Begonia acerifolia

Plante découverte en Équateur par Friedrich Wilhelm Heinrich Alexander von Humboldt et Aimé Jacques Alexandre Bonpland, à 1060 mètres dans la région de Loxa, à une date qui ne nous est pas parvenue mais avec la mention « floraison en août ».

L’espèce a été décrite en 1825 par le botaniste allemand Karl Sigismund Kunth (1788-1850) dans Nova genera et species plantarum 7 page 142[folio] ; 7 page 186[quarto], figure 644.
L’épithète spécifique signifie « à feuilles d’érable » (Acer).
L’espèce fait partie de la section Knesebeckia.

Herbe terrestre endémique en Équateur, dans les provinces d’Azuay, Bolivar, Cañar, Chimborazo, Guayas, Loja et El Oro où il est connu dans 13 sous-populations enregistrées au sud, six dans la province de Loja et au moins une dans la Cordillère Chongón-Colonche à Guayas vers 2500 mètres d’altitude. La destruction de son habitat menace cette espèce qui est inscrite à la liste rouge de l’IUCN depuis avril 2003.
Ses habitats naturels sont les forêts de montagne humides subtropicales ou tropicales et les brousses sèches subtropicales ou tropicales de la la forêt andine élevée (600-3000 m). Cette espèce vit dans des zones où la température varie entre + 5°C et + 20°C, il redoute donc, plus que tout la chaleur.

Cette espèce a été trouvée également au Pérou par J. Santisteban et J. Guevara le 9 mai 1987, à l’altitude de 1800 mètres, à environs 3 kilomètres à vol d’oiseau de Monteseco, département de Cajamarca province de Santa Cruz.

Souche tubéreuse, pouvant former un renflement semblable à un caudex à la base de la plante. Végétation érigé, buissonnante, d’environs 1 mètre de haut, feuilles palmatilobées, glabres ou duveteuses, dentelées, vert tendre avec des zones argentées, plus ou moins larges, parfois absentes, inflorescence érigée, grandes fleurs blanche ou roses.
Pour ma part, dans la nature, je n’ai observé que des plantes à fleurs blanches.

Plante assez délicate en culture, car elle est difficile à conserver, en périodes de jours courts.
Multiplication par semis.

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Plant discovered in Ecuador by Friedrich Wilhelm Heinrich Alexander von Humboldt and Aime Jacques Alexandre Bonpland, in a place and a date that did not reach us.
The species was described in 1825 by the German botanist Karl Sigismund Kunth (1788-1850) in Nova genera and species plantarum 7: 142 [folio];
7: 186 [quarto], t. 644.
The specific epithet, acerifolia, means « maple leaves » (Acer).
This begonia is an endemic terrestrial herb in Ecuador, in the provinces of Azuay, Bolivar, Cañar, Chimborazo, Guayas, Loja and El Oro, where it is known from 13 subpopulations recorded in the south, six in the province of Loja and Its natural habitats are subtropical or tropical humid mountain forests and subtropical or tropical dry bush forests of the high Andean forest (600-3000 m). This species lives in areas where the temperature varies between + 5°C and + 20°C, so it dreads, more than all the heat.
Tuberous strain, which can form a bulge similar to a caudex at the base of the plant. Vegetation erected, bushy, about 1 meter high. Leaves palmatilobed, glabrous, serrated, tender green with silvery zones, more or less wide, sometimes absent. White or pink flowers

Bibliographie :
UICN. 2003 Liste rouge UICN des espèces menacées . http://www.iucnredlist.org.
Smith, LB et Wasshaussen, DC 1986. 133. Begoniaceae. In: G. Harling et L. Andersson (eds), Flora of Equateur , pp 1-66.. Université de Gotenborg, Gotenborg, Riksmuseum, Stockholm et Pontofoca Universidad Católica del Ecuador, Quito, Equateur.
Valencia, R., Pitman, N., León-Yánez, S. et Jørgensen, PM (eds). 2000. Libro Rojo de las Plantas Endémicas del Ecuador 2000 . Publicaciones del Herbario QCA, Ponticicia Universidad Católica del Ecuador, Quito.
Valverde, FM 1991. Estado réelle de la vegetación naturelle de la Cordillère de Chongon-Colonche. Universidad de Guayaquil, Guayaquil, Equateur.

 

Begonia aequatorialis

La plante a été découverte en Équateur par Julian Alfred Steyermark (1909-1988) le 9 juin 1943, près de la localité d’Azuay à 1675 mètres d’altitude.

C’est d’après les spécimens trouvés et récoltés par Wendell Holmes Camp (1904-1963), dans le brouillard de l’après-midi du 19 mais 1945 dans les vallées boisées humides du canyon du rio Chanchan, à environ 5 kilomètres au nord de Huigra à 6500 mètres (Province de Chimborazo) que l’espèce a été dénommée et décrite en 1950 par les botanistes Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) dans Memoirs of The New York Botanical Garden, numéro 8, page 36.
L’espèce fait partie de la section Eupetalum.
L’épithète spécifique signifie « d’Équateur ».
Synonyme : B. octopetala var octopetala Tebbitt, Begonias page 223, 2016 mais dans Dividing and conquering the fastest-growing genus: Towards a natural sectional classification of the mega-diverse genus Begonia (Begoniaceae) qui est la publication de référence la plus récente, les deux espèces sont toujours considérées comme distinctes.

Plante terrestre, parfois épiphyte, à petit rhizome tubéreux atteignant 60 cm de hauteur, feuilles vert foncé, vert clair au revers, pétioles rose clair, grandes fleurs blanches, solitaires, portées par des tiges roses. L’ensemble de la plante disparaît à la saison sèche.

La racine tubéreuse de cette espèce originaire de l’Équateur et du Pérou contient des propriétés astringentes. L’espèce, dont on ne connaît que quatre populations, est considérée vulnérable dans la liste des espèces menacées de l’UICN en raison de la destruction de son habitat.

The plant was discovered in Ecuador by Julian Alfred Steyermark (1909-1988) on June 9, 1943, near the locality of Azuay at 1675 meters above sea level.
It is from specimens found and harvested by Wendell Holmes Camp (1904-1963), in the afternoon fog of 19-1945 in the moist wooded valleys of Chanchan River Canyon, about 5 kilometers north of Huigra at 6500 meters (Chimborazo Province) the species was named and described in 1950 by botanists Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) in Memoirs of The New York Botanical Garden, number 8, page 36.
This species is part of the section Eupetalum.
The specific epithet means « From Ecuador ».
Synonym: B. octopetala octopetala var Tebbitt, Begonias page 223, 2016 but in Dividing and conquering the fastest-growing genus: Towards a natural sectional classification of the mega-diverse genus Begonia (Begoniaceae) which is the most recent reference publication, both species are still considered distinct.
Terrestrial plant, sometimes epiphytic, with small tuberous rhizome up to 60 cm tall, dark green leaves, light green on the underside, petioles light pink, large white flowers, solitary, borne by pink stems. .
The tuberous root of this species native to Ecuador and Peru contains astringent properties. The species is considered vulnerable in IUCN’s list of threatened species.

 

Begonia albomaculata

La plante a été découverte au Pérou le 25 novembre 1898 dans la Pampa del Sacramento, entre le fleuve Ucayali et le fleuve Huallaga, près de la frontière des régions de Loreto et de San Martín, par le botaniste suisse Jacques Huber (1867-1914).

La première description de cette espèce a été publiée en 1906 par le botaniste Anne Casimir Pyramus de Candole (1836-1918) dans le Boletim do Museu Goeldi (Museu Paraense) de Historia Natural e Ethnographia N° 4 à la page 593.
L’épithète spécifique, albomaculata, signifie « à taches blanches ».
L’espèce faisait partie de la section Cyathocnemis mais désormais elle appartient à la section Knesebeckia, Groupe III, le « maynensis group« .

Lyman Bradford Smith (1904 – 1997) et Bernice Giduz Schubert (1913 – 2000) en 1941 ont fourni une clef d’identification des Begonias du Pérou dans : J. F. Macbride (ed.), Flora of Peru. Publ. Field Mus. Nat. Hist., Bot. Ser. 13(4/1) pages 181 à 202. Mais pour cette espèce, ils estiment avoir des informations insuffisantes pour la décrire.
Il faut donc attendre 1984 et la publication de Lyman Bradford Smith et Dieter Carl Wasshausen, dans Phytologia 54 : Notes on Begoniaceae – III pour avoir une description exhaustive de la plante, d’après l’herbier des plantes de l’Équateur. Ce matériel est distinct du type de Begonia albomaculata C.DC et représente un taxon non décrit très proche de Begonia tiliifolia C.DC.

Peter W. Moonlight, Mark Hughes & Mark C. Tebbitt ont publié le 9 mars 2017 un travail de comparaison avec les espèces proches, dans lequel figure une clef d’identification qui est la bienvenue (Taxonomy of Begonia albomaculata and description of two new species endemic to PeruEdinburgh Journal of Botany).

Ce bégonia est originaire de l’Équateur et du Pérou.
Synonyme : Begonia mayasiana L.B.Sm. & B.G.Schub. a longtemps été considéré comme un synonyme, mais de nos jours, il est de nouveau considéré comme une espèce particulière.

Begonia albomaculata C.DC. – Pérou : District d’Aramango, Province de Bagua, Amazonas.
Photo : Peter W.Moonlight

Petit arbuste de 20 à 20 centimètres de haut, tige dressée, souple, succulente, pas ou peu ramifiée, stipules persistantes lancéolées, feuilles alternes regroupées vers le sommet de la tige, fortement asymétriques, elliptique à ovale, base cunéiforme à arrondie sur le côté étroit, largement arrondie sur le côté large, bords irrégulièrement dentés avec une dent de 1 mm au bout chaque nervure majeure et un poil court à la pointe de chaque dent, surface supérieure vert foncé, parfois avec de petites mouchetures blanches, surface inférieure vert; 6 à 9 nervures palmées-pennées, inflorescences axillaires provenant de l’aisselle de la plupart des feuilles et souvent persistantes, cyme dichotomique ramifiée 4 à 8 fois, fleurs mâles à 4 tépales blancs, les extérieurs largement ovales, les intérieurs étroitement ovales, fleurs femelles à 5 tépales blancs, capsule à trois ailes inégales, la plus grade triangulaire, les plus petites à base arrondie. Floraison toute l’année. Plante terrestre, très répandue, que l’on rencontre généralement sur des pentes rocheuses près des ruisseaux dans la forêt tropicale, entre 220 et 900 mètres d’altitude.

Begonia albomaculata C.DC. – Pérou: District de Caynarachi, Province de Lamas, San Martín.
Photo : Peter W.Moonlight

En fleur ou en fruit, Begonia albomaculata est facile à distinguer de B. chemillenensis. Les fleurs mâles ont environ deux fois plus d’étamines de Begonia chemillenensis et les fruits et les fleurs mâles de B. albomaculata sont nettement plus gros (les plus grands tépales de B. albomaculata atteignent 22 mm, tandis que ceux de B. chemillenensis atteignent 12 mm). L’identification des spécimens stériles peut être plus difficile.

Begonia albomaculata C.DC. – Pérou: District de Padre Abad, Province de Padre Abad, Ucayali.
Photo : Peter W.Moonlight

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The plant was discovered in Peru on November 25, 1898 in the Pampa del Sacramento, between the Ucayali River and the Huallaga River, near the Loreto and San Martín border, by the Swiss botanist Jacques Huber (1867-1914) .
The first description of this species was published in 1906 by the botanist Anne Casimir Pyramus de Candole (1836-1918) in the Boletim do Museu Goeldi (Museu Paraense) of Historia Natural and Ethnographia No. 4 on page 593.
The specific epithet, albomaculata, means « white spots ».
The species was part of the Cyathocnemis section but now belongs to the Knesebeckia section, Group III, the « maynensis group« .
Lyman Bradford Smith (1904 – 1997) and Bernice Giduz Schubert (1913 – 2000) in 1941 provided a key to identifying Begonias from Peru in: J. F. Macbride (ed.), Flora of Peru. Publ. Field Mus. Nat. Hist., Bot. Ser. 13 (4/1) pages 181 to 202. But for this species, they consider that they have insufficient information to describe it.
It is therefore necessary to wait until 1984 and the publication of Lyman Bradford Smith and Dieter Carl Wasshausen, in Phytologia 54: Notes on Begoniaceae – III to have an exhaustive description of the plant, according to the herbarium of the plants of Ecuador. This material is distinct from the type of Begonia albomaculata C.DC and represents an undescribed taxon very close to Begonia tiliifolia C.DC.
Peter W. Moonlight, Mark Hughes and Mark C. Tebbitt published on March 9, 2017 a comparison work with closely related species, which includes a key of identification which is welcome (Taxonomy of Begonia albomaculata and description of two new species endemic to Peru – Edinburgh Journal of Botany).
This species is native to Ecuador and Peru.
Synonym: Begonia mayasiana L.B.Sm. & B.G.Schub. has long been considered a synonym, but nowadays it is again considered a particular species.
Small shrub 20 to 20 cm high, stem dréssée, supple, succulent, not or little branched, stipules persistent lanceolate, alternating leaves grouped towards the top of the stem, strongly asymmetrical, elliptic to oval, cuneiform base with rounded on the side narrow, broadly rounded on the broad side, irregularly toothed margins with a tooth of 1 mm at the end each major vein and a short hair at the tip of each tooth, upper surface dark green, sometimes with small white speckles, lower green surface; 6 to 9 veins palmate-pinnate, axillary axillary inflorescences from most leaves and often persistent, branched dichotomous cyme 4 to 8 times, male flowers to 4 white tepals, broad oval exteriors, narrowly ovate interiors, flowers females with 5 white tepals, capsule with three unequal wings, the most triangular grade, the smallest with a rounded base. Flowering all year. Terrestrial plant, widespread, commonly found on rocky slopes near streams in the rainforest, between 220 and 900 meters above sea level.
In flower or fruit, Begonia albomaculata is easy to distinguish from B. chemillenensis. The male flowers have about twice as many stamens of Begonia chemillenensis and the fruit and male flowers of B. albomaculata are much larger (the largest tepals of B. albomaculata are 22 mm, whereas those of B. chemillenensis 12 mm). The identification of sterile specimens may be more difficult.

 

 

Begonia arborescens

La plante aurait été découverte dans la province de Puerto Incas, au Pérou par Juan José Martinez de Lexarza (1785-1824) et Eduard Friedrich Poeppig (1798 – 1868), en un lieu et à une date qui ne sont pas connu avec plus de précision. Puis, la même plante a été trouvée par Pedro Claussen (?-1855) dans la région de Minas Gerais au Brésil, sans plus de précision également.
Begonia arborescens est originaire de la forêt côtière atlantique du Brésil, où il est fréquent dans les endroits humides et ombragés de la forêt tropicale.

Espèce dénommée et décrite par Giuseppe Raddi (1770-1829) en 1820 dans Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Residente in Modena, Parte contenente le Memorie di Fisica 18 page 408.
L’épithète spécifique signifie « qui pousse comme un arbre » et comme son nom l’indique, ce Begonia est l’une des plus hautes espèce du genre.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.
Synonymes :
Begonia diamantina Lescuyer
Begonia dimidiata Vell.
Begonia patens Griseb. ex A.DC.
Steineria pulchella Klotzsch

 

Après avoir vu cette espèce sauvage, Marc Hachadourian, jardinier du jardin botanique de New York, a suggéré  que la plante imite certaines espèces de Cecropia, arbres communs de la forêt tropicale où réside B. arborescens. Cette hypothèse est intrigante car les Cecropias ont une relation complexe avec des fourmis qui vivent à l’intérieur de leurs tiges et les protègent contre les herbivores. Ce Begonia semble donc capable de tromper les herbivores potentiels qui pensent que c’est un Cecropia, donc protégé par les fourmis, qu’il est préférable de ne pas brouter.

Il existe plusieurs variétés et formes naturelles dénommées :
B. arborescens var. arborescens   
B. arborescens var. confertiflora DC.
B. arborescens var. oxyphylla (A. DC.) S.F. Sm.
B. arborescens f. parvifolia Irmsch.

Begonia arborescens a besoin de beaucoup d’espace et, pour cette raison, est souvent cultivé en pleine terre dans une serre, plutôt que dans un pot.
Au jardin, l’espèce appréciera une exposition très ombragée avec une forte humidité relative et ainsi pourra se développer et fleurir. Dans les régions où il ne gèle pas, elle pourra rester en pleine terre toute l’année.
L’espèce a rarement été utilisée dans l’hybridation.

 

 

The plant would have been discovered in the province of Puerto Incas, Peru by Juan Jose Martinez de Lexarza (1785 – 1824) and Eduard Friedrich Poeppig (1798 – 1868) in Peru, in a place and at a date that is not known with more precision. Then, the same plant was found by Pedro Claussen (? -1855) in the region of Minas Gerais in Brazil, without more precision also..
Begonia arborescens is native to the Brazilian coastal forest of Brazil, where it is common in damp and shady areas of the rainforest.
Species named and described by Giuseppe Raddi (1770-1829) in 1820 in Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana della Scienze Resident in Modena, Parte contains the Memorie di Fisica 18 page 408.
The specific epithet means « that grows like a tree » and as the name suggests, this Begonia is one of the highest species of the genus.
After seeing this wild species, Marc Hachadourian, gardener of the New York Botanical Garden, suggested that the plant mimics some species of Cecropia, common trees in the rainforest where B. arborescens resides. This hypothesis is intriguing because the Cecropias have a complex relationship with ants that live inside their stems and protect them from herbivores. This Begonia seems to be able to deceive the potential herbivores who think that it is a Cecropia, therefore protected by the ants, that it is better not to graze.
There are several natural varieties and forms called:
B. arborescens var. arborescens   
B. arborescens var. confertiflora DC.
B. arborescens var. oxyphylla (A. DC.) S.F. Sm.
B. arborescens f. parvifolia Irmsch.

Begonia arborescens needs a lot of space and, for this reason, is often grown in the open in a greenhouse rather than in a pot.
In the garden, the species will appreciate a very shaded exposure with a high relative humidity and thus will be able to develop and to flourish. In areas where it does not freeze, it can remain in the ground all year round.
The species has rarely been used in hybridization.

 

 

Begonia bracteosa

Espèce endémique du Pérou découverte dans les forêts du Machu Pichu pour l’herbier de Hooker, par un certain West, à une date inconnue, dans un premier temps désignée comme Begonia peruviana ainsi qu’on peut le voir sur les herbier ci-dessous.

Décrite et dénommée en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 132.
Cette espèce appartient à la section Cyathocnemis.

Puis, décrite de nouveau en 1941 par Lyman Bradford Smith et Bernice Giduz Schubert dans le paraphe sur les Begoniaceae dans Flora of Peru, pages 181 à 202 (Publications of the Field Museum of Natural History, Botanical Series – J. F. Macbride éditions).

On a également trouvé cette espèce, par Carlos E. Cerón le 10 janvier 1991 à Quito dans la province de Pichincha en Équateur, et en Bolivie par William G. D’Arcy et Gastón Bejarano, le 21 Mai 1980 sur la route entre La Paz et Coroico, dans le secteur de Puna à environs 20 kilomètres de La Paz.

C’est une plante des forêts d’altitude, entre 1500 et 3000 mètres.

Ne pas confondre avec Symbegonia bracteosa Warburg. désormais désigné comme B. symbracteosa L.L.Forrest & Hollingsw. qui est une espèce de Nouvelle-Guinée.

Plante érigée peu ramifiée de 100 à 150 centimètres de haut, larges feuilles glabres vert brillant, nervures plus claires, grandes têtes de fleurs rose pâle, peut-être rustique… avec de nombreuses formes et variations.

En 1933, Ham a créé le cultivar B. ‘Margaret E. Ham’ en croisant cette espèce avec un semperflorens dénommé B. ‘Luminosa Robusta’.

Plante robuste et élégante, sans grande difficulté.
Multiplication par semis, ce qui peut donner des populations disparates, ou par boutures de tiges feuillées en fin d’été.

Endemic species of Peru found in the forests of Machu Pichu for the Hooker Herbarium, by a certain West, at an unknown date, initially designated as Begonia peruviana as can be seen on the herbarium above.
Described and named by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candole in 1859 in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, Series 4 11 Page 132.
Then, again described in 1941 by Lyman Bradford Smith and Bernice Giduz Schubert in the initialling of the Begoniaceae in Flora of Peru, pages 181-202 (Publications of the Field Museum of Natural History, Botanical Series – J. F. Macbride editions).
This species was also found by Carlos E. Cerón on January 10, 1991 in Quito in the province of Pichincha in Ecuador, and in Bolivia by William G. D’Arcy and Gastón Bejarano on May 21, 1980 on the road between La Paz and Coroico, in the area of ​​Puna about 20 kilometers from La Paz.
It is a forest of altitude, between 1500 and 3000 meters.
Do not confuse with Symbegonia bracteosa Warburg. now designated as B. symbracteosa L.L.Forrest & Hollingsw. which is a species of New Guinea.
Plant erect little branched 100 to 150 centimeters high, broad leaves glabrous green shiny, paler ribs, large heads of pale pink flowers, perhaps rustic … with many shapes and variations.
In 1933, Ham created the cultivar B. ‘Margaret E. Ham’ by crossing this species with a semperflorens called B. ‘Luminosa Robusta’.
Plant robust and elegant, without much difficulty.
Multiplication by seedling, which can give disparate populations, or cuttings of leafy stems in late summer.

Begonia cinnabarina

Plante découverte en 1845 par Hugh A. Weddell dans les Andes, dans la Province d’Acero en Bolivie. Des graines furent envoyées en Angleterre par M. Bridges à messieurs Henderson de Pine Apple Place qui ont transmis des exemplaires à Hoocker. 

Elle a été décrite en 1849 par William Jackson Hooker (1785-1865) dans Botanical Magazine numéro 75, planche  4483.
L’épithète spécifique signifie couleur de cinnabre, fait référence aux fleurs rouge orangées.
L’espèce fait partie de la section Eupetalum.

Plante compacte qui pousse à partir d’un tubercule semblable à celui des bégonias tubéreux hybrides, presque globuleux et déprimé au sommet et en partie au-dessus de la ligne du sol. Le contraste entre les feuilles allongées, dentelées, pointues, vert sombre velouté et les fleurs rouge vermillon très vif est saisissant.

Espèce à l’origine de nombreux cultivars dont : B. ‘Arago’ ; B. ‘Aurelia’ ; B. ‘Cininc’ ; B. ‘Colonel Laussedat’ ; B. ‘Corsair’ ; B. ‘Deuringeri’ ; B. ‘Excelsior’ ; B. ‘Henri Mantion’ ; B. ‘Le Correge’ ; B. ‘Massiliensis’ ; B. ‘Mastodonte’ (1875 – Victor Lemoine) ; B. ‘Meme’ ; B. ‘Mme. Vincent’ ; B. ‘Modiola’ ; B. ‘Prestoniensis’ ; B. ‘Prestoniensis Superba’ ; B. ‘Rory’

La période de croissance s’étale de la fin du printemps à l’automne avec des fleurs d’août à octobre.
Culture à l’extérieur en situation ombragée. Déterrer et ranger les bulbes au sec pour l’hiver et les replanter dès que les bourgeons rose pointent.
Multiplication par semis, ou, plus aléatoire et technique, par bouture des jeunes pousses au début du printemps.

 

 

Plant discovered in 1845 by Hugh A. Weddell in the Andes, in the Province of Acero in Bolivia. Seeds were sent to England by Mr. Bridges to Henderson from Pine Apple Place, who sent copies to Hoocker.
It was described in 1849 by William Jackson Hooker (1785-1865) in Botanical Magazine Number 75, Plate 4483.
The specific epithet means cinnabar color, refers to orange-red flowers.
This species is part of the section Eupetalum.
A compact plant that grows from a tuberous tuberous begonias tubercle, almost globose and depressed at the top and partly above the soil line. The contrast between elongated, serrated, pointed, velvety dark green leaves and vividly bright red flowers is striking.
The growing season extends from late spring to autumn with flowers from August to October.
Outdoor cultivation in shaded situation. Dig up and store the bulbs dry for the winter and replant them as soon as the buds are pink.
Propagation by seedling, or, more randomly and technically, by cutting young shoots in early spring.

Begonia elachista

La plante a été découverte au Pérou le 17 mars 2008 par une équipe de botanistes composée de Rodolfo Vásquez (1956-), Abel Monteagudo, Isau Huamantupa et Antonio Peña au tunnel de Quebrada, dans le secteur de Paujil, dans le parc national Yanachaga-Chemillén, Distric de Palcazu, Province d’Oxapampa, Région Pasco, à l’altitude de 429 mètres, et c’est presque au même endroit que le 25 février 2016 Peter Moonlight et Aniceto Daza trouveront une autre station également dans dans le secteur Paujil, à 150 m de l’entrée de Las Cavernas sur la piste reliant Paujil, à l’altitude de 432 mètres, sur des roches calcaires à l’entrée d’une grotte située dans la forêt primaire de l’Amazonie, à 430 m. Il a été observé poussant sur des roches exemptes d’autres plantes vasculaires en association avec diverses espèces de bryophytes à l’ombre presque continue de la forêt environnante.

Peter W. Moonlight occupé à collecter précautionneusement les échantillons destinés aux herbiers
et ci-dessous, le résultat de son travail soigné.

La nouvelle espèce a été dénommée et décrite en 2017 par Peter Watson Moonlight, Carlos Reynel, Mark C. Tebbitt dans European Journal of Taxonomy volume 281, pages 1 à 13
L’épithète vient du grec « moins » et souligne la taille réduite de cette espèce, qui est la plus petite espèce connue de Begonia.
L’espèce appartient à la nouvelle section Microtuberosa.

Herbe tubéreuse. Tubercule globuleux de 1 à 2 millimètres de diamètre, une à 3 tiges érigées par tubercule, de 5 à 30 millimètres de long, glabres, vert clair, stipules persistantes, étroitement lancéolées, feuilles alternes qui viennent de la base de la plante, pétiole orienté dans le même sens que la nervure principale, glabres, limbe symétrique, ovale, membraneuse, sommet obtus, base cordée, bords irrégulièrement crénelés et ciliés, surface supérieure glabre gris-vert clair, 5 à 7 nervures palmées, inflorescences axillaires, émergeant de l’axe de chaque feuille, érigées, en cymes dichasiales asymétriques, portant jusqu’à 2 fleurs mâles et jusqu’à 2 fleurs femelles s’ouvrant souvent en même temps, blanches, capsule ovoïde à 3 ailes inégales, arrondies-oblongues.

En raison de l’aire restreinte d’une population estimée à 5000 plantes, et compte tenu des pressions humaines environnantes en raison d’un sentier en construction pour mener les touristes à la grotte, cette espèce est considérée comme en danger critique selon les règles de l’IUCN.

Begonia elachista est une espèce très distincte avec une combinaison inhabituelle de caractéristiques qui est facilement reconnue comme la seule espèce de Begonia péruvienne atteignant sa maturité avec une hauteur inférieure à 5 cm. Il est également unique au Pérou par ses feuilles ovales plus petites que 3 × 3 cm et par une combinaison de placentas entiers et à racine tubéreuse.

The plant was discovered in Peru on March 17, 2008 by a team of botanists composed of Rodolfo Vásquez (1956-), Abel Monteagudo, Isau Huamantupa and Antonio Peña in the Quebrada Tunnel, in the area of ​​Paujil, in the Yanachaga National Park. Chemillén, Distric de Palcazu, Province of Oxapampa, Pasco Region, at the altitude of 429 meters, and it is almost at the same place as on February 25, 2016 Peter Moonlight and Aniceto Daza will find another station also in the sector Paujil , 150 m from the entrance of Las Cavernas on the track linking Paujil, at the altitude of 432 meters, on limestone rocks at the entrance of a cave located in the primary forest of the Amazon, at 430 m . It has been observed growing on rocks free of other vascular plants in association with various species of bryophytes in the almost continuous shade of the surrounding forest.
The new species was named and described in 2017 by Peter Watson Moonlight, Carlos Reynel and Mark C. Tebbitt in European Journal of Taxonomy Volume 281, pages 1 to 13
The epithet comes from the Greek « minus » and emphasizes the reduced size of this species, which is the smallest known species of Begonia.
The species belongs to the new section Microtuberosa.
Tuberous herb. Globular tubercle 1 to 2 millimeters in diameter, one to 3 tuber-erect stems, 5 to 30 millimeters long, glabrous, light green, persistent stipules, narrowly lanceolate, alternate leaves from the base of the plant, petiole-oriented in the same direction as the main vein, glabrous, symmetrical, ovate, membranous lamina, obtuse apex, cordate base, irregularly crenate and ciliate margins, upper surface glabrous gray-light green, 5 to 7 veins palmate, axillary inflorescences, emerging Axis of each leaf, erect, in asymmetric dichasial cymes, carrying up to 2 male flowers and up to 2 female flowers often opening at the same time, white, ovoid capsule with 3 unequal, rounded-oblong wings.
Due to the restricted area of a population estimated at 5,000 plants, and given the human pressures due to a path under construction to lead tourists to the cave, this species is considered critically endangered by the rules. from IUCN.
Begonia elachista is a very distinct species with an unusual combination of characteristics that is easily recognized as the only species of Peruvian Begonia reaching maturity with a height of less than 5 cm. It is also unique in Peru with its oval leaves smaller than 3 × 3 cm and a combination of whole placentas and tuberous port.

 

Merci à Peter W. Moonlight et Mark C. Tebbitt du Jardin Botanique Royal d’Edimbourg
pour la mise à disposition de l’ensemble des documents qui m’ont permis de réaliser cet article.

Begonia fischeri

Espèce découverte au Brésil par Carl Martius dans la région de Rio de Janeiro, et décrite par Franz von Paula von Schrank (1747 – 1835)dans Plantae Rariores Horti Academici Monacensis 2 page 59.
L’espèce faisait partie de la section Begonia, mais en 2018 elle a été classée dans la nouvelle section Begonia sect. Ephemera Moonlight, l’épithète de cette nouvelle section provient du grec ephemeros (fugace), faisant référence au cycle de vie annuel de toutes les espèces dans cette section, ce qui est très inhabituel dans le genre Begonia.

Begonia fischeri Otto & A. Dietr décrit dans Allgemeine Gartenzeitung 4, page 354 en 1836 est considéré comme un synonyme.

L’épithète spécifique est un hommage aux travaux de Friedrich Ernst Ludwig von Fischer (1782-1854), botaniste allemand qui fut directeur du jardin botanique de Saint-Pétersbourg. Invité en 1806 à aménager le parc du château de Gorenki du comte Razoumovsky (ancien ministre de l’instruction publique) à côté de Moscou. Grâce à Fischer, le parc devient fameux en Europe. De plus des botanistes viennent y étudier. Fischer dirige le jardin, jusqu’en 1822. Depuis 1812, il est également professeur-adjoint de botanique à l’université de Moscou. En 1823, après que le jardin des Apothicaires de Saint-Pétersbourg est transformé en véritable jardin botanique et devient le jardin botanique impérial, Fischer en est nommé le directeur. Il garde cette fonction, jusqu’en 1850, faisant du jardin un lieu renommé pour les botanistes européens qui y envoient le résultat de leurs collectes.

C’est une espèce largement répandue :
En Amérique du Nord :
Amérique centrale : Mexique au Chiapas, Hidalgo, Oaxaca, Tabasco, Veracruz.
En Amérique du Sud :
Brésil.
Caraïbes : Cuba ; Jamaïque.
Amérique centrale : Costa Rica ; Salvador ; Guatemala ; Honduras ; Nicaragua ; Panama.
Nord de l’Amérique du Sud : Guyana ; Venezuela régions d’Apure, Bolivar, Merida, Zulia, Aragua, Barinas, Carabobo, Lara, Tachira, Trujillo, Yaracuy, Delta de l’Amacuro.
Sud de l’Amérique du Sud: Argentine dans la région de Misiones.
Ouest de l’Amérique du Sud : Bolivie ; Colombie ; Équateur ; Pérou dans les régions de l’Amazonas, Cajamarca, Loreto, Madre de Dios.

Il existe de nombreuses formes et variétés de cette espèce, et c’est logique comte tenu de sa répartition  :

B. fischeri var. brasiliensis (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. brevipilosa Irmsch.
B. fischeri var. crenato-glabra Irmsch.
B. fischeri var. crenulatoglabra Irmsch.
B. fischeri var. elata (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. ermanii (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. eufischeri Irmsch.
B. fischeri var. fischeri
B. fischeri var. klugii
Irmsch.
B. fischeri var. macroptera (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. malvacea (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. moritziana (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. palustris (Hartw. ex Benth.) Irmsch.
B. fischeri var. tovarensis (Klotzsch) Irmsch.

Étonnamment, il n’est pas inclus dans la liste des plantes recommandées pour les débutants dans le livre des Thompson, Begonias The Complete Guide (New York, Times Books, 1981), mais je le recommande à tous les amateurs tant il est facile à vivre. Fleurs blanches ou roses.

Il se multiplie facilement par semis, par bouture de tiges feuillées.
Avec ses 32 chromosomes, il peut s’hybrider aisément avec tous les Begonias de type semperflorens, et est donc présent dans la parentèle de nombreux hybrides. C’est une bonne plante pour toutes celles et tous ceux qui ont envie d se lancer, un jour, dans le croisement maîtrisé de Begonias entre eux.

Species discovered in Brazil by Carl Martius in the region of Rio de Janeiro, and described by Franz von Paula von Schrank (1747 – 1835) in Plantae Rariores Horti Academici Monacensis 2 page 59.
Begonia fischeri Otto & A. Dietr described in Allgemeine Gartenzeitung 4, page 354 in 1836 is considered a synonym.
The specific epithet is a tribute to the works of Friedrich Ernst Ludwig von Fischer (1782-1854), a German botanist who was director of the botanical garden of St. Petersburg. Invited in 1806 to arrange the park of the Castle of Gorenki of Count Razoumovsky (former Minister of Public Instruction) next to Moscow. Thanks to Fischer, the park becomes famous in Europe. In addition, botanists come to study there. Fischer headed the garden until 1822. Since 1812 he is also an assistant professor of botany at the University of Moscow. In 1823, after the Apothecary Garden of St. Petersburg was transformed into a veritable botanical garden and became the Imperial Botanic Garden, Fischer was named its director. He kept this function until 1850, making the garden a place renowned for European botanists who send the result of their collections.
It is a widespread species:
In North America :
Central America: Mexico in Chiapas, Hidalgo, Oaxaca, Tabasco, Veracruz.
In South America :
Brazil.
Caribbean: Cuba; Jamaica.
Central America: Costa Rica; El Salvador; Guatemala; Honduras; Nicaragua; Panama.
Northern South America: Guyana; Venezuela regions of Apure, Bolivar, Merida, Zulia, Aragua, Barinas, Carabobo, Lara, Tachira, Trujillo, Yaracuy, Amacuro Delta.
Southern South America: Argentina in the region of Misiones.
West of South America: Bolivia; Colombia; Ecuador; Peru in the regions of Amazonas, Cajamarca, Loreto, Madre de Dios.
There are many varieties of this species, and this is logical considering its distribution:
B. fischeri var. brasiliensis (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. brevipilosa Irmsch.
B. fischeri var. crenato-glabra Irmsch.
B. fischeri var. crenulatoglabra Irmsch.
B. fischeri var. elata (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. ermanii (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. eufischeri Irmsch.
B. fischeri var. fischeri
B. fischeri var. klugii
Irmsch.
B. fischeri var. macroptera (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. malvacea (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. moritziana (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. palustris (Hartw. ex Benth.) Irmsch.
B. fischeri var. tovarensis (Klotzsch) Irmsch.
Surprisingly, it is not included in the list of plants recommended for beginners in the Thompson book, Begonias The Complete Guide (New York, Times Books, 1981), but I recommend it to all lovers as it is easy to live. White or pink flowers.
It is easily propagated by seedlings, by cutting leafy stems.
With 32 chromosomes, it can hybridize readily with all semperflorens type Begonias, and is therefore present in the family of many hybrids. It is a good plant for all those who want to launch, one day, in the controlled crossing of Begonias between them.

Begonia foliosa var. miniata

Je n’ai retrouvé aucune indication sur la découverte de la plante, qui a été décrite simultanément par divers auteurs. Dans l’Herbarium Hookerianum conservé au Jardin Botanique de Kew, j’ai retrouvé la plante utilisée par Klotzsch pour décrire Tittelbachia fuchsioides renommé plus tard Begonia fuchsioides Hook. Mais il n’y a aucune indication sur l’inventeur, pas plus que date et indications géographiques.

Initialement, c’était une des nombreuses nouveautés introduites directement de la Colombie en Belgique par M. Jean Jules Linden et décrite en mars 1853 par Jules Émile Planchon comme étant Begonia miniata dans Flore des Serres et des Jardins de l’Europe Volume 8 page 105, gravure 787.
L’épithète spécifique renvoyant à la couleur « minium » des fleurs.

Il a aussi anciennement été dénommé par Anne de Candole B. fuchsioides var. miniata (Planch. & Linden) C. DC dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis 15(1) page 291, en 1864.

L’espèce a été renommée par Lyman B. Smith et Bernice G. Schubert dans Caldasia volume 4 numéro 18, pages 196 à 198 à l’occasion d’un article titré The Begoniaceae of Colombia, avec illustration de l’espèce planche 17,  le 25 Oct 1946, ce qui a donné : Begonia foliosa var. miniata (Planch. & Linden) L.B. Sm. & B.G. Schub.

Synonymes : Begonia fuchsioides Hook. ; Begonia fuchsioides fo.miniata (Planch. & Linden) Voss ; Begonia fuchsioides var. miniata (Planch. & Linden) C. DC. ; Begonia miniata Planch. & Linden ; Begonia multiflora Benth ; Tittelbachia fuchsioides Klotzsch ; Tittelbachia miniata (Planch. & Linden) Klotzsch.

Grand arbuste érigé pouvant atteindre 2 mètres de haut en serre tropicale, mais plus généralement 120 centimètres dans la nature et 100 centimètres en pot. Tiges succulentes brun clair, se ramifiant, feuillage vert vif, dense, feuilles de 6 à 12 centimètres de long, obovales-oblongues, asymétriques, glabres, vert vif, bouquets pendant de fleurs rouge vif.

Il a été utilisé pour créer : B. ‘Abondance’ (Victor Lemoine, France – 1878) ; B. ‘Ascotiensis’ (Duval, France – 1870) ; B. ‘Aurora’ (Urbain, France – 1895) ; B. ‘Catalina’ (Shepherd, USA – 1904) ; B. ‘Corail’ (Victor Lemoine, France – 1901) ; B. ‘Corbeille de Feu’ (Victor Lemoine, France – 1891) ; B. ‘Creme Mint’ (Patrick J. Worley, USA – 1980) ; B. ‘Cubinfo’ (Francis Michelson, USA – 1971) ; B. ‘Digswelliana’ (W. Early, Angleterre – 1865) ; B. ‘Floribunda’ (Bailly – 1846) ; B. ‘Floribunda Rosea’ (Victor Lemoine, France – 1914) ; B. foliosa ‘Cascade’ (Michael J. Kartuz, USA – 1977) ; B. ‘Fournaise’ (Victor Lemoine, France – 1898) ; B. ‘Fraicheur’ (Victor Lemoine, France – 1898) ; B. ‘Fuchsifoliosa’ (Charles Chevalier, France – 1938) ; B. ‘Fulgurant’ (Victor Lemoine, France – 1901) ; B. ‘Ingramii’ (Ingram, Angleterre – 1847) ; B. ‘Profusion’ (Victor Lemoine, France – 1888) ; B. ‘Vesuve’ (Victor Lemoine, France – 1898) …

Je l’ai utilisé comme parent mâle pour créer Begonia ‘Suzelie Louvet’ en 2017.

Le bégonia à fleurs de fuchsias est un classique des collections, très facile à vivre, à condition de le préserver de l’humidité en hiver.
Il se multiplie aisément par boutures de rameaux feuillus, simplement piqués dans du terreau, entre avril et septembre. Il a tendance à se ressemer ou se marcoter spontanément dans les collections.

Hauteur : 1 à 2 mètres et plus, floraison de janvier à décembre, plus abondante entre juin et octobre.

Begonia foliosa var. miniata

I found any indication of the discovery of the plant, which has been described simultaneously by various authors. In the Herbarium Hookerianum kept in the Botanical Garden of Kew, I found the plant used by Klotzsch to describe Tittelbachia fuchsioides later renamed Begonia fuchsioides Hook. But there is no indication on the inventor, any more than date and geographical indications.
Initially, it was one of the many innovations introduced directly from Colombia in Belgium by Mr. Jean Jules Linden and described in March 1853 by Jules Émile Planchon as Begonia miniata in Flore des Serres et des Jardins de l’Europe Volume 8 page 105 , engraving 787.
The specific epithet referring to the « minium » color of the flowers.
It was also formerly named by Anne of Candole B. fuchsioides var. miniata (Planch & Linden) C. DC in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis 15 (1) page 291, in 1864.
The species has been renamed by Lyman B. Smith and Bernice G. Schubert in Caldasia volume 4 number 18, pages 196 to 198 in an article entitled The Begoniaceae of Colombia, with illustration of species plate 17, Oct. 25, 1946, which gave: Begonia foliosa var. miniata (Planch & Linden) L.B. Sm. & B.G. Schub.
Synonyms: Begonia fuchsioides Hook. ; Begonia fuchsioides fo.miniata (Planch. & Linden) Voss ; Begonia fuchsioides var. miniata (Planch. & Linden) C. DC. ; Begonia miniata Planch. & Linden ; Begonia multiflora Benth ; Tittelbachia fuchsioides Klotzsch ; Tittelbachia miniata (Planch. & Linden) Klotzsch.
Large erect shrub up to 2 meters tall in a tropical greenhouse, but more generally 120 centimeters in the wild and 100 centimeters in pots. Succulent stems light brown, branching, bright green, dense foliage, leaves 6 to 12 centimeters long, obovate-oblong, asymmetrical, glabrous, bright green, bunches of bright red flowers.
It was used to create: B. ‘Abondance’ (Victor Lemoine, France – 1878) ; B. ‘Ascotiensis’ (Duval, France – 1870) ; B. ‘Aurora’ (Urbain, France – 1895) ; B. ‘Catalina’ (Shepherd, USA – 1904) ; B. ‘Corail’ (Victor Lemoine, France – 1901) ; B. ‘Corbeille de Feu’ (Victor Lemoine, France – 1891) ; B. ‘Creme Mint’ (Patrick J. Worley, USA – 1980) ; B. ‘Cubinfo’ (Francis Michelson, USA – 1971) ; B. ‘Digswelliana’ (W. Early, England – 1865) ; B. ‘Floribunda’ (Bailly – 1846) ; B. ‘Floribunda Rosea’ (Victor Lemoine, France – 1914) ; B. foliosa ‘Cascade’ (Michael J. Kartuz, USA – 1977) ; B. ‘Fournaise’ (Victor Lemoine, France – 1898) ; B. ‘Fraicheur’ (Victor Lemoine, France – 1898) ; B. ‘Fuchsifoliosa’ (Charles Chevalier, France – 1938) ; B. ‘Fulgurant’ (Victor Lemoine, France – 1901) ; B. ‘Ingramii’ (Ingram, England – 1847) ; B. ‘Profusion’ (Victor Lemoine, France – 1888) ; B. ‘Vesuve’ (Victor Lemoine, France – 1898) …
I used it as a male parent to create Begonia ‘Suzelie Louvet’ in 2017.
The fuchsia-flowering begonia is a classic of the collections, very easy to live with, provided it is preserved from moisture in winter.
It is easily propagated by cuttings of leafy twigs, simply stung in potting soil, between April and September. It tends to squeeze itself or spontaneously marquet in the collections.
Height: 1 to 2 meters and more, flowering from January to December, more abundant between June and October..

Begonia foliosa var. miniata

Begonia fuchsiiflora

La plante a été découverte en Équateur par William Jameson à Pichincha, à 2130 mètres d’altitude.

Elle a été décrite en 1859 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) sous le basionyme de Casparya fuchsiaeflora A. DC. dans Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 116, puis recombinée dans le genre Begonia en 1894 dans Die Natürlichen Pflanzenfamilien volume 6A, page 146 par Otto Warburg (1859-1938) qui désigne la plante comme Begonia fuchsiaeflora (A. DC.) Warb.

En 1973 A.I. Baranov et Fred Alexander Barkley (1908-1989) estiment que, pour respecter les règles de la taxonomie, on doit désormais écrire le nom de l’espèce Begonia fuchsiiflora (A. DC.) A.I. Baranov & F.A. Barkley dans Phytologia volume 26, numéro 4, page 220.
L’épithète spécifique signifie « à fleur de fuchsia » en référence à l’inflorescence qui rappelle celle des fuchsias.
L’espèce fait partie de la section Casparya.

Plante herbacée buissonnante, tiges glabres ramifiées, feuilles ovoïdes, acuminées, un lobe basal arrondi, glabres dessus, poilues sur les nervures dessous, bords denticulés, stipules obovales, glabres, inflorescences très divisées, fleurs roses plus ou moins vif, les mâles à sépales elliptiques, les femelles avec 5 tépales lancéolés, fruits à 3 ailes égales.

Culture facile.
Multiplication par boutures de tiges feuillées.

The plant was discovered in Ecuador by William Jameson in Pichincha, at 2130 meters above sea level.
It was described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) under the basionym of Casparya fuchsiaeflora A. DC. in Annales des Sciences Naturelles; Botany, series 4 number 11, page 116, then recombined in the genus Begonia in 1894 in Die Natürlichen Pflanzenfamilien volume 6A, page 146 by Otto Warburg (1859-1938) which designates the plant as Begonia fuchsiaeflora (A. DC.) Warb.
In 1973 A.I. Baranov and Fred Alexander Barkley (1908-1989) consider that, to respect the rules of taxonomy, we must now write the name of the species Begonia fuchsiiflora (A. DC.) AI Baranov & FA Barkley in Phytologia volume 26, number 4, page 220.
The specific epithet means « flush with fuchsia » in reference to the inflorescence which recalls that of fuchsias.
The species is part of the Casparya section.
Bushy herbaceous, branched glabrous stems, ovoid, acuminate leaves, a rounded basal lobe, glabrous above, hairy on the veins below, denticulate margins, obovate stipules, glabrous, very divided inflorescences, pink flowers more or less lively, males with sepals elliptical, females with 5 lanceolate tepals, fruits with 3 equal wings.
Easy cultivation.
Multiplication by cuttings of leafy stems.

b