Begonia lacunosa

La plante a été découverte au Cameroun par Paul Rudolph Preuss (1861-?), le 10 mai 1889 à la station de Barombi, sur un petit cours d’eau.
Lieu de décès inconnu et date incertaine, entre 1922 et 1926 (cf. Walther Killy, Dictionary of German Biography, t. 8, Walter de Gruyter, 2005, p. 71)

Elle a été décrite en 1895 par Otto Warburg (1859-1938) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 22, page 42.
L’épithète spécifique signifie « avec des cavités », en référence à la structure bosselée des feuilles.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.
Synonyme : Begonia mayombensis Irmsch.

Plante rhizomateuse de 15 à 25 centimètres de hauteur, feuille peltée, faiblement asymétrique, ovale à elliptique ovale, sommet aigu, bords denticulés, surface diversement bullée, munie de poils longs sur les protubérances, inflorescences de 2 à 3 fleurs à tépales jaunes (ou parfois blancs), capsule obovoïde à 3 ailes égales, obovales déprimées.

Dans la nature, l’espèce croit sur les talus dans la litière de feuilles en décomposition ou parois rocheuses couvertes de mousse, en forêts primaires, souvent au bord des cours d’eau, rivières et cascades, jusqu’à 1000 mètres d’altitude.

Photos réalisées au Gabon par Ehoarn Bidault

Culture délicate.
Multiplication par boutures de feuilles pétiolées.

The plant was discovered in the Cameroon by Paul Rudolph Preuss (1861-?), May 10, 1889 at the station of Barombi, on a small stream.
Unknown place of death and uncertain date between 1922 and 1926 (see Walther Killy, Dictionary of German Biography, 8, Walter de Gruyter, 2005, 71)
It was described in 1895 by Otto Warburg (1859-1938) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie number 22, page 42.
The specific epithet means « with cavities », in reference to the bumpy structure of the leaves.
The species is part of the section Scutobegonia.
Synonym: Begonia mayombensis Irmsch.
Rhizomatous plant, 15 to 25 cm high, peltate leaf, weakly asymmetrical, oval to elliptic ovate, acute apex, denticulate margins, variously bubbled surface, with long hairs on the protuberances, inflorescences of 2 to 3 flowers with yellow tepals (or sometimes white), obovoid capsule with 3 equal wings, depressed obovate.
In the wild, the species grows on the slopes in the litter of decaying leaves or moss-covered rock walls, in primary forests, often at the edge of streams, rivers and waterfalls, up to 1000 meters altitude .
Multiplication by cuttings of petiolate leaves.

Begonia mildbraedii

La plante a été découverte au Burundi, en fleurs mi-avril 1908, par Gottfried Wilhelm Johannes Mildbraed (1879 – 1954) entre Mawanbi et Awakubi à Abarangu dans la haute forêt sur le chemin.

Elle a été décrite en 1913 par Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) dans Wissenschaftliche Ergebnisse der Deutschen Zentral-Afrika-Expedition 1907-1908, Botanik 2, page 574.
L’épithète spécifique honore l’inventeur de la plante.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.
Synonymes :
B. calabarica auct. non Warburg: Wilczek
B. quadrialata auct. non Warburg: De Wildeman

Plante rhizomateuse de 20 à 30 centimètres de haut, feuilles peltées, feuille asymétrique, circulaire à largement elliptique-ovale, sommet arrondi, bords parfois faiblement ondulés, inflorescence sur un pédoncule de 2 à 7 centimètres, avec 2 à 4 fleurs mâles et 1 ou 2 fleurs femelles à tépales jaunes, capsule ovoïde à 3 ou 4 ailes obovales.

Begonia mildbraedii – Gabon: Zone de Mabounié, à 45 km au sud-ouest de Lambaréné, rive nord de la rivière Ngounié.
Photos Ehoarn Bidault – 16 juin 2014

Il existe un hybride naturel, probablement B. mildbraedii x B. scutifolia, dans la région de Belinga au Gabon. Les spécimens récoltés par Breteler & de Wilde présentent des limbes ayant la forme de celles de Begonia scutifolia à feuilles larges, mais une nervation tertiaire plus importante. De plus, l’ovaire est obovale et a les ailes obovales.

Plante terrestre ou sur les rochers moussus humides ou les parois rocheuses, souvent près des ruisseaux, des rivières, des cascades ou des sources; souvent sur des pentes, le lits des ruisseaux ou des bas-cotés des pistes forestières escarpées, à l’ombre ou à l’ombre profonde d’une forêt ombrophile primaire ou ancienne, sur sol argileux à sableux, trouvé en association avec des Lycopodiales, dans la forêt de Cynometra, en forêt avec Raphia ou Gilbertiodendron dewevrei et Parinari excelsa ou Macrolobium, entre 100 et 950 mètres d’altitude.
Encore une fois une espèce variable qui ressemble beaucoup à Begonia quadrialata avec laquelle elle était souvent considérée autrefois comme conspécifique. Il se distingue toutefois par la forme plus large de la partie loculaire de l’ovaire et du fruit, associée à un ovaire et un fruit de forme généralement plus obtriangulaire, le fruit souvent suspendu sur un pédicelle courbé, la présence de tissu sclérenchymateux (mais pas beaucoup) le long des nervures et la présence de glandes isolées allongées.
Pour les botanistes, dans la section Scutobegonia, B. mildbraedii est à la charnière des lignages, entre le groupe B. ferramica d’une part, et avec le groupe B. aggeloptera et le groupe B. wilksii d’autre part.

Culture en terrarium.
Multiplication par semis ou boutures.

The plant was discovered in Burundi, blooming mid-April 1908, by Gottfried Wilhelm Johannes Mildbraed (1879 – 1954) between Mawanbi and Awakubi in Abarangu in the high forest on the way.
It was described in 1913 by Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) in Wissenschaftliche Ergebnisse der Deutschen Zentral-Afrika-Expedition 1907-1908, Botanik 2, page 574.
The specific epithet honors the inventor of the plant.
The species is part of the section Scutobegonia.
Synonyms:
B. calabarica auct. no Warburg: Wilczek
B. quadrialata auct. no Warburg: De Wildeman
Rhizomatous plant 20 to 30 cm high, peltate leaves, asymmetrical leaf, circular to broadly elliptical-oval, rounded tip, sometimes slightly undulating margins, inflorescence on a peduncle of 2 to 7 centimeters, with 2 to 4 male flowers and 1 or 2 female flowers with yellow tepals, ovoid capsule with 3 or 4 obovate wings.
There is one hybrid, probably B. mildbraedii x B. scutifolia, in the Belinga region of Gabon. Specimens harvested by Breteler & de Wilde have leaf-shaped limbs of B. scutifolia broadleaf, but greater tertiary rearing. In addition, the ovary is obovate and has obovate wings.
Land plant or on wet mossy rocks or rock faces, often near streams, rivers, waterfalls or springs; often on slopes, creek beds or steep forest slopes, in the shade or deep shade of a primary or old rain forest, on clay to sandy soil, found in association with Lycopodiales , in the forest of Cynometra, in forest with Raphia or Gilbertiodendron dewevrei and Parinari excelsa or Macrolobium, between 100 and 950 meters above sea level.
Again a variable species that is very similar to B. quadrialata with which it was often considered conspecific. However, it is distinguished by the larger form of the locular part of the ovary and the fruit, associated with an ovary and a fruit of generally more obtriangular shape, the fruit often suspended on a curved pedicel, the presence of sclerenchymal tissue (but not much) along the veins and the presence of elongated isolated glands.
For botanists, in the Scutobegonia section, B. mildbraedii is at the hinge of lineages, between the group B. ferramica on the one hand, and with the group B. aggeloptera and the group B. wilksii on the other hand.
Terrarium culture.
Multiplication by sowing or cuttings.

Begonia oxyloba

La plante a été découverte par Friedrich Martin Josef Welwitsch (1806-1872), en janvier 1856 dans le secteur de Cuanza Norte, Golungo Alto, dans la forêt primitive de la Mata de Quisuculo dans le Sobato de Bango, en Angola.
Espèce décrite dans Flora of Tropical Africa 2, page 573, en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911), à la suite des travaux de Friedrich Welwitsch (1806-1872).
L’épithète spécifique oxyloba vient de oxy-, aigu, pointu, et de lobatus, lobé, et signifie donc « à lobe pointu »
L’espèce fait partie de la section Mezierea.

Ce bégonia à l’aire de répartition très étendue est originaire d’Afrique tropicale et de Madagascar.
Afrique tropicale orientale : Kenya ; Tanzanie ; Ouganda
Afrique tropicale du Sud : Angola ; Malawi ; Mozambique
Afrique tropicale de l’Ouest : Côte d’Ivoire ; Ghana ; Guinée ; Liberia ; Nigeria ; Sierra Leone ; Togo
Afrique tropicale occidentale et centrale : Burundi ; Cameroun ; Guinée équatoriale ; Gabon ; Rwanda ; Zaïre

Plante herbacée annuelle, douce, aqueuse, à tiges ascendantes non ramifiées, souvent avec l’apparition de racines au niveau des nœuds inférieurs, de 25 centimètres à 2 mètres de long, ligneuse dans la partie inférieure. Feuilles plus ou moins ovales, de 7-14 centimètres de long, la plupart du temps avec 5 lobes pointus, cordées à la base, vertes, glabres ou légèrement hispides au-dessus, sans poils et vert foncé ou rougeâtre dessous. Bordure des feuilles légèrement et irrégulièrement dentée. Fleurs en bout de tiges, axillaires, sur les pédoncules de 15 à 30 millimètres de long, unisexuées, rose pâle. Le fruit est une une baie ellipsoïde, de 20- à 30 millimètres de long, non ailé, couronné par le long stipe.
Ressemble à B. sonderiana mais a de grosses stipules et des bourgeons durs et épineux.

Plante de la forêt pluviale et sur les berges, roches humides, près des cascades.

 

The plant was discovered by Friedrich Martin Josef Welwitsch (1806-1872), in January 1856 in the Cuanza Norte area, Golungo Alto, in the primeval forest of the Mata de Quisuculo in Sobato de Bango, Angola.
It was described in Flora of Tropical Africa 2, page 573, in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911), following the works of Friedrich Welwitsch (1806-1872).
The specific epithet oxyloba comes from oxy-, acute, pointed, and lobatus, lobed, and therefore means « pointed lobe »
This species belongs to the section Mezierea.
This widespread Begonia is native to tropical Africa and Madagascar.
Eastern tropical Africa: Kenya; Tanzania; Uganda
Southern tropical Africa: Angola; Malawi; Mozambique
West tropical Africa: Ivory Coast; Ghana; Guinea; Liberia; Nigeria; Sierra Leone ; Togo
West and Central Tropical Africa: Burundi; Cameroon; Equatorial Guinea ; Gabon; Rwanda; Zaire
Annual, sweet, watery herb with unbranched ascending stems, often with the appearance of roots at the lower nodes, 25 centimeters to 2 meters long, woody in the lower part. Leaves more or less ovate, 7-14 cm long, most of the time with 5 pointed lobes, cordate at base, green, glabrous or slightly hispid above, hairless and dark green or reddish beneath. Leaf margins slightly and irregularly toothed. Flowers at the end of stems, axillary, on the peduncles 15 to 30 millimeters long, unisexual, pale pink. The fruit is an ellipsoid berry, 20- to 30-millimeter long, not winged, crowned by the long stipe.
Looks like B. sonderiana but has large stipules and hard, thorny buds.
Plant of the rainforest and on the banks, wet rocks, near waterfalls.

Bibliographie :

  • Exell, A. W. et al., eds. Flora zambesiaca. 1960- (F Zamb)
  • Keay, R. W. J. & F. N. Hepper Flora of west tropical Africa, ed. 2. 1953-1972 (F WT Afr)
  • Klazenga, N. et al. 1994. Begonia sect. Mezierea (Gaud.) Warb., a taxonomic revision Bull. Jard. Bot. Natl. Belg. 63:286.
  • Robyns, W. et al., eds. Flore du Congo belge et du Ruanda-Urundi. 1948-63 (F CongoRB)
  • Turrill, W. B. et al., eds. Flora of tropical East Africa. 1952- (F TE Afr)

Begonia quadrialata

L’espèce a été découverte sur des rochers au nord des gorges de Barombi le 17 avril, puis le 4 mai 1889 par Paul Rudolph Preuss (1861 – 1922/25 ?) pendant qu’il participait  à l’expédition Zintgraff à Kumba, en ouest-Cameroun, de 1889 à 1892.

Elle a été décrite en 1895 par Otto Warburg (1859-1938) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 22, page 43.
L’épithète spécifique signifie « à quatre ailes », en référence à la forme du fruit.
L’espèce fait partie de la section Loasibegonia.

On rencontre cette espèce dans plusieurs pays d’Afrique : Angola ; Cameroun ; Côte d’Ivoire ; Gabon ; Guinée ; Liberia ; Nigeria ; République du Congo ; République démocratique du Congo ; Sierra Leone.

Marcus Simon Maria Sosef (1960-) considère que plusieurs taxons très différents ne sont que des synonymes de Begonia quadrialata subsp. quadrialata var. quadrialata dans Wageningen Agricultural University Papers V dans Refuge Begonias publié le 18 février 1994, pages 186 à 190 :
Begonia calabarica Stapf
Begonia modica Stapf
Begonia poikilantha Gilg
Begonia whytei Stapf
Source : ORSTOM. 1988. List Vasc. Pl. Gabon Herbier National du Gabon, Yaounde.

Plante rhizomateuse de 5 à 25 centimètres de haut, rhizome compact, feuilles peltées croustillantes, succulentes, arrondies, vert clair satiné, avec une bordure bourgogne, fleurs jaunes rayées de rouge sur les tépales supérieurs.

Il existe des sous-espèces et des variétés :
Begonia quadrialata subsp. dusenii (Warb.) Sosef
Begonia quadrialata subsp. nimbaensis Sosef
Begonia quadrialata var. pilosa Warb.
Begonia quadrialata subsp. quadrialata
Begonia quadrialata var. quadrialata
Begonia quadrialata var. speciosa Irmsch.

C’est une plante terrestre ou saxatile, qui se comporte parfois en épiphyte sur des troncs moussus, en milieu ombragé à très ombragés, dans la forêt primaire pluviale, souvent près des ruisseaux, des cascades, depuis le niveau de la mer, jusqu’à 1100 mètres d’altitude.

Begonia quadrialata Warb. en Guinée Forestière. Les Monts Nimba, concession minière SMFG. Crète nord, lisière de forêt d’altitude sur le flanc ouest.
Photo Ehoarn Bidault

The species was found on rocks north of the Barombi Gorge on 17 April and then on 4 May 1889 by Paul Rudolph Preuss (1861 – 1922/25?) While participating in the Zintgraff Expedition in Kumba, West Cameroon, from 1889 to 1892.
It was described in 1895 by Otto Warburg (1859-1938) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 22, page 43.
The specific epithet means « four-winged », with reference to the shape of the fruit.
The species is part of the Loasibegonia section.
This species is found in several African countries: Angola; Cameroon; Ivory Coast ; Gabon; Guinea; Liberia; Nigeria; Republic of Congo ; Democratic Republic of Congo ; Sierra Leone.
Synonyms:
Begonia calabarica Stapf
Begonia modica Stapf
Begonia poikilantha Gilg
Begonia whytei Stapf
Source: ORSTOM. 1988. List Vasc. Pl. Gabon National Herbarium of Gabon, Yaounde.
Rhizomatous plant 5 to 25 cm high, compact rhizome, crunchy, succulent, rounded leaves, light green satin, with a border burgundy, yellow flowers with red stripes on the upper tepals.
There are subspecies and varieties:
Begonia quadrialata subsp. dusenii (Warb.) Sosef
Begonia quadrialata subsp. nimbaensis Sosef
Begonia quadrialata var. pilosa Warb.
Begonia quadrialata subsp. quadrialata
Begonia quadrialata var. quadrialata
Begonia quadrialata var. speciosa Irmsch.
It is a terrestrial or saxatile plant, which sometimes behaves epiphyte on mossy trunks, in shaded to very shady areas, in rainforest primary forest, often near streams, waterfalls, from sea-level up to at 1100 meters altitude.

Begonia rostrata

Cette plante a été découverte par Friedrich M. J. Welwitsch (1806-1872) en novembre 1856 dans la région de Pungo Andongo en Angola où il poussait entre 600 et 1200 mètres d’altitude. L’inventeur de la plante nous a laissé plusieurs planches d’herbiers.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) dans Flora of Tropical Africa volume 2, page 578, à la suite des travaux de Friedrich Welwitsch.
L’espèce fait partie de la section Rostrobegonia.
L’épithète spécifique fait référence à la forme caractéristique du fruit.

Ce bégonia est originaire d’Afrique (Angola ; Côte d’Ivoire ; Ghana ; Guinée ; Libéria ; Nigéria ; Sierra Leone ; Soudan ; Togo ; Zaire).
Il existe plusieurs variétés de cette espèce :

  • B. rostrata var. argutiserrata R. Fern.
  • B. rostrata var. brachyptera R. Fern.
  • B.rostrata var. rostrata Welw. ex Hook. f.

Begonia chevalieri Warb. ex A. Chev. et Begonia elliotii Gilg ex Engl. sont des synonymes désormais inusités de cette espèce.

Begonia rostrata au Burkina Faso, Falaise de Banfora – Photo Stefan Porembski

Plante herbacée annuelle érigée, succulente, caulescente de 60 à 150 centimètres de haut, de taille variable selon l’habitat, tiges parfois épaisses comme un doigt, cylindriques. Feuilles de 10 à 20 centimètres, ovales longuement acuminées, profondément crantées et crénelées, couvertes de poils épars. Inflorescences en cymes apparaissant à chaque axe foliaire, avec une fleur femelle et plusieurs mâles, rose pâle. Les fruits sont une capsule membraneuse avec deux ailes courtes et une troisième en forme triangulaire allongée.

Begonia rostrata au Mali, Faille de Kenememba – Photo Philippe Birnbaum

Plante de la forêt pluviale à feuilles persistantes, forêt-galerie ; dans les endroits humides près des cours d’eau sur les rives moussues ombragées, à la base des roches granitiques et à l’entrée des cavernes.
Espèce très variable tant en hauteur que par la forme et couleur de ses feuilles.

Begonia rostrata au Mali, Faille de Kenememba – Photo Philippe Birnbaum

Multiplication par semis au printemps.

 

This plant was discovered by Friedrich M. J. Welwitsch (1806-1872) in November 1856 in the region of Pungo Andongo in Angola where it grew between 600 and 1200 meters above sea level.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 578, following the work of Friedrich Welwitsch.
The species is part of the Rostrobegonia section.
The specific epithet refers to the characteristic shape of the fruit.
This begonia comes from Africa (Angola, Ivory Coast, Ghana, Guinea, Liberia, Nigeria, Sierra Leone, Sudan, Togo, Zaire).
There are several varieties of this species:
B. rostrata var. argutiserrata R. Fern.
B. rostrata var.  brachyptera R. Fern.
B.rostrata var. rostrata Welw. ex Hook. f.
Begonia chevalieri Warb. ex A. Chev. and Begonia elliotii Gilg ex Engl. are now unusual synonyms of this species.
Erect annual plant, succulent, caulescent 60 to 150 centimeters high, of variable size according to the habitat, stems sometimes as thick as a finger, cylindrical. Leaves 10 to 20 centimeters long, ovate, long acuminate, deeply notched and crenate, covered with scattered hairs. Inflorescences in cymes appearing at each leaf axis, with one female flower and more male, pale pink. The fruits are a membranous capsule with two short wings and a third elongated triangular shape.
Plant of the evergreen rainforest, gallery forest; in humid areas near streams on shady mossy shores, at the base of granitic rocks and at the entrance to caves.
Multiplication by sowing in the spring.

Begonia scutifolia

La plante aurait été découverte, en fleurs en juillet, dans les Monts de Crystal par Daniel Oliver. C’est logique et donc certainement probable, mais je n’ai pas trouvé le type qui me permette de confirmer cela.
Par contre, j’ai retrouvé un holotype récolté par Gustav Mann en juillet 1862 dans cette même Sierra del Crystal.

La plante a été nommée et décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) dans Flora of Tropical Africa tome 2, page 572 et 573.
L’espèce fait partie de la section Loasibegonia.

Le 9 octobre 1912, Auguste Chevalier à découvert au Gabon, à Ahiémé, sur le Haut-Komo, une plante, nommée Begonia triflora Irmsch. et décrite par Edgar Irmscher dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 57, page 245.
Désormais, cette espèce est considérée comme Begonia scutifolia Hook. f.

Dans la nature, c’est une plante terrestre que l’on rencontre sur les berges des rivières et des ruisseaux ou épiphyte sur des troncs d’arbres moussus, sur des rochers ou des parois rocheuses verticales, ces rochers étant parfois riches en fer; de préférence dans les lits de ruisseau, près des rapides et dans d’autres lieux humides ; dans des sites semi-ombragés à ombragés ou parfois très ombragés dans des forêts primaires ou anciennes ou parfois dans des forêts récemment exploitées ; associé à Selaginella sp., fougères et Araceae ; entre 330 et 950 m d’altitude.

Photos prises dans le Ivindo National Park. au Gabon le 9 avril 2017 par Nicolas Texier.

Plante à rhizome court de 10 à 20 centimètres de haut, pétioles avec quelques poils longs, feuilles asymétriques peltées, limbe très variable, largement elliptique ou largement ovale, ou étroitement elliptiques, sommet pointu, bords dentés, glabres sur le dessus, inflorescences de 1 à 3 fleurs mâles et une, parfois deux, fleurs femelles à tépales jaunes.

Cette espèce a été utilisée en 2000 par Wallace W. Wagner, de Silverton dans l’Oregon, pour créer le Begonia ‘Samuelle’ issu d’un croisement avec Begonia leprosa.

Culture délicate, en terrarium, chaud humide et bien drainé.
Multiplication par boutures de feuilles pétiolées ou par semis.

The plant may was discovered, in bloom in July, in the Monts de Crystal by Daniel Oliver. It is logical and therefore certainly likely, but I have not found the type that allows me to confirm this.
On the other hand, I found a holotype harvested by Gustav Mann in July 1862 in this same Sierra del Crystal.
The plant was named and described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 572 and 573.
The species is part of the section Loasibegonia.
On May 10, 1912, Auguste Chevalier discovered in Gabon, in Ahiémé, on Upper Komo, a plant, named Begonia triflora Irmsch. and described by Edgar Irmscher in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 57, page 245.
From now on, this species is considered as Begonia scutifolia Hook. f.
In nature, it is a terrestrial plant found on the banks of rivers and streams or epiphyte on mossy tree trunks, on rocks or vertical rock faces, these rocks being sometimes rich in iron; preferably in creek beds, near rapids and in other damp places; in semi-shaded, shaded or sometimes very shady sites in primary or old forests or sometimes in recently logged forests; associated with Selaginella sp., ferns and Araceae; between 330 and 950 m altitude.
Plant with short rhizome 10 to 20 centimeters high, petioles with some long hairs, asymmetrical leaves peltate, very variable limb, widely elliptical or broadly ovate, or narrowly elliptic, pointed apex, toothed margins, glabrous on top, inflorescences of 1 with 3 male flowers and one, sometimes two, female flowers with yellow tepals.
This species was used in 2000 by Wallace W. Wagner, of Silverton, Oregon, to create Begonia ‘Samuelle’ from a cross with Begonia leprosa.
Delicate cultivation, in terrarium, warm humid and well drained.
Multiplication by cuttings of petiolate leaves or by sowing.

Section Augustia

Section Augustia (Klotzsch) A.DC., Prodr. 15(1): 384. 1864 ≡ Augustia Klotzsch in Ber. Bekanntm. Verh. Königl. Preuss. Akad. Wiss. Berlin 1854: 124. 1854.

Plantes terrestres, tubéreuses, vivaces, feuilles alternes, plus ou moins asymétriques, inflorescences axillaires et terminales, dichasiales ou monochasiales, fleurs blanches, roses, ou rarement jaune-orangé. Fruits déhiscents près du lobe des locules, plus ou moins dressé.

B. angolensis Irmsch. (Angola) Espèce décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher Page 176, le botaniste indique que cette espèce peut-être considérée comme une forme, à l’ouest de B. sutherlandii.

B. brevibracteata Kupicha (Malawi) Espèce endémique du sud du Malawi, dans le district de Zomba, où elle fut découverte le 5 février 1964, décrite dans Flora Zambesiaca (N° 4 pages 504 et 505) en 1978, par la botaniste britannique Frances Kristina Kupicha, d’après un spécimen récolté le 18 mars 1970, au pied du Grand Ruo Gorge, l’épithète spécifique signifie « avec de courtes bractées ». Plante qui affectionne les rochers immergés et, à l’ombre, dans les crevasses dans la roche, entre 850 et 1700 mètres d’altitude. Plante tubéreuse de 30 à 90 centimètres, aux feuilles glabres, longues, acuminées, fleurs en cymes terminales blanches ou rose pâle. Les spécimens de B. brevibracteata ont été confondus, un temps, avec B. nyassensis, car les deux espèces sont à fleurs blanches et ont des distributions géographiques très restreintes. Cette espèce est plus proche de B. sutherlandii.

B. dregei Otto & A. Dietr. (Afrique du Sud, Le Cap, Natal) Espèce très endémique de la côte est de l’Afrique du sud, près de l’Océan Indien, entre Durban, au nord et East London, au sud, découverte par Jean François Drège près du Cap de Bonne Espérance, décrite en 1836, l’année même de sa découverte, dans Allgemeine Gartenzeitung. On le rencontre depuis la côte jusqu’à 1200 mètres d’altitude plus loin dans les terres, dans une zone qui fait approximativement 900 kilomètres de long, par une centaine de kilomètres au plus large. L’espèce et ses diverses formes sont considérées menacées en raison du faible nombre d’individus de chaque population. Bégonia érigé pouvant atteindre 1 mètre de haut qui produit un caudex enflé, ce qui lui donne l’aspect d’un bonsaï, le faisant appeler parfois « bégonia bonsaï ». Les feuilles ont un limbe extrêmement variable, plus ou moins lobé, plus ou moins acuminé ou taché de blanc ; ces variations ont entraîné de nombreux synonymes (B. macbethii, B. partita, B. parvifolia, B. richardsiana, B. rubicunda, B. natalensis, B. suffruticosa…) non reconnus par le Smithsonian. Les fleurs généralement blanches peuvent être roses et légèrement parfumées. L’ovaire tri-ailé est blanc puis devient vert. Cultivé depuis longtemps, cette plante se sème et se bouture facilement, l’idée que les boutures ne produisent pas de base renflée est une légende urbaine. En hiver, les feuilles et les tiges tombent, il faut alors une période de repos très marquée, éviter juste que le caudex se ramollisse. Un étude a montré que les petites populations aux différentes formes de feuilles ne sont pas réellement mélangées dans la nature, mais correspondent chacune à un territoire distinct, ce qui pourrait accréditer l’idée de formes locales fixées, qu’il est d’ailleurs facile de maintenir et reproduire en culture. Toutefois, en culture, ces diverses populations s’hybrident facilement. On trouvera de plus amples renseignements sur ce groupe de plantes dans le numéro de mars 1974 de The Begonian, pages 62-71, écrites par Carrie Karegeannes. Parmi les variétés naturelles locales on peut donc trouver :

B. dregei var. dregei la capacité d’hybridation de cette espèce, a mené à une profusion de cultivars :

B. ‘Aerial’ de Lyla Kilpatrick, de Perth, en Australie, en 1994 (B. dregei x B. ‘Orange Pinafore’). Petit buisson érigé, à la base renflée, de 50 cm de haut, peu ramifié, feuilles alternes, ovales asymétriques, vert-gris-foncé avec des taches, fleurs rose-corail en cyme.

B. ‘Annie Robinson’ plante de type Rex (B. dregei x B. ‘Autumn’), créée par Berry, en Californie, en 1931. Plante herbacée érigée, grandes feuilles cordiformes, crénelées, pourpre rouge.

B. ‘Aurora Pink’ semi-tubéreux obtenu en 1999 par Yamaguchi au Japon (B. dregei x B. ‘Mikan’).

B. ‘Baby Face’ obtention d’Elsie Frey, de Santa Barbara, en Californie, en 1957 (B. dregei x B. rex).

B. ‘Baby Rainbow’ plante de type Rex (B. dregei x B. ‘Cardoza Gardens’) obtenu à McKinleyville, en Californie, par Leslie Woodriff en 1940.

B. ‘Bangles’ (B. dregei x B. olbia) obtenu en Californie par Thelma O’Reilly, de La Mesa, en 1969. Petit buisson érigé aux tiges charnues, feuilles cordées, lobées et incisées, crénelées, légèrement soyeuses sur le dessus vert-clair, au nervures vert foncées inscrites en creux, floraison éparse, fleurs blanc-crème toute l’année. Parent de :

B. ‘Barnacle Goose’ type Rex obtenu en 1982 par Bob Cole, de Reseda, en Californie (B. ‘Bangles’ x B. ‘Her Majesty Sylvia Leatherman’).

B. ‘Mackerel’ type Rex obtenu par Bob Cole (B. ‘Bangles’ x B. ‘Her Majesty Sylvia Leatherman’).

B. ‘Tic Tac Toe’ type Rex obtenu en 1981 par Bob Cole (B. ‘Bangles’ x B. ‘Her Majesty Sylvia Leatherman’).

B. ‘Bavaria’ (B. dregei x B. ‘Weltonensis‘) semi-tubéreux créé par Froebel en Allemagne en 1879.

B. ‘Bea Roberts’ (B. dregei x B. ‘Orange Supreme’) créé par Irene Nuss de Westchester, en Californie, en 1978. Buisson érigé.

B. ‘Calloway’ créé par Eva Kenworthy Gray en 1946 en Californie.

B. ‘Carminata’ (B. dregei x B. coccinea) obtention de Veitch en 1895.

B. ‘Crispie’ obtenu par Belva Nelson Kusler de Siren, dans le Wisconsin, en 1961 (B. dregei x B. crispulata). Buisson érigé compact, à la base renflée, feuilles arrondies, crénelées, aux nervures inscrites en creux, vert-vif, fleurs blanc-jaunâtre.

B. ‘Croydon’ ou B. ‘Croyden’ (B. dregei x B. ‘Orange Supreme’) créé par Irene Nuss en 1978. Buisson érigé, feuilles obovales, pointues, asymétriques, lobées et dentelées, vert-brillant maculées de points blanc-argenté, fleurs en grappe, rose-nacré.

B. ‘Dainty Sue’ type Rex créé par Elsie Frey en 1962 (B. dregei x B. rex)

B. ‘Dark Imp’ de Lyla Kilpatrick en 1994 (B. dregei x B. ‘Orange Pinafore’). Petit buisson très compact et ramifié, feuilles vert-bronze très sombres, cordiformes asymétriques, bords crénelés et ondulés, petits bouquets de fleurs rose-corail.

B. ‘Darl Moon’ type Rex créé par Elsie Frey en 1957 (B. dregei x B. rex)

B. ‘Darling Dorothy’ création de Brad Thomson, de Lomita, en Californie, en 1995 (B. dregei x B. rex). Type Rex.

B. ‘Deco Dawn’ (B. dregei x B. rex) obtenu en 2000 en Floride, par Tim Anderson, type Rex, feuilles cordiformes, peu lobées, glabres, légèrement gaufrées, rose-pale et gris-clair, nervures vert-pourpré foncé.

B. ‘Deco Twirl’ (B. dregei x B. rex) obtenu en 2000, par Tim Anderson, type Rex, grandes feuilles lobées, avec une petite spirale près du pédoncule, vert foncé maculé de points blanc-argenté, et largement taché de gris-argenté sur la moitié de la surface, nervures pourpres.

B. ‘Delphine Fosmo’ obtenu par Belva Nelson Kusler en 1973 (B. dregei x B. ‘Laura Engelbert’). Petit buisson compact a base renflée, feuilles légèrement lobées, crénelées et ondulées, vert-foncé à revers rose-pourpré, grappes de fleurs blanc-rosé à rose-vif.

B. ‘Dido’ (B. dregei x B. ‘Reflection’) de Patrick J. Worley, de Vista en Californie, créé en 1979. Type Rex, petites feuilles lobées, découpées et crénelées, rose vif, avec les nervures et les bords vert-foncé, fleurs blanc-jaunâtre au dessus du feuillage.

B. ‘Dollar Down’ plante de type Rex obtenu par Leslie Woodriff en 1978. Petites feuilles spiralées, rouge-écarlate brillant, bordées de noir.

B. ‘Dressii’ créé en 1966 au Japon, par Naoyuki Uemura (B. dregei x B. lubbersii).

B. ‘Dryad’ semi-tubéreux (B. dregei x B. ‘Bokit’) obtenu par Leslie Woodriff en 1979.

B. ‘El Greco’ semi-tubéreux obtenu en 1996 par Charles McGough du Texas (B. dregei x B. ‘Nokomis’).

B. ‘Elven Wings’ créé par Brad Thomson en 2003 (B. dregei x B. ‘Charles Jaros’).

B. ‘Esquimalt’ (B. dregei x B. ‘Glenna’) créé par Margaret I. West, de Santa Barbara, en Californie, en 1963. Petite plante de type Rex, feuilles en spirales, vertes avec les bords marron-foncé.

B. ‘Ethel Arnold’ type Rex créé par Rudolf Ziesenhenne, de Santa Barbara, en Californie en 1979 (B. dregei x B. rex cv.).

B. ‘Even Song’ semi-tubéreux obtenu en 1999 par Yamaguchi (B. dregei x B. ‘Mikan’). Petite plante compacte, feuilles allongées, vert vif maculées de blanc-argenté, fleur rose-corail.

B. ‘Fairy Wings’ créé par Brad Thomson en 2003 (B. dregei x B. ‘Charles Jaros’). Plante semi-tubereuse à base renflée et tiges charnues, petites feuilles lobées, dentelées, vert tendre maculées de taches claires, nombreuses fleurs blanches.

B. ‘Flo Belle Moseley’ (B. dregei x B. ‘Laura Engelbert’) par Mae Blanton, de Lake Dallas, au Texas, en 1974. Buisson bambusiforme érigé compact, peu ramifié, feuilles asymétriques vert-bronze uni, devenant vert-vif maculées de points blanc-argenté, revers pourpré, fleurs en grappes rose-vif.

B. ‘Goshe’ (B. dregei x B. masoniana) de Patrick J. Worley, créé en 1981. Plante compacte, feuillage lobé dentelé, cilié, avec des pilosités éparses, vert-clair, devenant plus foncé vers les nervures pourpres, revers pourpre, fleurs blanc-crème teintées de rose.

B. ‘Granada’ (B. dregei x B. U017) de Patrick J. Worley, créé en 1982. Petit buisson érigé, feuilles cordiformes lobées, dentelées, vert foncé au centre, le long des nervures, blanc-verdâtre en large tâche, puis gris-vert sur les bords, fleurs blanches ombrées de rose.

B. ‘Greenwitch’ création de Brad Thomson en 1995 (B. dregei x B. rex). Type Rex.

B. ‘Hot Stuff’ (B. dregei x B. ‘Reflection’) de Patrick J. Worley, créé en 1981. Type Rex, au grandes feuilles lobées et crénelées, légèrement gaufrées, rouge-bourgogne, liserées de rouge-lie-de-vin, revers pourpre foncé.

B. ‘Jester’ de Lyla Kilpatrick en 1994 (B. dregei x B. ‘Orange Pinafore’). Buisson bambusiforme érigé, feuilles cordiformes asymétriques, vert-bronze presque noires, ponctuées de petites taches blanc-argenté, fleurs rouge-écarlate en grappes pendantes.

B. ‘Knobby’ semi-tubéreux à fleurs blanches obtenu par Bob Cole, de Reseda, en Californie, en 1981.

B. ‘Little Red Wagon’ semi-tubéreux obtenu par Tim Anderson en 2001 (B. dregei x B. ‘Maurice Amey’). Plante compacte, feuillage cordiforme, dentelé, gris clair, fleurs blanc-crème.

B. ‘Louisiana Angel’ (B. dregei x B. ‘My Special Angel’) obtenu en 2011 par Freda Holley, de Choudrant, en Louisiane. Buisson bambusiforme, grande feuilles obovales, lobées et dentelées, vert vif maculées de points blanc-argenté, et parfois liserées de blanc.

B. ‘Louisiana Dandy’ (B. dregei x B. undulata) obtenu par Freda Holley, en 2011. Buisson bambusiforme.

B. ‘Louisiana Dulcet’ (B. dregei x B. ‘Cailin Leight’) obtenu en 2014 par Freda Holley. Buisson bambusiforme, feuillage asymétrique cordiforme, vert vif, maculé de taches blanc-argenté.

B. ‘Lubbergei’ créé en 1966 par Naoyuki Uemura (B. dregei x B. lubbersii). Petit buisson bambusiforme, a souche semi-tubéreuse, feuilles pendantes peu lobées, découpées, vert soyeux au revers pourpre, fleurs solitaires, blanc ombré de rose.

B. ‘Moon Maid’ (B. dregei x B. chlorostricta) de Patrick J. Worley, créé en 1981. Petit buisson aux fleurs rose vif. Parent de :

B. ‘Seconde Surprise’ d’Arnaud Maurières, des Serres de la Bellongue, France, 1988 (B. ‘Moon Maid’ x B. sanguinea).

B. ‘North Hollywood’ type Rex, créé en 1984 par Silvia Leatherman, de El Monte, en Californie (B. dregei x B. rex cv.).

B. ‘Peacock’ plante de type Rex obtenu par Leslie Woodriff en 1947. Large feuillage arrondi, asymétrique tricolore.

B. ‘Pickobeth’ (B. dregei x B. ‘Laura Engelbert’) par Mae Blanton en 1970. Bambusiforme érigé de 1 m de haut, feuilles allongées, crénelées et ondulées sur les bords, ponctuées de blanc-argenté, grappes de fleurs roses.

B. ‘Red Zephir’ (B. dregei x [B. ‘Twisty Spot’ x B. ‘Curly Merry Christmas’]) de Patrick J. Worley, créé en 1980. Plante de type Rex aux feuilles en spirales, fleurs roses.

B. ‘Richardsoni’ créé par A. D. Robinson en 1950, en Californie.

B. ‘Robin’ obtention d’Elsie Frey en 1948. Plante de type Rex au port érigé, tiges pourpre sombre, feuilles cordiformes peu lobées, dentées et légèrement ondulées sur les bords, vert-foncé à l’aspect satiné, constellé de petits points blancs, surtout près des nervures rose-clair, revers rouge clair, fleurs en grappes aériennes rose vif devenant rose clair.

B. ‘Rochelle’ (B. dregei x B. ‘Meximperia’) de Patrick J. Worley, créé en 1982. Petit buisson à fleurs rose-vif.

B. ‘Ruby Glow’ (B. dregei x B. rex cv.) obtention d’Elsie Frey, en 1957. Plante de type Rex au port érigé, feuilles larges, pourprées.

B. ‘Summer Smoke’ semi-tubéreux créé par Tim Anderson en 2001 (B. dregei x B. ‘Don Miller’). Plante érigée, petit feuillage vert-bronze luisant, maculé de points argentés, fleurs roses.

B. ‘Trush’ (B. dregei x B. rex cv.) obtention d’Elsie Frey, en 1948. Plante de type Rex au port érigé, compact, feuilles cordiformes, crénelées, vert-olive, très densément couvertes de points blanc-argenté, sauf autour des nervures vert-clair. L’ensemble de la plante est recouvert de pilosités blanc-argenté. Parent de :

B. ‘Fire Star’ type Rex créé par Susie Zug, de San Dimas, en Californie, en 1962 (B. ‘Trush’ x B. rex).

B. ‘Tor Two’ obtenu en 1970 par Jane E. Neal, du Sussex, en Angleterre. Plante semitubéreuse aux fleurs blanches.

B. ‘Veitch’s Carmine’ obtention de l’écossais Veitch en 1895 (B. dregei x B. coccinea). Buisson compact a tige épaisse et renflée à la base, feuilles allongées, fleurs solitaires rose-pourprées.

B. ‘Ventura’ créé par Eva Kenworthy Gray en 1946, en Californie (B. dregei x B. froebelii)

B. ‘Victorian Lace’ obtenu en 2001 par Tim Anderson en Floride (B. dregei x B. ‘Snow Capped’).

B. ‘Wanderer’ création de Ross Bolwell, d’Annangrowe, en Australie, en 1989 (B. dregei x B. solananthera). Plante à port semi-retombant, feuilles cordiformes lobées, glabres, vert-clair, fleurs éparses blanches.

B. ‘White Robe’ (B. dregei x B. rex cv.) obtention d’Elsie Frey, en 1950. Plante de type Rex à petites feuilles.

B. ‘Yakima’ (B. dregei x B. ‘Peggy-Ann’) créé par Margaret I. West, en 1964. Petite plante de type Rex au larges feuilles avec de petites spirales près du pétiole, gris-vert avec des taches et des nervures lavande.

B. dregei ‘Glasgow’ feuillage fin, lobé, vert-pale marqué de taches argentées. Parent de :

B. ‘Airy Elf’

B. ‘Airy Fairy’

B. ‘Aurora’

B. ‘Brad’s Ronnie Nevins’

B. ‘Culture Class’

B. ‘Joy Ash’

B. ‘Little Knecht’

B. ‘Walter Knecht’

B. ‘Willie Mae’

B. dregei ‘Lacey’ proposé par Kartuz Greenhouses depuis 1983. Plante semi-tubéreuse, formant un petit buisson peu ramifié, aux tiges frutescentes, petites feuilles profondément lobées et découpées, vert tendre, rares fleurs blanches.

B. dregei var. macbethii L. H. Bailey plante décrite en 1923. Buisson érigé de 50 cm, avec des tiges partant d’un caudex, feuilles lobées, fine, vert clair, fleur blanches. Parent de :

B. ‘Donald Lewis’

B. ‘Evelyn Grant’

B. ‘Linda Lewis’

B. ‘Richard Robinson’

B. dregei var. partita la variété naturelle la plus septentrionale, près de Southamom. Feuilles très fines, aux lobes aigus, vert uni, vif.

B. dregei var. suffruticosa

La culture a donné également de nombreux hybrides naturels ou horticoles, qui ont tous pour point commun, leur sensibilité à la moisissure :

B. x carminata Dombrain (B. pearcei x B. veitchii) Cet hybride naturel fut découvert par Henry Honywood Dombrain et sa description publiée en 1865 dans Floral Magazine: Comprising Figures and Descriptions of Popular Garden Flowers t. 551.

B. x cheimantha Everett ex C. Weber (B. dregei x B. socotrana) Décrit en 1969 dans Baileya. A l’origine d’un groupe de bégonias tubéreux horticoles à grandes fleurs, ce bégonia est en fait un hybride qui a été obtenu en 1892 par hybridation entre une espèce tubéreuse : B. socotrana et B. dregei. Il est à l’origine de nombreuses formes connues sous le nom de bégonias de Lorraine. Ce bégonia produit des hybrides à floraison hivernale de longue durée aux tiges vertes et charnues. Plante touffue atteignant de 30 à 45 cm de hauteur aux feuilles vertes, luisantes et arrondies, de 10 à 13 cm de large. Les fleurs sont blanches ou de différentes nuances de rose, simples et souvent solitaires, de 5 cm de large.

B. x elatior De nombreux bégonias sont issus d’hybridation du Begonia x elatior apparu au début du XXe siècle.

B. ‘Airy Fairy’ créé par Brad Thomson en 1990 à partir d’un croisement de B. dregei ‘Glasgow’ x B. sutherlandii. Plante à port compact, feuilles lobées et dentées, fleurs roses au dessus du feuillage.

B. ‘Black Gold’ (B. ‘Jumbo Jet’ x B. dregei ‘Glasgow’) voir à B. ‘Jumbo Jet’

B. ‘Culture Class’ (B. dregei ‘Glasgow’ x B. ‘Leonore Olivier’) Créé par Brad Thomson en 1990, plante buissonnante au feuillage allongé moucheté d’argent, fleurs blanches.

B. ‘Richard Robinson’ nommé au début du XXème siècle par Alfred D. Robinson, un horticulteur de San Diego qui a cultivé des centaines de plantes à partir de graines, et détecté cet exemplaire unique, différent, dans un semis de B. dregei var. macbethii en 1925. Feuilles vert tendre, ombré d’argent, peu découpées mais dentées et denticulées, fleurs blanches en hiver.

B. x ornata Clarke décrit en 1864 connu aussi sous le nom de B. ‘Weltonensis’ (B. sutherlandii x B. dregei) Hybride naturel décrit par Clarcke en 1864. Plante très ramifiée, semi-retombante, tiges roses à pourpre, petites feuilles lobées et dentées, vert uni, à fleurs roses.  Parent de :

B. ‘Airy Fairy Godmother’ créé par Brad Thomson en 1991, (B. ‘Weltonensis’ x B. sutherlandii). Petite plante tubéreuse, feuilles étroites vert vif, fleurs rose sombre.

B. ‘Andi’ obtention de Mickey Meyer, de Tathra, en Australie, en 1974 (B. ‘Weltonensis’ x B. ‘Lucille Rolfe’). Buisson bambusiforme de 1 m de haut à fleurs blanches.

B. ‘Autumn Weltoniensis’ créé par Berry en 1935, par un croisement avec B. ‘Autumn’.

B. ‘Barara Berry’ plante de type Rex (B. ‘Weltonensis’ x B. ‘Autumn‘), créée par Berry, en Californie, en 1934.

B. ‘Bavaria-Froebel 1879’ issu d’un croisement avec B. dregei réalisé par Froebel en 1879.

B. ‘Butterfly’ plante de type Rex (B. ‘Weltonensis’ x B. ‘Autumn’), créée par Berry en 1931.

B. ‘Dilli’ obtention de Mickey Meyer, en 1974 (B. ‘Weltonensis’ x B. ‘Lucille Rolfe’). Buisson bambusiforme à fleurs blanches.

B. ‘Janeyi’ obtenu par Eva Kenworthy Gray, en 1950 en Californie (B. ‘Weltonensis’ x B. sutherlandii).

B. ‘Kylie’ obtention de Mickey Meyer, en 1973. Buisson bambusiforme, petites feuilles glabres, fleurs blanches.

B. ‘Lorette’ obtenu par Eva Kenworthy Gray, en 1950 en Californie.

B. ‘Weltonensis Alba’ (B. sutherlandii x B. dregei) décrit par Clarcke en 1864. Forme à fleurs blanches.

B. geranioides Hook.f. (Afrique du Sud, Natal) Espèce décrite en 1866 dans Botanical Magazine ; Flower-Garden Displayed paru à Londres, puis par Irmscher en 1961 d’après un holotype rapporté du Natal par « Messrs. Backhouse of York ». La plante pousse à l’état sauvage à la limite des forêts entre 600 et 1400 mètres au dessus du niveau de la mer de Karkloof, dans le centre-sud du Natal sur des pans de terre humide ou des faces rocheuses, formant de grandes colonies. Plante herbacée tubéreuse, souvent sans tige. De nombreuses feuilles en couronne, aux pétioles d’une vingtaine de centimètres, à la base très profondément cordée, apex obtus, bords irrégulièrement lobés, dont les deux faces sont finement couvertes de poils blancs. Les feuilles juvéniles sont parfois tachées de blanc avec des nervures rosâtres. Fleurs blanches isolées, sur des tiges velues de 20 à 30 centimètres de décembre à mars (été austral). Fruits à trois ailes. Cette espèce vit dans une zone où les précipitations sont uniquement estivales, et demande une période de repos complet en hiver.

B. homonyma Steud. (Afrique du Sud, Le Cap, Natal) Espèce décrite par le botaniste allemand Ernst Gottlieb von Steudel dans Nomenclator Botanicus édition 2, page 194, en 1840. Il existe au moins neuf sous-populations pour un total estimé à moins de 2500 individus à l’état sauvage. L’espèce, rare dans son habitat forestier, est menacée par l’exploitation de son caudex dans la médecine traditionnelle. B. homonyma est étroitement apparenté à B. dregei avec, comme cette espèce, des niveaux de sous-populations élevées. Les deux espèce poussent dans la même région, et les données sur les allozymes ne permettent pas de les différencier réellement. Toutefois, selon les botanistes spécialistes de ces espèce, Neil Crouch, Tracy McClellan, Vivienne Williams, il existe assez de différences morphologiques entre les deux espèces pour pouvoir les différencier. B. homonyma se distingue donc par ses grandes feuilles (entre 7 x 3 cm et 11 x 6 cm) obliquement ovales, avec des bords entiers ou peu lobés, et des nervures saillantes au revers. Floraison blanche de décembre à mars, pendant l’été austral. Parent de :

B. ‘Boom Boom’ obtention de Patrick J. Worley en 1984 (B. rex Cv x B. homonyma).

B. ‘Bounty’ obtention de Patrick J. Worley en 1984 (B. rex Cv x B. homonyma).

B. ‘Dandy Dan’ (B. dichroa x B. homonyma)

B. ‘Gayle’ (B. subvillosa var. leptotricha x B. homonyma)

B. ‘Kathleen Meyer’ (B. ‘Mandarin’ x B. homonyma)

B. ‘Lucky Star’ obtenu en 1986 par le japonais Atsuyuki Ashizawa (B. ‘Kathleen Meyer’ x B. dichroa).

B. ‘Tubby’ (B. homonyma x B. aconitifolia)

B. princeae Gilg (Angola, Malawi, Mozambique, Tanzanie, Zaire, Zambie) Espèce découverte le 21 décembre 1954 par Richards, près des cascades Inona, en Zambie, décrite en 1901 par le botaniste Ernest Friedrich Gilg dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie publié à Leipzig. Espèce des espaces boisés, ombragées et sombres, dans les crevasses rocheuses près des chutes d’eau, sur les rives escarpées des rivières rocheuses, sur les termitières de la forêt de Brachystegia, dans un sol argileux et humifère, entre 800 et 2150 mètres. Espèce variable dans ses habitudes de croissance et la forme de ses feuilles. Plante arbustive avec un petit tubercule basal plus ou moins globuleux, rosâtre couvert de poils bruns. Feuilles presque rondes, légèrement succulentes, glabres, parfois légèrement crénelées. Fleurs en cymes solitaires roses pâle. Irmscher a divisé l’espèce en deux variétés et cinq formes basées sur la variation des feuilles et des habitudes.

B. princeae var. princeae Machado, A.B. (Angola) variété au feuillage succulent, à la manière des Crassula, découverte en 1955 près de Alto Zambeze.

B. princeae var. princeae f. grossidentata Irmsch. (Zambie) forme à feuillage succulent et dentelé

B. princeae var. princeae f. vulgata Irmsch. (Tanzanie)

B. princeae var. rhodesica variété à feuillage rappelant les Pelargoniums découverte le 20 février 1957 dans les escarpements du Kambole, à 1440 mètres.

B. princeae var. rhodesica f. racemigera Irmsch (Zambie) forme découverte le 19 février 1957 dans les escarpements du Kambole, à 1500 mètres.

B. pygmaea Irmsch. (Zambie) Espèce découverte le 23 février 1955 et décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Herbe pérenne naine, de 4 cm. de haut, avec un petit tubercule globuleux de moins de 5 millimètres. Tiges érigées, non ramifiées, avec des feuilles au longs pétioles, couvertes de poils blancs, glabres au dessous, presque symétriques. Inflorescences en cyme de trois fleurs. Affectionne les rives escarpées et très ombragées des forêts en sol argileux et humifère, à moins de 100 mètres d’altitude.

B. riparia Irmsch. (Tanzanie) Espèce découverte par H. J. Schlieben en février 1832 à Mbangalaca Mbanga R. et décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Herbe de 15 à 25 cm. de hauteur, aux tiges érigées ou courbées vers le haut à partir de la base, peu ramifiées, avec peu de feuilles. Feuilles asymétriques largement obovales, crénelées, généralement glabres. Fleurs blanches ou roses en rameaux axillaires bisexuels, fruits dehiscants le long de la jonction avec l’aile. L’espèce, qui pourrait avoir complètement disparue a été trouvée à 600 mètres d’altitude, en lisière de forêt, sur les berges d’une rivière.

B. stolzii Irmsch. (Tanzanie) Espèce découverte à Stolz en 1911, par H. J. Schlieben le 5 février 1931, décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Herbe tubéreuse buissonnante à tiges minces, érigées ou ascendantes, succulentes, produisant des bulbilles à l’aisselle des feuilles. Découverte à environs 100 mètres d’altitude, en forêt à l’ombre, sur les rochers le long des cours d’eaux ou près de cascades.

B. sutherlandii Hook.f. (Afrique du Sud, Lesotho, Malawi, Mozambique, Tanzanie, Zaire, Zambie, Zimbabwe) Espèce décrite par J. D. Hooker dans le Curtis’s Botanical Magazine en 1868, et en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Plante tubéreuse vivace de 10 à 35 centimètres. Tiges glabres ou faiblement poilues ramifiées, provenant d’un gros tubercule ellipsoïde. Feuillage dense, feuilles poilues, pétiolées, longues, ovales à lancéolées, fortement dentées. Bulbilles parfois présents à l’aisselle des feuilles, surtout avant la mise en repos hivernal de la plante. Fleurs en cymes terminales, oranges, ou, rarement, jaunes. Capsule triangulaire, dont les ailes sont parfois plus grandes. Plante des ravins profonds, près des chutes d’eau ou des crevasses dans les roches humides, entre 900 et 1800 mètres. Irmscher a divisé l’espèce B. sutherlandii en quatre formes et variétés :

B. sutherlandii f. densiserrata Irmsch. (Tanzanie)

B. sutherlandii ssp. latior (Irmsch.) Kupicha (Zambie) découverte le 21 décembre 1954, près de la cascade Inono à 900 mètres d’altitude.

B. sutherlandii var. rubrifolia Irmsch. aux petites feuilles ovales, rougeâtres, ressemble vaguement à B. rumpiensis, géographiquement voisin, mais les caractères des fleurs et des fruits distinguent ces deux espèces.

B. sutherlandii var. subcuneata Irmsch. (Malawi, Mozambique, Tanzanie) dont la forme des feuilles légèrement différentes fournit toujours un sujet de discussion entre botanistes.

B. tayloriana Irmsch. (Tanzanie) Espèce découverte par Richards le 10 décembre 1956, sur le Mont Chala, dans le district de Ufipa, décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Espèce probablement disparue à l’état sauvage depuis sa découverte, qui poussait à la base de rochers, dans des crevasses, à 2100 mètres d’altitude. Herbe de 10 à 25 centimètres aux tiges érigées, ramifiées, couvertes de pilosités. Stipules membraneuses persistantes. Feuilles asymétriques ovales, crénelées, velues au dessus et sur les nervures au dessous. Inflorescences bisexuées de fleurs roses en cyme à bractées persistantes, fruits ovoïdes ailés, une aile plus grande que les autres, déhiscence le long de la jonction avec l’aile.

B. walkefieldii Gild ex Engl. (Kenya, Tanzanie) Espèce décrite en 1921 dans Die Vegetation der Erde: sammlung pflanzengeographischer monographien 9 (III, 2) page : 620, in obs par le botaniste allemand Heinrich Gustav Adolf Engler, puis par Ernest Friedrich Gilg dans Pflanzenwelt Afrikas. Plante des forêts pluviales à feuilles persistantes, mais également dans des forêts secondaires, plutôt ouvertes, près des rivières. Commun dans certains biotopes en compagnie de Saintpaulia et Dorstenia warneckei entre 200 et 1050 mètres d’altitude. Herbe caulescente, vivace mais de courte durée ou annuelle, avec des tiges épaisses de 20 à 40 centimètres partant d’un tubercule. Produit des bulbilles à l’aisselle des feuilles avant de disparaître en fin de floraison.