guiana. The same plant was also harvested by Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) in Brazil near Rio Negro.
She was named Begonia guyanensis A. DC. and described in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 Number 11, page 142.
The specific epithet refers to the land where the plant was discovered.
A plant was discovered in Panama by Augustus Fendler (1813-1883) in April 1850 near Chagres, in the Isthmus of Panama.
She was named Begonia flexuosa A. DC. and described in 1859 by Alphonse P. de Candolle inin Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 Number 11, page 142.
The specific epithet refers to the spread habt of the plant.
A plant was discovered in Nicaragua by Anders Sandøe Oersted (1816-1872) in January 1848 on the Mombacho Volcano at 600 meters above sea level.
It was named Begonia semiovata Liebm. and described in 1852 by the Danish botanist Frederik Michael Liebmann (1813-1856) in Videnskabelige Meddelelser eng Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852-1, page 22.
The specific epithet means semi-oval, referring to the shape of the tepals.
The species is part of the section Doratometra.
In 1946, the modern botanists Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) deduced that these three plants are the same species and retained the principle of anteriority for all these plants now grouped as Begonia semiovata Liebm. The result of their work was published August 15, 1946 in Caldasia volune IV number 17, then in Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University, during their series of articles on the Begoniaceae of Columbia. Begonia semiovata is described in detail on pages 78 and 79 with an engraving on page 81. The reason given is: « For each of the names we have placed in the synonymy of B. semiovata, we examined either an authentic specimen or a photograph There is no way of distinguishing the shape of the capsule or leaf between these species.In this section, the state of the placentas as well as the number of pistillate tepals seem to be bad characters for diagnoses.« 
Synonyms:
Begonia flexuosa A.DC.
Begonia guianensis A.DC.orth. var.
Begonia guyanensis A.DC.
Begonia guyanensis var. glaberrima C.DC.
Begonia guyanensis var. guyanensis
Begonia humilis var. glabrata Seem. ex A.DC.name. rej.
Begonia rosea A.DC.
Begonia spruceana A.DC.
Hoffmannella rosea Klotzsch ex A.DC.name. rej.
Small herbaceous plant, 20 to 60 centimeters tall, stem simple or slightly branched, mostly glabrous or glabrescent, prostrate or erect, sometimes rooted at nodes, leaves strongly asymmetrical, straight, acuminate, unequally cordate at base, sub-pinnate veins , sometimes somewhat lobed and ciliate, mostly hairless on both sides, persistent stipules, lanceolate, weakly flowering cymes, male flowers with 2 ovate to bub-orbicular tepals, female flowers with 5 elliptic tepals, sub-elliptic to orbicular capsule, glabrous with rounded lower wings to equal.
In cultivation, the plants still labeled with the old names remain very similar, which explains the double recurring labeling, because the evolution given in 1946 remains contested in many conservatories.
Frequent in the forests or groves of the Atlantic Tierra Raliente; San Ramon area in Panama in Honduras, along the Amazon River and probably much more widely distributed.
Relatively easy culture.
Multiplication by marcotage or cuttings of leafy stems. The seedlings of each species of origin gives plant identical to the plant of origin.