Begonia anisosepala

La plante a été découverte en Haute Guinée par Gustav Mann (1836-1916) en septembre 1862 dans les Monts de Cristal et au Mont John River Kongui, près du Gabon.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) d’après les travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa, 2, page 576.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.

Plante de 10 centimètres de hauteur, feuilles peltées, très asymétriques, réniformes à largement elliptiques, bords crénelés ou dentés, avec quelques longs poils dessus, inflorescence avec 2 à 5 fleurs mâle et 1 fleur femelle à tépales jaunes ou blancs, capsule à 3 ailes en triangle.

Plante des talus, bords de rivières (ou même dans le lit de la rivière, juste au dessus des eaux moyennes), en forêts primaires entre 50 et 600 mètres d’altitude.

 

Begonia anisosepala à l’état sauvage au Gabon – Photos Ehoam Bidault

Culture délicate en terrarium.
Multiplication par boutures de feuilles pédonculées.

Begonia anisosepala – Fort Worth Botanic Garden, Septembre 2019

The plant was discovered in Upper Guinea by Gustav Mann (1836-1916) in September 1862 in the Crystal Mountains and Mount John River Kongui, near Gabon.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) based on the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa, 2, page 576.
The species is part of the section Scutobegonia.
Plant 10 cm high, peltate leaves, very asymmetrical, kidney-shaped to broadly elliptical, crenate or dentate margins, with some long hairs above, inflorescence with 2 to 5 male flowers and 1 female flower with yellow or white tepals, 3-winged in triangle capsule.
Plant from slopes, river banks (or even in the riverbed, just above the middle waters), primary forests between 50 and 600 meters above sea level.
Delicate terrarium culture.
Multiplication by cuttings of pedunculated leaves.

 

 

 

 

Begonia auriculata

La plante a été découverte en Haute Guinée par Gustav Mann (1836-1916) dans les mont des Cristal, près de la rivière Gabon.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) à la suite des travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa volume 2, page 577.
L’espèce fait partie de la section Filicibegonia.
Synonyme : B. sciaphylla var. longipedunculata.

Arbrisseau de 30 à 60 centimètres, peu ramifié, glabre, stipules persistantes, feuilles alternes obovales, asymétriques, base cordée à un lobe plus développé que l’autre, sommet acuminé, parfois avec quelques poils épars au revers, bord faiblement denticulés, inflorescence subterminale de 3 à 10 fleurs, nombreuses bractées caduques plus ou moins circulaires, fleurs à 2 tépales elliptiques nervurés de rouge, capsule à trois ailes arrondies.

Begonia auriculata Hook. f. – Gabon : Concession SEEF. En bordure de la Foumana et de la petite Tsibil.
Photos : Ehoarn Bidault – 05 novembre 2017

On rencontre cette espèce endémique du Gabon, uniquement dans les monts de cristal et le massif du Chaillu.  C’est une plante des sols humides, meubles, au bord des cours d’eau en forêt entre 130 et 750 mètres d’altitude.
Plante consommée comme l’oseille.

Multiplication par semis.

The plant was discovered in Upper Guinea by Gustav Mann (1836-1916) in the Mont de Cristal, near the river Gabon.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) following the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 577.
This species is part of the section Filicibegonia.
Synonym: B. sciaphylla var. longipedunculata.
Shrub 30 to 60 cm, weakly branched, glabrous, evergreen stipules, leaves obovate, asymmetrical, base cordate to one lobe more developed than the other, apex acuminate, sometimes with few sparse hairs on the underside, margin slightly denticulate, subterminal inflorescence from 3 to 10 flowers, many more or less circular deciduous bracts, flowers with 2 elliptic tepals ribbed with red, capsule with three rounded wings.
We meet this endemic species of Gabon, only in the crystal mountains and the Chaillu massif. It is a plant of moist soil, furniture, at the edge of forest streams between 130 and 750 meters above sea level.
Plant consumed as sorrel.
Multiplication by sowing.

 

 

 

 

Begonia clypeifolia

La plante a été découverte en juillet 1862 en Haute Guinée par Gustav Mann (1836-1916) dans les mont des Cristal, près de la rivière Gabon.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) à la suite des travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa volume 2, page 576.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.
Il existe trois sous-espèces :
Begonia clypeifolia ssp. celer Sosef
Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia
Begonia clypeifolia ssp. mayombensis Sosef
Synonyme : B. scutulum auct. non W. J. Hooker: van den Berg

Plante de 30 à 55 centimètres de haut, stipules étroitement à largement triangulaires, feuilles peltées, plus ou moins asymétrique, parfois très asymétrique et non peltée, largement elliptique ou largement obovale, à elliptique ou obovale, rarement étroite, base arrondie sur un coté, fortement cordée sur l’autre, bords légèrement dentés, face supérieure sans poils, souvent lavée de rouge vineux, nervures palmées, inflorescence de 2 à 7 fleurs mâles et 1 à 2 fleurs femelles, jaunes, fruits avec 3 à 5 ailes triangulaires à elliptiques. Floraison en juillet.

Begonia clypeifolia Hook. f. – Gabon: Monts de Cristal, concession forestière SEEF. Transect TS7, sur une crête
Photo : Tariq Stévart – 24 octobre 2011

On trouve ces plantes sur un sol plat humide et argileux, sur les pentes, sur les talus plus ou moins escarpés, généralement près des ruisseaux, parfois dans le lit des rivières, parfois sur des rochers moussus, sur des arbres en décomposition ou en épiphyte jusqu’à 2 mètres au dessus du sol, en forêt pluviale primaire dans des biotopes très ombragés, entre 100 et 1000 mètres d’altitude.

Photo Ehoarn Bidault – 2015

B. clypeifolia était considéré comme assez facile à reconnaître grâce à son ovaire et à son fruit plus ou moins légèrement obtriangulaires, à ses feuilles lisses pourvues d’un bord tout à peu sinueux-denté et à l’absence de longs poils sur l’ovaire et le fruit, ainsi que sur le pétiole et le nervures.

Sous le même nom d’espèce on trouve des plantes fort variées, il existe des formes à fleurs blanches en Guinée Équatoriale, au Gabon, on trouve sous ce nom une plante avec un long rhizome rampant qui porte une inflorescence qui apparaît avant les feuilles, certaines plantes ont des feuilles peltées très asymétriques, d’autres ont des feuilles non peltées et presque symétriques, les ovaires peuvent avoir des couleurs très variées, blancs à vert pâle à bruns, rouge foncé ou roses, et quelques collections comprenant de grandes plantes avec des bractées extrêmement grandes. Il semblait évident que sous un même nom, on confondait des espèces différentes, suffisant pour soupçonner que cette « espèce », dans son concept actuel, comprenait en fait un « complexe » d’éléments taxonomiques.
En juillet 2014, Marc S.M. Sosef du Meise Botanic Garden a publié dans Plant Ecology and Evolution volume 147, numéro 2, pages 224 à 236 les résultats d’une étude morphologique détaillée commencée 20 ans auparavant, qui a été réalisée sur du matériel d’herbier. Les pratiques standard de la taxonomie des herbiers ont été appliquées.
Les documents ont révélé l’existence de deux nouvelles espèces et de deux nouvelles sous-espèces. Tous sont endémiques à la région notoirement riche en espèces située entre le sud du Cameroun et le sud-ouest de la République du Congo.

Les nouveaux taxons sont : Begonia monte-alenensis Sosef , Begonia puberula Sosef , Begonia clypeifolia subsp. mayombensis Sosef et Begonia clypeifolia subsp. celer Sosef.
Les cinq nouvelles hypothèses sur les distinctions taxonomiques dans le complexe Begonia clypeifolia, reposant sur une étude morphologique approfondie, devraient de préférence être testées à l’aide de méthodes moléculaires.

La plante qui est trop grande pour une culture en terrarium d’amateur exige une chaleur constante et un taux d’humidité élevé dans un sol lourd et argileux. Autant de conditions qui rendent sa culture difficile pour des amateurs, et même pour beaucoup de spécialistes des jardins botaniques.
Multiplication pas semis, bouture de rhizome, plus aléatoirement, boutures de feuilles pétiolées.

The plant was discovered in July 1862 in Upper Guinea by Gustav Mann (1836-1916) in the Mont des Cristal, near the river Gabon.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) following the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 576.
The species is part of the section Scutobegonia.
There are three subspecies:
Begonia clypeifolia ssp. celer Sosef
Begonia clypeifolia ssp. clypeifolia
Begonia clypeifolia ssp. mayombensis Sosef
Synonym: B. scutulum auct. no W. J. Hooker: van den Berg
Plant 30 to 55 centimeters high, narrowly to widely triangular, peltate leaves, more or less asymmetrical, sometimes very asymmetrical and unpelate, broadly elliptical or widely obovate, elliptic or obovate, rarely narrow, base rounded on one side, strongly cordate on the other, slightly serrated edges, upper surface without hair, often washed with vinous red, webbed veins, inflorescence of 2 to 7 male flowers and 1 to 2 female, yellow flowers, fruits with 3 to 5 triangular to elliptic wings . Flowering in July.
These plants are found on moist, clayey flat soil, on slopes, on more or less steep slopes, usually near streams, sometimes in river beds, sometimes on mossy rocks, on decaying trees, or in epiphytes. up to 2 meters above the ground, in primary rainforest in very shady biotopes, between 100 and 1000 meters above sea level.
B. clypeifolia was considered fairly easy to recognize because of its more or less slightly obtriangular ovary and fruit, smooth leaves with a sinuously toothed margin and the absence of long hairs on the nose. ovary and fruit, as well as on the petiole and veins.
Under the same species name there are very varied plants, there are white flowering forms in Equatorial Guinea, in Gabon, we find under this name a plant with a long creeping rhizome which bears an inflorescence which appears before the leaves, some plants have very asymmetrical pelt leaves, others have unpeated and almost symmetrical leaves, the ovaries can have very varied colors, white to pale green to brown, dark red or pink, and some collections including large plants with extremely large bracts. It seemed obvious that under the same name, different species were confused, enough to suspect that this « species », in its current concept, actually comprised a « complex » of taxonomic elements.
In July 2014, Marc SM Sosef of the Meise Botanic Garden published in Plant Ecology and Evolution volume 147, number 2, pages 224 to 236 the results of a detailed morphological study started 20 years ago, which was carried out on material of herbarium. Standard practices of herbarium taxonomy have been applied.
The documents revealed the existence of two new species and two new subspecies. All are endemic to the region notoriously rich in species located between southern Cameroon and the south-west of the Republic of Congo.
The new taxa are: Begonia monte-alenensis Sosef, Begonia puberula Sosef, Begonia clypeifolia subsp. mayombensis Sosef and Begonia clypeifolia subsp. celer Sosef.
The five new hypotheses on taxonomic distinctions in the Begonia clypeifolia complex, based on a thorough morphological study, should preferably be tested using molecular methods.
The plant that is too large for an amateur terrarium crop requires constant heat and high humidity in heavy, clay soil. So many conditions that make it difficult for amateurs, and even for many botanical garden specialists.
Multiplication no seedlings, rhizome cuttings, more randomly, cuttings of petiolate leaves.

Begonia elatostemmoides

La plante a été découverte pendant sa période de floraison, sur les rives de la rivière Gabon dans les Monts de Cristal en Guinée, en juillet 1862 par Gustav Mann (1836-1916).

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) d’après les travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa 2, pages 576 et 577.
L’espèce fait partie de la section Filicibegonia.

Tiges rampantes et enracinées à la base, puis dressées, simples, minces, rigides, aussi épaisses que la plume d’un moineau, feuilles alternes, distiques, à pétioles courts, également hirsute sur les deux faces, bord inférieur arrondi et auriculé, supérieur plus étroit, plus court et aigu à la base, les nervures alternent, stipules oblongs, dentés et ciliés, petites fleurs blanches à cœur rose vif, en cymes peu fleuries et courbées, bractées en forme de stipule, les femelle solitaire à l’aisselle sous les mâles, capsule decurvée, oblongue-rhomboïde ou ovoïde, pileuse, ailes membraneuses, arrondies.

 

Photos prises au Gabon par Ehoarn Bidault

The plant was discovered during its flowering period, on the banks of the Gabon River in the Crystal Mountains in Guinea, in July 1862 by Gustav Mann (1836-1916).
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) based on the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa 2, pages 576 and 577.
This species is part of the section Filicibegonia.
Stems crawling and rooted at the base, then erect, simple, thin, rigid, as thick as the feather of a sparrow, alternate leaves, distich, with short petioles, also hirsute on both sides, lower rim rounded and auriculate, superior narrower, shorter and more acute at the base, the veins alternate, stipules oblong, dentate and ciliate, small white flowers with a bright pink heart, cymes little flowering and curved, bracted in the form of stipule, the female solitary in the armpit under the males, curved capsule, oblong-rhomboid or ovoid, pilose, membranous wings, rounded.

Begonia furfuracea

La plante a été découverte en 1860 par Gustav Mann (1836-1916) en Guinée Équatoriale, dans un arbre, sur l’île de Fernando Po (de nos jours île de Bioko), à l’altitude de 500 mètres.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) d’après les travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa volume 2, page 571.
L’espèce fait partie de la section Tetraphila.

Plante a végétation prostrée ou rampante ou retombante, toutes les parties, sauf les feuilles au-dessus, sont habillées de duvet doux et ferrugineux en étoile, tiges de 80 à 100 centimètres, plutôt ligneuses, flexible, avec de grandes cicatrices foliaires circulaires aux angles, feuilles linéaires-oblongues ou lancéolées, base arrondie ou cordée obliquement, pointe acuminée, bords dentés, glabres au dessus, stipules larges lancéolées, tomenteuses, caduques, inflorescence en cymes axillaires, plusieurs fleurs, les mâles à 4 sépales, suborbiculaires, pubescents, pourpres plus clair au bord, les femelles avec 2 pétales, étroits, linéaires, capsule densément tomenteuse.

C’est une bonne plante couvre sol, surtout si on la pince régulièrement.
Elle fait merveille sur un mur végétal, dans un panier suspendu.
Culture dans un substrat très humifère, comme des feuilles en décomposition.
Multiplication par boutures de tiges feuillées. J’ai tenté les boutures de feuilles pétiolées en atmosphère confinée, pour voir.

The plant was discovered in 1860 by Gustav Mann (1836-1916) in Equatorial Guinea, in a tree, in the region of Fernando Po, at an altitude of 500 meters.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) based on the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 571.
The species is part of the Tetraphila section.
Plant with prostrate or creeping or drooping vegetation, all parts, except the leaves above, are dressed with soft and ferruginous down in star, stems of 80 to 100 cm, rather woody, flexible, with large circular foliar scars at the angles , linear, oblong or lanceolate leaves, base rounded or obliquely corded, tip acuminate, margins dentate, glabrous above, stipules broad lanceolate, tomentose, deciduous, inflorescence axillary cymes, several flowers, males with 4 sepals, suborbicular, pubescent, females with 2 petals, narrow, linear, capsule densely tomentose.
It is a good ground cover plant, especially if you pinch it regularly.
She does wonder on a plant wall, in a hanging basket.
Cultivation in a very humus substrate, like decaying leaves.
Multiplication by cuttings of leafy stems. I tried the cuttings of petiolate leaves in a confined atmosphere, to see what it’s do.

L’île fut découverte pour la première fois en 1472 par le navigateur portugais Fernando Póo qui la nomma « ilha Formosa » avant qu’elle soit renommée du nom de son découvreur Fernando Póo (ou Fernando Pó), nom qu’elle gardera jusqu’en 1979. L’île de Bioko est une île volcanique située dans le golfe de Guinée à 32 km des côtes du Cameroun et constitue la partie insulaire de la Guinée équatoriale. D’une longueur de 70 km du nord-nord-ouest au sud-sud-est, elle a une superficie de 2 017 km² et 270 km de côtes. L’île se compose de deux formations volcaniques séparées par la vallée de Moka. Son altitude moyenne est de 500 mètres, mais le Pico Basilé, plus haute montagne de l’île, culmine à 3 008 mètres.

Begonia hirsutula

La plante a été découverte en fleurs par Gustav Mann (1836-1916) en Haute Guinée dans les monts de Cristal près de la rivière Gabon, sur terrain plat ou sur les pentes, talus ou parois rocheuses, dans les forêts primaires, souvent près des cours d’eau, jusqu’à 1000 mètres d’altitude. Trouvé plus récemment en association avec Begonia mildbraedii, B. erectotricha et B. scutifolia, parfois dans des endroits régulièrement submergés.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) d’après les travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa volume 2, page 575.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.
Synonymes :
Begonia comperei R.Wilczek
Begonia klainei Pierre ex Pell.
Begonia subfalcata De Wild.

Plante rhizomateuse atteignant 25 à 30 centimètres de haut, rhizome plutôt gros et allongé, glabre, à l’exception des parties jeunes légèrement hirsute, la partie apicale dirigée vers le haut pour former une courte tige atteignant 3 cm de long, généralement lisse, pétiole hirsute, feuilles non peltées, faiblement asymétriques, largement ovales, base arrondie d’un coté, auriculée de l’autre, sommet obtus à aigu, bords éparsement dentés, face supérieure glabre ou munie de longs poils épars, inflorescences avec 2 à 5 fleurs mâles et 1 à 3 fleurs femelles, généralement jaunes.

Photo Ehoarn Bidault

Espèce très variable qui regroupe plusieurs espèces différentes autrefois séparées, et regroupées en une espèce pour « plus de simplification », on se retrouve donc désormais avec une espèce qui peut avoir des fleurs jaunes ou blanches, des feuilles peltées ou non, de forme ovale, largement ovale, obovale, étroitement ovale, elliptique…
Autrefois, l’espèce était souvent confondue avec Begonia ciliobracteata Warb. que l’on trouve uniquement au Nigeria et au Cameroun.

Photo Olivier Lachenaud

Les feuilles ont un goût acide et, au Gabon, elles se mangent comme des épinards avec du poisson et du crocodile.

Photo Ehoarn Bidault

Marc Simon Maria Sosef en 1991 dans Glacial rain forest refuges and speciation in Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia. Acta Botanica Neerlandica volume 40 puis en 1994 dans Wageningen Agric. Univ. Papers volume 94 numéro 1 sous le titre REFUGE BEGONIAS – Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial rain forest refuges in Africa va remettre en cause les déterminations, description et taxonomies jusque là éditées, en considérant que :
Begonia ciliobracteata auct. non Warb.
Begonia comperei Wilczek
Begonia hirsutula Hook.f.
Begonia klainei Pierre ex Pellegrin
Begonia subfalcata De Wild.
ne constituent qu’une seule et même espèce très variable, tellement variable qu’il est obligé de faire une description de plusieurs pages, et que des plantes que l’on peut voir ci-dessous, sont, désormais considérées comme « identiques ».

 

The plant was discovered in bloom by Gustav Mann (1836-1916) in Upper Guinea in the Monts de Cristal near the Gabon River, on flat ground or on slopes, embankments or rock faces, in primary forests, often near stream, up to 1000 meters above sea level. Found more recently in association with Begonia mildbraedii, B. erectotricha and B. scutifolia, sometimes in regularly submerged locations.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) based on the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 575.
The species is part of the section Scutobegonia.
Synonyms:
Begonia comperei R.Wilczek
Begonia klainei Pierre ex Pell.
Begonia subfalcata De Wild.
Rhizomatous plant up to 25 to 30 cm tall, rhizome rather large and elongate, glabrous, except for young parts slightly hirsute, apical upwards to form short stalk up to 3 cm long, usually smooth, petiole shaggy, unpelate leaves, weakly asymmetrical, broadly ovate, base rounded on one side, auriculate on other, obtuse to acute apex, margins sparingly dentate, upper surface glabrous or with long sparse hairs, inflorescences with 2 to 5 flowers males and 1-3 female flowers, usually yellow.
A highly variable species that groups together several different species that were once separated, and grouped into one species for « more simplification », we are now left with a species that may have yellow or white flowers, oval-shaped or unphaled leaves, broadly oval, obovate, narrowly oval, elliptical …
In the past, the species was often confused with Begonia ciliobracteata Warb. found only in Nigeria and Cameroon.
The leaves have an acid taste and in Gabon they are eaten like spinach with fish and crocodile.
Marc Simon Maria Sosef in 1991 in Glacial forest rain refuges and speciation in Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia published in Acta Botanica Neerlandica volume 40 and then in 1994 in Wageningen Agric. Univ. Papers volume 94 number 1 under the title REFUGE BEGONIAS – Taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial forest refuges in Africa will question the determinations, description and taxonomies previously published, considering that:
Begonia ciliobracteata auct. no Warb.
Begonia comperei Wilczek
Begonia hirsutula Hook.f.
Begonia klainei Pierre ex Pellegrin
Begonia subfalcata De Wild.
… are only one and very variable species, so variable that it is necessary to make a description of several pages, and that plants with general appearance, size, stems, leaves, flowers totally different, like we can se above are now considered « identical ».

Holotype du Begonia comperei Wilczek
récolté par Pierre Compère (1934-2016) le 4 août 1959
Kimbula, République Démocratique du Congo.

Holotype du Begonia subfalcata De Wild
récolté le 9 mars 1906 par M. Laurent
à Mogamjo, République Démocratique du Congo.

 

Type du Begonia klainei Pellegr
récolté par T. J. Klaine le 18 mars 1902
aux environs de Libreville au Gabon

Begonia irmscheri

La plante a été découverte en Colombie par Robert B. White près de Nóvita dans la région de Choco en 1882 (les autres informations sont illisibles). Le type conservé dans l’herbier à Kew est accompagné de croquis annotés de la main de R. White et de celle de D. Oliver.
Toutefois, les conditions de conservation avec peu de lumière et l’interdiction d’utiliser un flash ont rendu difficile la prise des photos.

La nouvelle espèce a été dénommée Begoniella angustifolia Oliv. et décrite en 1885 par Daniel Oliver (1830-1916) dans Hooker’s Icones Plantarum volume 15, pages 68, figure 1487.
L’épithète spécifique faisait alors référence à l’étroitesse des feuilles.

En octobre 1946 dans Caldasia volume IV, numéro 18 pages 208 et 209 (Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University ) L.B. Smith et B. G. Schubert reprennent et confirment ces informations, sans avoir vu le type de la plante.

En 1955 Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) ont décidé de fusionner le genre Begoniella dans le genre Begonia, la plante a donc été renommée. Mais Begonia angustifolia Blume existait encore (ils ont décidé plus tard que ce taxons était un synonyme), et il y avait Begonia angustifolia A. DC., il fallait donc trouver une nouvelle épithète spécifique, ils choisirent Begonia irmscheri L.B. Sm. & B.G. Schub. dans Journal of the Washington Academy of Sciences numéro 45, page 112.
L’épithète spécifique est un hommage aux travaux sur les bégonias du botaniste allemand Edgar Irmscher (1887-1968).
L’espèce fait partie de la section Semibegoniella.

Begonia irmscheri ressemble à B. oliveri par le fait qu’il possède des bractées distiques (bien que moins nombreuses et plus minces) et par le nombre et la forme de ses étamines (bien que leur insertion soit différente).
Il en va de même pour B. kalbreyeri et B. libera car le périanthe est doublé dans les fleurs mâles et il est en accord avec B. libera également de n’avoir qu’un seul périanthe dans les fleurs femelles.

The plant was discovered in Colombia by Robert B. White near Nóvita in the Choco area in 1882 (other information is illegible). The type preserved in the herbarium at Kew is accompanied by sketches annotated by the hand of R. White and that of D. Oliver.
However, the conditions of conservation with little light and the prohibition to use a flash made it difficult to take pictures.
The new species has been named Begoniella angustifolia Oliv. and described in 1885 by Daniel Oliver (1830-1916) in Hooker’s Plantarum Icons Volume 15, pages 68, Figure 1487.
The specific epithet then referred to the narrowness of the leaves.
In October 1946 in Caldasia Volume IV, Number 18, pages 208 and 209 (Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University) L. B. Smith and B. G. Schubert reproduce and confirm this information, without having seen the type of the plant.
In 1955 Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) decided to merge the genus Begoniella into the genus Begonia, so the plant was renamed. But Begonia angustifolia Blume and Begonia angustifolia A. DC. still existed (they later decided that these taxa were synonyms), so it was necessary to find a new specific epithet, they chose Begonia irmscheri L.B. Sm. & B.G. Schub. in Journal of the Washington Academy of Sciences, number 45, page 112.
The specific epithet is a tribute to the works on the begonias of the German botanist Edgar Irmscher (1887-1968).
The species is part of the section Semibegoniella.
Begonia irmscheri resembles B. oliveri in having disttic (although fewer and thinner) bracts and in the number and shape of its stamens (although their insertion is different).
The same goes for B. kalbreyeri and B. libera because the perianth is doubled in the male flowers and it agrees with B. libera also to have only one perianth in the female flowers.

 

 

Begonia johnstonii

Le type de cette espèce, conservé au Royal Botanic Garden de Kew a été récolté au Kenya par le missionnaire James Hannington (1847-1885), à une date et un lieu qui n’ont jamais été précisé (il faut dire que le missionnaire a été capturé, puis sauvagement exécuté sur ordre du roi Mwanga II le 29 octobre 1885). Les graines envoyées en 1884 à M. Mitten ont produit des plantes qui ont fleuri en avril 1886.

Toutefois, la description de l’espèce mentionne un autre inventeur qui a trouvé la plante dans la région du Kilimandjaro. Le note manuscrite « Esq., Recd. Oct., 1884 » laissée par l’explorateur britannique Harry Johnston (1858-1927) qui a répertorié cette plante alors qu’il dirigeait une expédition scientifique au Kilimandjaro en 1884 laisse supposer que la plante a été trouvée en octobre de cette année.

Elle a été décrite en 1886 par le botaniste britannique Joseph Dalton Hooker (1817-1911), dans Botanical Magazine volume 112, planche 6899, à la suite des travaux de son homologue Daniel Oliver (1830-1916).
L’épithète spécifique est un hommage à l’inventeur de l’espèce, Harry Johnston, explorateur, militaire, botaniste, peintre, écrivain et administrateur colonial britannique. Il est l’un des principaux acteurs de la « course à l’Afrique » qui a eu lieu à la fin du XIXéme siècle.
Ce bégonia est originaire d’Afrique de l’Est : Kenya ; Tanzanie où il a été trouvé en divers endroits.
L’espèce fait partie de la section Rostrobegonia.

Buisson ramifié de 30 à 45 centimètres de haut, tiges robustes, succulentes, d’une couleur vert d’eau pâle, striées de rouge écarlates, ainsi que les longs pétioles, feuilles d’une quinzaine de centimètres, obliquement ovales, crénelées arrondies, très asymétriques, inflorescences en cyme portées par un long pédoncule de 5 ou 6 fleurs roses au printemps.

Il existe une forme B. johnstonii f. pilosa Irmscher

Multiplication par semis.

The type of this species, kept at Kew’s Royal Botanic Garden, was harvested in Kenya by missionary James Hannington (1847-1885), at a date and location that was never specified (it must be said that the missionary was captured and savagely executed by order of King Mwanga II on October 29, 1885). The seeds sent in 1884 to Mr. Mitten produced plants that flowered in April 1886.
However, the description of the species mentions another inventor who found the plant in the Kilimanjaro region. The handwritten note « Esq., Recd Oct., 1884 » left by the British explorer Harry Johnston (1858-1927) who listed this plant while leading a scientific expedition to Kilimanjaro in 1884 suggests that the plant has been found in October of this year.
It was described in 1886 by the British botanist Joseph Dalton Hooker (1817-1911), in Botanical Magazine volume 112, plate 6899, following the work of his counterpart Daniel Oliver (1830-1916).
The specific epithet is a tribute to the inventor of the species, Harry Johnston, explorer, military, botanist, painter, writer and British colonial administrator. He is one of the main actors in the « race for Africa » ​​that took place in the late nineteenth century.
This begonia is native to East Africa: Kenya; Tanzania where he was found in various places.
The species is part of the Rostrobegonia section.
Branched bush 30 to 45 centimeters high, stems robust, succulent, pale green in color, streaked with scarlet red, as well as long petioles, leaves about fifteen centimeters, obliquely oval, rounded crenellated, very asymmetrical, inflorescences in cyme carried by a long peduncle of 5 or 6 pink flowers in spring.
There is a form B. johnstonii f. pilosa Irmscher
Multiplication by sowing.

Begonia kalbreyeri

La plante a été découverte en Colombie à Antioquia par Wilhelm Kalbreyer (1847-1912).

Elle a été dénommée Begoniella kalbreyeri Oliv. et décrite en 1881 par Daniel Oliver (1830-1916) dans Hooker’s Icones Plantarum 14, page 38, planche 1352.

Elle a été intégrée dans le genre Begonia en 1955 par Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) dans le Journal of the Washington Academy of Sciences 45: 113.
L’épithète spécifique rend hommage à Guilhermo Kalbreyer qui a découvert la plante.
L’espèce fait partie de la section Semibegoniella.
Il existe une sous espèce : Begonia kalbreyeri var. glabra (L.B. Sm. & B.G. Schub.) L.B. Sm. & B.G. Schub.

Cette plante à première vue, par son aspect général, la forme et la taille des feuilles, la pilosité et la forme des fleurs, ressemble étroitement à B. whitei.
Il diffère par les quelques bractées des pédoncules, nombreuses et distillées chez B. whitei et, bien plus, la présence d’un court périanthe (corolle), à peu près équivalent aux étamines de la fleur mâle et des branches des stigmates dans les fleurs femelles.

The plant was discovered in Colombia at Antioquia by Wilhelm Kalbreyer (1847-1912).
It was named Begoniella kalbreyeri Oliv. and described in 1881 by Daniel Oliver (1830-1916) in Hooker’s Icones Plantarum 14, page 38, plate 1352.
It was incorporated into the genus Begonia in 1955 by Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) in the Journal of the Washington Academy of Sciences 45: 113.
The specific epithet pays tribute to Guilhermo Kalbreyer who discovered the plant.
The species is part of the section Semibegoniella.
There is one subspecies: Begonia kalbreyeri var. glabra (L. B. Sm. & B. G. Schub.) L. B. Sm. & B.G. Schub.
This plant at first sight, by its general appearance, the shape and size of the leaves, the hairiness and the shape of the flowers, closely resembles B. whitei.
It differs by the few bracts of the peduncles, numerous and distilled in B. whitei and, moreover, the presence of a short perianth (corolla), roughly equivalent to the stamens of the male flower and the branches of the stigmas in the flowers females.

 

Begonia loranthoides

La plante a été découverte par Charles Barter (-1859) dans un arbre, sur Prince Island.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) à la suite des travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa volume 2, page 580.
L’espèce était initialement placé dans la section Squamibegonia, elle a été admise dans la section Tetraphila en 1979 (Acta Bot. Neerl. 28:367).
Synonymes :
Begonia henriquesii C.DC.
Begonia mauricei Ziesenh.
Il existe deux variétés :
Begonia loranthoides var. loranthoides
Begonia loranthoides var. rhopalocarpa (Warb.) De Wild.

Plante épiphyte, tige frutescente atteignant 2,5 mètres de long, stipules caduques, étroitement triangulaires, longs pétioles rougeâtres, feuilles charnues à coriaces, nettement asymétriques, étroitement ovales à elliptiques, sommet acuminé, bords entiers, inflorescences unisexuées, les fleurs mâles en cyme par deux, 4 tépales, les externes largement obovales, les internes spatulés, les fleurs femelles solitaires, sessiles, à 4 tépales, fruit ovoïde – ellipsoïde, avec 4 à 8 côtes, rouge vif.
La sous espèce typique Begonia loranthoides var. loranthoides est géographiquement limitée aux îles de São Tomé et Principe, elle se distingue de la sous espèce Begonia loranthoides var. rhopalocarpa par des pétioles bien plus longs, de 1,5 à 7 centimètres,des feuilles nettement asymétrique dont le sommet est acuminé.

Plus rare en culture que la sous espèce continentale, beaucoup plus répandue à l’état sauvage.
Culture facile, comme plante grimpante ou en paniers suspends, fonctionne également bien insérée dans un mur végétalisé.
Multiplication par semis, marcotage, bouture de tiges feuillées.

The plant was discovered by Charles Barter (-1859) in a tree on Prince Island.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) following the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 580.
The species was initially placed in the Squamibegonia section, and was accepted in the Tetraphila section in 1979 (Acta Bot.Neyl 28: 367).
Synonyms:
Begonia henriquesii C.DC.
Begonia mauricei Ziesenh.
There are two varieties:
Begonia loranthoides var. loranthoides
Begonia loranthoides var. rhopalocarpa (Warb.) Wild.
Epiphytic plant, stem length up to 2.5 meters long, stipules deciduous, narrowly triangular, long petioles reddish, fleshy to coriaceous leaves, distinctly asymmetrical, narrowly ovate to elliptic, top acuminate, entire margins, unisexual inflorescences, male flowers in cyme by two, 4 tepals, the largely obovate external ones, the spatulate internals, the solitary female flowers, sessile, with 4 tepals, ovoid fruit – ellipsoid, with 4 to 8 ribs, bright red.
The typical subspecies Begonia loranthoides var. loranthoides is geographically limited to the islands of São Tomé and Principe, it is distinguished from the subspecies Begonia loranthoides var. rhopalocarpa by much longer petioles, 1.5 to 7 centimeters long, leaves clearly asymmetrical, the apex of which is acuminate.
More rare in cultivation than the continental subspecies, much more common in the wild.
Easy cultivation, as a climbing plant or in hanging baskets, also works well inserted into a green wall.
Propagation by seed, marcotage, cuttings of leafy stems.