Begonia aggeloptera

Cette espèce a été découverte par Nicolas Hallé et Jean François Villiers (1943-2001 ) dans la forêt près de Niffangou Knam où elle était abondante le 31 janvier 1968. L’unique station s’est réduit du fait de le déforestation, l’espèce y est devenue rare de nos jours.

La nouvelle espèce a été décrite par Nicolas Hallé dans Adansonia: recueil périodique d’observations botanique, série 2, volume 12, page 371, planche 8, en 1972.

C’est une plante de la section Scutobegonia, de 12 centimètres de hauteur, feuilles non peltées, très asymétriques, distinctement en forme de faux, grossièrement crénelées, sans poils sur le dessus. Inflorescences de fleurs jaune, 2 à 3 femelle et une fleur mâle, fruits à trois ailes triangulaires.

Se rencontre, parfois en populations importantes, le long des pistes dans la forêt primaire, entre 300 et 600 mètres d’altitude.

Rare en culture.

 

This species was discovered by Nicolas Hallé and Jean François Villiers (1943-2001) in the forest near Niffangou Knam where it was abundant on January 31, 1968. The only station was reduced because of the deforestation, the species has become rare nowadays.
The new species has been described by Nicolas Hallé in Adansonia: Periodic Collection of Botanical Observations, Series 2, Volume 12, page 371, Plate 8, in 1972.
It is a plant of the section Scutobegonia, 12 cm high, unpelted leaves, very asymmetrical, distinctly shaped fake, roughly crenellated, no hair on the top. Inflorescences of yellow flowers, 2 to 3 female and a male flower, fruit with three triangular wings.
Occurs, sometimes in large populations, along the tracks in the primary forest, between 300 and 600 meters above sea level.
Rare in culture.

 

Begonia anisosepala

La plante a été découverte en Haute Guinée par Gustav Mann (1836-1916) en septembre 1862 dans les Monts de Cristal et au Mont John River Kongui, près du Gabon.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) d’après les travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa, 2, page 576.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.

Plante de 10 centimètres de hauteur, feuilles peltées, très asymétriques, réniformes à largement elliptiques, bords crénelés ou dentés, avec quelques longs poils dessus, inflorescence avec 2 à 5 fleurs mâle et 1 fleur femelle à tépales jaunes ou blancs, capsule à 3 ailes en triangle.

Plante des talus, bords de rivières (ou même dans le lit de la rivière, juste au dessus des eaux moyennes), en forêts primaires entre 50 et 600 mètres d’altitude.

 

Begonia anisosepala à l’état sauvage au Gabon – Photos Ehoam Bidault

Culture délicate en terrarium.
Multiplication par boutures de feuilles pédonculées.

Begonia anisosepala – Fort Worth Botanic Garden, Septembre 2019

The plant was discovered in Upper Guinea by Gustav Mann (1836-1916) in September 1862 in the Crystal Mountains and Mount John River Kongui, near Gabon.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) based on the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa, 2, page 576.
The species is part of the section Scutobegonia.
Plant 10 cm high, peltate leaves, very asymmetrical, kidney-shaped to broadly elliptical, crenate or dentate margins, with some long hairs above, inflorescence with 2 to 5 male flowers and 1 female flower with yellow or white tepals, 3-winged in triangle capsule.
Plant from slopes, river banks (or even in the riverbed, just above the middle waters), primary forests between 50 and 600 meters above sea level.
Delicate terrarium culture.
Multiplication by cuttings of pedunculated leaves.

 

 

 

 

Begonia clypeifolia

La plante a été découverte en juillet 1862 en Haute Guinée par Gustav Mann (1836-1916) dans les mont des Cristal, près de la rivière Gabon.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) à la suite des travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa volume 2, page 576.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.
Il existe trois sous-espèces :
Begonia clypeifolia ssp. celer Sosef
Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia
Begonia clypeifolia ssp. mayombensis Sosef
Synonyme : B. scutulum auct. non W. J. Hooker: van den Berg

Plante de 30 à 55 centimètres de haut, stipules étroitement à largement triangulaires, feuilles peltées, plus ou moins asymétrique, parfois très asymétrique et non peltée, largement elliptique ou largement obovale, à elliptique ou obovale, rarement étroite, base arrondie sur un coté, fortement cordée sur l’autre, bords légèrement dentés, face supérieure sans poils, souvent lavée de rouge vineux, nervures palmées, inflorescence de 2 à 7 fleurs mâles et 1 à 2 fleurs femelles, jaunes, fruits avec 3 à 5 ailes triangulaires à elliptiques. Floraison en juillet.

Begonia clypeifolia Hook. f. – Gabon: Monts de Cristal, concession forestière SEEF. Transect TS7, sur une crête
Photo : Tariq Stévart – 24 octobre 2011

On trouve ces plantes sur un sol plat humide et argileux, sur les pentes, sur les talus plus ou moins escarpés, généralement près des ruisseaux, parfois dans le lit des rivières, parfois sur des rochers moussus, sur des arbres en décomposition ou en épiphyte jusqu’à 2 mètres au dessus du sol, en forêt pluviale primaire dans des biotopes très ombragés, entre 100 et 1000 mètres d’altitude.

Photo Ehoarn Bidault – 2015

B. clypeifolia était considéré comme assez facile à reconnaître grâce à son ovaire et à son fruit plus ou moins légèrement obtriangulaires, à ses feuilles lisses pourvues d’un bord tout à peu sinueux-denté et à l’absence de longs poils sur l’ovaire et le fruit, ainsi que sur le pétiole et le nervures.

Sous le même nom d’espèce on trouve des plantes fort variées, il existe des formes à fleurs blanches en Guinée Équatoriale, au Gabon, on trouve sous ce nom une plante avec un long rhizome rampant qui porte une inflorescence qui apparaît avant les feuilles, certaines plantes ont des feuilles peltées très asymétriques, d’autres ont des feuilles non peltées et presque symétriques, les ovaires peuvent avoir des couleurs très variées, blancs à vert pâle à bruns, rouge foncé ou roses, et quelques collections comprenant de grandes plantes avec des bractées extrêmement grandes. Il semblait évident que sous un même nom, on confondait des espèces différentes, suffisant pour soupçonner que cette « espèce », dans son concept actuel, comprenait en fait un « complexe » d’éléments taxonomiques.
En juillet 2014, Marc S.M. Sosef du Meise Botanic Garden a publié dans Plant Ecology and Evolution volume 147, numéro 2, pages 224 à 236 les résultats d’une étude morphologique détaillée commencée 20 ans auparavant, qui a été réalisée sur du matériel d’herbier. Les pratiques standard de la taxonomie des herbiers ont été appliquées.
Les documents ont révélé l’existence de deux nouvelles espèces et de deux nouvelles sous-espèces. Tous sont endémiques à la région notoirement riche en espèces située entre le sud du Cameroun et le sud-ouest de la République du Congo.

Les nouveaux taxons sont : Begonia monte-alenensis Sosef , Begonia puberula Sosef , Begonia clypeifolia subsp. mayombensis Sosef et Begonia clypeifolia subsp. celer Sosef.
Les cinq nouvelles hypothèses sur les distinctions taxonomiques dans le complexe Begonia clypeifolia, reposant sur une étude morphologique approfondie, devraient de préférence être testées à l’aide de méthodes moléculaires.

La plante qui est trop grande pour une culture en terrarium d’amateur exige une chaleur constante et un taux d’humidité élevé dans un sol lourd et argileux. Autant de conditions qui rendent sa culture difficile pour des amateurs, et même pour beaucoup de spécialistes des jardins botaniques.
Multiplication pas semis, bouture de rhizome, plus aléatoirement, boutures de feuilles pétiolées.

The plant was discovered in July 1862 in Upper Guinea by Gustav Mann (1836-1916) in the Mont des Cristal, near the river Gabon.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) following the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 576.
The species is part of the section Scutobegonia.
There are three subspecies:
Begonia clypeifolia ssp. celer Sosef
Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia
Begonia clypeifolia ssp. mayombensis Sosef
Synonym: B. scutulum auct. no W. J. Hooker: van den Berg
Plant 30 to 55 centimeters high, narrowly to widely triangular, peltate leaves, more or less asymmetrical, sometimes very asymmetrical and unpelate, broadly elliptical or widely obovate, elliptic or obovate, rarely narrow, base rounded on one side, strongly cordate on the other, slightly serrated edges, upper surface without hair, often washed with vinous red, webbed veins, inflorescence of 2 to 7 male flowers and 1 to 2 female, yellow flowers, fruits with 3 to 5 triangular to elliptic wings . Flowering in July.
These plants are found on moist, clayey flat soil, on slopes, on more or less steep slopes, usually near streams, sometimes in river beds, sometimes on mossy rocks, on decaying trees, or in epiphytes. up to 2 meters above the ground, in primary rainforest in very shady biotopes, between 100 and 1000 meters above sea level.
B. clypeifolia was considered fairly easy to recognize because of its more or less slightly obtriangular ovary and fruit, smooth leaves with a sinuously toothed margin and the absence of long hairs on the nose. ovary and fruit, as well as on the petiole and veins.
Under the same species name there are very varied plants, there are white flowering forms in Equatorial Guinea, in Gabon, we find under this name a plant with a long creeping rhizome which bears an inflorescence which appears before the leaves, some plants have very asymmetrical pelt leaves, others have unpeated and almost symmetrical leaves, the ovaries can have very varied colors, white to pale green to brown, dark red or pink, and some collections including large plants with extremely large bracts. It seemed obvious that under the same name, different species were confused, enough to suspect that this « species », in its current concept, actually comprised a « complex » of taxonomic elements.
In July 2014, Marc SM Sosef of the Meise Botanic Garden published in Plant Ecology and Evolution volume 147, number 2, pages 224 to 236 the results of a detailed morphological study started 20 years ago, which was carried out on material of herbarium. Standard practices of herbarium taxonomy have been applied.
The documents revealed the existence of two new species and two new subspecies. All are endemic to the region notoriously rich in species located between southern Cameroon and the south-west of the Republic of Congo.
The new taxa are: Begonia monte-alenensis Sosef, Begonia puberula Sosef, Begonia clypeifolia subsp. mayombensis Sosef and Begonia clypeifolia subsp. celer Sosef.
The five new hypotheses on taxonomic distinctions in the Begonia clypeifolia complex, based on a thorough morphological study, should preferably be tested using molecular methods.
The plant that is too large for an amateur terrarium crop requires constant heat and high humidity in heavy, clay soil. So many conditions that make it difficult for amateurs, and even for many botanical garden specialists.
Multiplication no seedlings, rhizome cuttings, more randomly, cuttings of petiolate leaves.

Begonia clypeifolia ssp. celer

La plante a été trouvée au Gabon, le 19 juin 1986, par J. M. Reitsma et B. Reitsma, près de Ogooué-Ivindo, dans la réserve de la Lopé, sur le chantier Leleidi de la SOFORGA, dans la forêt pluviale primaire, sur un sol plat sur la rive escarpée d’un ruisseau sec, entre 210 et 550 mètres d’altitude.

Décrite en 2014 par Marc S. M. Sosef dans Plant Ecology and Evolution volume 147, numéro 2, page 229.
L’épithète sous-spécifique qui signifie « rapide » désigne à la fois les rhizomes à croissance rapide et le fait qu’ils produisent rapidement une inflorescence avant même l’apparition des feuilles.

Semblable à Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia, mais avec l’inflorescence portée sur la partie apicale des rhizomes horizontaux avant l’apparition des feuilles, limbe des feuilles généralement elliptique à elliptique-ovale, avec une partie apicale arrondie parfois légèrement acuminé, le sommet généralement peu acuminé.

Considéré comme vulnérable en raison de l’activité humaine liée à l’exploitation forestière bien que les populations semblent importantes dans au moins 7 sites différents, bien que la plupart des localités se situent dans les limites du parc national de la Lopé et du parc national des monts Doudou.

The plant was found in Gabon, on June 19, 1986, by J.M. Reitsma and B. Reitsma, near Ogooue-Ivindo, in the Lopé Reserve, on the Leleidi site of SOFORGA, in the primary rain forest, on a flat ground on the steep bank of a dry stream, between 210 and 550 meters above sea level.
Described in 2014 by Marc S. M. Sosef in Plant Ecology and Evolution volume 147, number 2, page 229.
The sub-specific epithet that means « fast » refers to both fast-growing rhizomes and the fact that they rapidly produce an inflorescence even before the appearance of the leaves.
Similar to Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia, but with the inflorescence on the apical part of the horizontal rhizomes before the appearance of the leaves, leaf blade generally elliptical to elliptical-oval, with a rounded apical part sometimes slightly acuminate, the apex generally not very acuminate.
Considered vulnerable due to human activity related to logging although populations appear to be important in at least 7 different sites, although most localities are within the boundaries of Lopé National Park and National Park Doudou mountains.

Begonia clypeifolia ssp. mayombensis

Plante découverte au Gabon, le 19 avril 2005 par Johan van Valkenburg et son équipe dans la province de l’Ogooué-Maritime, sommet méridional du plateau, sur le Mont Igoumbi, dans la forêt pluviale primaire, forêt relativement ouverte, sous-montagnarde au sommet (avec la canopée à 15 mètres), près de la source d’un petit ruisseau, à 770 mètres d’altitude.

Décrite en 2014 par Marc S. M. Sosef dans Plant Ecology and Evolution volume 147, numéro 2, pages 228 et 229.
L’épithète sous-spécifique fait référence aux collines du Mayombe au sud-ouest de la République du Congo dont la plante est endémique.

Semblable à Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia, mais pétioles de 20 à 40 cm de long, limbes foliaires de 20 à 30 × 9 à 18 cm, à sommet émoussé à brièvement acuminé, vert foncé brillant au-dessus, bord lisse, bractées ovales, 11 à 28 mm de long, rouge foncé; fruit sur un pédicelle atteignant 15 mm de long, rouge foncé, la partie loculaire de 9 à 15 mm de diamètre, avec des ailes atteignant 18 mm de long.

Plante considérée en danger de disparition en raison de sa distribution restreinte et de sa rareté apparente (seulement trois collections connues avec peu de spécimens). Les deux collections de la République du Congo proviennent de la forêt non protégée de Mayombe, connue pour être sujette à un taux de dégradation élevé, principalement du fait d’une exploitation forestière intensive.

Dans les notes à propos de sa description, Marc S. M. Sosef indique :
« J’hésite à ajouter un spécimen mis en culture par l’amateur de Begonia M. Jacky Duruisseau de Bois, dans le sud de la France. Ce spécimen, originaire de la route Méla – Asok, des Monts de Cristal dans le nord-ouest du Gabon (et donc d’une région différente des autres), et que j’ai vu dans sa serre en 2011, présente incontestablement des feuilles plus grandes d’environ 12 mm de long et des bractées rouge foncé caractéristiques de Begonia clypeifolia ssp. mayombensis. Cependant, les fruits sont vert clair tandis que les feuilles ne sont pas peltées et ont une marge dentée. Bien que je considère qu’aucune de ces caractéristiques ne suffise à elle seule à établir une distinction entre taxons au sein de ce groupe, le fait qu’elles soient combinées dans un seul spécimen, par opposition à un petit groupe d’autres, me fait décider pour le moment: ne pas la considérer comme appartenant à cette sous-espèce. Il est également possible que, comme les bractées ont tendance à se contracter lorsqu’elles sont conservées sous forme de collection d’herbiers, la taille des bractées ne se situe qu’à l’extérieur de la plage normale de Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia. Du matériel avec des feuilles de forme similaire mais des bractées plus petites et collectées dans la même région des Monts de Cristal est disponible. Le spécimen cultivé illustre bien la complexité de la taxonomie de ce groupe d’espèces et les limites de créer un cadre taxonomique solide basé uniquement sur des observations morphologiques. »

Plant discovered in Gabon, on 19 April 2005 by Johan van Valkenburg and his team in the province of Ogooué-Maritime, southern summit of the plateau, on Mount Igoumbi, in the primary rainforest, relatively open forest, submontane at summit (with the canopy at 15 meters), near the source of a small stream, at 770 meters above sea level.
Described in 2014 by Marc S. M. Sosef in Plant Ecology and Evolution volume 147, number 2, pages 228 and 229.
The sub-specific epithet refers to the Mayombe Hills in southwestern Republic of Congo whose plant is endemic.
Similar to Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia, petioles 20 to 40 cm long, leaf blades 20 to 30 × 9 to 18 cm, blunt to shortly acuminate, dark green above, smooth margin, oval bracts, 11 to 28 mm long , dark red; fruit on pedicel up to 15 mm long, dark red, locular portion 9 to 15 mm in diameter, with wings up to 18 mm long.
Plant considered endangered due to its restricted distribution and apparent rarity (only three known collections with few specimens). The two collections of the Republic of Congo come from the unprotected forest of Mayombe, known to be subject to a high rate of degradation, mainly due to intensive logging.
In the notes about his description, Marc S. M. Sosef states:
« I hesitate to add a specimen grown by Begonia mister Jacky Duruisseau de Bois, in the south of France, a specimen from the Mela-Asok road, the Monts de Cristal in the north of France. western Gabon (and therefore from a different region), and that I saw in his greenhouse in 2011, undeniably presents larger leaves about 12 mm long and dark red bracts characteristic of Begonia clypeifolia ssp. mayombensis, the fruits are light green whereas the leaves are not peltate and have a toothed margin, although I consider that none of these characteristics alone is sufficient to distinguish between taxa within this group. the fact that they are combined in one specimen, as opposed to a small group of others, makes me decide for the moment not to consider it as belonging to this subspecies. bracts have tend to contract when kept as a collection of herbaria, the size of the bracts is only outside the normal range of Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia. Material with similar shaped leaves but smaller bracts collected in the same area of the Monts de Cristal is available. The cultivated specimen illustrates the complexity of the taxonomy of this group of species and the limitations of creating a strong taxonomic framework based solely on morphological observations. « 

 

Begonia comperei

La plante a été découverte en République Démocratique du Congo (alors Congo Belge) par Pierre Compère (1934-2016) le 4 août 1959 dans la localité de Kimbula, à l’altitude de 400 mètres, sur une pente dans une vieille forêt hétérogène.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1969 par Rudolf Wilczek (1903-1984) dans le Bulletin du Jardin Botanique de l’État à Bruxelles numéro 39, pages 92 et 93 dans sa Flore du Congo du Rwanda et du Burundi: Begoniaceae. p 41.
L’épithète spécifique honore l’inventeur de la plante.
L’espèce appartient à la section Scutobegonia.

Herbe rhizomateuse rampante acaule, rhizome ligneux, atteignant 3 centimètres de long, stipules plus ou moins persistantes ovales-lancéolées, pétiole densément pubescent à longs poils; feuille asymétrique obliquement ovale, obliquement cordé à la base, plus développée d’un côté que de l’autre, subaigu à arrondi au sommet, légèrement denticulé, cilié, pubérulent-glanduleux sur les 2 faces et pubescent sur les nervures en dessous, 7 à 9 nervures rayonnantes, ramifiées vers le sommet, légèrement saillantes en dessous, inflorescences axillaires avec 2 à 4 fleurs dont 1 fleur femelle à 2 tépales ovales éparsement pubérulents-glanduleux, l’un jaune, l’autre rouge, capsule obtriangulaires, densément pubérulents-glanduleux, 4 ailes presque égales, prolongées jusqu’à la base du fruit.

Marc Simon Maria Sosef en 1991 dans Glacial rain forest refuges and speciation in Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia publié dans Acta Botanica Neerlandica volume 40 puis en 1994 dans Wageningen Agric. Univ. Papers volume 94 numéro 1 sous le titre REFUGE BEGONIAS – Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial rain forest refuges in Africa va remettre en cause les déterminations, description et taxonomies jusque là éditées, en considérant que :
Begonia ciliobracteata auct. non Warb.
Begonia comperei Wilczek
Begonia hirsutula Hook.f.
Begonia klainei Pierre ex Pellegrin
Begonia subfalcata De Wild.
… ne constituent qu’une seule et même espèce très variable, tellement variable qu’il est obligé de faire une description de plusieurs pages, et que des plantes avec des allures générales, des taille, tiges, feuilles, fleurs totalement différentes, sont, désormais considérées comme « identiques ».

The plant was discovered in the Democratic Republic of Congo (then Belgian Congo) by Pierre Compère (1934-2016) on August 4, 1959 in the locality of Kimbula, at the altitude of 400 meters, on a slope in an old heterogeneous forest.
The species was named and described in 1969 by Rudolf Wilczek (1903-1984) in the Bulletin du Jardin Botanique de l’État à Bruxelles number 39, pages 92 and 93 in its Flore du Congo du Rwanda et du Burundi: Begoniaceae. p. 41.
Rhizomatous creeping grass, woody rhizome, up to 3 cm long, more or less persistent oval-lanceolate stipules, petiole densely pubescent with long hairs; asymmetrical leaf obliquely oval, obliquely cordate at the base, more developed on one side than the other, subacute to rounded at the tip, slightly denticulated, ciliate, puberulous-glandular on both sides and pubescent on the veins below, 7 with 9 radiating nerves, branched towards the apex, slightly prominent below, axillary inflorescences with 2 to 4 flowers, 1 female flower with 2 oval tepals, rarely puberulous-glandular, one yellow, the other red, capsule obtriangular, densely puberulent -glandular, 4 wings almost equal, extended to the base of the fruit.
Marc Simon Maria Sosef in 1991 in Glacial forest rain refuges and speciation in Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia published in Acta Botanica Neerlandica volume 40 and then in 1994 in Wageningen Agric. Univ. Papers volume 94 number 1 under the title REFUGE BEGONIAS – Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial forest refuges in Africa will question the determinations, description and taxonomies previously published, considering that:
Begonia ciliobracteata auct. no Warb.
Begonia comperei Wilczek
Begonia hirsutula Hook.f.
Begonia klainei Pierre ex Pellegrin
Begonia subfalcata De Wild.
… are only one and very variable species, so variable that it is necessary to make a description of several pages, and that plants with general appearance, size, stems, leaves, flowers totally different, are now considered « identical ».

Begonia ferramica

Espèce découverte le 12 décembre 1964 dans la région de Bélinga, au Gabon, et décrite par son inventeur en 1967 par Nicolas Hallé dans Adansonia: recueil périodique d’observations botanique, série 2, volume 7, page 511, planche 2.

Plante de la section Scutobegonia de 18 à 20 centimètres de haut, entièrement couverte d’un duvet laineux arachnoïde blanc. Feuilles peltées, circulaires, ou parfois elliptiques-ovales, inflorescences de fleurs jaunes.
Espèce fragile et délicate des parois rocheuses, sableuses, qui sont à proximité de la plus grande mine de fer au monde, ce qui rend l’espèce vulnérable en raison de l’exploitation minière. Dans la nature, les stations ombragées dans la forêt primaire entre 500 et 1000 mètres sont relativement sèches.

Photo Miguel Leal
Photo Miguel Leal

Plante rare en culture, qui demande des soins particuliers en raison de son habitat spécifique.

 

Species discovered December 12, 1964 in the region of Bélinga, Gabon, and described by its inventor in 1967 by Nicolas Hallé in Adansonia: periodic collection of botanical observations, series 2, volume 7, page 511, plate 2.
Plant of the Scutibegonia section, 18 to 20 centimeters high, entirely covered with a woolly white arachnoid down. Leaves peltate, circular, or sometimes elliptic-ovate, inflorescences of yellow flowers.
Fragile and delicate rocky, sandy cliffs, which are close to the world’s largest iron mine, making the species vulnerable to mining. In nature, shady stations in the primary forest between 500 and 1000 meters are relatively dry.
A rare plant in cultivation that requires special care because of its specific habitat.

Begonia ficicola

La plante a été découverte, en train de pousser sur un ficus, par un officier forestier, James Frederic Winn Dundas, le 6 décembre 1946, au pied de la cascade Ekumbe Ndeme sur la rivière Meme, au Nigéria.

Le Dr Edgar Irmscher, professeur de botanique au Collège d’agriculture de Hohenheim, a publié la citation originale en 1954 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 76, page 213 dans sa Flora of West Tropical Africa, Vol 1, Part 1
L’épithète spécifique signifie aimer les figues.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.

Récemment, les botanistes ont considéré que cette plante était en fait Begonia microsperma Warb, du Cameroun, et ce, malgré les différences notables des feuillages et que cette autre espèce fait partie de la section Loasibegonia.

Plante rhizomateuse au feuillage distinctif, ovale avec un pointe, gaufré entre les nervures, de taille moyenne, fleurs jaunes, parfois teintées de rouge du printemps à la fin de l’automne. Il possède 34 chromosomes.
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a inscrit cette plante en 2015 sur la liste rouge des espèces menacées, avec le niveau vulnérable.

Il est nécessaire de cultiver B. ficicola dans un environnement clos où il est possible maintenir un taux d’humidité minimum de 70%. La plante aime la lumière indirecte brillante, mais ne mettez pas votre récipient au soleil, car vous pouvez faire cuire votre plante. Si les feuilles commencent à jaunir, votre plante reçoit trop de lumière. C’est l’un des bégonias recommandés par les Thompson pour la culture sous des lampes fluorescentes. Il est facile à s’auto-polliniser, mais la récolte des graines reste compliquée.

The plant was found growing on a ficus by a forestry officer, James Dundas, on December 6, 1946, at the foot of the Ekumbe Ndeme Waterfall on Meme River, Nigeria.
Dr. Edgar Irmscher, Professor of Botany at the Hohenheim College of Agriculture, published the original citation in 1954 in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 76, page 213 in his Flora of West Tropical Africa, Vol 1, Part 1
The specific epithet means to like figs.
The species is part of the section Scutobegonia.
Recently, botanists have considered that this plant was actually Begonia microsperma Warb, from Cameroon, and this, despite the notable differences in foliage and that this other species belongs to the section Loasibegonia.
Rhizomatous plant with distinctive foliage, oval with a point, embossed between the veins, medium size, yellow flowers, sometimes tinged with red from spring to late autumn. It has 34 chromosomes.
The International Union for the Conservation of Nature (IUCN) has inscribed this plant in 2015 on the red list of threatened species, with the vulnerable level.
It is necessary to grow B. ficicola in a closed environment where it is possible to maintain a minimum humidity level of 70%. The plant likes bright indirect light, but do not put your container in the sun because you can cook your plant. If the leaves start to turn yellow, your plant receives too much light. This is one of the begonias recommended by the Thompson for growing under fluorescent lamps.
It is easy to self-pollinate, but seed harvesting is complicated.

Begonia hirsutula

La plante a été découverte en fleurs par Gustav Mann (1836-1916) en Haute Guinée dans les monts de Cristal près de la rivière Gabon, sur terrain plat ou sur les pentes, talus ou parois rocheuses, dans les forêts primaires, souvent près des cours d’eau, jusqu’à 1000 mètres d’altitude. Trouvé plus récemment en association avec Begonia mildbraedii, B. erectotricha et B. scutifolia, parfois dans des endroits régulièrement submergés.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) d’après les travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa volume 2, page 575.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.
Synonymes :
Begonia comperei R.Wilczek
Begonia klainei Pierre ex Pell.
Begonia subfalcata De Wild.

Plante rhizomateuse atteignant 25 à 30 centimètres de haut, rhizome plutôt gros et allongé, glabre, à l’exception des parties jeunes légèrement hirsute, la partie apicale dirigée vers le haut pour former une courte tige atteignant 3 cm de long, généralement lisse, pétiole hirsute, feuilles non peltées, faiblement asymétriques, largement ovales, base arrondie d’un coté, auriculée de l’autre, sommet obtus à aigu, bords éparsement dentés, face supérieure glabre ou munie de longs poils épars, inflorescences avec 2 à 5 fleurs mâles et 1 à 3 fleurs femelles, généralement jaunes.

Photo Ehoarn Bidault

Espèce très variable qui regroupe plusieurs espèces différentes autrefois séparées, et regroupées en une espèce pour « plus de simplification », on se retrouve donc désormais avec une espèce qui peut avoir des fleurs jaunes ou blanches, des feuilles peltées ou non, de forme ovale, largement ovale, obovale, étroitement ovale, elliptique…
Autrefois, l’espèce était souvent confondue avec Begonia ciliobracteata Warb. que l’on trouve uniquement au Nigeria et au Cameroun.

Photo Olivier Lachenaud

Les feuilles ont un goût acide et, au Gabon, elles se mangent comme des épinards avec du poisson et du crocodile.

Photo Ehoarn Bidault

Marc Simon Maria Sosef en 1991 dans Glacial rain forest refuges and speciation in Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia. Acta Botanica Neerlandica volume 40 puis en 1994 dans Wageningen Agric. Univ. Papers volume 94 numéro 1 sous le titre REFUGE BEGONIAS – Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial rain forest refuges in Africa va remettre en cause les déterminations, description et taxonomies jusque là éditées, en considérant que :
Begonia ciliobracteata auct. non Warb.
Begonia comperei Wilczek
Begonia hirsutula Hook.f.
Begonia klainei Pierre ex Pellegrin
Begonia subfalcata De Wild.
ne constituent qu’une seule et même espèce très variable, tellement variable qu’il est obligé de faire une description de plusieurs pages, et que des plantes que l’on peut voir ci-dessous, sont, désormais considérées comme « identiques ».

 

The plant was discovered in bloom by Gustav Mann (1836-1916) in Upper Guinea in the Monts de Cristal near the Gabon River, on flat ground or on slopes, embankments or rock faces, in primary forests, often near stream, up to 1000 meters above sea level. Found more recently in association with Begonia mildbraedii, B. erectotricha and B. scutifolia, sometimes in regularly submerged locations.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) based on the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 575.
The species is part of the section Scutobegonia.
Synonyms:
Begonia comperei R.Wilczek
Begonia klainei Pierre ex Pell.
Begonia subfalcata De Wild.
Rhizomatous plant up to 25 to 30 cm tall, rhizome rather large and elongate, glabrous, except for young parts slightly hirsute, apical upwards to form short stalk up to 3 cm long, usually smooth, petiole shaggy, unpelate leaves, weakly asymmetrical, broadly ovate, base rounded on one side, auriculate on other, obtuse to acute apex, margins sparingly dentate, upper surface glabrous or with long sparse hairs, inflorescences with 2 to 5 flowers males and 1-3 female flowers, usually yellow.
A highly variable species that groups together several different species that were once separated, and grouped into one species for « more simplification », we are now left with a species that may have yellow or white flowers, oval-shaped or unphaled leaves, broadly oval, obovate, narrowly oval, elliptical …
In the past, the species was often confused with Begonia ciliobracteata Warb. found only in Nigeria and Cameroon.
The leaves have an acid taste and in Gabon they are eaten like spinach with fish and crocodile.
Marc Simon Maria Sosef in 1991 in Glacial forest rain refuges and speciation in Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia published in Acta Botanica Neerlandica volume 40 and then in 1994 in Wageningen Agric. Univ. Papers volume 94 number 1 under the title REFUGE BEGONIAS – Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial forest refuges in Africa will question the determinations, description and taxonomies previously published, considering that:
Begonia ciliobracteata auct. no Warb.
Begonia comperei Wilczek
Begonia hirsutula Hook.f.
Begonia klainei Pierre ex Pellegrin
Begonia subfalcata De Wild.
… are only one and very variable species, so variable that it is necessary to make a description of several pages, and that plants with general appearance, size, stems, leaves, flowers totally different, like we can se above are now considered « identical ».

Holotype du Begonia comperei Wilczek
récolté par Pierre Compère (1934-2016) le 4 août 1959
Kimbula, République Démocratique du Congo.

Holotype du Begonia subfalcata De Wild
récolté le 9 mars 1906 par M. Laurent
à Mogamjo, République Démocratique du Congo.

 

Type du Begonia klainei Pellegr
récolté par T. J. Klaine le 18 mars 1902
aux environs de Libreville au Gabon

Begonia klainei

La plante a été trouvée par le Révérend Père Théophile-Joseph Klaine (1842-1911) le 18 mars 1902 aux environs de Libreville au Gabon.

La plante a été décrite en 1924 par Jean Baptiste Louis Pierre (1833-1905) d’après les travaux de François Pellegrin (1881-1965) dans les Mémoires de la Société Linnéenne de Normandie numéro 26, page 124.

 

Marc Simon Maria Sosef en 1991 dans Glacial rain forest refuges and speciation in Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia publié dans Acta Botanica Neerlandica volume 40 puis en 1994 dans Wageningen Agric. Univ. Papers volume 94 numéro 1 sous le titre REFUGE BEGONIAS – Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial rain forest refuges in Africa va remettre en cause les déterminations, description et taxonomies jusque là éditées, en considérant que :
Begonia ciliobracteata auct. non Warb.
Begonia comperei Wilczek
Begonia hirsutula Hook.f.
Begonia klainei Pierre ex Pellegrin
Begonia subfalcata De Wild.
… ne constituent qu’une seule et même espèce très variable, tellement variable qu’il est obligé de faire une description de plusieurs pages, et que des plantes avec des allures générales, des taille, tiges, feuilles, fleurs totalement différentes, sont, désormais considérées comme « identiques ».

The plant was found by the Reverend Father Théophile-Joseph Klaine (1842-1911) on March 18, 1902 around Libreville in Gabon.
The plant was described in 1924 by Jean Baptiste Louis Pierre (1833-1905) after the work of François Pellegrin (1881-1965) in the Mémoires de la Société Linnéenne de Normandie number 26, page 124.
Marc Simon Maria Sosef in 1991 in Glacial forest rain refuges and speciation in Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia published in Acta Botanica Neerlandica volume 40 and then in 1994 in Wageningen Agric. Univ. Papers volume 94 number 1 under the title REFUGE BEGONIAS – Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial forest refuges in Africa will question the determinations, description and taxonomies previously published, considering that:
Begonia ciliobracteata auct. no Warb.
Begonia comperei Wilczek
Begonia hirsutula Hook.f.
Begonia klainei Pierre ex Pellegrin
Begonia subfalcata De Wild.
… are only one and very variable species, so variable that it is necessary to make a description of several pages, and that plants with general appearance, size, stems, leaves, flowers totally different, are now considered « identical ».