Begonia broussonetiifolia

Espèce découverte à Moyogalpa, au sud de Agua hedionda, le 14 Mar 1842 par le botaniste autrichien Emmanuel Rittel von Friedrichsthal au « Guatemala » (Note : Le Guatemala est utilisé dans le sens de la République fédérale de Centro América sur les étiquettes de Friedrichstahl et comprend les pays modernes du Guatemala, du Belize, du Salvador, du Honduras, du Nicaragua, du Costa Rica et d’une partie du Chiapas, au Mexique. Jusqu’à présent, on ne lui connait que des collections botaniques au Nicaragua et au Costa Rica en Amérique centrale).

Décrit et dénommé Begonia broussonetiæfolia en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 133.
L’épithète spécifique signifie à feuilles de Broussonetia, famille d’arbres que nous connaissons mieux sous le nom de Muriers.
L’espèce appartient à la section Gireoudia.

Cette espèce est morphologiquement assez semblable à B. involucrata et a été traité comme synonyme de ce taxon par Smith et Schubert dans leur entreprise de « simplification » du genre Begonia quand ils ont réduit d’un quand le nombre d’espèces avec leur parti pris que les plantes qui se ressemblaient un peu appartenaient à la même espèce, en se basant uniquement sur des spécimens d’herbiers, parfois erronés.
Smith, L.B. & B. G. Schubert. 1961. Begoniaceae. En: P. C. Standley & L. O. Williams (eds.), Flora of Guatemala – Part VII, Number 1. Fieldiana, Bot. 24(7, no. 1): 157–185.
La façon dont ils procèdent reste quand même hallucinante. Pour décrire Begonia involucrata, il écrivent : « on ne connait que le type de Begonia broussonetiifolia récolté au Guatemala sans plus de précision » mais cette unique feuille dans un herbier leur suffit à dire que deux espèces sont synonymes. Et cela prête encore à confusion, encore de nos jours.

Pourtant, en 1985 Kathleen Burt-Utley a apporté un grand nombre de précisions à la description de l’espèce, notamment comment la différencier de B. involucrata dans A revision of Central American species of Begonia section Gireoudi.

 

 

 

Species discovered in Moyogalpa, south of Agua hedionda, on 14 Mar 1842 by the Austrian botanist Emmanuel Rittel von Friedrichsthal in « Guatemala » (Note: Guatemala is used in the direction of the Federal Republic of Central America on the labels of Friedrichstahl and Includes the modern countries of Guatemala, Belize, El Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica and part of Chiapas, Mexico. Up to now, it is known only to botanical collections in Nicaragua and Costa Rica in Central America).
Described by Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle in the Annales des Sciences Naturelles; Botany, series 4 11, page 133 in 1859
In 1985 Kathleen Burt-Utley brought a great deal of detail to the description of the species, including how to differentiate it from B. involucrata in A revision of Central American species of Begonia Gireoudi section.

Begonia fischeri

Espèce découverte au Brésil par Carl Martius dans la région de Rio de Janeiro, et décrite par Franz von Paula von Schrank (1747 – 1835)dans Plantae Rariores Horti Academici Monacensis 2 page 59.
L’espèce faisait partie de la section Begonia, mais en 2018 elle a été classée dans la nouvelle section Begonia sect. Ephemera Moonlight, l’épithète de cette nouvelle section provient du grec ephemeros (fugace), faisant référence au cycle de vie annuel de toutes les espèces dans cette section, ce qui est très inhabituel dans le genre Begonia.

Begonia fischeri Otto & A. Dietr décrit dans Allgemeine Gartenzeitung 4, page 354 en 1836 est considéré comme un synonyme.

L’épithète spécifique est un hommage aux travaux de Friedrich Ernst Ludwig von Fischer (1782-1854), botaniste allemand qui fut directeur du jardin botanique de Saint-Pétersbourg. Invité en 1806 à aménager le parc du château de Gorenki du comte Razoumovsky (ancien ministre de l’instruction publique) à côté de Moscou. Grâce à Fischer, le parc devient fameux en Europe. De plus des botanistes viennent y étudier. Fischer dirige le jardin, jusqu’en 1822. Depuis 1812, il est également professeur-adjoint de botanique à l’université de Moscou. En 1823, après que le jardin des Apothicaires de Saint-Pétersbourg est transformé en véritable jardin botanique et devient le jardin botanique impérial, Fischer en est nommé le directeur. Il garde cette fonction, jusqu’en 1850, faisant du jardin un lieu renommé pour les botanistes européens qui y envoient le résultat de leurs collectes.

C’est une espèce largement répandue :
En Amérique du Nord :
Amérique centrale : Mexique au Chiapas, Hidalgo, Oaxaca, Tabasco, Veracruz.
En Amérique du Sud :
Brésil.
Caraïbes : Cuba ; Jamaïque.
Amérique centrale : Costa Rica ; Salvador ; Guatemala ; Honduras ; Nicaragua ; Panama.
Nord de l’Amérique du Sud : Guyana ; Venezuela régions d’Apure, Bolivar, Merida, Zulia, Aragua, Barinas, Carabobo, Lara, Tachira, Trujillo, Yaracuy, Delta de l’Amacuro.
Sud de l’Amérique du Sud: Argentine dans la région de Misiones.
Ouest de l’Amérique du Sud : Bolivie ; Colombie ; Équateur ; Pérou dans les régions de l’Amazonas, Cajamarca, Loreto, Madre de Dios.

Il existe de nombreuses formes et variétés de cette espèce, et c’est logique comte tenu de sa répartition  :

B. fischeri var. brasiliensis (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. brevipilosa Irmsch.
B. fischeri var. crenato-glabra Irmsch.
B. fischeri var. crenulatoglabra Irmsch.
B. fischeri var. elata (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. ermanii (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. eufischeri Irmsch.
B. fischeri var. fischeri
B. fischeri var. klugii
Irmsch.
B. fischeri var. macroptera (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. malvacea (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. moritziana (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. palustris (Hartw. ex Benth.) Irmsch.
B. fischeri var. tovarensis (Klotzsch) Irmsch.

Étonnamment, il n’est pas inclus dans la liste des plantes recommandées pour les débutants dans le livre des Thompson, Begonias The Complete Guide (New York, Times Books, 1981), mais je le recommande à tous les amateurs tant il est facile à vivre. Fleurs blanches ou roses.

Il se multiplie facilement par semis, par bouture de tiges feuillées.
Avec ses 32 chromosomes, il peut s’hybrider aisément avec tous les Begonias de type semperflorens, et est donc présent dans la parentèle de nombreux hybrides. C’est une bonne plante pour toutes celles et tous ceux qui ont envie d se lancer, un jour, dans le croisement maîtrisé de Begonias entre eux.

Species discovered in Brazil by Carl Martius in the region of Rio de Janeiro, and described by Franz von Paula von Schrank (1747 – 1835) in Plantae Rariores Horti Academici Monacensis 2 page 59.
Begonia fischeri Otto & A. Dietr described in Allgemeine Gartenzeitung 4, page 354 in 1836 is considered a synonym.
The specific epithet is a tribute to the works of Friedrich Ernst Ludwig von Fischer (1782-1854), a German botanist who was director of the botanical garden of St. Petersburg. Invited in 1806 to arrange the park of the Castle of Gorenki of Count Razoumovsky (former Minister of Public Instruction) next to Moscow. Thanks to Fischer, the park becomes famous in Europe. In addition, botanists come to study there. Fischer headed the garden until 1822. Since 1812 he is also an assistant professor of botany at the University of Moscow. In 1823, after the Apothecary Garden of St. Petersburg was transformed into a veritable botanical garden and became the Imperial Botanic Garden, Fischer was named its director. He kept this function until 1850, making the garden a place renowned for European botanists who send the result of their collections.
It is a widespread species:
In North America :
Central America: Mexico in Chiapas, Hidalgo, Oaxaca, Tabasco, Veracruz.
In South America :
Brazil.
Caribbean: Cuba; Jamaica.
Central America: Costa Rica; El Salvador; Guatemala; Honduras; Nicaragua; Panama.
Northern South America: Guyana; Venezuela regions of Apure, Bolivar, Merida, Zulia, Aragua, Barinas, Carabobo, Lara, Tachira, Trujillo, Yaracuy, Amacuro Delta.
Southern South America: Argentina in the region of Misiones.
West of South America: Bolivia; Colombia; Ecuador; Peru in the regions of Amazonas, Cajamarca, Loreto, Madre de Dios.
There are many varieties of this species, and this is logical considering its distribution:
B. fischeri var. brasiliensis (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. brevipilosa Irmsch.
B. fischeri var. crenato-glabra Irmsch.
B. fischeri var. crenulatoglabra Irmsch.
B. fischeri var. elata (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. ermanii (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. eufischeri Irmsch.
B. fischeri var. fischeri
B. fischeri var. klugii
Irmsch.
B. fischeri var. macroptera (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. malvacea (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. moritziana (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. palustris (Hartw. ex Benth.) Irmsch.
B. fischeri var. tovarensis (Klotzsch) Irmsch.
Surprisingly, it is not included in the list of plants recommended for beginners in the Thompson book, Begonias The Complete Guide (New York, Times Books, 1981), but I recommend it to all lovers as it is easy to live. White or pink flowers.
It is easily propagated by seedlings, by cutting leafy stems.
With 32 chromosomes, it can hybridize readily with all semperflorens type Begonias, and is therefore present in the family of many hybrids. It is a good plant for all those who want to launch, one day, in the controlled crossing of Begonias between them.

Begonia manicata

Ce bégonia est originaire d’Amérique centrale, mais je ne sais pas qui l’a découvert, ni où ?
Les plus anciens spécimens que j’ai trouvé ont été récoltés par Henri Guillaume Galeotti (1814 – 1858) en février 1840 dans les ravins de la Cordillère au Mexique, et par Frederik Michael Liebmann (1813-1856) près de Mirador au Mexique, à une date inconnue.

Espèce décrite par Adolphe de Brongniart (1801-1876) dans Annales de Flore et de Pomone 10: 104–105, t. 32 en 1842 à la suite des travaux de F. Cels dans une publication du Jardin de Padoue en 1842.
Il avait également décrit la plante dans l’Herbier Général de L’Amateur Tome 3, planche 46 en cette même année 1842.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
L’épithète spécifique signifie « à longues manches ».

Synonymes :
B. U171;
B. U179 ;
B. lepidota Liebmann ;
B. schizolepis Liebmann ;
B. robustior Standley & Williams ;
B. manicata hort. Paris ex Otto & Dietrich
Gireoudia manicata (Brongn. ex F. Cels) Klotzsch

Tige couchée, rampante, basse, grosse, vert clair avec quelques stries blanches, feuilles très rapprochées, dont les pétioles pointillés de pourpre sont garnis au sommet de plusieurs rangs de manchettes rouge pourpre très vif bordées par des franges assez longues. Feuilles lisses en dessus, vert tendre, de 30 centimètres environs, légèrement obliques, finement dentées et ciliées, vert blanchâtre en dessous, couvertes de lamelles plus ou moins larges de la même couleur que les manchettes. Inflorescence en grosse panicules de nombreuses fleurs légèrement rosées.

Les botanistes ont reconnu un certain nombre de variétés :
B. manicata var. aureomaculata Ziesenh.
B. manicata var. manicata
B. manicata var. manicativiridi Ziesenh.
B. manicata var. ocozocoautlaensis Ziesenh.
B. manicata var. peltata L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. manicata var. tenuimanica Houghton

Il a beaucoup été utilisé pour des hybridations, ce qui lui fait une longue descendance :
B. ‘Alafia’ ; B. ‘Alamo’ ; B. ‘Aripeka’ ; B. ‘Bashful Bandit’ ; B. ‘Ben Algan’ ; B. ‘Ben Blue’ ; B. ‘Ben Clibrech’ ; B. ‘Ben Cruachan’ ; B. ‘Ben Lomond’ ; B. ‘Ben Venue’ ; B. ‘Bodacious Bandit’ ; B. ‘Erythrophylla’ ; B. ‘Feastii’ ; B. ‘Giant Roi’ ; B. ‘Hybrida’ ; B. ‘Honeymoon Island’ ; B. ‘Inglewood’ ; B. ‘Kissimmee’ ; B. ‘Kissing Bandit’ ; B. ‘Laguna’ ; B. ‘Langeana’ ; B. ‘Maccata’ ; B. ‘Magna Carta’ ; B. ‘Maximilian’ ; B. ‘Maxine Zinman’ ; B. ‘Phyllomaniaca’ ; B. ‘Pink Thunder’ ; B. ‘Professor Monoyer’ ; B. ‘Prolifera’ ; B. ‘Pyramidalis’ ; B. ‘Red Bluff’ ; B. ‘Thisbe’ ; B. ‘Verde Grande’ ; B. ‘Verschaffeltii’

Culture assez facile, ici, il est planté en pleine terre dans une banquette de la serre, floraison en mars / avril.
Multiplication par semis ou division, on peut aussi faire des boutures de rhizomes. Comme c’est quand même une grande plante, je n’ai jamais essayé de faire de boutures de feuilles.

This begonia comes from Central America, but I do not know who discovered it or where?
The oldest specimens that I found were harvested by Henri Guillaume Galeotti (1814 – 1858) in February 1840 in the ravines of the Cordillera in Mexico, and by Frederik Michael Liebmann (1813-1856) near Mirador in Mexico, in an unknown date.
Species described by Adolphe de Brongniart (1801-1876) in Annales de Flore et de Pomone 10: 104–105, t. 32 in 1842 following the work of F. Cels in a publication of the Garden of Padua in 1842.
He also described the plant in the Herbier Général de L’Amateur Volume 3, plate 46 in the same year 1842.
This species is part of the section Gireoudia.
The specific epithet means « long sleeves ».
Synonyms:
B. U171;
B. U179 ;
B. lepidota Liebmann ;
B. schizolepis Liebmann ;
B. robustior Standley & Williams ;
B. manicata hort. Paris ex Otto & Dietrich
Gireoudia manicata (Brongn. ex F. Cels) Klotzsch
Stem lying, creeping, low, large, light green with some white streaks, very close leaves, whose petioles dotted with purple are trimmed at the top of several rows of bright purple red cuffs bordered by long enough fringes. Leaves smooth above, tender green, about 30 centimeters, slightly oblique, finely toothed and ciliate, whitish green underneath, covered with more or less broad lamellae of the same color as the cuffs. Inflorescence in large panicles of many slightly pink flowers.
Botanists have recognized a number of varieties:
B. manicata var. aureomaculata Ziesenh.
B. manicata var. manicata
B. manicata var. manicativiridi Ziesenh.
B. manicata var. ocozocoautlaensis Ziesenh.
B. manicata var. peltata L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. manicata var. tenuimanica Houghton
It has been widely used for hybridizations, which makes it a long line:
B. ‘Alafia’ ; B. ‘Alamo’ ; B. ‘Aripeka’ ; B. ‘Bashful Bandit’ ; B. ‘Ben Algan’ ; B. ‘Ben Blue’ ; B. ‘Ben Clibrech’ ; B. ‘Ben Cruachan’ ; B. ‘Ben Lomond’ ; B. ‘Ben Venue’ ; B. ‘Bodacious Bandit’ ; B. ‘Erythrophylla’ ; B. ‘Feastii’ ; B. ‘Giant Roi’ ; B. ‘Hybrida’ ; B. ‘Honeymoon Island’ ; B. ‘Inglewood’ ; B. ‘Kissimmee’ ; B. ‘Kissing Bandit’ ; B. ‘Laguna’ ; B. ‘Langeana’ ; B. ‘Maccata’ ; B. ‘Magna Carta’ ; B. ‘Maximilian’ ; B. ‘Maxine Zinman’ ; B. ‘Phyllomaniaca’ ; B. ‘Pink Thunder’ ; B. ‘Professor Monoyer’ ; B. ‘Prolifera’ ; B. ‘Pyramidalis’ ; B. ‘Red Bluff’ ; B. ‘Thisbe’ ; B. ‘Verde Grande’ ; B. ‘Verschaffeltii’
Culture quite easy, here it is planted in the ground in a bench of the greenhouse, blooming in March / April.
Multiplication by sowing or division, one can also make cuttings of rhizomes. As it is still a big plant, I never tried to make leaf cuttings.

 

 

Begonia multinervia

La plante a été découverte en novembre 1846, au Costa Rica, par le botaniste danois Anders Sandö Örsted (A. S. Oersted – 1816-1872) sur le mont Jaris, à 1000 mètres d’altitude environs.

Isotype du Begonia multinervia Liebm
conservé au Botanic Garden and Botanical Museum Berlin-Dahlem, Freie Universität Berlin

Espèce dénommée et décrite en 1852 par Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn pages 18 et 19.

Puis en 1985 par Kattleen Burt-Utley dans A revision of Central American species of Begonia section Gireoudia (Begoniaceae). Tulane Stud. Zool. Bot. 25, page 38 à 41 où cette espèce est également comparée avec d’autres espèces avec laquelle elle pourrait être confondue.

L’épithète spécifique multinervia signifie « plusieurs nervures », en référence au feuillage de la plante. L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

Les feuilles ovales épaisses et lisses sont légèrement dentées sur les bords, vert brillant brillant au-dessus et violacé dessous. Les pétioles de la tige de la feuille sont légèrement poilus et colorés en brun de sienne. Les tiges principales sont décoratives car les stipules, ou excroissances tissulaires à la base des feuilles, restent et ajoutent un léger intérêt architectural vert. De petites grappes de fleurs blanches ou roses apparaissent parmi les feuilles à la fin de l’hiver.

Des tiges hautes, épaisses, droites et non ramifiées avec des feuilles vert foncé et violettes attrayantes et brillantes font de cette espèce une belle plante tropicale qui devient une grande touffe car les nouvelles tiges ne naissent que de la masse racinaire, toujours sans branches. Dans les régions au climat très doux, c’est une belle plante de jardin dans des sols bien drainés que l’on ne laissera jamais sécher complètement. Cette plante peut tolérer des expositions en plein soleil, mais la meilleure croissance se produira à l’ombre partielle, avec une lumière du soleil suffisamment tôt le matin. 

Multiplication par division, marcotage ou semis.

Ivy McFarlane de Queensland en Australie, a croisé cette espèce avec Begonia sericoneura et obtenu en 1996 deux cultivars : B. ‘Persian Flyer’ et B. ‘Persian Monarch’.

Plant discovered in November 1846, by the Danish botanist Anders Sandoe Oersted (1816-1872) at the altitude of 900 meters on Mount Jaris in Costa Rica.
Species named and described in 1852 by Frederik Michael Liebmann (1813-1856) in Videnskabelige Meddelelser eng Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn pages 18 and 19.
Then in 1985 by Kattleen Burt-Utley in A revision of the Central American species of Begonia section Gireoudia (Begoniaceae). Tulane Stud. Zool. Bot. 25, page 38 to 41 where this species is also compared with other species with which it could be confused.
The specific epithet multinervia means « several veins », in reference to the foliage of the plant. This species is part of the section Gireoudia.
The thick, smooth oval leaves are slightly toothed around the edges, brilliant green shiny above and purplish below. The petioles of the stem of the leaf are slightly hairy and stained brown of hers. The main stems are decorative because the stipules, or tissue growths at the base of the leaves, remain and add a slight green architectural interest. Small clusters of white or pink flowers appear among the leaves at the end of winter.
Tall, thick, upright and unbranched stems with attractive dark green and violet leaves make this species a beautiful tropical plant that becomes a large clump because the new stems are born from the root mass, always without branches. In areas with a very mild climate, it is a beautiful garden plant in well-drained soils that will never be allowed to dry completely. This plant can tolerate exposure in full sun, but the best growth will occur in partial shade, with enough sunlight in the early morning.
Multiplication by division, marcotage or sowing.
Ivy McFarlane of Queensland, Australia, crossed this species with Begonia sericoneura and obtained in 1996 two cultivars: B. ‘Persian Flyer’ and B. ‘Persian Monarch’.

 

Begonia plebeja

La plante a été découverte en novembre 1846 par Anders Sandøe Oersted (1816-1872) au Costa Rica dans la région du monte Aguacate. C’est une espèce courante à feuillage caduc des forêts tropicales sèches où elle croit de façon épiphyte ou saxicole dans des endroits exposés à la lumière.

Elle a été décrite en 1852 par Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852 volume 1, page 8 publié le 4 février 1853.
L’épithète spécifique signifie « de la plèbe », en référence à la plèbe romaine, en raison de l’abondance de cette espèce à l’époque.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
Synonymes :
Begonia barsalouxiae Standl. & L.O.Williams
Begonia fissurarum C.DC.
Begonia kennedyi (Ziesenh.) F.A.Barkley & Golding
Begonia leptophylla C.DC.
Begonia ripicola C.DC.
Begonia tenuipila C.DC.
Begonia uvana C.DC.
Gireoudia plebeja (Liebm.) Klotzsch
Aux États-Unis, il a un temps été référencé sous le nom de Begonia U155.

La plante a été également découverte entre le 20 et le 25 mars 1949 au Honduras par Paul Carpenter Standley (1884-1963 ), à Olancho, dans la forêt dense, humide et mixte, près de la rivière des Catacamas, chemin entre Catacamus et La Presa, à l’altitude de 600 mètres.
Cette autre plante a été décrite en 1950 par P. Standley et Louis Otho Williams (1908-1991) dans Ceiba volume 1, numéro 3, pages 154 et 155, où elle est nommée Begonia barsalouxiae Standl. & L.O. Williams. En France (et en Europe), on trouve encore dans les collections cette plante sous ce nom, désormais désuet.

Plante vivace herbacée rampante, rhizome de 8 à 10 millimètres de diamètre pour au moins 8 centimètres de long, tiges rouge pourpre, pilosité faisant place à des extrémités plus glabres, feuille verte parfois ombrée de vert olive ou vert-bronze, asymétrique, ronde à elliptique, l’extrémité des 7 ou 8 nervures palmées se termine en pointe, inflorescence en grappe indéfinie s’élevant au-dessus du feuillage sur un pédoncule de 22 cm, cime des fleurs mâles ou femelles, blanches ou légèrement rosées à cœur jaune, capsule à trois loges avec 3 ailes de taille inégale.

Cette espèce a été utilisée pour créer les cultivars :
B. ‘Agnes Brin’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA) ; B. ‘Elizabeth Mateus’ (Paul P. Lowe, 2002 – USA) ; B. ‘Golden Sands’ (Patrick J. Worley, 1982 – USA) ; B. ‘Hastor’ (Patrick J. Worley, 2001 – USA) ; B. ‘Jay Ayersman’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA) ; B. ‘Maria Alejandra Brin’ (Roberto Brin, 2004 – Panama) ; B. ‘Sam Grice’ (Rudolf Ziesenhenne, 1973 – USA).

C’est toutefois une plante peu vigoureuse et délicate à conserver.
Multiplication par bouture de tiges ou par division des rhizomes.
Au Mexique, les tiges et les pétioles de Begonia plebeja sont consommés et sont appréciées pour le goût acide sous le nom de quelite.

The plant was discovered in November 1846 by Anders Sandøe Oersted (1816-1872) in Costa Rica in the Monte Aguacate region. It is a common species with deciduous foliage of dry tropical forests where it grows epiphytic or saxicolous in places exposed to light.
It was described in 1852 by Frederik Michael Liebmann (1813-1856) in Videnskabelige Meddelelser eng Dansk Naturhistorisk Forening and Kjøbenhavn 1852 volume 1, page 8 published 4 February 1853.
The specific epithet means « plebs », in reference to the Roman plebs, because of the abundance of this species at the time.
This species is part of the section Gireoudia.
Synonyms:
Begonia barsalouxiae Standl. & L.O.Williams
Begonia fissurarum C.DC.
Begonia kennedyi (Ziesenh.) F.A.Barkley & Golding
Begonia leptophylla C.DC.
Begonia ripicola C.DC.
Begonia tenuipila C.DC.
Begonia uvana C.DC.
Gireudia plebeja (Liebm.) Klotzsch
In the United States, it was once referred to as Begonia U155.
The plant was also discovered between 20 and 25 March 1949 in Honduras by Paul Carpenter Standley (1884-1963), in Olancho, in the dense, humid and mixed forest, near the Catacamas River, path between Catacamus and La Presa, at the altitude of 600 meters.
This other plant was described in 1950 by P. Standley and Louis Otho Williams (1908-1991) in Ceiba Volume 1, Number 3, pages 154 and 155, where it is named Begonia barsalouxiae Standl. & L.O. Williams. In France (and Europe), we still find in the collections this plant under this name, now obsolete.
Creeping herbaceous perennial plant, rhizome 8 to 10 millimeters in diameter for at least 8 centimeters long, purple-red stems, hairiness giving way to more hairless ends, green leaves, asymmetrical, round to elliptical, end of 7 or 8 webbed veins ending in tip, indefinite cluster inflorescence rising above foliage on a 22 cm peduncle, crown of male or female flowers, white or slightly pinkish yellow heart, capsule with three cells with 3 wings of size uneven.
This species was used to create the cultivars:
B. ‘Agnes Brin’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA); B. ‘Elizabeth Mateus’ (Paul P. Lowe, 2002 – USA); B. ‘Golden Sands’ (Patrick J. Worley, 1982 – USA); B. ‘Hastor’ (Patrick J. Worley, 2001 – USA); B. ‘Jay Ayersman’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA); B. ‘Maria Alejandra Brin’ (Roberto Brin, 2004 – Panama); B. ‘Sam Grice’ (Rudolf Ziesenhenne, 1973 – USA).
It is however a plant not very vigorous and delicate to preserve.
Multiplication by stem cutting or rhizome division.
In Mexico, the stems and petioles of Begonia plebeja are eaten and are appreciated for the acid taste under the name of quelite.

Begonia semiovata

Une plante a été découverte par Robert Hermann Schomburgk (1804-1865) en 1837 en Guyane. La même plante a également été récoltée par Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) au Brésil près du Rio Negro.
Elle a été dénommée Begonia guyanensis A. DC. et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 142.
L’épithète spécifique fait référence à la contrée où la plante a été découverte.

Une plante a été découverte au Panama par Augustus Fendler (1813-1883) en avril 1850 près de Chagres, dans l’isthme de Panama.
Elle a été dénommée Begonia flexuosa A. DC. et décrite en 1859 par Alphonse P. de Candolle dans Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 142.
L’épithète spécifique fait référence au port étalé de la plante.

Une plante a été découverte au Nicaragua par Anders Sandøe Oersted (1816-1872) en Janvier 1848 sur le Volcan Mombacho à 600 mètres d’altitude.
Elle a été dénommée Begonia semiovata Liebm. et décrite en 1852 par le botaniste danois Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852-1, page 22.
L’épithète spécifique signifie semi-ovale, allusion à la forme des tépales.
L’espèce fait partie de la section Doratometra.

En 1946, les botanistes modernes Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) ont déduit que ces trois plantes sont la même espèce et retenu le principe d’antériorité pour toutes ces plantes regroupées désormais comme étant Begonia semiovata Liebm. le résultat de leurs travaux à été publié le 15 août 1946 dans Caldasia volune IV numéro 17, puis dans Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University, lors de leur série d’articles sur les Begoniaceae of Columbia. Begonia semiovata y est décrit en détail pages 78 et 79 avec une gravure page 81. La raison invoquée est : « Pour chacun des noms que nous avons placés dans la synonymie de B. semiovata, nous avons examiné soit un spécimen authentique, soit une photographie de type. Il n’existe aucun moyen de distinguer la forme de la capsule ou de la feuille entre ces espèces. Dans cette section, l’état des placentas ainsi que le nombre de tépales pistillés semblent être de mauvais caractères pour les diagnostics. »
Synonymes:
Begonia flexuosa A.DC.
Begonia guianensis A.DC.orth. var.
Begonia guyanensis A.DC.
Begonia guyanensis var. glaberrima C.DC.
Begonia guyanensis var. guyanensis
Begonia humilis var. glabrata Seem. ex A.DC.nom. rej.
Begonia rosea A.DC.
Begonia spruceana A.DC.
Hoffmannella rosea Klotzsch ex A.DC.nom. rej.

Plante herbacée grêle, de 20 à 60 centimètres de haut, tige simple ou légèrement ramifiée, essentiellement glabre ou glabrescente, prostrée ou érigée, quelquefois enracinée aux nœuds, feuilles fortement asymétriques, droites, acuminées, inégalement cordées à la base, nervures sous-pennées, parfois un peu lobées et bords ciliées, essentiellement glabres sur les deux faces, stipules persistantes, lancéolées, cymes faiblement fleuries, fleurs mâles avec 2 tépales ovales à bub-orbiculaires, fleurs femelles à 5 tépales elliptiques, capsule sub-elliptique à orbiculaire, glabre à ailes arrondies inférieures à égales.

En culture, les plantes encore étiquetées avec les anciens noms restent très peu semblables, ce qui explique le double étiquetage récurrent, car l’évolution donnée en 1946 reste contestée dans beaucoup de conservatoires.
Fréquent dans les forêts ou les bosquets de la Tierra Raliente atlantique; région de San Ramon au Panama au Honduras, le long du fleuve Amazone et probablement beaucoup plus largement distribuée.

Culture relativement facile.
Multiplication par marcotage ou boutures de tiges feuillées. Les semis de chaque espèce d’origine donne des plante identique à la plante d’origine.

A plant was discovered by Robert Hermann Schomburgk (1804-1865) in 1837 in French Guiana. The same plant was also harvested by Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) in Brazil near Rio Negro.
She was named Begonia guyanensis A. DC. and described in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 Number 11, page 142.
The specific epithet refers to the land where the plant was discovered.
A plant was discovered in Panama by Augustus Fendler (1813-1883) in April 1850 near Chagres, in the Isthmus of Panama.
She was named Begonia flexuosa A. DC. and described in 1859 by Alphonse P. de Candolle inin Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 Number 11, page 142.
The specific epithet refers to the spread habt of the plant.
A plant was discovered in Nicaragua by Anders Sandøe Oersted (1816-1872) in January 1848 on the Mombacho Volcano at 600 meters above sea level.
It was named Begonia semiovata Liebm. and described in 1852 by the Danish botanist Frederik Michael Liebmann (1813-1856) in Videnskabelige Meddelelser eng Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852-1, page 22.
The specific epithet means semi-oval, referring to the shape of the tepals.
The species is part of the section Doratometra.
In 1946, the modern botanists Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) deduced that these three plants are the same species and retained the principle of anteriority for all these plants now grouped as Begonia semiovata Liebm. The result of their work was published August 15, 1946 in Caldasia volune IV number 17, then in Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University, during their series of articles on the Begoniaceae of Columbia. Begonia semiovata is described in detail on pages 78 and 79 with an engraving on page 81. The reason given is: « For each of the names we have placed in the synonymy of B. semiovata, we examined either an authentic specimen or a photograph There is no way of distinguishing the shape of the capsule or leaf between these species.In this section, the state of the placentas as well as the number of pistillate tepals seem to be bad characters for diagnoses.« 
Synonyms:
Begonia flexuosa A.DC.
Begonia guianensis A.DC.orth. var.
Begonia guyanensis A.DC.
Begonia guyanensis var. glaberrima C.DC.
Begonia guyanensis var. guyanensis
Begonia humilis var. glabrata Seem. ex A.DC.name. rej.
Begonia rosea A.DC.
Begonia spruceana A.DC.
Hoffmannella rosea Klotzsch ex A.DC.name. rej.
Small herbaceous plant, 20 to 60 centimeters tall, stem simple or slightly branched, mostly glabrous or glabrescent, prostrate or erect, sometimes rooted at nodes, leaves strongly asymmetrical, straight, acuminate, unequally cordate at base, sub-pinnate veins , sometimes somewhat lobed and ciliate, mostly hairless on both sides, persistent stipules, lanceolate, weakly flowering cymes, male flowers with 2 ovate to bub-orbicular tepals, female flowers with 5 elliptic tepals, sub-elliptic to orbicular capsule, glabrous with rounded lower wings to equal.
In cultivation, the plants still labeled with the old names remain very similar, which explains the double recurring labeling, because the evolution given in 1946 remains contested in many conservatories.
Frequent in the forests or groves of the Atlantic Tierra Raliente; San Ramon area in Panama in Honduras, along the Amazon River and probably much more widely distributed.
Relatively easy culture.
Multiplication by marcotage or cuttings of leafy stems. The seedlings of each species of origin gives plant identical to the plant of origin.

Begonia sericoneura

Plante découverte par Anders S. Oersted sur la montagne Phantasmo à 1400 mètres d’altitude, dans la province de Ségovie, au Nicaragua. Lors de la découverte, la plante était en floraison précoce en ce mois de janvier 1848.
L’espèce a été décrite et dénommée en
1852 par Frederik Michael Liebmann dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn, page 13 (sortie de la publication le 4 Février 1853).
L’épithète spécifique sericoneura vient de serico (soyeux) et neuro (nervure).
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

No 210 Begonia sericoneura Liebm. In monte Pantasmo in prov. Segovia 4500′ Janvier 1848 Ørsted leg

Synonymes
Begonia biolleyi C.DC.
Begonia hypolipara Sandwith
Begonia lanuginosa A.DC.
Begonia nicaraguensis Standl.
Begonia pilifera (Klotzsch) A.DC.
Begonia pilifera A. DC.
Gireoudia fibrillosa Klotzsch
Gireoudia pilifera Klotzsch
Gireoudia sericoneura (Liebm.) Klotzsch

Il existe des sous espèces :
Begonia sericoneura var. lindleyana
Begonia sericoneura var. pilifera (Klotzsch) A. DC.

Begonia sericoneura var. sericoneura

 

Begonia sericoneura, spécimen trouvé par Warren Douglas Stevens, à Jinotega, au Nicaragua, le 7 février 2010 – Photo O.M. Montiel

Les feuilles, vertes, luisantes et soyeuses, sont larges et légèrement rondes finissant en pointe, et ayant les nervures marquées. Leur bordure ciliée est nettement dentelée. Les fleurs, en bouquets au bout de longues tiges, sont blanches et pendantes.

Rare en collection, c’est une plante qui se multiplie surtout par semis, mais on peut aussi prélever des rejets à sa base.
Cette espèce nécessite beaucoup de place pour un plein développement. Comme vous pouvez le constater sur mon spécimen en collection en pleine terre, ce n’est pas une espèce particulièrement décorative, car il n’y a jamais beaucoup d feuilles sur la plante.
Plante de lumière qui exige que le substrat sèche entre deux arrosages.

Il existe une poignée de cultivars, dont, à ma connaissance, seul B. ‘Virginia Jens’ créé par Paul P. Lowe au début des années 2000 suite à un croisement avec B. crassicaulis me semble méritant.

Plant discovered by Anders S. Oersted on the Phantasmo Mountain at 1400 meters altitude, in the province of Segovia, Nicaragua. Los of the discovery, the planted was in early flowering in this month of January 1848.
The species was described and named in 1852 by Frederik Michael Liebmann in Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening and Kjøbenhavn, page 13 (issue of publication 4 February 1853).
The specific epithet sericoneura comes from serico (silky) and neuro (nerve).
Synonyms
Begonia biolleyi C.DC.
Begonia hypolipara Sandwith
Begonia lanuginosa A.DC.
Begonia nicaraguensis Standl.
Begonia pilifera (Klotzsch) A.DC.
Begonia pilifera A. DC.
Gireoudia fibrillosa Klotzsch
Gireoudia pilifera Klotzsch
Gireoudia sericoneura (Liebm.) Klotzsch
There are two subspecies:
Begonia sericoneura var. lindleyana
Begonia sericoneura var.
sericoneura
Leaves, green, shiny and silky, are broad and slightly round ending in tip, and having marked veins. Their ciliated border is distinctly serrated. The flowers, in bouquets at the end of long stems, are white and pendulous.
Rare in the collection, it is a plant that multiplies mostly by sowing, but it can also take discards at its base.
This species requires a lot of room for full development.
Plant of light that requires the substrate to dry between two waterings.

Begonia sericoneura var. lindleyana

Plante découverte par  José Jéronimo Triana (1834-1890), le 6 janvier 1953 à Tiranambú, à l’altitude de 1200 mètres, dans la province de Pasto en Colombie.

Variété à feuillage régulier, et plus coloré du Begonia sericoneura.

Plant discovered by José Jeronimo Triana (1834-1890), on January 6, 1953 in Tiranambú, at an altitude of 1200 meters, in the province of Pasto in Colombia.
Variety with regular foliage, and more colorful of Begonia sericoneura.

Section Ephemera

Section Ephemera Moonlight, sect. nov.  TAXON 67 (2) • Avril 2018: 267–323 Moonlight & al. • Phylogenetic sectional classification of Begonia

Herbes caulescentes, rhizomateuses (B. delicata Gregório & J.A.S.Costa) ou érigées, succulentes, annuelles. Stipules persistantes. Feuilles alternes, basifixées, limbe sous-symétrique à asymétrique, nervures palmées à palmées-pennées. Inflorescence axillaire, peu fleurie, cymose, bractées persistantes. Fleurs mâles : à 2 ou 4 segments de périanthe libres; étamines 3 à nombreuses, libres ou filaments soudés à la base ou réunis dans une colonne, anthères oblongues, déhiscentes par des fentes latérales. Fleurs femelles : 2 ou 3 bractéoles à la base de l’ovaire, avec 5 segments de périanthe libres ; ovaire et fruit à 3 ailes, ailes sous-égales ou inégales, à 3 locules, placentas axiles, bifides, portant des ovules sur toutes les surfaces ; styles 3, papilles libres, bifides et stigmatiques dans une bande torsadée en spirale. Le fruit est une capsule.

B. alchemilloides Meisn. ex A.DC. (Brésil) Espèce nommée par Carl Daniel Friedrich Meisner (1800-1874), puis décrite par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur le Famille des Bégoniacées dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 11, page 127. Rosette de petites feuilles rondes, couvertes de poils et ciliées, inflorescences de fleurs blanches au dessus du feuillage. Plante saxatile.

B. balansae C.DC. (Paraguay) Espèce décrite en 1903 par Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de l’Herbier Boissier, sér. 2 3, page 403. Plante érigée, tiges crassulentes, feuilles en forme de palme l’ensemble de la plante ressemble à un Pelargonium zonale. Fleurs blanches.

B. balansae var. glabrior C. DC. Variété décrite en 1903 par Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de l’Herbier Boissier, série 2 3, page 404.

B. cacauicola L.B.Sm. ex S.F. Smith & Wassh. (Brésil) Espèce décrite en 1999 par Stephen F. Smith (1948-2012) et Dieter Carl Wasshausen (1938-…), dans Selbyana volume 20, numéro 1, page 16, figure 1, à la suite des travaux de Lyman Bradford Smith (1904-1997).

B. cucullata Willd. (Argentine, Brésil, Paraguay, Urugay) Espèce décrite et dénommée en 1805 par Carl Ludwig von Willdenow,dans Species Plantarum. Editio quarta 4(1), page 414. Touffe herbacée dont les tiges, semi-succulentes vertes ou rougeâtres, présentent des feuilles légèrement asymétriques d’un vert foncé brillant sur le dessus, clair dessous, de forme ovale ou elliptique. Floraison blanche ou rose pâle d’octobre à mai, mais surtout en janvier et février.

B. cucullata var. arenosicola (C. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cucullata var. cucullata
B. cucullata var. hookeri
L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cucullata var. sellowii A. DC.
B. cucullata var. spatulata (Lodd.) Golding
B. cucullata var. subcucullata (C. DC.) ined.

B. delicata Gregório & J.A.S.Costa (Brésil) L’espèce a été décrite en 2015 par les botanistes Bernarda De Souza Gregório et Jorge Antonio Silva Costa dans PhytoKeys 44 pages 1 à 13. Petite rosette de feuilles arrondies, dentelées, petites fleurs blanches. plante très semblable à Begonia alchemilloides.

B. descoleana L.B.Sm. & B.G.Schub. (Argentine, Brésil) L’espèce a été décrite et illustrée en 1950 par Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) dans Lilloa N° 23, page 143, figure 1 dans un article titré « Una nueva begonia argentina« . Touffe herbacée formant un petit buisson au tiges allongées, feuilles glabres, cordiformes, vert clair, fleurs blanches en bout des tiges.

B. exigua Irmsch. (Brésil) Espèce décrite en 1953 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie 76 page 93. Plante ramifiée à tiges grêles courant le long de la roche, feuilles en forme de cœur, dentelées, vert claire, petites fleurs le long des tiges. Plante saxatile.

B. fischeri Schrank (Argentine ; Bolivie ; Brésil ; Colombie ; Costa Rica ; Cuba ; Équateur ; El Salvador ; Guatemala ; Guyana ; Honduras ; Jamaïque ; Mexique ; Nicaragua ; Panama ; Pérou ; Venezuela) Espèce décrite par Franz von Paula von Schrank (1747 – 1835)dans Plantae Rariores Horti Academici Monacensis 2 page 59. Plante buissonnante, a tiges succulentes, feuilles arrondies, fleurs blanches ou roses.

B. ‘Central Market’ (Freda Holley)
B. ‘Dovecot’ (Freda Holley, 2000)

B. fischeri var. brasiliensis (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. brevipilosa Irmsch.
B. fischeri var. crenato-glabra Irmsch.
B. fischeri var. crenulatoglabra Irmsch.
B. fischeri var. elata (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. ermanii (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. eufischeri Irmsch.
B. fischeri var. fischeri
B. fischeri var. klugii Irmsch.
B. fischeri var. macroptera (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. malvacea (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. moritziana (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. palustris (Hartw. ex Benth.) Irmsch.
B. fischeri var. tovarensis (Klotzsch) Irmsch.

B. hassleri C.DC. (Argentine) Espèce décrite en 1916 par Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de la Société Botanique de Genève, Sér. 2 8 page 22, figure 1. Plante buissonnante, érigée, densément couverte de poils, y compris sur les capsules.

B. hirtella Link. (Brésil ; Colombie ; Guadeloupe ; Jamaïque ; Martinique ; Pérou) L’espèce fut dénommée par Johann Heinrich Friedrich Link (1767-1851), en 1822, dans Enumeratio Plantarum Horti Regii Berolinensis Altera 2, page 396. Plante vivace plutôt dressée, d’environ 30 centimètres. Feuilles ovales triangulaires asymétriques dentées, vert vif, porteuses de poils blancs courts. Fleurs petites et blanches, à étamines jaunes.

B. hirtella var. nana (Walp.) A. DC. (Colombie, Brésil) Flora Brasiliensis 4(1) page 345.

B. mollicaulis Irmsch (Brésil) Espèce décrite en 1957 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Webbia 12 page 507. Plante érigée, peu ramifiée, à tige crassulantes, feuillage cordiforme duveteux, vert tendre, bords dentelés, fleurs blanches.

B. ‘Central Market’ et B. ‘Dovecot’ (Freda Holley, 2000) issus du croisement B. mollicaulis x B. fischeri var. fischeri
B. ‘Mollicaulis Superba’ (Philip Seiden, 1992)

B. obovatistipula C.DC. (Paraguay) Espèce décrite en 1914 par Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de la Société Botanique de Genève, Série 2 6, page 124, planche 6. Plante érigée, peu ramifiée, tiges vert clir, glabres, feuilles asymétriques ovales, tomenteuses, vert clair, bords serrés dentés, fleurs blanches.

B. per-dusenii Brade. (Brésil) L’espèce a été dénommée et décrite en 1952 par Alexander Curt Brade (1881-1971 ) dans Archivos do Jardim Botânico do Rio de Janeiro numéro 12, page 10, planches 3 et 5, figures 22–31. Plante de 50 centimètre de haut, mais pouvant atteindre 1 mètre dans certaines conditions. Les grandes feuilles vert uni, en forme d’aile d’ange, sont recouvertes de pilosités denses sur les deux faces. Les nervures sont plus claires. Inflorescences en cyme de grandes fleurs blanc pur.

B. subvillosa Klotzsch. (Argentine, Bolivie, Brésil, Paraguay) Espèce dénommée et décrite en 1855 par Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860) dans Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin 1854 page 152. Plante érigée peu ramifiée, aux feuilles arrondies, fortement cordées, jusqu’à 10 centimètres, d’un vert métallisé brillant foncé, au revers rouge brillant foncé et couvertes d’un duvet blanchâtre. Les fleurs sont rares, blanches parfois roses et décevantes.

B. ‘Bonny Jean’ (Eva Kenworthy Gray, 1931)
B. ‘Mollicaulis Superba’ (Philip Seiden, 1992)
B. ‘Portville’ (Atherton, 1840)

Begonia subvillosa var. leptotricha (C. DC.) L.B. Sm. & Wassh. Variété décrite et dénommée en 1914 Begonia leptotricha par Anne Casimir Pyramus de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de la Société Botanique de Genève, Série 2 numéro 6, page 121, planche 4.

B. ‘Gayle’ (Tobjorn Lothman, 1962)
B. ‘Mandiana’ (Della MacLanahan, 1952)
B. ‘Teddy Bear’ (Marie Turner, 1951)
B. ‘Wichita Falls’ (Robert B. Hamm, 1980)

Section Ephemera Moonlight, sect. nov.  TAXON 67 (2) • Avril 2018: 267–323 Moonlight & al. • Phylogenetic sectional classification of Begonia

Caulescent, rhizomatous (B. delicata Gregório & J.A.S.Costa) or erect succulent herbs, annual. Stipules persistent. Leaves alternate, basifixed, blade subsymmetrical to asymmetrical, veins palmate to palmate-pinnate. Inflorescence axillary, few flowered, cymose, bracts persistent. Male flowers: with 2 or 4 free perianth segments; stamens 3 to numerous, free or filaments fused at the base or united in a column, anthers oblong, dehiscing via lateral slits, connective produced. Female flowers: bracteoles 2 or 3 at the base of the ovary, with 5 free perianth segments; ovary and fruit with 3 wings, wings subequal or unequal, 3-locular, placentas axile, bifid, bearing ovules on all surfaces; styles 3, free, bifid, stigmatic papillae in a spirally twisted band. Fruit a capsule.

B. alchemilloides Meisn. ex A.DC. (Brazil) Species named by Carl Daniel Friedrich Meisner (1800-1874), then described by Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), when he wrote his Memoir on the family of Begoniaceae in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 11, page 127. Rosette of small round leaves, covered with hair and ciliate, inflorescences of white flowers above the foliage. Saxatile plant.

B. balansae C.DC. (Paraguay) Species described in 1903 by Casimir Pyrame deCandolle (1836-1918) in the Bulletin de l’Herbier Boissier, ser. 2 3, page 403. Erect plant, crassulose stems, palm-shaped leaves the whole plant resembles a zonal Pelargonium. White flowers.

B. balansae var. glabrior C. DC. Variety described in 1903 by Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) in the Bulletin de l’Herbier Boissier, sér. 2 3, page 404.

B. cacauicola L.B.Sm. ex S.F. Smith & Wassh. (Brazil) Species described in 1999 by Stephen F. Smith (1948-2012) and Dieter Carl Wasshausen (1938- …), in Selbyana Volume 20, Number 1, Page 16, Figure 1, as a result of the work of Lyman Bradford Smith (1904-1997)..

B. cucullata Willd. (Argentina, Brazil, Paraguay, Urugay) Species described and named in 1805 by Carl Ludwig von Willdenow, in Species Plantarum. Editio quarta 4 (1), page 414. Herbaceous clump whose stems, semi-succulent green or reddish, have slightly asymmetrical leaves of a dark green gloss on top, light underneath, oval or elliptical. Flowering white or pale pink from October to May, but especially in January and February.

B. cucullata var. arenosicola (C. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cucullata var. cucullata
B. cucullata var. hookeri
L.B. Sm. & B.G. Schub.

B. cucullata var. sellowii A. DC.
B. cucullata var. spatulata (Lodd.) Golding
B. cucullata var. subcucullata (C. DC.) ined.

B. delicata Gregório & J.A.S.Costa (Brazil) The species was described in 2015 by botanists Bernarda De Souza Gregório and Jorge Antonio Silva Costa in PhytoKeys 44 pages 1 to 13. Small rosette of rounded leaves, serrated, small white flowers. plant very similar to Begonia alchemilloides.

B. descoleana L.B.Sm. & B.G.Schub. (Argentina, Brazil) The species was described and illustrated in 1950 by Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) in Lilloa No. 23, page 143, Figure 1 in an article titled « Una nueva begonia argentina« . Herbaceous tuft forming a small bush with elongated stems, leaves glabrous, cordiform, light green, white flowers at the end of the stems.

B. exigua Irmsch. (Brazil) Species described in 1953 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie 76 page 93. Branched plant with slender stems running along the rock, heart-shaped leaves, serrated, light green , small flowers along the stems. Saxatile plant.

B. fischeri Schrank (Argentina, Bolivia, Brazil, Colombia, Costa Rica, Cuba, Ecuador, El Salvador, Guatemala, Guyana, Honduras, Jamaica, Mexico, Nicaragua, Panama, Peru, Venezuela) Species described by Franz von Paula von Schrank ( 1747 – 1835) in Plantae Rariores Horti Academici Monacensis 2 page 59. A bushy plant with succulent stems, rounded leaves, white or pink flowers.

B. ‘Central Market’ (Freda Holley)
B. ‘Dovecot’ (Freda Holley, 2000)

B. fischeri var. brasiliensis (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. brevipilosa Irmsch.
B. fischeri var. crenato-glabra Irmsch.
B. fischeri var. crenulatoglabra Irmsch.
B. fischeri var. elata (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. ermanii (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. eufischeri Irmsch.
B. fischeri var. fischeri
B. fischeri var. klugii Irmsch.
B. fischeri var. macroptera (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. malvacea (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. moritziana (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. palustris (Hartw. ex Benth.) Irmsch.
B. fischeri var. tovarensis (Klotzsch) Irmsch.

B. hassleri C.DC. (Argentine) Species described in 1916 by Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) in the Bulletin de la Société Botanique de Genève, Sér. 2 8 page 22, figure 1. Bushy, erect, densely covered plant, including pods.

B. hirtella Link. (Brazil, Colombia, Guadeloupe, Jamaica, Martinique, Peru) The species was named by Johann Heinrich Friedrich Link (1767-1851), in 1822, in Enumeratio Plantarum Horti Regii Berolinensis Altera 2, page 396. Perennial plant rather upright, about 30 centimeters. Asymmetric triangular oval, toothed leaves, bright green, with short white hairs. Small and white flowers, with yellow stamens.

B. hirtella var. nana (Walp.) A. DC. (Brazil, Colombia) Flora Brasiliensis 4(1) page 345.

B. mollicaulis Irmsch (Brésil) The species was named on 1957 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Webbia 12 page 507. Erect, unbranched plant with crassing stem, fuzzy heart-shaped foliage, tender green, jagged edges, white flowers.

B. ‘Central Market’ and B. ‘Dovecot’ (Freda Holley, 2000) from the cross B. mollicaulis x B. fischeri var. fischeri
B. ‘Mollicaulis Superba’ (Philip Seiden, 1992)

B. obovatistipula C.DC. (Paraguay) Species described in 1914 by Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) in the Bulletin de la Société Botanique de Genève, Série 2 6, page 124, planche 6. Erect plant, little branched, stems green clir, glabrous, leaves asymmetrical oval, tomentose, light green, serrated edges, white flowers.

B. per-dusenii Brade. (Brazil) The species was named and described in 1952 by Alexander Curt Brade (1881-1971) in Archivos do Jardim Botanico do Rio de Janeiro No. 12, page 10, plates 3 and 5, Figures 22-31. Plant 50 cm high, but up to 1 meter in some conditions. The large, plain, wing-shaped angel leaves are covered with dense pilosities on both sides. The ribs are clearer. Inflorescences cyme large flowers pure white.

B. subvillosa Klotzsch. (Argentina, Bolivia, Brazil, Paraguay) Species named and described in 1855 by Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860) in Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin 1854 page 152. Erect plant with little branching, rounded leaves, strongly roped at 10 centimeters, of a dark glossy metallic green, with a dark brilliant red back and covered with a whitish down. The flowers are rare, white sometimes pink and disappointing.
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B. ‘Bonny Jean’ (Eva Kenworthy Gray, 1931)
B. ‘Mollicaulis Superba’ (Philip Seiden, 1992)
B. ‘Portville’ (Atherton, 1840)

Begonia subvillosa var. leptotricha (C. DC.) L.B. Sm. & Wassh. Variety described and named in 1914 Begonia leptotricha by Anne Casimir Pyramus de Candolle (1836-1918) in the Bulletin de la Société Botanique de Genève, Série 2 numéro 6, page 121, planche 4.

B. ‘Gayle’ (Tobjorn Lothman, 1962)
B. ‘Mandiana’ (Della MacLanahan, 1952)
B. ‘Teddy Bear’ (Marie Turner, 1951)
B. ‘Wichita Falls’ (Robert B. Hamm, 1980)