Begonia ficicola

La plante a été découverte, en train de pousser sur un ficus, par un officier forestier, James Frederic Winn Dundas, le 6 décembre 1946, au pied de la cascade Ekumbe Ndeme sur la rivière Meme, au Nigéria.

Le Dr Edgar Irmscher, professeur de botanique au Collège d’agriculture de Hohenheim, a publié la citation originale en 1954 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 76, page 213 dans sa Flora of West Tropical Africa, Vol 1, Part 1
L’épithète spécifique signifie aimer les figues.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.

Récemment, les botanistes ont considéré que cette plante était en fait Begonia microsperma Warb, du Cameroun, et ce, malgré les différences notables des feuillages et que cette autre espèce fait partie de la section Loasibegonia.

Plante rhizomateuse au feuillage distinctif, ovale avec un pointe, gaufré entre les nervures, de taille moyenne, fleurs jaunes, parfois teintées de rouge du printemps à la fin de l’automne. Il possède 34 chromosomes.
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a inscrit cette plante en 2015 sur la liste rouge des espèces menacées, avec le niveau vulnérable.

Il est nécessaire de cultiver B. ficicola dans un environnement clos où il est possible maintenir un taux d’humidité minimum de 70%. La plante aime la lumière indirecte brillante, mais ne mettez pas votre récipient au soleil, car vous pouvez faire cuire votre plante. Si les feuilles commencent à jaunir, votre plante reçoit trop de lumière. C’est l’un des bégonias recommandés par les Thompson pour la culture sous des lampes fluorescentes. Il est facile à s’auto-polliniser, mais la récolte des graines reste compliquée.

The plant was found growing on a ficus by a forestry officer, James Dundas, on December 6, 1946, at the foot of the Ekumbe Ndeme Waterfall on Meme River, Nigeria.
Dr. Edgar Irmscher, Professor of Botany at the Hohenheim College of Agriculture, published the original citation in 1954 in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 76, page 213 in his Flora of West Tropical Africa, Vol 1, Part 1
The specific epithet means to like figs.
The species is part of the section Scutobegonia.
Recently, botanists have considered that this plant was actually Begonia microsperma Warb, from Cameroon, and this, despite the notable differences in foliage and that this other species belongs to the section Loasibegonia.
Rhizomatous plant with distinctive foliage, oval with a point, embossed between the veins, medium size, yellow flowers, sometimes tinged with red from spring to late autumn. It has 34 chromosomes.
The International Union for the Conservation of Nature (IUCN) has inscribed this plant in 2015 on the red list of threatened species, with the vulnerable level.
It is necessary to grow B. ficicola in a closed environment where it is possible to maintain a minimum humidity level of 70%. The plant likes bright indirect light, but do not put your container in the sun because you can cook your plant. If the leaves start to turn yellow, your plant receives too much light. This is one of the begonias recommended by the Thompson for growing under fluorescent lamps.
It is easy to self-pollinate, but seed harvesting is complicated.

Begonia hirsutula

La plante a été découverte en fleurs par Gustav Mann (1836-1916) en Haute Guinée dans les monts de Cristal près de la rivière Gabon, sur terrain plat ou sur les pentes, talus ou parois rocheuses, dans les forêts primaires, souvent près des cours d’eau, jusqu’à 1000 mètres d’altitude. Trouvé plus récemment en association avec Begonia mildbraedii, B. erectotricha et B. scutifolia, parfois dans des endroits régulièrement submergés.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) d’après les travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa volume 2, page 575.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.
Synonymes :
Begonia comperei R.Wilczek
Begonia klainei Pierre ex Pell.
Begonia subfalcata De Wild.

Plante rhizomateuse atteignant 25 à 30 centimètres de haut, rhizome plutôt gros et allongé, glabre, à l’exception des parties jeunes légèrement hirsute, la partie apicale dirigée vers le haut pour former une courte tige atteignant 3 cm de long, généralement lisse, pétiole hirsute, feuilles non peltées, faiblement asymétriques, largement ovales, base arrondie d’un coté, auriculée de l’autre, sommet obtus à aigu, bords éparsement dentés, face supérieure glabre ou munie de longs poils épars, inflorescences avec 2 à 5 fleurs mâles et 1 à 3 fleurs femelles, généralement jaunes.

Photo Ehoarn Bidault

Espèce très variable qui regroupe plusieurs espèces différentes autrefois séparées, et regroupées en une espèce pour « plus de simplification », on se retrouve donc désormais avec une espèce qui peut avoir des fleurs jaunes ou blanches, des feuilles peltées ou non, de forme ovale, largement ovale, obovale, étroitement ovale, elliptique…
Autrefois, l’espèce était souvent confondue avec Begonia ciliobracteata Warb. que l’on trouve uniquement au Nigeria et au Cameroun.

Photo Olivier Lachenaud

Les feuilles ont un goût acide et, au Gabon, elles se mangent comme des épinards avec du poisson et du crocodile.

Photo Ehoarn Bidault

Marc Simon Maria Sosef en 1991 dans Glacial rain forest refuges and speciation in Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia. Acta Botanica Neerlandica volume 40 puis en 1994 dans Wageningen Agric. Univ. Papers volume 94 numéro 1 sous le titre REFUGE BEGONIAS – Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial rain forest refuges in Africa va remettre en cause les déterminations, description et taxonomies jusque là éditées, en considérant que :
Begonia ciliobracteata auct. non Warb.
Begonia comperei Wilczek
Begonia hirsutula Hook.f.
Begonia klainei Pierre ex Pellegrin
Begonia subfalcata De Wild.
ne constituent qu’une seule et même espèce très variable, tellement variable qu’il est obligé de faire une description de plusieurs pages, et que des plantes que l’on peut voir ci-dessous, sont, désormais considérées comme « identiques ».

 

The plant was discovered in bloom by Gustav Mann (1836-1916) in Upper Guinea in the Monts de Cristal near the Gabon River, on flat ground or on slopes, embankments or rock faces, in primary forests, often near stream, up to 1000 meters above sea level. Found more recently in association with Begonia mildbraedii, B. erectotricha and B. scutifolia, sometimes in regularly submerged locations.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) based on the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 575.
The species is part of the section Scutobegonia.
Synonyms:
Begonia comperei R.Wilczek
Begonia klainei Pierre ex Pell.
Begonia subfalcata De Wild.
Rhizomatous plant up to 25 to 30 cm tall, rhizome rather large and elongate, glabrous, except for young parts slightly hirsute, apical upwards to form short stalk up to 3 cm long, usually smooth, petiole shaggy, unpelate leaves, weakly asymmetrical, broadly ovate, base rounded on one side, auriculate on other, obtuse to acute apex, margins sparingly dentate, upper surface glabrous or with long sparse hairs, inflorescences with 2 to 5 flowers males and 1-3 female flowers, usually yellow.
A highly variable species that groups together several different species that were once separated, and grouped into one species for « more simplification », we are now left with a species that may have yellow or white flowers, oval-shaped or unphaled leaves, broadly oval, obovate, narrowly oval, elliptical …
In the past, the species was often confused with Begonia ciliobracteata Warb. found only in Nigeria and Cameroon.
The leaves have an acid taste and in Gabon they are eaten like spinach with fish and crocodile.
Marc Simon Maria Sosef in 1991 in Glacial forest rain refuges and speciation in Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia published in Acta Botanica Neerlandica volume 40 and then in 1994 in Wageningen Agric. Univ. Papers volume 94 number 1 under the title REFUGE BEGONIAS – Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial forest refuges in Africa will question the determinations, description and taxonomies previously published, considering that:
Begonia ciliobracteata auct. no Warb.
Begonia comperei Wilczek
Begonia hirsutula Hook.f.
Begonia klainei Pierre ex Pellegrin
Begonia subfalcata De Wild.
… are only one and very variable species, so variable that it is necessary to make a description of several pages, and that plants with general appearance, size, stems, leaves, flowers totally different, like we can se above are now considered « identical ».

Holotype du Begonia comperei Wilczek
récolté par Pierre Compère (1934-2016) le 4 août 1959
Kimbula, République Démocratique du Congo.

Holotype du Begonia subfalcata De Wild
récolté le 9 mars 1906 par M. Laurent
à Mogamjo, République Démocratique du Congo.

 

Type du Begonia klainei Pellegr
récolté par T. J. Klaine le 18 mars 1902
aux environs de Libreville au Gabon

Begonia lacunosa

La plante a été découverte au Cameroun par Paul Rudolph Preuss (1861-?), le 10 mai 1889 à la station de Barombi, sur un petit cours d’eau.
Lieu de décès inconnu et date incertaine, entre 1922 et 1926 (cf. Walther Killy, Dictionary of German Biography, t. 8, Walter de Gruyter, 2005, p. 71)

Elle a été décrite en 1895 par Otto Warburg (1859-1938) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 22, page 42.
L’épithète spécifique signifie « avec des cavités », en référence à la structure bosselée des feuilles.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.
Synonyme : Begonia mayombensis Irmsch.

Plante rhizomateuse de 15 à 25 centimètres de hauteur, feuille peltée, faiblement asymétrique, ovale à elliptique ovale, sommet aigu, bords denticulés, surface diversement bullée, munie de poils longs sur les protubérances, inflorescences de 2 à 3 fleurs à tépales jaunes (ou parfois blancs), capsule obovoïde à 3 ailes égales, obovales déprimées.

Dans la nature, l’espèce croit sur les talus dans la litière de feuilles en décomposition ou parois rocheuses couvertes de mousse, en forêts primaires, souvent au bord des cours d’eau, rivières et cascades, jusqu’à 1000 mètres d’altitude.

Photos réalisées au Gabon par Ehoarn Bidault

Culture délicate.
Multiplication par boutures de feuilles pétiolées.

The plant was discovered in the Cameroon by Paul Rudolph Preuss (1861-?), May 10, 1889 at the station of Barombi, on a small stream.
Unknown place of death and uncertain date between 1922 and 1926 (see Walther Killy, Dictionary of German Biography, 8, Walter de Gruyter, 2005, 71)
It was described in 1895 by Otto Warburg (1859-1938) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie number 22, page 42.
The specific epithet means « with cavities », in reference to the bumpy structure of the leaves.
The species is part of the section Scutobegonia.
Synonym: Begonia mayombensis Irmsch.
Rhizomatous plant, 15 to 25 cm high, peltate leaf, weakly asymmetrical, oval to elliptic ovate, acute apex, denticulate margins, variously bubbled surface, with long hairs on the protuberances, inflorescences of 2 to 3 flowers with yellow tepals (or sometimes white), obovoid capsule with 3 equal wings, depressed obovate.
In the wild, the species grows on the slopes in the litter of decaying leaves or moss-covered rock walls, in primary forests, often at the edge of streams, rivers and waterfalls, up to 1000 meters altitude .
Multiplication by cuttings of petiolate leaves.

Begonia oxyanthera

La plante a été découverte au Cameroun, en fleurs, le 2 mars 1891, par Paul Rudolph Preuss (1861 – 1922/25 ?) dans la jungle à 1800 mètres d’altitude dans la région du Buéa.

Elle a été décrite en 1897 par Otto Warburg (1859-1938) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 22, page 35..
L’épithète spécifique est formée à partir du grec ancien oxus, pointu, et de anthera, anthère.
L’espèce fait partie de la section Tetraphila.

Espèce épiphyte, pouvant atteindre 6 à 9 mètres de haut, feuilles simples légèrement asymétriques, alternes, ovale-lancéolée, fleurs unisexuées de couleur blanche, fruits sous forme de capsules déhiscentes.

Présente sur la ligne montagneuse du Cameroun, assez commune, l’espèce a été observée principalement au Cameroun, sur une douzaine de sites dans la Région du Nord-Ouest (mont Oku, lac Oku, réserve forestière de Bali Ngemba), la région du Sud-Ouest (Nyasoso, Kodmin, mont Koupé, mont Manengouba, Fossimondi, monts Rumpi) et celle du Littoral (mont Nlonako). Elle a également été collectée sur trois sites en Guinée équatoriale (île de Bioko) et sur un site au Nigeria. Elle croît à des altitudes comprises entre 800 et 2 400 mètres.
Espèce classée « vulnérable » sur la liste rouge de l’IUCN en raison du déboisement des terres pour l’agriculture ou encore le bois qui a peu à peu entraîné le déclin de l’espèce (principalement dans les hauts plateaux Lebialem / Bamboutos / Bamenda au Cameroun). La plupart des sites de cette espèce dans la région du nord-ouest du Cameroun, où l’espèce a été enregistrée le plus souvent, se trouvent en dehors des zones protégées et il semble probable que l’habitat forestier a depuis été perdu. Dans Cheek et al. (2000), il a été calculé que 96% de la couverture forestière initiale des hauts plateaux de Bamenda avaient été perdus.

Culture en terrarium, sur un mur végétalisé ou en suspension avec des orchidées.
Multiplication par semis ou boutures de tiges feuillées.

The plant was discovered in Cameroon, in bloom, on March 2, 1891, by Paul Rudolph Preuss (1861 – 1922/25?) In the jungle at 1800 meters altitude in the region of Buea.
It was described in 1897 by Otto Warburg (1859-1938) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie number 22, page 35.
The specific epithet is formed from the ancient Greek oxus, pointed, and anthera, anther.
The species is part of the Tetraphila section.
Epiphytic species, up to 6 to 9 meters tall, slightly asymmetrical, alternate leaves, oval-lanceolate, unisexual white flowers, fruit in the form of dehiscent capsules.
Present on the mountainous line of Cameroon, quite common, the species was observed mainly in Cameroon, on a dozen sites in the North-West Region (Mount Oku, Oku Lake, Bali Ngemba Forest Reserve), the South-West (Nyasoso, Kodmin, Mount Koupé, Mount Manengouba, Fossimondi, Rumpi Mountains) and the Littoral (Mount Nlonako). It has also been collected at three sites in Equatorial Guinea (Bioko Island) and at a site in Nigeria. It grows at altitudes between 800 and 2400 meters.
Species classified « vulnerable » on the IUCN Red List due to deforestation of land for agriculture or wood that has gradually led to the decline of the species (mainly in the highlands Lebialem / Bamboutos / Bamenda in Cameroon). Most sites of this species in northwestern Cameroon, where the species has been recorded most often, are outside protected areas and it seems likely that forest habitat has since been lost. In Cheek et al. (2000), it was calculated that 96% of the initial forest cover of the highlands of Bamenda had been lost.
Terrarium cultivation, on a green wall or in suspension with orchids.
Propagation by seedling or cuttings of leafy stems.

Photo : Vincent Droissart, 5 septembre 2011
Cameroun : Mont Oku. Sentier partant de Kilium jusqu’au sommet.

Begonia oxyloba

La plante a été découverte par Friedrich Martin Josef Welwitsch (1806-1872), en janvier 1856 dans le secteur de Cuanza Norte, Golungo Alto, dans la forêt primitive de la Mata de Quisuculo dans le Sobato de Bango, en Angola.
Espèce décrite dans Flora of Tropical Africa 2, page 573, en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911), à la suite des travaux de Friedrich Welwitsch (1806-1872).
L’épithète spécifique oxyloba vient de oxy-, aigu, pointu, et de lobatus, lobé, et signifie donc « à lobe pointu »
L’espèce fait partie de la section Mezierea.

Ce bégonia à l’aire de répartition très étendue est originaire d’Afrique tropicale et de Madagascar.
Afrique tropicale orientale : Kenya ; Tanzanie ; Ouganda
Afrique tropicale du Sud : Angola ; Malawi ; Mozambique
Afrique tropicale de l’Ouest : Côte d’Ivoire ; Ghana ; Guinée ; Liberia ; Nigeria ; Sierra Leone ; Togo
Afrique tropicale occidentale et centrale : Burundi ; Cameroun ; Guinée équatoriale ; Gabon ; Rwanda ; Zaïre

Plante herbacée annuelle, douce, aqueuse, à tiges ascendantes non ramifiées, souvent avec l’apparition de racines au niveau des nœuds inférieurs, de 25 centimètres à 2 mètres de long, ligneuse dans la partie inférieure. Feuilles plus ou moins ovales, de 7-14 centimètres de long, la plupart du temps avec 5 lobes pointus, cordées à la base, vertes, glabres ou légèrement hispides au-dessus, sans poils et vert foncé ou rougeâtre dessous. Bordure des feuilles légèrement et irrégulièrement dentée. Fleurs en bout de tiges, axillaires, sur les pédoncules de 15 à 30 millimètres de long, unisexuées, rose pâle. Le fruit est une une baie ellipsoïde, de 20- à 30 millimètres de long, non ailé, couronné par le long stipe.
Ressemble à B. sonderiana mais a de grosses stipules et des bourgeons durs et épineux.

Plante de la forêt pluviale et sur les berges, roches humides, près des cascades.

 

The plant was discovered by Friedrich Martin Josef Welwitsch (1806-1872), in January 1856 in the Cuanza Norte area, Golungo Alto, in the primeval forest of the Mata de Quisuculo in Sobato de Bango, Angola.
It was described in Flora of Tropical Africa 2, page 573, in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911), following the works of Friedrich Welwitsch (1806-1872).
The specific epithet oxyloba comes from oxy-, acute, pointed, and lobatus, lobed, and therefore means « pointed lobe »
This species belongs to the section Mezierea.
This widespread Begonia is native to tropical Africa and Madagascar.
Eastern tropical Africa: Kenya; Tanzania; Uganda
Southern tropical Africa: Angola; Malawi; Mozambique
West tropical Africa: Ivory Coast; Ghana; Guinea; Liberia; Nigeria; Sierra Leone ; Togo
West and Central Tropical Africa: Burundi; Cameroon; Equatorial Guinea ; Gabon; Rwanda; Zaire
Annual, sweet, watery herb with unbranched ascending stems, often with the appearance of roots at the lower nodes, 25 centimeters to 2 meters long, woody in the lower part. Leaves more or less ovate, 7-14 cm long, most of the time with 5 pointed lobes, cordate at base, green, glabrous or slightly hispid above, hairless and dark green or reddish beneath. Leaf margins slightly and irregularly toothed. Flowers at the end of stems, axillary, on the peduncles 15 to 30 millimeters long, unisexual, pale pink. The fruit is an ellipsoid berry, 20- to 30-millimeter long, not winged, crowned by the long stipe.
Looks like B. sonderiana but has large stipules and hard, thorny buds.
Plant of the rainforest and on the banks, wet rocks, near waterfalls.

Bibliographie :

  • Exell, A. W. et al., eds. Flora zambesiaca. 1960- (F Zamb)
  • Keay, R. W. J. & F. N. Hepper Flora of west tropical Africa, ed. 2. 1953-1972 (F WT Afr)
  • Klazenga, N. et al. 1994. Begonia sect. Mezierea (Gaud.) Warb., a taxonomic revision Bull. Jard. Bot. Natl. Belg. 63:286.
  • Robyns, W. et al., eds. Flore du Congo belge et du Ruanda-Urundi. 1948-63 (F CongoRB)
  • Turrill, W. B. et al., eds. Flora of tropical East Africa. 1952- (F TE Afr)

Begonia polygonoides

Plante d’Afrique de l’ouest découverte à Old Calabar, au Nigeria, par C. Wyville Thomson, en 1862 et dénommée et décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker,  dans Flora of Tropical Africa 2, page 571 de Daniel Olivier.
L’espèce fait partie de la section Tetraphila.

Begonia épiphyte qui pousse à une altitude comprise entre 50 et 1200 mètres, sur les troncs et branches d’arbres dans la forêt ombrophylle à feuilles persistantes, et dont les racines s’enfoncent sous l’écorce à la recherche de nutriments. On le rencontre souvent, pendant à des branches au dessus de cours d’eau, parfois jusqu’à 45 mètres de hauteur. Il produit alors de longues tiges grêles, boisées, de 45 centimètres à 3 mètres de long. Ses feuilles charnues lui permettent de s’adapter aux fluctuations climatiques et de supporter des périodes de sécheresse, et lorsqu’il semble desséché, il ressemble alors beaucoup à Polygonum aviculare. Les inflorescences sont parfois unisexuelles.
Les fruits ne sont pas une capsule déhiscente ailée, comme chez beaucoup de bégonias, mais un long tube.
Autrefois, il existait plusieurs plantes, avec des noms différents, et ces différence, visuelles, assez significatives. mais les botanistes modernes ont décidé de réduire toutes ces plantes sous le même taxon. En collection, il est parfois plus aisé de conserver les anciennes terminologies, c’est pourquoi, il peut encore être possible de trouver des Begonia cataractarum J.Braun & K.Schum, Begonia epilobioides Warb., Begonia ramicola Gilg., Begonia rhipsaloides A.Chev., Begonia rubronervata De Wild…

Il a également existé un Begonia polygonoides Ridl. trouvé à Bornéo, dans l’état de Sarawak, décrit par H.N. Ridley dans le Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society 46, page 254 en 1906.

Culture hivernale en terrarium pour lui offrir une température toujours supérieure à 20 °C et une humidité atmosphérique importante.
J’ai aussi assez bien réussi la culture en pots de petites dimensions, et en été, il supporte bien la culture en containers dans la serre. En hiver, il suffit de placer ces conatiners en hauteur, en position aérée et bien drainée, pour qu’ils passent la saison froide avec facilité.

Multiplication délicate, par boutures de tiges feuillées, à réaliser en été.

En 1978, Leslie Woodriff de McKinleyville, Californie, a pollinisé des fleurs de Begonia molleri et ce croisement lui a permis de sélectionner B. ‘Moly Poly’ une plante retombante au feuillage vert tendre, et aux rares fleurs blanches à blanc-rosé.

A West African plant discovered in Old Calabar, Nigeria, by C. Wyville Thomson, in 1862 and named and described in 1871 by Joseph Dalton Hooker, in Flora of Tropical Africa 2, page 571 by Daniel Olivier.
The species is part of the Tetraphila section.
Begonia epiphyte that grows at altitudes of 50 to 1200 meters on tree trunks and branches in the evergreen rainforest, and whose roots sink under the bark for nutrients. It is often encountered, during branches above watercourses, sometimes up to 45 meters in height. It produces long, slender, woody stems from 45 centimeters to 3 meters long. Its fleshy leaves allow it to adapt to climatic fluctuations and withstand periods of drought, and when it seems dry, it looks a lot like Polygonum aviculare. The inflorescences are sometimes unisexual.
The fruits are not a winged dehiscent capsule, as with many begonias, but a long tube.
In the past, there were several plants, with different names, and these differences, visual, quite significant. but modern botanists have decided to reduce all these plants under the same taxon. In collection, it is sometimes easier to preserve the old terminologies, so it may still be possible to find Begonia cataractarum J.Braun & K.Schum, Begonia epilobioides Warb., Begonia ramicola Gilg., Begonia rhipsaloides A .Chev., Begonia rubronervata De Wild …
There was also a Begonia polygonides Ridl. found in Borneo, in the state of Sarawak, described by H.N. Ridley in the Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society 46, page 254, 1906.
Winter culture in terrarium to offer a temperature always higher than 20°C and a significant atmospheric humidity.
I have also quite successfully grown small pots, and in summer, it supports the culture in containers in the greenhouse. In winter, it is enough to place these conatiners in height, in ventilated and well drained position, so that they spend the cold season with facility.
Delicate multiplication, by cuttings of leafy stalks, to realize in summer.
In 1978, Leslie Woodriff of McKinleyville, California, polinized flowers of Begonia molleri and this crossing allowed him to select B. ‘Moly Poly’ a trailing-scandent plant with tender green foliage, and rare white to pink-white flowers.

LEBRUN, J. P. & A. L. STORK (1991). Énumération des plantes à fleurs d’Afrique tropicale. Généralités et Anonaceae à Pandanaceae. Énum. Pl. Fleurs Afr. Trop. 1: 138

Begonia quadrialata

L’espèce a été découverte sur des rochers au nord des gorges de Barombi le 17 avril, puis le 4 mai 1889 par Paul Rudolph Preuss (1861 – 1922/25 ?) pendant qu’il participait  à l’expédition Zintgraff à Kumba, en ouest-Cameroun, de 1889 à 1892.

Elle a été décrite en 1895 par Otto Warburg (1859-1938) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 22, page 43.
L’épithète spécifique signifie « à quatre ailes », en référence à la forme du fruit.
L’espèce fait partie de la section Loasibegonia.

On rencontre cette espèce dans plusieurs pays d’Afrique : Angola ; Cameroun ; Côte d’Ivoire ; Gabon ; Guinée ; Liberia ; Nigeria ; République du Congo ; République démocratique du Congo ; Sierra Leone.

Marcus Simon Maria Sosef (1960-) considère que plusieurs taxons très différents ne sont que des synonymes de Begonia quadrialata subsp. quadrialata var. quadrialata dans Wageningen Agricultural University Papers V dans Refuge Begonias publié le 18 février 1994, pages 186 à 190 :
Begonia calabarica Stapf
Begonia modica Stapf
Begonia poikilantha Gilg
Begonia whytei Stapf
Source : ORSTOM. 1988. List Vasc. Pl. Gabon Herbier National du Gabon, Yaounde.

Plante rhizomateuse de 5 à 25 centimètres de haut, rhizome compact, feuilles peltées croustillantes, succulentes, arrondies, vert clair satiné, avec une bordure bourgogne, fleurs jaunes rayées de rouge sur les tépales supérieurs.

Il existe des sous-espèces et des variétés :
Begonia quadrialata subsp. dusenii (Warb.) Sosef
Begonia quadrialata subsp. nimbaensis Sosef
Begonia quadrialata var. pilosa Warb.
Begonia quadrialata subsp. quadrialata
Begonia quadrialata var. quadrialata
Begonia quadrialata var. speciosa Irmsch.

C’est une plante terrestre ou saxatile, qui se comporte parfois en épiphyte sur des troncs moussus, en milieu ombragé à très ombragés, dans la forêt primaire pluviale, souvent près des ruisseaux, des cascades, depuis le niveau de la mer, jusqu’à 1100 mètres d’altitude.

Begonia quadrialata Warb. en Guinée Forestière. Les Monts Nimba, concession minière SMFG. Crète nord, lisière de forêt d’altitude sur le flanc ouest.
Photo Ehoarn Bidault

The species was found on rocks north of the Barombi Gorge on 17 April and then on 4 May 1889 by Paul Rudolph Preuss (1861 – 1922/25?) While participating in the Zintgraff Expedition in Kumba, West Cameroon, from 1889 to 1892.
It was described in 1895 by Otto Warburg (1859-1938) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 22, page 43.
The specific epithet means « four-winged », with reference to the shape of the fruit.
The species is part of the Loasibegonia section.
This species is found in several African countries: Angola; Cameroon; Ivory Coast ; Gabon; Guinea; Liberia; Nigeria; Republic of Congo ; Democratic Republic of Congo ; Sierra Leone.
Synonyms:
Begonia calabarica Stapf
Begonia modica Stapf
Begonia poikilantha Gilg
Begonia whytei Stapf
Source: ORSTOM. 1988. List Vasc. Pl. Gabon National Herbarium of Gabon, Yaounde.
Rhizomatous plant 5 to 25 cm high, compact rhizome, crunchy, succulent, rounded leaves, light green satin, with a border burgundy, yellow flowers with red stripes on the upper tepals.
There are subspecies and varieties:
Begonia quadrialata subsp. dusenii (Warb.) Sosef
Begonia quadrialata subsp. nimbaensis Sosef
Begonia quadrialata var. pilosa Warb.
Begonia quadrialata subsp. quadrialata
Begonia quadrialata var. quadrialata
Begonia quadrialata var. speciosa Irmsch.
It is a terrestrial or saxatile plant, which sometimes behaves epiphyte on mossy trunks, in shaded to very shady areas, in rainforest primary forest, often near streams, waterfalls, from sea-level up to at 1100 meters altitude.

Begonia scapigera

La plante a été découverte par Gustav Mann (1836-1916) entre 1859 et 1863, on ne sais où exactement en Afrique de l’Ouest, peut-être en Haute-Guinée.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) dans Flora of Tropical Africa 2, page 572, d’après les travaux de Daniel Oliver (1830-1916).
L’espèce fait partie de la section Loasibegonia.

Il existe deux sous espèces :

Plante au rhizome rampant, feuilles toutes radicales, peltées, obliquement ovales, arrondies à la base, ciliées vers les pointes. Fleurs dressées, solitaires, jaune vif,  en décembre.

Multiplication par division, boutures de rhizomes, boutures de feuilles pétiolées.

 

The plant was discovered by Gustav Mann (1836-1916) between 1859 and 1863, we do not know what exactly in West Africa, perhaps in Upper Guinea.
The species named and described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) in Flora of Tropical Africa 2, page 572, from the work of Daniel Oliver (1830-1916).
The species is part of the Loasibegonia section.
Plant with creeping rhizome, s
temless, almost quite glabrous. Rootstock woody, creeping. Leaves all radical, 4–8 by 2–4 in., very long (5–10 in.) -petioled, peltate, obliquely ovate, caudate-acuminate, rounded at the base, obscurely sinuate-toothed or quite entire, ciliate towards the tips, nerves about 10, radiating from the top of the petiole, slender; petioles stout, rarely with a few long hairs; stipules small, ovate, membranous, ciliate. Scape solitary, erect, stout, 10–14 in., slightly hairy above, usually forked, 2–3-bracteate at the forks, monœcious; bracts and bracteoles small, orbicular or oblong, ciliate-toothed. Flowers erect, solitary or several together, terminating the scape or its branches, subumbellate, all male or female and male mixed. Male fl.: 1 1/2 in. diameter. Pedicels 3/4–1 1/2 in. long. Sepals 2, orbicular. Stamens numerous; filaments connate at the base; anthers small, oblong, obtuse, equalling the free portion of the filament. Female fl.: Similar, but smaller, sessile or very shortly pedicelled. Ovary 1 1/2–2 in. long, very slender; styles 2; stigmas forked, arms short, papillose band continuous, twisted. Capsule very slender, 1 1/2 in. long, glabrous.
Multiplication by division, cuttings of rhizomes, cuttings of leaf petiolate.