Begonia fusca

La plante à été découverte par Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans les forêts de montagne ombragées au Trapiche de la Concepcion, à 1000 mètres d’altitude, dans la région d’Oaxaca au sud du Mexique en juillet 1942, puis dans des failles humides au fond de la Barranco del Mirador près de Oaxaca, avec des fruits en avril 1943.

Elle a été décrite en 1852 par F. M. Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn numéro 1958-1,pages 7 et 8. Magnusia fusca (Liebm.) Klotzsch est la même plante.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
Cette espèce a également été trouvée par John R. Johnston le 31 décembre 1937 au Guatemala, et par William G. D’Arcy le 11 Mai 1992 à 2000 mètres d’altitude près de Lempira, au Honduras.

Plante rhizomateuse à tiges dressées verticalement atteignant 120 à 180 centimètres de haut, feuilles ressemblant un peu à celles du Gunnera. Les feuilles sont de forme essentiellement ovale et ont une texture feutrée due aux petits poils sur la surface. Les jeunes feuilles sont particulièrement velues. Sa tige florale épaisse s’élève au-dessus du feuillage et est surmontée de fleurs délicieuses, rose-pâle et velues, devenant de plus en plus blanches. La plante fleurit pendant les jours plus courts de l’automne et de l’hiver, bien qu’elle puisse éclore à d’autres moments, surtout lorsqu’elle est cultivée à l’intérieur.

Il a un bon potentiel de reproduction avec d’autres bégonias, et pourrait faire de nouveaux hybrides intéressants en plus de ceux déjà existant : B. ‘Humongous’ (1982), B. ‘Jay Ostaffe’ (1986), B. ‘Lowe’s Star’ (1972), B. ‘Pulsar’ (2001) tous obtenus par Paul P. Lowe, B. ‘Mme. Annick Calvert’ créé par Arnaud Maurières en 1988 dont je ne sais pas s’il existe encore.

Il a suporté des températures élevées au milieu des années 80 (+30°C), dans les régions à climat doux, il est possible qu’il repousse à partir des racines après avoir passé l’hiver dehors en sol bien drainé.

Je cultive cette espèce à partir d’un semais de graines obtenues auprès de l’ABS.

 

 

 

 

 

The plant was discovered by Frederik Michael Liebmann (1813-1856) in the shady mountain forests at Trapiche de la Concepcion, at 1000 meters altitude, in the region of Oaxaca in southern Mexico in July 1942, then in wet faults in the bottom of the Barranco del Mirador near Oaxaca, with fruits in April 1943.
It was described in 1852 by F. M. Liebmann (1813-1856) in Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening and Kjøbenhavn number 1958-1, pages 7 and 8. Magnusia fusca (Liebm.) Klotzsch is the same plant.
This species is part of the section Gireoudia.
This species was also found by John R. Johnston on December 31, 1937 in Guatemala, and by William G. D’Arcy on May 11, 1992 at 2000 meters altitude near Lempira, Honduras.
Rhizomatous plant with upright stems up to 120 to 180 cm tall, leaves somewhat resembling those of Gunnera. The leaves are essentially oval in shape and have a felted texture due to the small hairs on the surface. The young leaves are particularly hairy. Its thick floral stem rises above the foliage and is surmounted by delicious flowers, pale pink and hairy, becoming more and more white. The plant blooms during the shorter days of autumn and winter, although it may hatch at other times, especially when grown indoors.
It has good breeding potential with other begonias, and could make interesting new hybrids in addition to those already existing: B. ‘Humongous’ (1982), B. ‘Jay Ostaffe’ (1986), B. ‘Lowe’s Star’ (1972), B. ‘Pulsar’ (2001) all obtained by Paul P. Lowe, B. ‘Mme. Annick Calvert’ created by Arnaud Maurières in 1988 which I do not know if it still exists.
It had high temperatures in the mid-80s (+ 30 ° C), in regions with mild climate, it is possible that it regrows from the roots after winter outside in well-drained soil.
I grow this species from a seed sow obtained from ABS.

 

Bibliographie :

 

  • Burt-Utley, K. 1985. A revision of Central American species of Begonia section Gireoudia (Begoniaceae). Tulane Stud. Zool. Bot. 25(1): 1–131.
  • mith, L.B. & B. G. Schubert. 1961. Begoniaceae. En: P. C. Standley & L. O. Williams (eds.), Flora of Guatemala – Part VII, Number 1. Fieldiana, Bot. 24(7, no. 1): 157–185.
  •  Nelson, C. H. 2008. Cat. Pl. Vasc. Honduras 1–1576. Secretaría de Recursos Naturales y Ambiente, Tegucigalpa.
  • Davidse, G., M. Sousa Sánchez, S. Knapp & F. Chiang Cabrera. 2015. Saururaceae a Zygophyllaceae. 2(3): v–xvii, 1–347. In G. Davidse, M. Sousa Sánchez, S. Knapp & F. Chiang Cabrera (eds.) Fl. Mesoamer.. Missouri Botanical Garden, St. Louis.

 

Begonia hydrocotylifolia

La plante a été découverte en mars 1842 par Frederik Michael Liebmann dans l’État de Veracruz au Mexique, en un lieu désigné comme Barranca de Mirador sur la pente est du Pico de Orizaba.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1842 par le botaniste britannique William Jackson Hooker (1785-1865), à la suite des travaux de son homologue allemand Christoph Friedrich Otto (1783-1856), dans Botanical Magazine numéro 69, planche 3968.
L’épithète spécifique signifie à feuille d’Hydrocotyle un genre botanique de plantes aquatiques ou semi-aquatiques dont le nom populaire est écuelles d’eau.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

Il existe une sous espèce : Begonia hydrocotylifolia var. asarifolia (Liebm.) A. DC.

Plante rampante de faible hauteur des forêts sèches, dont le rhizome reste près du sol afin de limiter les déperditions en eau. Feuilles arrondies, épaisses, lustrées, d’un aspect brillant, vert vif, ombré autour des nervures. Les inflorescences sont largement au dessus du feuillage, fleurs roses aux pétales arrondis.

Vous l’avez compris, l’eau est la plus grande ennemie de cette espèce qui appréciera une ombre diffuse et un substrat assez sec.  Ce qui est quand même un comble pour une plante qui imite une plante aquatique. En dessous de 15°C, la plante se met en repos. Multiplication par boutures de feuilles pétiolées, boutures de tronçons de feuilles ou semis.

Cette espèce a été utilisée pour créer de nombreux cultivars : B. ‘Alice Faye’ ; B. ‘Anne Louise’ ; B. ‘Bel-Air’ ; B. ‘Chop Suey’ ; B. ‘Clara Elizabeth’ ; B. ‘Ed Hummel’ ; B. ‘Encinitas’ ; B. ‘Erythrophylla’ ; B. ‘Feastii’ ; B. ‘Gertrude Nelson’ ; B. ‘Ginger Circles’ ; B. ‘Heracleicotyle’ ; B. ‘Interessanta’ ; B. ‘Jimmie Decker’ ; B. ‘Lapeyrousei’ ; B. ‘Lil O’Neill’ ; B. ‘Manahydro’ ; B. ‘Marjorie Sibley’ ; B. ‘Mockingbird’ ; B. ‘Mohegan Summer’ ; B. ‘Mrs. Townsend’ ; B. ‘Pat Burdick’ ; B. ‘Penny O’Day’ ; B. ‘Posy Wahl’ ; B. ‘Question Mark’ ; B. ‘Rip van Winkle’ ; B. ‘Rusty Nail’ ; B. ‘Sahara’ ; B. ‘Sazanami’ No. 1, 2 et 3 ; B. ‘Shades of Grey’ ; B. ‘Spaulding’ ; B. ‘The Dish’ ; B. ‘Toltec’ ; B. ‘Two Hairs’ ; B. ‘Wanita’

 

The plant was discovered in March 1842 by Frederik Michael Liebmann in the state of Veracruz in Mexico, at a place designated as Barranca de Mirador on the eastern slope of Pico de Orizaba.
The species was named and described in 1842 by the British botanist William Jackson Hooker (1785-1865), following the work of his German counterpart Christoph Friedrich Otto (1783-1856), in Botanical Magazine number 69, plate 3968.
The specific epithet means to Hydrocotyle leaf a botanical genus of aquatic or semi-aquatic plants whose popular name is Pennywort.
This species is part of the section Gireoudia.
Creeping plant of low height of dry forests, whose rhizome remains close to the ground in order to limit the losses in water. Leaves rounded, thick, lustrous, shiny, bright green, shaded around veins. The inflorescences are largely above the foliage, pink flowers with rounded petals.
You understand that water is the biggest enemy of this species, which will appreciate a diffuse shadow and a rather dry substrate. Below 15 ° C, the plant starts to rest. Multiplication by cuttings of petiolate leaves, leaf cuttings or seedlings.

Begonia hydrocotylifolia var. asarifolia

La plante a été découverte en mars 1842 par Frederik Michael Liebmann dans l’État de Veracruz au Mexique à l’altitude de 800 mètres.

La variété à été dénommée et décrite en 1864 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candole dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, numéro 1, page 344.

Forme plus petite à fleurs blanches.

The plant was discovered in March 1842 by Frederik Michael Liebmann in the state of Veracruz in Mexico at an altitude of 800 meters.
The variety was named and described in 1864 by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candole in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, number 1, page 344.
Smaller shape with white flowers.

Begonia involucrata

La plante a été découverte par Anders Sandoe Oersted en février 1846 à 1800 mètres d’altitude, sur le monte Candelaria au Costa Rica.

Elle a été décrite en 1852 par Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852-1, page 15, publié le 4 Février 1853.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
L’épithète spécifique signifie que la plante est dotée de bractées entourant plusieurs fleurs. Synonyme de Gireoudia involucrata (Liebm.) Klotzsch.

En 1985 K. Burt-Utley a bien précisé les caractéristiques de l’espèce dans A revision of Central American species of Begonia section Gireoudia (Begoniaceae). Tulane Stud. Zool. Bot. 25(1), pages 51 à 54.

 

 

Il existe une variété : Begonia involucrata var. purpurascens hort. ex Fotsch
Je lui connais également un cultivar : B. ‘Inzae’ obtenu par Susie Zug en 1953 en croisant cette espèce avec B. mazae.

 

 

Begonia manicata

Ce bégonia est originaire d’Amérique centrale, mais je ne sais pas qui l’a découvert, ni où ?
Les plus anciens spécimens que j’ai trouvé ont été récoltés par Henri Guillaume Galeotti (1814 – 1858) en février 1840 dans les ravins de la Cordillère au Mexique, et par Frederik Michael Liebmann (1813-1856) près de Mirador au Mexique, à une date inconnue.

Espèce décrite par Adolphe de Brongniart (1801-1876) dans Annales de Flore et de Pomone 10: 104–105, t. 32 en 1842 à la suite des travaux de F. Cels dans une publication du Jardin de Padoue en 1842.
Il avait également décrit la plante dans l’Herbier Général de L’Amateur Tome 3, planche 46 en cette même année 1842.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
L’épithète spécifique signifie « à longues manches ».

Synonymes :
B. U171;
B. U179 ;
B. lepidota Liebmann ;
B. schizolepis Liebmann ;
B. robustior Standley & Williams ;
B. manicata hort. Paris ex Otto & Dietrich
Gireoudia manicata (Brongn. ex F. Cels) Klotzsch

Tige couchée, rampante, basse, grosse, vert clair avec quelques stries blanches, feuilles très rapprochées, dont les pétioles pointillés de pourpre sont garnis au sommet de plusieurs rangs de manchettes rouge pourpre très vif bordées par des franges assez longues. Feuilles lisses en dessus, vert tendre, de 30 centimètres environs, légèrement obliques, finement dentées et ciliées, vert blanchâtre en dessous, couvertes de lamelles plus ou moins larges de la même couleur que les manchettes. Inflorescence en grosse panicules de nombreuses fleurs légèrement rosées.

Les botanistes ont reconnu un certain nombre de variétés :
B. manicata var. aureomaculata Ziesenh.
B. manicata var. manicata
B. manicata var. manicativiridi Ziesenh.
B. manicata var. ocozocoautlaensis Ziesenh.
B. manicata var. peltata L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. manicata var. tenuimanica Houghton

Il a beaucoup été utilisé pour des hybridations, ce qui lui fait une longue descendance :
B. ‘Alafia’ ; B. ‘Alamo’ ; B. ‘Aripeka’ ; B. ‘Bashful Bandit’ ; B. ‘Ben Algan’ ; B. ‘Ben Blue’ ; B. ‘Ben Clibrech’ ; B. ‘Ben Cruachan’ ; B. ‘Ben Lomond’ ; B. ‘Ben Venue’ ; B. ‘Bodacious Bandit’ ; B. ‘Erythrophylla’ ; B. ‘Feastii’ ; B. ‘Giant Roi’ ; B. ‘Hybrida’ ; B. ‘Honeymoon Island’ ; B. ‘Inglewood’ ; B. ‘Kissimmee’ ; B. ‘Kissing Bandit’ ; B. ‘Laguna’ ; B. ‘Langeana’ ; B. ‘Maccata’ ; B. ‘Magna Carta’ ; B. ‘Maximilian’ ; B. ‘Maxine Zinman’ ; B. ‘Phyllomaniaca’ ; B. ‘Pink Thunder’ ; B. ‘Professor Monoyer’ ; B. ‘Prolifera’ ; B. ‘Pyramidalis’ ; B. ‘Red Bluff’ ; B. ‘Thisbe’ ; B. ‘Verde Grande’ ; B. ‘Verschaffeltii’

Culture assez facile, ici, il est planté en pleine terre dans une banquette de la serre, floraison en mars / avril.
Multiplication par semis ou division, on peut aussi faire des boutures de rhizomes. Comme c’est quand même une grande plante, je n’ai jamais essayé de faire de boutures de feuilles.

This begonia comes from Central America, but I do not know who discovered it or where?
The oldest specimens that I found were harvested by Henri Guillaume Galeotti (1814 – 1858) in February 1840 in the ravines of the Cordillera in Mexico, and by Frederik Michael Liebmann (1813-1856) near Mirador in Mexico, in an unknown date.
Species described by Adolphe de Brongniart (1801-1876) in Annales de Flore et de Pomone 10: 104–105, t. 32 in 1842 following the work of F. Cels in a publication of the Garden of Padua in 1842.
He also described the plant in the Herbier Général de L’Amateur Volume 3, plate 46 in the same year 1842.
This species is part of the section Gireoudia.
The specific epithet means « long sleeves ».
Synonyms:
B. U171;
B. U179 ;
B. lepidota Liebmann ;
B. schizolepis Liebmann ;
B. robustior Standley & Williams ;
B. manicata hort. Paris ex Otto & Dietrich
Gireoudia manicata (Brongn. ex F. Cels) Klotzsch
Stem lying, creeping, low, large, light green with some white streaks, very close leaves, whose petioles dotted with purple are trimmed at the top of several rows of bright purple red cuffs bordered by long enough fringes. Leaves smooth above, tender green, about 30 centimeters, slightly oblique, finely toothed and ciliate, whitish green underneath, covered with more or less broad lamellae of the same color as the cuffs. Inflorescence in large panicles of many slightly pink flowers.
Botanists have recognized a number of varieties:
B. manicata var. aureomaculata Ziesenh.
B. manicata var. manicata
B. manicata var. manicativiridi Ziesenh.
B. manicata var. ocozocoautlaensis Ziesenh.
B. manicata var. peltata L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. manicata var. tenuimanica Houghton
It has been widely used for hybridizations, which makes it a long line:
B. ‘Alafia’ ; B. ‘Alamo’ ; B. ‘Aripeka’ ; B. ‘Bashful Bandit’ ; B. ‘Ben Algan’ ; B. ‘Ben Blue’ ; B. ‘Ben Clibrech’ ; B. ‘Ben Cruachan’ ; B. ‘Ben Lomond’ ; B. ‘Ben Venue’ ; B. ‘Bodacious Bandit’ ; B. ‘Erythrophylla’ ; B. ‘Feastii’ ; B. ‘Giant Roi’ ; B. ‘Hybrida’ ; B. ‘Honeymoon Island’ ; B. ‘Inglewood’ ; B. ‘Kissimmee’ ; B. ‘Kissing Bandit’ ; B. ‘Laguna’ ; B. ‘Langeana’ ; B. ‘Maccata’ ; B. ‘Magna Carta’ ; B. ‘Maximilian’ ; B. ‘Maxine Zinman’ ; B. ‘Phyllomaniaca’ ; B. ‘Pink Thunder’ ; B. ‘Professor Monoyer’ ; B. ‘Prolifera’ ; B. ‘Pyramidalis’ ; B. ‘Red Bluff’ ; B. ‘Thisbe’ ; B. ‘Verde Grande’ ; B. ‘Verschaffeltii’
Culture quite easy, here it is planted in the ground in a bench of the greenhouse, blooming in March / April.
Multiplication by sowing or division, one can also make cuttings of rhizomes. As it is still a big plant, I never tried to make leaf cuttings.

 

 

Begonia multinervia

La plante a été découverte en novembre 1846, au Costa Rica, par le botaniste danois Anders Sandö Örsted (A. S. Oersted – 1816-1872) sur le mont Jaris, à 1000 mètres d’altitude environs.

Isotype du Begonia multinervia Liebm
conservé au Botanic Garden and Botanical Museum Berlin-Dahlem, Freie Universität Berlin

Espèce dénommée et décrite en 1852 par Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn pages 18 et 19.

Puis en 1985 par Kattleen Burt-Utley dans A revision of Central American species of Begonia section Gireoudia (Begoniaceae). Tulane Stud. Zool. Bot. 25, page 38 à 41 où cette espèce est également comparée avec d’autres espèces avec laquelle elle pourrait être confondue.

L’épithète spécifique multinervia signifie « plusieurs nervures », en référence au feuillage de la plante. L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

Les feuilles ovales épaisses et lisses sont légèrement dentées sur les bords, vert brillant brillant au-dessus et violacé dessous. Les pétioles de la tige de la feuille sont légèrement poilus et colorés en brun de sienne. Les tiges principales sont décoratives car les stipules, ou excroissances tissulaires à la base des feuilles, restent et ajoutent un léger intérêt architectural vert. De petites grappes de fleurs blanches ou roses apparaissent parmi les feuilles à la fin de l’hiver.

Des tiges hautes, épaisses, droites et non ramifiées avec des feuilles vert foncé et violettes attrayantes et brillantes font de cette espèce une belle plante tropicale qui devient une grande touffe car les nouvelles tiges ne naissent que de la masse racinaire, toujours sans branches. Dans les régions au climat très doux, c’est une belle plante de jardin dans des sols bien drainés que l’on ne laissera jamais sécher complètement. Cette plante peut tolérer des expositions en plein soleil, mais la meilleure croissance se produira à l’ombre partielle, avec une lumière du soleil suffisamment tôt le matin. 

Multiplication par division, marcotage ou semis.

Ivy McFarlane de Queensland en Australie, a croisé cette espèce avec Begonia sericoneura et obtenu en 1996 deux cultivars : B. ‘Persian Flyer’ et B. ‘Persian Monarch’.

Plant discovered in November 1846, by the Danish botanist Anders Sandoe Oersted (1816-1872) at the altitude of 900 meters on Mount Jaris in Costa Rica.
Species named and described in 1852 by Frederik Michael Liebmann (1813-1856) in Videnskabelige Meddelelser eng Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn pages 18 and 19.
Then in 1985 by Kattleen Burt-Utley in A revision of the Central American species of Begonia section Gireoudia (Begoniaceae). Tulane Stud. Zool. Bot. 25, page 38 to 41 where this species is also compared with other species with which it could be confused.
The specific epithet multinervia means « several veins », in reference to the foliage of the plant. This species is part of the section Gireoudia.
The thick, smooth oval leaves are slightly toothed around the edges, brilliant green shiny above and purplish below. The petioles of the stem of the leaf are slightly hairy and stained brown of hers. The main stems are decorative because the stipules, or tissue growths at the base of the leaves, remain and add a slight green architectural interest. Small clusters of white or pink flowers appear among the leaves at the end of winter.
Tall, thick, upright and unbranched stems with attractive dark green and violet leaves make this species a beautiful tropical plant that becomes a large clump because the new stems are born from the root mass, always without branches. In areas with a very mild climate, it is a beautiful garden plant in well-drained soils that will never be allowed to dry completely. This plant can tolerate exposure in full sun, but the best growth will occur in partial shade, with enough sunlight in the early morning.
Multiplication by division, marcotage or sowing.
Ivy McFarlane of Queensland, Australia, crossed this species with Begonia sericoneura and obtained in 1996 two cultivars: B. ‘Persian Flyer’ and B. ‘Persian Monarch’.

 

Begonia plebeja

La plante a été découverte en novembre 1846 par Anders Sandøe Oersted (1816-1872) au Costa Rica dans la région du monte Aguacate. C’est une espèce courante à feuillage caduc des forêts tropicales sèches où elle croit de façon épiphyte ou saxicole dans des endroits exposés à la lumière.

Elle a été décrite en 1852 par Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852 volume 1, page 8 publié le 4 février 1853.
L’épithète spécifique signifie « de la plèbe », en référence à la plèbe romaine, en raison de l’abondance de cette espèce à l’époque.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
Synonymes :
Begonia barsalouxiae Standl. & L.O.Williams
Begonia fissurarum C.DC.
Begonia kennedyi (Ziesenh.) F.A.Barkley & Golding
Begonia leptophylla C.DC.
Begonia ripicola C.DC.
Begonia tenuipila C.DC.
Begonia uvana C.DC.
Gireoudia plebeja (Liebm.) Klotzsch
Aux États-Unis, il a un temps été référencé sous le nom de Begonia U155.

La plante a été également découverte entre le 20 et le 25 mars 1949 au Honduras par Paul Carpenter Standley (1884-1963 ), à Olancho, dans la forêt dense, humide et mixte, près de la rivière des Catacamas, chemin entre Catacamus et La Presa, à l’altitude de 600 mètres.
Cette autre plante a été décrite en 1950 par P. Standley et Louis Otho Williams (1908-1991) dans Ceiba volume 1, numéro 3, pages 154 et 155, où elle est nommée Begonia barsalouxiae Standl. & L.O. Williams. En France (et en Europe), on trouve encore dans les collections cette plante sous ce nom, désormais désuet.

Plante vivace herbacée rampante, rhizome de 8 à 10 millimètres de diamètre pour au moins 8 centimètres de long, tiges rouge pourpre, pilosité faisant place à des extrémités plus glabres, feuille verte parfois ombrée de vert olive ou vert-bronze, asymétrique, ronde à elliptique, l’extrémité des 7 ou 8 nervures palmées se termine en pointe, inflorescence en grappe indéfinie s’élevant au-dessus du feuillage sur un pédoncule de 22 cm, cime des fleurs mâles ou femelles, blanches ou légèrement rosées à cœur jaune, capsule à trois loges avec 3 ailes de taille inégale.

Cette espèce a été utilisée pour créer les cultivars :
B. ‘Agnes Brin’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA) ; B. ‘Elizabeth Mateus’ (Paul P. Lowe, 2002 – USA) ; B. ‘Golden Sands’ (Patrick J. Worley, 1982 – USA) ; B. ‘Hastor’ (Patrick J. Worley, 2001 – USA) ; B. ‘Jay Ayersman’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA) ; B. ‘Maria Alejandra Brin’ (Roberto Brin, 2004 – Panama) ; B. ‘Sam Grice’ (Rudolf Ziesenhenne, 1973 – USA).

C’est toutefois une plante peu vigoureuse et délicate à conserver.
Multiplication par bouture de tiges ou par division des rhizomes.
Au Mexique, les tiges et les pétioles de Begonia plebeja sont consommés et sont appréciées pour le goût acide sous le nom de quelite.

The plant was discovered in November 1846 by Anders Sandøe Oersted (1816-1872) in Costa Rica in the Monte Aguacate region. It is a common species with deciduous foliage of dry tropical forests where it grows epiphytic or saxicolous in places exposed to light.
It was described in 1852 by Frederik Michael Liebmann (1813-1856) in Videnskabelige Meddelelser eng Dansk Naturhistorisk Forening and Kjøbenhavn 1852 volume 1, page 8 published 4 February 1853.
The specific epithet means « plebs », in reference to the Roman plebs, because of the abundance of this species at the time.
This species is part of the section Gireoudia.
Synonyms:
Begonia barsalouxiae Standl. & L.O.Williams
Begonia fissurarum C.DC.
Begonia kennedyi (Ziesenh.) F.A.Barkley & Golding
Begonia leptophylla C.DC.
Begonia ripicola C.DC.
Begonia tenuipila C.DC.
Begonia uvana C.DC.
Gireudia plebeja (Liebm.) Klotzsch
In the United States, it was once referred to as Begonia U155.
The plant was also discovered between 20 and 25 March 1949 in Honduras by Paul Carpenter Standley (1884-1963), in Olancho, in the dense, humid and mixed forest, near the Catacamas River, path between Catacamus and La Presa, at the altitude of 600 meters.
This other plant was described in 1950 by P. Standley and Louis Otho Williams (1908-1991) in Ceiba Volume 1, Number 3, pages 154 and 155, where it is named Begonia barsalouxiae Standl. & L.O. Williams. In France (and Europe), we still find in the collections this plant under this name, now obsolete.
Creeping herbaceous perennial plant, rhizome 8 to 10 millimeters in diameter for at least 8 centimeters long, purple-red stems, hairiness giving way to more hairless ends, green leaves, asymmetrical, round to elliptical, end of 7 or 8 webbed veins ending in tip, indefinite cluster inflorescence rising above foliage on a 22 cm peduncle, crown of male or female flowers, white or slightly pinkish yellow heart, capsule with three cells with 3 wings of size uneven.
This species was used to create the cultivars:
B. ‘Agnes Brin’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA); B. ‘Elizabeth Mateus’ (Paul P. Lowe, 2002 – USA); B. ‘Golden Sands’ (Patrick J. Worley, 1982 – USA); B. ‘Hastor’ (Patrick J. Worley, 2001 – USA); B. ‘Jay Ayersman’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA); B. ‘Maria Alejandra Brin’ (Roberto Brin, 2004 – Panama); B. ‘Sam Grice’ (Rudolf Ziesenhenne, 1973 – USA).
It is however a plant not very vigorous and delicate to preserve.
Multiplication by stem cutting or rhizome division.
In Mexico, the stems and petioles of Begonia plebeja are eaten and are appreciated for the acid taste under the name of quelite.

Begonia pustulata

Plante découverte en fleur et avec des fruits en juin (1841 à 1843), dans les forêts de montagne ombragées et humides de Lacoba, dans le district de Chinantla, dans le département de Oajaca au Mexique par Frederik Michael Liebmann (1813-1856 ), qu’il a ensuite décrite le 14 avril 1852 dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn, pages 6 et 7, dans un article sur les Begonias du Mexique.
L’épithète spécifique signifie « couvert de pustules », en référence au feuillage d’aspect grumeleux.
L’espèce faisait partie de la section Weilbachia qui a été rattachée désormais à la section Gireoudia.

En 1961, cette espèce a également été décrite dans la Flora of Guatemala publiée dans Fieldiana. Botany volume 24, partie 7, numéro 1, par Lyman B. Smith et Bernice G. Schubert avec une gravure d’une plante récoltée sur les rochers au Guatemala, dans la région d’Alta Verapaz (au sud Mexique ?).

Espèce rhizomateuse à tige rampante, s’enracinant aux nœuds. Feuilles gaufrées, cordiformes, asymétriques, avec les macules blanches plus ou moins importantes, inflorescences portées par de hautes tiges charnues, fleurs blanches en fin de printemps.

Utilisé pour créer de nombreux cultivars dont : B. ‘Brown Jewel’ (Paul P. Lowe, 1972) ; B. ‘Emelem’ et B. ‘Silver Leaf’ (M. L. MacIntyre, 1973) ; B. ‘Emerald Jewell’ et B. ‘Silver Jewell’ (Susie Zug, 1955) ; B. ‘Fantastic’ (1981) ; B. ‘Fred Bedson’, B. ‘Fred Martin’, B. ‘Mac MacIntyre’, B. ‘Motley’ et B. ‘Starry Night’ (M. L. MacIntyre, 1974) ; B. ‘Green Ice’ (Paul P. Lowe, 1995) ; B. ‘Knutsford’ (Curtis, vers 1980) ; B. ‘Lorn’ (Mickey Meyer, 1976) ; B. ‘Silver Cascade’ (Leslie Woodriff, 1977) ; B. ‘Winslow’ (Rudolf Ziesenhenne, vers 1980).

Plante à cultiver à l’ombre, à l’abri des projections d’eau directes sur les feuilles, en respectant une période de repos en hiver.
Multiplication facile par marcotage.

Plant discovered in bloom and with fruit in June (1841 to 1843), in the shaded and humid mountain forests of Lacoba, in the district of Chinantla, in the department of Oajaca in Mexico by Frederik Michael Liebmann (1813-1856), which he then described on April 14, 1852 in Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening and Kjøbenhavn, pages 6 and 7, in an article on the Begonias of Mexico.
The specific epithet means « covered with pustules », in reference to the lumpy foliage.
The species was part of the Weilbachia section which has now been attached to the Gireoudia section.
In 1961, this species was also described in Flora of Guatemala – Part VII, Number 1 by L. B. Schmith and B. G. Schubert in Guatemala, in the Alta Verapaz region (in southern Mexico?).
Rhizomatous species with creeping stem, rooting at nodes. Leaves embossed, cordiform, asymmetrical, with white macules more or less important, inflorescences carried by high fleshy stems, white flowers in late spring.
Used to create many cultivars including: B. Brown Jewel (Paul P. Lowe, 1972); B. ‘Emelem’ and B. ‘Silver Leaf’ (L. MacIntyre, 1973); B. ‘Emerald Jewell’ and B. ‘Silver Jewell’ (Susie Zug, 1955); B. ‘Fantastic’ (1981); B. ‘Fred Bedson’, B. ‘Fred Martin’, B. ‘Mac MacIntyre’, B. ‘Motley’ and B. ‘Starry Night’ (L. MacIntyre, 1974); B. ‘Green Ice’ (Paul P. Lowe, 1995); B. ‘Knutsford’ (Curtis, circa 1980); B. ‘Lorn’ (Mickey Meyer, 1976); B. S’ilver Cascade’ (Leslie Woodriff, 1977); B. ‘Winslow’ (Rudolf Ziesenhenne, circa 1980).
Plant to grow in the shade, protected from direct splashing of water on the leaves, respecting a period of rest in winter.
Easy multiplication by marcotage.

Begonia semiovata

Une plante a été découverte par Robert Hermann Schomburgk (1804-1865) en 1837 en Guyane. La même plante a également été récoltée par Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) au Brésil près du Rio Negro.
Elle a été dénommée Begonia guyanensis A. DC. et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 142.
L’épithète spécifique fait référence à la contrée où la plante a été découverte.

Une plante a été découverte au Panama par Augustus Fendler (1813-1883) en avril 1850 près de Chagres, dans l’isthme de Panama.
Elle a été dénommée Begonia flexuosa A. DC. et décrite en 1859 par Alphonse P. de Candolle dans Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 142.
L’épithète spécifique fait référence au port étalé de la plante.

Une plante a été découverte au Nicaragua par Anders Sandøe Oersted (1816-1872) en Janvier 1848 sur le Volcan Mombacho à 600 mètres d’altitude.
Elle a été dénommée Begonia semiovata Liebm. et décrite en 1852 par le botaniste danois Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852-1, page 22.
L’épithète spécifique signifie semi-ovale, allusion à la forme des tépales.
L’espèce fait partie de la section Doratometra.

En 1946, les botanistes modernes Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) ont déduit que ces trois plantes sont la même espèce et retenu le principe d’antériorité pour toutes ces plantes regroupées désormais comme étant Begonia semiovata Liebm. le résultat de leurs travaux à été publié le 15 août 1946 dans Caldasia volune IV numéro 17, puis dans Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University, lors de leur série d’articles sur les Begoniaceae of Columbia. Begonia semiovata y est décrit en détail pages 78 et 79 avec une gravure page 81. La raison invoquée est : « Pour chacun des noms que nous avons placés dans la synonymie de B. semiovata, nous avons examiné soit un spécimen authentique, soit une photographie de type. Il n’existe aucun moyen de distinguer la forme de la capsule ou de la feuille entre ces espèces. Dans cette section, l’état des placentas ainsi que le nombre de tépales pistillés semblent être de mauvais caractères pour les diagnostics. »
Synonymes:
Begonia flexuosa A.DC.
Begonia guianensis A.DC.orth. var.
Begonia guyanensis A.DC.
Begonia guyanensis var. glaberrima C.DC.
Begonia guyanensis var. guyanensis
Begonia humilis var. glabrata Seem. ex A.DC.nom. rej.
Begonia rosea A.DC.
Begonia spruceana A.DC.
Hoffmannella rosea Klotzsch ex A.DC.nom. rej.

Plante herbacée grêle, de 20 à 60 centimètres de haut, tige simple ou légèrement ramifiée, essentiellement glabre ou glabrescente, prostrée ou érigée, quelquefois enracinée aux nœuds, feuilles fortement asymétriques, droites, acuminées, inégalement cordées à la base, nervures sous-pennées, parfois un peu lobées et bords ciliées, essentiellement glabres sur les deux faces, stipules persistantes, lancéolées, cymes faiblement fleuries, fleurs mâles avec 2 tépales ovales à bub-orbiculaires, fleurs femelles à 5 tépales elliptiques, capsule sub-elliptique à orbiculaire, glabre à ailes arrondies inférieures à égales.

En culture, les plantes encore étiquetées avec les anciens noms restent très peu semblables, ce qui explique le double étiquetage récurrent, car l’évolution donnée en 1946 reste contestée dans beaucoup de conservatoires.
Fréquent dans les forêts ou les bosquets de la Tierra Raliente atlantique; région de San Ramon au Panama au Honduras, le long du fleuve Amazone et probablement beaucoup plus largement distribuée.

Culture relativement facile.
Multiplication par marcotage ou boutures de tiges feuillées. Les semis de chaque espèce d’origine donne des plante identique à la plante d’origine.

A plant was discovered by Robert Hermann Schomburgk (1804-1865) in 1837 in French Guiana. The same plant was also harvested by Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) in Brazil near Rio Negro.
She was named Begonia guyanensis A. DC. and described in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 Number 11, page 142.
The specific epithet refers to the land where the plant was discovered.
A plant was discovered in Panama by Augustus Fendler (1813-1883) in April 1850 near Chagres, in the Isthmus of Panama.
She was named Begonia flexuosa A. DC. and described in 1859 by Alphonse P. de Candolle inin Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 Number 11, page 142.
The specific epithet refers to the spread habt of the plant.
A plant was discovered in Nicaragua by Anders Sandøe Oersted (1816-1872) in January 1848 on the Mombacho Volcano at 600 meters above sea level.
It was named Begonia semiovata Liebm. and described in 1852 by the Danish botanist Frederik Michael Liebmann (1813-1856) in Videnskabelige Meddelelser eng Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852-1, page 22.
The specific epithet means semi-oval, referring to the shape of the tepals.
The species is part of the section Doratometra.
In 1946, the modern botanists Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) deduced that these three plants are the same species and retained the principle of anteriority for all these plants now grouped as Begonia semiovata Liebm. The result of their work was published August 15, 1946 in Caldasia volune IV number 17, then in Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University, during their series of articles on the Begoniaceae of Columbia. Begonia semiovata is described in detail on pages 78 and 79 with an engraving on page 81. The reason given is: « For each of the names we have placed in the synonymy of B. semiovata, we examined either an authentic specimen or a photograph There is no way of distinguishing the shape of the capsule or leaf between these species.In this section, the state of the placentas as well as the number of pistillate tepals seem to be bad characters for diagnoses.« 
Synonyms:
Begonia flexuosa A.DC.
Begonia guianensis A.DC.orth. var.
Begonia guyanensis A.DC.
Begonia guyanensis var. glaberrima C.DC.
Begonia guyanensis var. guyanensis
Begonia humilis var. glabrata Seem. ex A.DC.name. rej.
Begonia rosea A.DC.
Begonia spruceana A.DC.
Hoffmannella rosea Klotzsch ex A.DC.name. rej.
Small herbaceous plant, 20 to 60 centimeters tall, stem simple or slightly branched, mostly glabrous or glabrescent, prostrate or erect, sometimes rooted at nodes, leaves strongly asymmetrical, straight, acuminate, unequally cordate at base, sub-pinnate veins , sometimes somewhat lobed and ciliate, mostly hairless on both sides, persistent stipules, lanceolate, weakly flowering cymes, male flowers with 2 ovate to bub-orbicular tepals, female flowers with 5 elliptic tepals, sub-elliptic to orbicular capsule, glabrous with rounded lower wings to equal.
In cultivation, the plants still labeled with the old names remain very similar, which explains the double recurring labeling, because the evolution given in 1946 remains contested in many conservatories.
Frequent in the forests or groves of the Atlantic Tierra Raliente; San Ramon area in Panama in Honduras, along the Amazon River and probably much more widely distributed.
Relatively easy culture.
Multiplication by marcotage or cuttings of leafy stems. The seedlings of each species of origin gives plant identical to the plant of origin.

Begonia sericoneura

Plante découverte par Anders S. Oersted sur la montagne Phantasmo à 1400 mètres d’altitude, dans la province de Ségovie, au Nicaragua. Lors de la découverte, la plante était en floraison précoce en ce mois de janvier 1848.
L’espèce a été décrite et dénommée en
1852 par Frederik Michael Liebmann dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn, page 13 (sortie de la publication le 4 Février 1853).
L’épithète spécifique sericoneura vient de serico (soyeux) et neuro (nervure).
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

No 210 Begonia sericoneura Liebm. In monte Pantasmo in prov. Segovia 4500′ Janvier 1848 Ørsted leg

Synonymes
Begonia biolleyi C.DC.
Begonia hypolipara Sandwith
Begonia lanuginosa A.DC.
Begonia nicaraguensis Standl.
Begonia pilifera (Klotzsch) A.DC.
Begonia pilifera A. DC.
Gireoudia fibrillosa Klotzsch
Gireoudia pilifera Klotzsch
Gireoudia sericoneura (Liebm.) Klotzsch

Il existe des sous espèces :
Begonia sericoneura var. lindleyana
Begonia sericoneura var. pilifera (Klotzsch) A. DC.

Begonia sericoneura var. sericoneura

 

Begonia sericoneura, spécimen trouvé par Warren Douglas Stevens, à Jinotega, au Nicaragua, le 7 février 2010 – Photo O.M. Montiel

Les feuilles, vertes, luisantes et soyeuses, sont larges et légèrement rondes finissant en pointe, et ayant les nervures marquées. Leur bordure ciliée est nettement dentelée. Les fleurs, en bouquets au bout de longues tiges, sont blanches et pendantes.

Rare en collection, c’est une plante qui se multiplie surtout par semis, mais on peut aussi prélever des rejets à sa base.
Cette espèce nécessite beaucoup de place pour un plein développement. Comme vous pouvez le constater sur mon spécimen en collection en pleine terre, ce n’est pas une espèce particulièrement décorative, car il n’y a jamais beaucoup d feuilles sur la plante.
Plante de lumière qui exige que le substrat sèche entre deux arrosages.

Il existe une poignée de cultivars, dont, à ma connaissance, seul B. ‘Virginia Jens’ créé par Paul P. Lowe au début des années 2000 suite à un croisement avec B. crassicaulis me semble méritant.

Plant discovered by Anders S. Oersted on the Phantasmo Mountain at 1400 meters altitude, in the province of Segovia, Nicaragua. Los of the discovery, the planted was in early flowering in this month of January 1848.
The species was described and named in 1852 by Frederik Michael Liebmann in Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening and Kjøbenhavn, page 13 (issue of publication 4 February 1853).
The specific epithet sericoneura comes from serico (silky) and neuro (nerve).
Synonyms
Begonia biolleyi C.DC.
Begonia hypolipara Sandwith
Begonia lanuginosa A.DC.
Begonia nicaraguensis Standl.
Begonia pilifera (Klotzsch) A.DC.
Begonia pilifera A. DC.
Gireoudia fibrillosa Klotzsch
Gireoudia pilifera Klotzsch
Gireoudia sericoneura (Liebm.) Klotzsch
There are two subspecies:
Begonia sericoneura var. lindleyana
Begonia sericoneura var.
sericoneura
Leaves, green, shiny and silky, are broad and slightly round ending in tip, and having marked veins. Their ciliated border is distinctly serrated. The flowers, in bouquets at the end of long stems, are white and pendulous.
Rare in the collection, it is a plant that multiplies mostly by sowing, but it can also take discards at its base.
This species requires a lot of room for full development.
Plant of light that requires the substrate to dry between two waterings.