Begonia acetosa

Je n’ai aucune information à propos de la découverte de cette plante. Les spécimens auxquels s’est référencé Vellozo restent inconnus.

Plante dénommée par le botaniste brésilien José Mariano da Conceição Vellozo dans Florae Fluminensis Icones, edidit Domnus Frater Antonius de Arrabida. Parisiis volume 10, planche 50 en 1827 (mais publié le 29 Octobre 1831).
Son épithète spécifique vient du latin acetosus et signifie « vinaigré » par référence à la légère acidité du goût du feuillage quand on le consomme.
Cette espèce fait partie de la section Pritzelia.

Plus tard en 1881, la plante a été décrite dans les Archivos do Museu Nacional do Rio de Janeiro, volume 5, page 406.

Jack Golding lui a consacré un article très complet en 1996 dans The Begonian N° 63 pages 49 à 51.

Cette espèce a été introduite en 1946 aux USA par Mulford B. Foster qui l’avait récolté près de Rio de Janeiro. Suite aux recommandations de Jack Golding elle portait précédemment la référence Begonia U254. En effet, à la lecture de la description originale, plutôt maigre, de Vellozo, il avait visualisé un grand bégonia ressemblant à une canne à très grandes feuilles, qui ne correspondait aucunement à cette plante prostrée. Je ne connais pas de nouveaux spécimens de B. acetosa prélevés dans la nature ces dernières années. Les plantes que nous cultivons sont apparemment des clones de la plante apportée par Foster en 1946 des tropiques américains. A ce moment-là, il avait été identifié par le Dr. Lyman B. Smith comme étant Begonia acetosa Vellozo.

C’est un bégonia rhizomateux et très décoratif au port étalé et tombant, feuilles arrondies et veloutées, bords ciliés, tiges brun rouge. Le dessus du limbe est vert olive et est recouvert de poils blancs lui donnant un aspect velouté caractéristique, le revers des feuilles et brun-rouge foncé. L’inflorescence présente des fleurs blanches des deux sexes.
Cette espèce a été utilisée en 1986 par Ross Bolwell dans un croisement B. (soli-mutata x acetosa) qui ne semble pas avoir été suivi d’un franc succès.
La plante a également été utilisé pour créer les cultivars : B. ‘Black Raspberry’ (Paul P. Lowe, 1972) ; B. ‘Carolina Moon’ (Kit Jeans, 1977) ; B. ‘Christmas Theme’ (Sherer, 1960) ; B. ‘Holley’s Blues’ (Freda Holley dans les années 2000) ; B. ‘Laura Jane’ (Louise Schwerdtfeger, 1957) ; B. ‘Old Woman’ (Bob Cole, 1980) ; B. ‘Sunkist’ et B. ‘Trycola‘ (Hazel Burley – Australie) ; B. ‘Tuti Siregar’ (Hartutiningsih-M. Siregar – Bogor Botanical Gardens, Ouest Java, 2005) ; B. ‘Venice’ (Elsie Frey, 1957) ; B. ‘Yorke’s Delight’ (Bernard Yorke , 1980).
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La plante prospère sous une lumière peu abondante, sans soleil direct et dans une terre moyennement humide et même presque sèche en hiver, pour un repos plus marqué, mais dans une ambiance humide.
C’est une plante assez commune en culture qui reste délicate à conserver en hiver sous nos climats.
Multiplication par bouture de rhizome, ou mieux, par semis qui est très facile à réussir.

I have no information about the discovery of this plant. The specimens referred to by Vellozo remain unknown.
Plant named by the Brazilian botanist Jose Mariano da Conceição Vellozo in Florae Fluminensis Icones, Edidit Domnus Frater Antonius de Arrabida. Parisiis volume 10, plate 50 in 1827 (but published on October 29, 1831).
Its specific epithet comes from the Latin acetosus and means « vinegar » by reference to the slight acidity of the taste of the foliage when it is consumed.
This species is part of the section Pritzelia.
Later in 1881, the plant was described in the Archives of the National Museum of Rio de Janeiro, Volume 5, page 406.
Jack Golding devoted a very complete article in 1996 in The Begonian N ° 63 pages 49 to 51.
This species was introduced in 1946 in the USA by Mulford B. Foster who harvested it near Rio de Janeiro. Following the recommendations of Golding she previously carried the reference Begonia U254. In fact, after reading Vellozo’s rather lean description, he had visualized a large begonia looking like a cane with very large leaves, which did not correspond to this prostrate plant. I do not know any new specimens of B. acetosa taken from the wild in recent years. The plants we grow are apparently clones of the plant brought by Foster in 1946 from the American tropics. At that time, he had been identified by Dr. Lyman B. Smith as Begonia acetosa Vellozo.
It is a rhizomatous and very decorative begonia with spreading and falling habit, round and velvety leaves, ciliate margins, red-brown stems. The upper limb is olive green and is covered with white hairs giving it a characteristic velvety appearance, the underside of the leaves and dark brown-red. The inflorescence has white flowers of both sexes.
The plant thrives under scanty light, with no direct sun and in a moderately humid soil and even almost dry in winter, for a more pronounced rest, but in a humid atmosphere.
It is a fairly common plant in culture that remains delicate to keep in winter in our climate.
Multiplication by rhizome cutting, or better, by sowing which is very easy to succeed.
This species was used in 1986 by Ross Bolwell in a B. (soli-mutata x acetosa) cross, which does not seem to have been followed by much success.

The plant has also been used to create the cultivars: B. ‘Black Raspberry’ (Paul P. Lowe, 1972) ; B. ‘Carolina Moon’ (Kit Jeans, 1977) ; B. ‘Christmas Theme’ (Sherer, 1960) ; B. ‘Holley’s Blues’ (Freda Holley dans les années 2000) ; B. ‘Laura Jane’ (Louise Schwerdtfeger, 1957) ; B. ‘Old Woman’ (Bob Cole, 1980) ; B. ‘Sunkist’ et B. ‘Trycola‘ (Hazel Burley – Australie) ; B. ‘Tuti Siregar’ (Hartutiningsih-M. Siregar – Bogor Botanical Gardens, Ouest Java, 2005) ; B. ‘Venice’ (Elsie Frey, 1957) ; B. ‘Yorke’s Delight’ (Bernard Yorke , 1980).

 

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Begonia aconitifolia

Je ne sais pas précisément qui a découvert cette plante, les exemplaires récoltés par A. Glaziou à São Cristovão sont postérieurs à la publication, puisque datés du 16 avril 1883, si l’on en croit la mention Prope Rio de Janeiro (Ried.) ce pourrait être Ludwig Riedel (1790-1861) qui a prospecté dans ce territoire de 1811 jusqu’à sa mort.

Espèce dénommée en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 127.
L’épithète spécifique signifie « à feuille d’aconit » (Aconitum).
A. de Candole avait classé cette espèce dans la section Latistigma.
Puis, l’espèce a longtemps fait partie de la section Knesebeckia.
En 2005, dans un article titré Nomenclatural notes in Begonia L. (Begoniaceae) paru dans Brazilian Journal of Botany, Eliane L. Jacques et Maria Candida H. Mamede ont réalisé un gros travail de clarification.
En avril 2018, à la faveur d’un travail collectif de botanistes du monde entier, spécialistes des Begonias, cette espèce a été réinsérée dans la section Latistigma : Dividing and conquering the fastest-growing genus: Towards a natural sectional classification of the mega-diverse genus Begonia (Begoniaceae), Taxon volume 67 numéro 2, pages 267 à 323.
Synonymes :
Begonia faureana Garnier
Begonia faureana var. argentea Linden
Begonia faureana var. faureana
Begonia faureana var. metallica Rodigas
Begonia sceptrum hort. ex Rodigas

Feuillage de forme palmatiséquée, aux bords à lobes profonds incisés, à la base sagittée, de couleur vertes avec des macules blanches. Bouquets de fleurs blanches pendantes et parfumées.

Il circule énormément de plantes dissemblables sous ce nom !
Si votre plante fleurit rose, il ne s’agit pas du Begonia aconitifolia mais plus probablement de Begonia sceptrum qui lui ressemble beaucoup au point de damner le pion à beaucoup d’amateurs.  Idem, s’il fleurit rouge, c’est encore autre chose… Cette espèce est, de plus, à l’origine d’une multitude de cultivars ce qui rend la détermination toujours très complexe (voir la généalogie exhaustive de cette espèce dans l’organigramme de la section Latistigma).

Multiplication par semis ou boutures de tiges feuillées.

 

I do not know who discovered this plant, the copies harvested by A. Glaziou in São Cristovão are later than the publication, since dated April 16, 1883.
Species named in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle, when he wrote his Mémoire sur le Famille des Bégoniacées in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, Series 4, page 127.
The specific epithet means « aconite leaf » (Aconitum).
A. de Candole had classified this species in the Latistigma section.
Then, the species has long been part of the Knesebeckia section.
In 2005, in an article titled Nomenclatural notes in Begonia L. (Begoniaceae) published in Brazilian Journal of Botany, Eliane L. Jacques and Maria Candida H. Mamede did a lot of work of clarification.
In April 2018, thanks to the collective work of botanists from all over the world, specialists of the Begonias, this species has been reinstated in the Latistigma section: Dividing and conquering the fastest-growing genus: Towards a natural sectional classification of the mega- various genus Begonia (Begoniaceae), Taxon volume 67 number 2, pages 267 to 323.
Foliage palmately shaped, with deep lobes incised, sagittate base, green in color with white macules. Bouquets of dangling and fragrant white flowers.
It circulates a lot of dissimilar plants under this name!
If your plant blooms pink, it is not Begonia aconitifolia but more likely Begonia sceptrum that looks very much like damn the pawn to many fans. Ditto, if it blooms red, it is still something else … This species is, moreover, at the origin of a multitude of cultivars what makes the determination always very complex (see in the chart of the Latistigma section).
Propagation by seedling or cuttings of leafy stems.

 

 

 

Begonia albopicta

Ce bégonia est originaire du Brésil et fait partie de la section Gaerdtia.
Il a été décrite en 1885 par l’horticulteur William Bull (1828-1902) sous le nom d’albo-picta qui signifie « peint en blanc » ou « ponctué de blanc », dans Rare Plants Catalogue, London 210, page 13.

William bull a commencé sa carrière en collectant des plantes pour les établissements Rollisson & Sons et EG Henderson. Il avait alors la réputation d’être un collecteur des plus habiles.
En 1861 il a acheté la pépinière et les locaux de la firme John Weeks & Co sur King’s road à Chelsea. Il y a développé une production de plantes rares et a connu rapidement le succès. Il a participé à de nombreuses expositions et y a glané de nombreux prix. Il importa des plantes d’Afrique, d’Inde, du Japon et des Amérique.

De jeunes botanistes de Kew ont remis en cause cette idée que Begonia albopicta soit une espèce à part entière, et soutiennent l’idée que ce soit un hybride naturel Begonia x albopicta (Begonia maculata Raddi × Begonia olbia Kerch).

Plante buissonnante ramifiée, petites feuilles vertes avec de nombreux points blancs sur la face supérieure. Fleurs blanches à blanc verdâtre en bouquets pendants.

Culture facile, en pleine terre en serre ou véranda, ou dans de grands pots. Apporter régulièrement de l’engrais pour soutenir une floraison abondante tout l’été.

Multiplication facile par boutures de tiges feuillées.

This begonia is native to Brazil and is part of the section Gaerdtia.
It was described in 1885 by the horticulturist William Bull (1828-1902) under the name of albo-picta which means « painted white » or « punctuated with white », in Rare Plants Catalog, London 210, page 13.
William Bull began his career by collecting plants for the Rollisson & Sons and EG Henderson establishments. He then had the reputation of being a very skilful collector.
In 1861 he bought the nursery and the premises of the firm John Weeks & Co on King’s road in Chelsea. He developed a production of rare plants and quickly succeeded. He has participated in numerous exhibitions and gleaned numerous awards. He imported plants from Africa, India, Japan and America.
Young botanists of Kew have questioned the idea that Begonia albopicta is a species in its own right, and support the idea that it is a natural hybrid Begonia x albopicta (Begonia maculata Raddi × Begonia olbia Kerch).
Branched bushy plant, small green leaves with numerous white spots on the upper side. Flowers white to greenish white in pendants.
Easy cultivation, in the open in greenhouse or veranda, or in large pots. Bring fertilizer regularly to support abundant flowering throughout the summer.
Easy multiplication by cuttings of leafy stems.

 

Begonia alchemilloides

Espèce découverte dans le Minas Gerais, un état dans le sud-est du Brésil, par Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) dans la région de Minas Gerais sans plus de précision sur l’endroit et la date de la découverte. Puis, par Auguste François Marie Glaziou (1828-1906 ) en janvier 1893 dans la Serra Daurada dans des fentes dans la roche. 

Espèce nommée par Carl Daniel Friedrich Meisner (1800-1874), puis décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 125.
L’épithète spécifique signifie « qui ressemble à l’alchemille » et on peut encore trouver cette espèce sous son synonyme obsolète Begonia leptophylla Taub.
L’espèce faisait partie de la section Begonia, mais en 2018 elle a été classée dans la nouvelle section Begonia sect. Ephemera Moonlight, l’épithète de cette nouvelle section provient du grec ephemeros (fugace), faisant référence au cycle de vie annuel de toutes les espèces dans cette section, ce qui est très inhabituel dans le genre Begonia.

C’est une petite plante tubéreuse aux habitudes saxatiles, elle pousse dans la nature dans les failles de rochers, sur les parois rocheuses, dans les amas de pierres à l’ombre et humides.

Plante d’altitude qui apprécie une hygrométrie importante mais des températures comprises entre 20 et 26 °C, ses habitudes saxatiles, la nécessité d’un bon drainage et d’un repos bien marqué en font une plante assez délicate en culture.

La multiplication par semis reste la meilleure solution.

 

Species discovered in Minas Gerais, a state in southeastern Brazil, by a man named Martius s.n. without further details as to the place and date of the discovery. Then, by A. Glaziou, in January 1893 in the Serra Daurada in cracks in the rock.
Species named by Carl Daniel Friedrich Meisner, then described by Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle, when he wrote his Mémoire sur le Famille des Bégoniacées in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, Series 4 11, page 127.
The specific epithet, alchemilloides, means « which resembles the alchemilla » and one can still find this species under its obsolete synonym Begonia leptophylla Taub.
It is a small tuberous plant with saxatile habits, it grows in nature in the faults of rocks, on the rock walls, in the clumps of stones in the shade and damp.
An altitude plant that appreciates a high humidity but temperatures between 20 and 26 ° C, its saxatile habits, the need for good drainage and a well marked rest make it a rather delicate plant in culture.
Seedling propagation is the best solution.

Peter Moonlight et Begonia alchemillioides dans un canyon près de Delfinopolis au Brésil

 

Begonia alchemilloides f. de Carrancas

Espèce nommée par Carl Daniel Friedrich Meisner (1800-1874), puis décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 125.
L’épithète spécifique, alchemilloides, signifie « qui ressemble à l’alchemille » et on peut encore trouver cette espèce sous son synonyme obsolète Begonia leptophylla Taub.

Cette forme locale de cette espèce a été découverte par Marcos Sobral le 12 mars 2013 à proximité de la ville de Carrancas, Minas Gerais, aux Cachoeira da Fumaça, à l’altitude de 1039 mètres. Cachoeira da Fumaça (Cascade de la fumée) est une cascade située dans le complexe Fumaça, situé à environ 6 km du centre-ville de Carrancas. La cascade fait a 25 mètres de chaut. Les eaux qui forment la cascade viennent du Ribeirao Carrancas, qui à son tour reçoit toutes les eaux usées non traitées produites par la ville.

La cascade de la Fumée (Cachoeira da Fumaça) vue depuis le haut de la cascade du Voile de Mariée (cachoeira do Véu da Noiva)…

 

La ville de Carrancas est entourée d’une nature dont la beauté séduit toutes sortes de gens: des amoureux de l’écotourisme, des promenades écologiques et des sports extrêmes, ou ceux qui cherchent le repos avec la nature.

C’est une herbe rupicole, trouvée dans les anfractuosités des roches, dont les limbes foliaires sont rouge-violet sur la face inférieure.
Fleurs blanches.

La culture est délicate en raison du caractère purement saxatile de la plante. J’ai testé différents modes de cultures, avec des substrat divers, ou sur des blocs de roche, ou de tuf artificiel. Il faut très peu arroser, les racines craignant tout excès d’eau, mais maintenir une forte hygrométrie.

La multiplication par semis semble reproduire la forme locale de cette espèce. je n’ai pas encore essayé de la produire autrement.

 

 

Species named by Carl Daniel Friedrich Meisner (1800-1874), then described by Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), when he wrote his memoir on the family of Begoniaceae in the Annals of Natural Sciences; Botany, Series 4, page 127.
The specific epithet, alchemilloides, means « which resembles the alchemilla » and one can still find this species under its obsolete synonym Begonia leptophylla Taub.
This local form of this species was discovered by Marcos Sobral on March 12, 2013 near the town of Carrancas, Minas Gerais, at the Cachoeira da Fumaça waterfalls, at the altitude of 1039 meters. Cachoeira da Fumaça is a waterfall located in the Fumaça complex, located about 6 km from the center of Carrancas. The waterfall is 25 meters away. The waters that form the waterfall come from Ribeirao Carrancas, which in turn receives all the untreated sewage produced by the city. The city of Carrancas is surrounded by a nature whose beauty seduces all kinds of people: lovers of ecotourism, ecological walks and extreme sports, or those seeking rest with nature.
It is a rupicolous grass, found in the crevices of rocks, whose leaf blades are red-violet on the underside.
White flowers.
The culture is delicate because of the purely saxatile nature of the plant. I tested different modes of cultivation, with various substrates, or on blocks of rock, or artificial tuff. It is necessary to water very little, the roots fearing any excess of water, but maintain a strong hygrometry.
The multiplication by seedlings seems to reproduce the local form of this species. I have not tried to produce it otherwise.

Près de Carrancas, un bon restaurant avec une vue extraordinaire : Pousada Mirante da Serra Verde.

 

 

Begonia angularis

Plante découverte « en fleur au mois d’avril près d’une montagne dénommée o Frade« décrite en 1820 par Giuseppe Raddi (1770-1829) dans Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Residente in Modena, Parte contenente le Memorie di Fisica 18 page 407 à l’occasion d’un Mémoire sur 40 nouvelles espèces découvertes au Brésil.
L’épithète spécifique fait allusion à la forme du feuillage.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Il existe une variété : Begonia angularis var. angustifolia DC.

En 1937, le Jardin botanique de New York a reçu une plante de Kew Gardens étiquetée B. acutangularis. Après avoir étudié la plante, ils ont changé de nom pour B. acutangula. Bessie Buxton pensait que cette plante était un plant de B. angularis. Chevalier, quelques années plus tard, l’a désigné comme B. angularis var. alta Hort. Leod. C’est une plante beaucoup plus grande que B. angularis, atteignant 2 mètres. À ce jour, il est considéré comme un hybride de B. angularis et on doit donc écrire B. angularis ‘Alta’.

 

Bégonia de type bambusiforme de plus d’un mètre de haut. C’est une plante glabre de force moyenne, plus ou moins touffue, ornementale en raison de ses feuilles. Les tiges sont dressées, légèrement ramifiées de couleur rouge et marron à la base. Les feuilles sont moyennes, ovales oblonges, cordées, acuminées, ondulées-crénelées, épaisses. La surface supérieure est vert foncé, couverte de pilosités soyeuses et marquée de bandes d’argent le long des nervures principales. Le dessous des feuilles est vert pâle. Nombreuses petites fleurs blanches en bouquets sur de longues tiges.

Culture sans grande difficulté, demande beaucoup de lumière mais pas de plein soleil.

Multiplication par boutures de tiges feuillées après la floraison.

 

Plant discovered « in bloom in April near a mountain called o Frade » described in 1820 by Giuseppe Raddi (1770-1829) in Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Resident in Modena, Parte contains the Memorie Di Fisica 18 page 407 on the occasion of a Brief on 40 new species discovered in Brazil.
The specific epithet angularis means « angular », alluding to the shape of the foliage.
There is a variety: Begonia angularis var. angustifolia DC.
In 1937, the New York Botanical Garden received a plant from Kew Gardens labeled B. acutangularis. After studying the plant, they changed their name to B. acutangula. Bessie Buxton thought that this plant was a B. angularis plant. Chevalier, a few years later, designated him as B. angularis var. alta Hort. Leod. It is a much larger plant than B. angularis, reaching 2 meters. To date, it is considered a hybrid of B. angularis and therefore we must write B. angularis ‘Alta’.
Begonia of the bambusiform type more than one meter high. It is a glabrous plant of medium strength, more or less bushy, ornamental because of its leaves. The stems are erect, slightly branched red-brown at the base. The leaves are medium, oval oblong, cordate, acuminate, undulating-crenate, thick. The upper surface is dark green, covered with silky hair and marked with silver bands along the main veins. The underside of the leaves is pale green. Numerous small white flowers in bouquets on long stems.
Cultivation without great difficulty, requires a lot of light but not full sun.
Multiplication by cuttings of leafy stems after flowering.

 

 

Begonia angulata

Ce bégonia est originaire du Brésil où il a probablement été découvert par George Gardner (1812-1849), dans la région de Parati, sur la rive d’un ruisseau. Je n’ai, cependant, pas retrouvé le type de cette espèce à ce jour, et je vous propose donc un syntype récolté en mai 1937 par G. Gardner près de Organ M.

L’espèce a été dénommée en 1827 par José Mariano da Conceição Velloso (1742-1811) dans Florae Fluminensis Icones Volume 10, planche 52.

Puis décrite dans les Archivos do Museu Nacional do Rio de Janeiro volume 5, page 407 en 1881.

L’espèce fait partie de la section Pritzelia.
L’épithète spécifique angulata signifie « angulaire« , par allusion à la forme du feuillage.
Il existe des variétés naturelles :
B. angulata var. angulata
B. angulata var. campos-portoi Brade
B. angulata var. serrana Brade

Begonia angulata dans la région de Santa Catarina – Photo Luiz A. Funez

 

Il s’agit d’une plante buissonnante à tiges grêles, dont les feuilles sont allongées, plus ou moins dentées et ondulées sur les bords, vert tendre, parfois tachées de blanc-argenté. Fleurs blanches d’avril à juin.

Multiplication par semis, boutures de tiges feuillées en été.

This begonia is native to Brazil where it may be discovered by George Gardner (1812-1849), in the region of Parati, on the bank of a stream. I have not, however, found the type of this species to date, so I propose you a syntype harvested in May 1937 by G. Gardner near Organ M.
The species was named in 1827 by José Mariano da Conceição Velloso (1742-1811) in Florae Fluminensis Icones volume 10, plate 52.
Then described in the Archivos do Museu Nacional do Rio de Janeiro volume 5, page 407 in 1881.
The species is part of the section Pritzelia.
The specific epithet angulata means « angular », referring to the shape of the foliage.
There are natural varieties:
B. angulata var. angulata
B. angulata var. campos-portoi Brade
B. angulata var. serrana Brade
It is a bushy plant with slender stems, whose leaves are elongate, more or less toothed and wavy at the edges, tender green, sometimes stained with silvery-white. White flowers from April to June.
Propagation by seedling, cuttings of leafy stems in summer.

 

 

 

 

Begonia arborescens

La plante aurait été découverte dans la province de Puerto Incas, au Pérou par Juan José Martinez de Lexarza (1785-1824) et Eduard Friedrich Poeppig (1798 – 1868), en un lieu et à une date qui ne sont pas connu avec plus de précision. Puis, la même plante a été trouvée par Pedro Claussen (?-1855) dans la région de Minas Gerais au Brésil, sans plus de précision également.
Begonia arborescens est originaire de la forêt côtière atlantique du Brésil, où il est fréquent dans les endroits humides et ombragés de la forêt tropicale.

Espèce dénommée et décrite par Giuseppe Raddi (1770-1829) en 1820 dans Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Residente in Modena, Parte contenente le Memorie di Fisica 18 page 408.
L’épithète spécifique signifie « qui pousse comme un arbre » et comme son nom l’indique, ce Begonia est l’une des plus hautes espèce du genre.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.
Synonymes :
Begonia diamantina Lescuyer
Begonia dimidiata Vell.
Begonia patens Griseb. ex A.DC.
Steineria pulchella Klotzsch

 

Après avoir vu cette espèce sauvage, Marc Hachadourian, jardinier du jardin botanique de New York, a suggéré  que la plante imite certaines espèces de Cecropia, arbres communs de la forêt tropicale où réside B. arborescens. Cette hypothèse est intrigante car les Cecropias ont une relation complexe avec des fourmis qui vivent à l’intérieur de leurs tiges et les protègent contre les herbivores. Ce Begonia semble donc capable de tromper les herbivores potentiels qui pensent que c’est un Cecropia, donc protégé par les fourmis, qu’il est préférable de ne pas brouter.

Il existe plusieurs variétés et formes naturelles dénommées :
B. arborescens var. arborescens   
B. arborescens var. confertiflora DC.
B. arborescens var. oxyphylla (A. DC.) S.F. Sm.
B. arborescens f. parvifolia Irmsch.

Begonia arborescens a besoin de beaucoup d’espace et, pour cette raison, est souvent cultivé en pleine terre dans une serre, plutôt que dans un pot.
Au jardin, l’espèce appréciera une exposition très ombragée avec une forte humidité relative et ainsi pourra se développer et fleurir. Dans les régions où il ne gèle pas, elle pourra rester en pleine terre toute l’année.
L’espèce a rarement été utilisée dans l’hybridation.

 

 

The plant would have been discovered in the province of Puerto Incas, Peru by Juan Jose Martinez de Lexarza (1785 – 1824) and Eduard Friedrich Poeppig (1798 – 1868) in Peru, in a place and at a date that is not known with more precision. Then, the same plant was found by Pedro Claussen (? -1855) in the region of Minas Gerais in Brazil, without more precision also..
Begonia arborescens is native to the Brazilian coastal forest of Brazil, where it is common in damp and shady areas of the rainforest.
Species named and described by Giuseppe Raddi (1770-1829) in 1820 in Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana della Scienze Resident in Modena, Parte contains the Memorie di Fisica 18 page 408.
The specific epithet means « that grows like a tree » and as the name suggests, this Begonia is one of the highest species of the genus.
After seeing this wild species, Marc Hachadourian, gardener of the New York Botanical Garden, suggested that the plant mimics some species of Cecropia, common trees in the rainforest where B. arborescens resides. This hypothesis is intriguing because the Cecropias have a complex relationship with ants that live inside their stems and protect them from herbivores. This Begonia seems to be able to deceive the potential herbivores who think that it is a Cecropia, therefore protected by the ants, that it is better not to graze.
There are several natural varieties and forms called:
B. arborescens var. arborescens   
B. arborescens var. confertiflora DC.
B. arborescens var. oxyphylla (A. DC.) S.F. Sm.
B. arborescens f. parvifolia Irmsch.

Begonia arborescens needs a lot of space and, for this reason, is often grown in the open in a greenhouse rather than in a pot.
In the garden, the species will appreciate a very shaded exposure with a high relative humidity and thus will be able to develop and to flourish. In areas where it does not freeze, it can remain in the ground all year round.
The species has rarely been used in hybridization.

 

 

Begonia arborescens var. confertiflora

La plante a été découverte au Brésil par George Gardner (1812-1849) en mars 1837, dans la forêt vierge, dans les « Organ Moutains » (la Serra dos Órgãos), à 900 mètres d’altitude.

George Gardner l’a décrite dans sa Flora of Brazil comme une nouvelle espèce, Begonia confertiflora Gardner, en 1845 dans London Journal of Botany numéro 4, page 134.

A la suite des travaux de Carl F. P. von Martius (1794-1868) en 1861 Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841) a renommé la plante Begonia arborescens var. confertiflora (Gardner) A.DC. dans Flora Brasiliensis volume 4, numéro 1, page 378, considérant que la plante n’est pas une espèce, mais une variété de Begonia arborescens Raddi.

Feuille et nervures glabres, fleurs blanches ou roses.

The plant was discovered in Brazil by George Gardner (1812-1849) in March 1837, in the virgin forest, in the « Organ Moutains » (Serra dos Órgãos), 900 meters above sea level.
George Gardner described it in his Flora of Brazil as a new species, Begonia confertiflora Gardner, in 1845 in London Journal of Botany number 4, page 134.
Following the work of Carl F. P. Martius (1794-1868) in 1861 Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841) renamed the plant Begonia arborescens var. confertiflora (Gardner) A.DC. in Flora Brasiliensis volume 4, number 1, page 378, whereas the plant is not a species, but a variety of Begonia arborescens Raddi.
Leaf and veins glabrous, white or pink flowers.

 

 

Begonia bahiensis

Espèce découverte au Brésil par le botaniste lyonnais Dupasquier dans une forêt près de Bahia, puis, plus tard, dans une forêt ombrophile près de Maracao, région de Bahia, par Karl Friedrich Philipp von Martius (plante considérée comme le type de l’espèce).

Elle fut dénommée et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 137.
L’épithète spécifique bahiensis signifie « de Bahia », référence à la zone de la mata Atlantica près de cette ville où la plante a été découverte par Dupasquier.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Plante d’environs 80 centimètres de haut, au port assez étalé, feuilles pointues, vert foncé au revers pourpre, nervures apparentes. Fleurs roses de mars à mai.

Multiplication par semis ou par boutures de tiges feuillées en été.
Je cultive cette espèce à partir de graines obtenues auprès de Brazil Plants.

Species discovered in Brazil by Dupasquier, botanist from Lyon in France, in a forest near Bahia, then, later, in a rainforest near Maracao, Bahia region, by Karl Friedrich Philipp von Martius (plant considered as the type of the species) then described by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candole in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, Series 4 No. 11 page 137 in 1859.
The specific bahiensis epithet means « Bahia », referring to the Mata Atlantica area near this town where the plant was discovered by Dupasquier.
The species is part of the section Pritzelia.
Plant about 80 cm high, with a rather spreading habit, pointed leaves, dark green with a purple lapel, exposed veins. Pink flowers from March to May.
Propagation by seedling or cuttings of leafy stems in summer.
I grow this species from seeds obtained from Brazil Plants.