Begonia plebeja

La plante a été découverte en novembre 1846 par Anders Sandøe Oersted (1816-1872) au Costa Rica dans la région du monte Aguacate. C’est une espèce courante à feuillage caduc des forêts tropicales sèches où elle croit de façon épiphyte ou saxicole dans des endroits exposés à la lumière.

Elle a été décrite en 1852 par Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852 volume 1, page 8 publié le 4 février 1853.
L’épithète spécifique signifie « de la plèbe », en référence à la plèbe romaine, en raison de l’abondance de cette espèce à l’époque.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
Synonymes :
Begonia barsalouxiae Standl. & L.O.Williams
Begonia fissurarum C.DC.
Begonia kennedyi (Ziesenh.) F.A.Barkley & Golding
Begonia leptophylla C.DC.
Begonia ripicola C.DC.
Begonia tenuipila C.DC.
Begonia uvana C.DC.
Gireoudia plebeja (Liebm.) Klotzsch
Aux États-Unis, il a un temps été référencé sous le nom de Begonia U155.

La plante a été également découverte entre le 20 et le 25 mars 1949 au Honduras par Paul Carpenter Standley (1884-1963 ), à Olancho, dans la forêt dense, humide et mixte, près de la rivière des Catacamas, chemin entre Catacamus et La Presa, à l’altitude de 600 mètres.
Cette autre plante a été décrite en 1950 par P. Standley et Louis Otho Williams (1908-1991) dans Ceiba volume 1, numéro 3, pages 154 et 155, où elle est nommée Begonia barsalouxiae Standl. & L.O. Williams. En France (et en Europe), on trouve encore dans les collections cette plante sous ce nom, désormais désuet.

Plante vivace herbacée rampante, rhizome de 8 à 10 millimètres de diamètre pour au moins 8 centimètres de long, tiges rouge pourpre, pilosité faisant place à des extrémités plus glabres, feuille verte parfois ombrée de vert olive ou vert-bronze, asymétrique, ronde à elliptique, l’extrémité des 7 ou 8 nervures palmées se termine en pointe, inflorescence en grappe indéfinie s’élevant au-dessus du feuillage sur un pédoncule de 22 cm, cime des fleurs mâles ou femelles, blanches ou légèrement rosées à cœur jaune, capsule à trois loges avec 3 ailes de taille inégale.

Cette espèce a été utilisée pour créer les cultivars :
B. ‘Agnes Brin’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA) ; B. ‘Elizabeth Mateus’ (Paul P. Lowe, 2002 – USA) ; B. ‘Golden Sands’ (Patrick J. Worley, 1982 – USA) ; B. ‘Hastor’ (Patrick J. Worley, 2001 – USA) ; B. ‘Jay Ayersman’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA) ; B. ‘Maria Alejandra Brin’ (Roberto Brin, 2004 – Panama) ; B. ‘Sam Grice’ (Rudolf Ziesenhenne, 1973 – USA).

C’est toutefois une plante peu vigoureuse et délicate à conserver.
Multiplication par bouture de tiges ou par division des rhizomes.
Au Mexique, les tiges et les pétioles de Begonia plebeja sont consommés et sont appréciées pour le goût acide sous le nom de quelite.

The plant was discovered in November 1846 by Anders Sandøe Oersted (1816-1872) in Costa Rica in the Monte Aguacate region. It is a common species with deciduous foliage of dry tropical forests where it grows epiphytic or saxicolous in places exposed to light.
It was described in 1852 by Frederik Michael Liebmann (1813-1856) in Videnskabelige Meddelelser eng Dansk Naturhistorisk Forening and Kjøbenhavn 1852 volume 1, page 8 published 4 February 1853.
The specific epithet means « plebs », in reference to the Roman plebs, because of the abundance of this species at the time.
This species is part of the section Gireoudia.
Synonyms:
Begonia barsalouxiae Standl. & L.O.Williams
Begonia fissurarum C.DC.
Begonia kennedyi (Ziesenh.) F.A.Barkley & Golding
Begonia leptophylla C.DC.
Begonia ripicola C.DC.
Begonia tenuipila C.DC.
Begonia uvana C.DC.
Gireudia plebeja (Liebm.) Klotzsch
In the United States, it was once referred to as Begonia U155.
The plant was also discovered between 20 and 25 March 1949 in Honduras by Paul Carpenter Standley (1884-1963), in Olancho, in the dense, humid and mixed forest, near the Catacamas River, path between Catacamus and La Presa, at the altitude of 600 meters.
This other plant was described in 1950 by P. Standley and Louis Otho Williams (1908-1991) in Ceiba Volume 1, Number 3, pages 154 and 155, where it is named Begonia barsalouxiae Standl. & L.O. Williams. In France (and Europe), we still find in the collections this plant under this name, now obsolete.
Creeping herbaceous perennial plant, rhizome 8 to 10 millimeters in diameter for at least 8 centimeters long, purple-red stems, hairiness giving way to more hairless ends, green leaves, asymmetrical, round to elliptical, end of 7 or 8 webbed veins ending in tip, indefinite cluster inflorescence rising above foliage on a 22 cm peduncle, crown of male or female flowers, white or slightly pinkish yellow heart, capsule with three cells with 3 wings of size uneven.
This species was used to create the cultivars:
B. ‘Agnes Brin’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA); B. ‘Elizabeth Mateus’ (Paul P. Lowe, 2002 – USA); B. ‘Golden Sands’ (Patrick J. Worley, 1982 – USA); B. ‘Hastor’ (Patrick J. Worley, 2001 – USA); B. ‘Jay Ayersman’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA); B. ‘Maria Alejandra Brin’ (Roberto Brin, 2004 – Panama); B. ‘Sam Grice’ (Rudolf Ziesenhenne, 1973 – USA).
It is however a plant not very vigorous and delicate to preserve.
Multiplication by stem cutting or rhizome division.
In Mexico, the stems and petioles of Begonia plebeja are eaten and are appreciated for the acid taste under the name of quelite.

Begonia semiovata

Une plante a été découverte par Robert Hermann Schomburgk (1804-1865) en 1837 en Guyane. La même plante a également été récoltée par Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) au Brésil près du Rio Negro.
Elle a été dénommée Begonia guyanensis A. DC. et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 142.
L’épithète spécifique fait référence à la contrée où la plante a été découverte.

Une plante a été découverte au Panama par Augustus Fendler (1813-1883) en avril 1850 près de Chagres, dans l’isthme de Panama.
Elle a été dénommée Begonia flexuosa A. DC. et décrite en 1859 par Alphonse P. de Candolle dans Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 142.
L’épithète spécifique fait référence au port étalé de la plante.

Une plante a été découverte au Nicaragua par Anders Sandøe Oersted (1816-1872) en Janvier 1848 sur le Volcan Mombacho à 600 mètres d’altitude.
Elle a été dénommée Begonia semiovata Liebm. et décrite en 1852 par le botaniste danois Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852-1, page 22.
L’épithète spécifique signifie semi-ovale, allusion à la forme des tépales.
L’espèce fait partie de la section Doratometra.

En 1946, les botanistes modernes Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) ont déduit que ces trois plantes sont la même espèce et retenu le principe d’antériorité pour toutes ces plantes regroupées désormais comme étant Begonia semiovata Liebm. le résultat de leurs travaux à été publié le 15 août 1946 dans Caldasia volune IV numéro 17, puis dans Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University, lors de leur série d’articles sur les Begoniaceae of Columbia. Begonia semiovata y est décrit en détail pages 78 et 79 avec une gravure page 81. La raison invoquée est : « Pour chacun des noms que nous avons placés dans la synonymie de B. semiovata, nous avons examiné soit un spécimen authentique, soit une photographie de type. Il n’existe aucun moyen de distinguer la forme de la capsule ou de la feuille entre ces espèces. Dans cette section, l’état des placentas ainsi que le nombre de tépales pistillés semblent être de mauvais caractères pour les diagnostics. »
Synonymes:
Begonia flexuosa A.DC.
Begonia guianensis A.DC.orth. var.
Begonia guyanensis A.DC.
Begonia guyanensis var. glaberrima C.DC.
Begonia guyanensis var. guyanensis
Begonia humilis var. glabrata Seem. ex A.DC.nom. rej.
Begonia rosea A.DC.
Begonia spruceana A.DC.
Hoffmannella rosea Klotzsch ex A.DC.nom. rej.

Plante herbacée grêle, de 20 à 60 centimètres de haut, tige simple ou légèrement ramifiée, essentiellement glabre ou glabrescente, prostrée ou érigée, quelquefois enracinée aux nœuds, feuilles fortement asymétriques, droites, acuminées, inégalement cordées à la base, nervures sous-pennées, parfois un peu lobées et bords ciliées, essentiellement glabres sur les deux faces, stipules persistantes, lancéolées, cymes faiblement fleuries, fleurs mâles avec 2 tépales ovales à bub-orbiculaires, fleurs femelles à 5 tépales elliptiques, capsule sub-elliptique à orbiculaire, glabre à ailes arrondies inférieures à égales.

En culture, les plantes encore étiquetées avec les anciens noms restent très peu semblables, ce qui explique le double étiquetage récurrent, car l’évolution donnée en 1946 reste contestée dans beaucoup de conservatoires.
Fréquent dans les forêts ou les bosquets de la Tierra Raliente atlantique; région de San Ramon au Panama au Honduras, le long du fleuve Amazone et probablement beaucoup plus largement distribuée.

Culture relativement facile.
Multiplication par marcotage ou boutures de tiges feuillées. Les semis de chaque espèce d’origine donne des plante identique à la plante d’origine.

A plant was discovered by Robert Hermann Schomburgk (1804-1865) in 1837 in French Guiana. The same plant was also harvested by Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) in Brazil near Rio Negro.
She was named Begonia guyanensis A. DC. and described in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 Number 11, page 142.
The specific epithet refers to the land where the plant was discovered.
A plant was discovered in Panama by Augustus Fendler (1813-1883) in April 1850 near Chagres, in the Isthmus of Panama.
She was named Begonia flexuosa A. DC. and described in 1859 by Alphonse P. de Candolle inin Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 Number 11, page 142.
The specific epithet refers to the spread habt of the plant.
A plant was discovered in Nicaragua by Anders Sandøe Oersted (1816-1872) in January 1848 on the Mombacho Volcano at 600 meters above sea level.
It was named Begonia semiovata Liebm. and described in 1852 by the Danish botanist Frederik Michael Liebmann (1813-1856) in Videnskabelige Meddelelser eng Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852-1, page 22.
The specific epithet means semi-oval, referring to the shape of the tepals.
The species is part of the section Doratometra.
In 1946, the modern botanists Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) deduced that these three plants are the same species and retained the principle of anteriority for all these plants now grouped as Begonia semiovata Liebm. The result of their work was published August 15, 1946 in Caldasia volune IV number 17, then in Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University, during their series of articles on the Begoniaceae of Columbia. Begonia semiovata is described in detail on pages 78 and 79 with an engraving on page 81. The reason given is: « For each of the names we have placed in the synonymy of B. semiovata, we examined either an authentic specimen or a photograph There is no way of distinguishing the shape of the capsule or leaf between these species.In this section, the state of the placentas as well as the number of pistillate tepals seem to be bad characters for diagnoses.« 
Synonyms:
Begonia flexuosa A.DC.
Begonia guianensis A.DC.orth. var.
Begonia guyanensis A.DC.
Begonia guyanensis var. glaberrima C.DC.
Begonia guyanensis var. guyanensis
Begonia humilis var. glabrata Seem. ex A.DC.name. rej.
Begonia rosea A.DC.
Begonia spruceana A.DC.
Hoffmannella rosea Klotzsch ex A.DC.name. rej.
Small herbaceous plant, 20 to 60 centimeters tall, stem simple or slightly branched, mostly glabrous or glabrescent, prostrate or erect, sometimes rooted at nodes, leaves strongly asymmetrical, straight, acuminate, unequally cordate at base, sub-pinnate veins , sometimes somewhat lobed and ciliate, mostly hairless on both sides, persistent stipules, lanceolate, weakly flowering cymes, male flowers with 2 ovate to bub-orbicular tepals, female flowers with 5 elliptic tepals, sub-elliptic to orbicular capsule, glabrous with rounded lower wings to equal.
In cultivation, the plants still labeled with the old names remain very similar, which explains the double recurring labeling, because the evolution given in 1946 remains contested in many conservatories.
Frequent in the forests or groves of the Atlantic Tierra Raliente; San Ramon area in Panama in Honduras, along the Amazon River and probably much more widely distributed.
Relatively easy culture.
Multiplication by marcotage or cuttings of leafy stems. The seedlings of each species of origin gives plant identical to the plant of origin.