Begonia aguilarii

La plante a été découverte le 20 février 2010 en Colombie par J. Aguilar-Cano à 2000 mètres d’altitude dans la propriété de Golconda, gorge de La Vega, parc naturel national de Serranıa de los Yariguıes, près de El Hato, Mpio, dans la région de Santander.

La nouvelle espèce a été dénommée et décrite en décembre 2018 par Orlando Adolfo Jara et Juan Carlos Zabala-Rivera dans Novon A Journal for Botanical Nomenclature volume 26, numéro 4, pages 355 à 359.
L’épithète spécifique honore José Aguilar qui est un des premiers à avoir découvert cette espèce et pour son importante contribution à la connaissance de la flore de la Serranıa de los Yariguıes.
L’espèce appartient à la section Casparya.

Plante arbustive ramifiée de 40 à 100 centimètres de haut, tiges glabres, stipules ovales, sommet obtus, feuilles asymétriques largement elliptiques, base oblique, sommet acuminé, bords biserrés, trichomes sur les nervures, entièrement glabres et rougeâtres, nervures pennées, inflorescences unisexuées, les mâles avec 1 à 3 fleurs avec deux grands tépales et deux petits, étroits, les fleurs femelles sont solitaires, avec 5 sépales étroitement ovales, blancs, fruits avec 3 cornes presque triangulaires et égales.

Begonia aguilarii peut être distingué de Begonia solaniflora Jara par ses nervures et ses fruits pubescents (vs glabres chez B. solaniflora) et par ses feuilles asymétriques (vs symétriques).
Begonia aguilarii peut être distingué de B. chlorolepis L. B. Sm. & B. G. Schub. par ses apex de corne de fruits compressés latéralement (par opposition à ceux compressés dorsi-ventralement chez B. chlorolepis), par ses stipules caduques hyalines (par opposition à vertes et persistantes) et par ses styles non divisés ou divisés une fois.
Begonia aguilarii se distingue de Begonia pax Jara & Zabala par ses tiges glabres et ses surfaces foliaires abaxiales (vs pubescentes chez B. pax) et par ses feuilles obovales à oblongues (vs elliptiques), qui sont généralement plus larges que celles de B. pax (1,6–5,6 vs 0,9–1,8 cm).

The plant was discovered on February 20, 2010 in Colombia by J. Aguilar-Cano at 2000 meters altitude in the Golconda property, La Vega Gorge, Serranía de los Yariguıes National Park, near El Hato, Mpio, in the Santander region.
The new species was named and described in December 2018 by Orlando Adolfo Jara and Juan Carlos Zabala-Rivera in Novon A Journal for Botanical Nomenclature Volume 26, Number 4, pages 355-359.
The specific epithet honors José Aguilar who is one of the first to have discovered this species and for his important contribution to the knowledge of the flora of the Serranía de los Yariguıes.
The species belongs to the section Casparya.
Branched shrubby plant, 40 to 100 cm long, tips hairless, ovate stipules, obtuse apex, broadly elliptic asymmetrical leaves, oblique base, acuminate apex, ridges, trichomes on the veins, entirely glabrous and reddish, pinnate veins, unisexual inflorescences, males with 1 to 3 flowers with two large tepals and two small, narrow, female flowers are solitary, with 5 closely-spaced, white, fruit-like sepals with 3 almost triangular and equal horns.
Begonia aguilarii can be separated from B. solaniflora Jara by its pubescent leaf veins and fruits (vs. glabrous in B. solaniflora) and its asymmetrical (vs. subsymmetrical) leaves.
Begonia aguilarii can be distinguished from B. chlorolepis L. B. Sm. & B. G. Schub. by its laterally compressed fruit horn apices (vs. dorsiventrally compressed in B. chlorolepis), its hyaline caducous (vs. green and persistent) stipules, and its undivided or once-divided styles.
Begonia aguilarii is distinguished from B. pax Jara & Zabala by its glabrous stems and abaxial leaf surfaces (vs. pubescent in B. pax), and its obovate to oblong (vs. elliptical) leaves, which are usually broader than those of B. pax (1.6–5.6 vs. 0.9–1.8 cm).

 

 

Begonia antioquensis

La plante a été découverte en Colombie en août 1852 par José Jéronimo Triana (1834-1890) à l’altitude de 2550 mètres dans la localité de Sonson, province d’Antioquia.

En 1859 la plante a été nommée Casparya antioquensis A. DC. par Alphonse L. P. Pyramus de Candolle (1806-1893) dans Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 116.

En 1894, Otto Warburg (1859-1938) a renommé l’espèce Begonia antioquensis (A. DC.) Warb. dans Die Natürlichen Pflanzenfamilien volume 3, numéro 6A, page 146.

Begonia antioquensis (A. DC.) Rusby décrit en 1895 par Henry Hurd Rusby (1855-1940) dans Memoirs of the Torrey Botanical Club 4, page 207, est considéré comme un synonyme incorrect.
Dans Les Begonia de Colombie, par L.B. Smith (1904-1997) et B.G. Schubert (1913-2000) dans Caldasia volume 4, numéro 16 de mai 1946, on trouve une bonne description complète de l’espèce ainsi qu’une gravure, pages 30 à 32.
Plus tard, sans explication, les mêmes auteurs considèreront cette espèce comme synonyme de Begonia urticae L.f. mais cette théorie a été mise à mal par les études récentes sur l’ADN des plantes.
L’épithète spécifique renvoie à la région où la plante a été découverte la première fois.
L’espèce fait partie de la section Casparya.

Arbrisseau, rameaux pubescents devenant glabres, stipules semi-persistantes, ovées, aiguës, pileuses, feuilles droites ou légèrement obliques, fortement asymétriques, elliptique, aiguës ou acuminées, inégales à la base, peu pileux des deux côtés, inflorescence pubescente, peu fleurie, fleurs rouges ou roses, fleurs mâles à 4 tépales égaux, externe ovale, pubérulent, interne obovale, fleurs femelles à 5 tépales, capsule généralement large, 3 cornes aiguës.

Begonia antioquensis – Páramo Farallones de Citará, Antioquia.
Photos Fernando Alzate Guarin – 16 septembre 2012

Multiplication par semis. Le marcottage et les boutures sont plus délicates à réussir.
Plante assez délicate.

The plant was discovered in Colombia in August 1852 by Jose Jeronimo Triana (1834-1890) at the altitude of 2550 meters on the locality of Sonson near Antioquia.
In 1859 the plant was named Casparya antioquensis A. DC. by Alphonse L. Pyramus P. Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 number 11, page 116.
In 1894, Otto Warburg (1859-1938) renamed the species Begonia antioquensis (A. DC.) Warb. in Die Natürlichen Pflanzenfamilien volume 3, number 6A, page 146.
Begonia antioquensis (A. DC.) Rusby described in 1895 by Henry Hurd Rusby (1855-1940) in Memoirs of the Torrey Botanical Club 4, page 207, is considered an incorrect synonym.
In The Begonia of Colombia, by L.B. Smith (1904-1997) and B.G. Schubert (1913-2000) in Caldasia volume 4, number 16 of May 1946, there is a good full description of the species as well as an engraving, pages 30 to 32.
Later, without explanation, the same authors will consider this species as synonymous with Begonia urticae L.f. but this theory has been undermined by recent studies on plant DNA.
The specific epithet refers to the area where the plant was first discovered.
This species is part of the Casparya section.
Shrub, hairy twigs becoming glabrous, stipules semi-evergreen, ovate, acute, hairy, leaves straight or slightly oblique, strongly asymmetrical, elliptical, acute or acuminate, unequal at base, hairless on both sides, pubescent, not very florid, red or pink flowers, male flowers with 4 equal tepals, external oval, puberulent, obovate internal, female flowers with 5 tepals, capsule usually broad, 3 acute horns.
Multiplication by sowing. Layering and cuttings are more delicate to succeed.
Plant quite delicate.

 

Begonia brevipetala

La plante a été découverte en 1846 au Venezuela par Nicolas Funck (1816-1896) Louis Joseph Schlim (1819-1863).

En 1859 la plante a été nommée Casparya brevipetala A. DC. par Alphonse L. P. Pyramus de Candolle (1806-1893) dans Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 118.

En 1894, Otto Warburg (1859-1938) a renommé l’espèce Begonia brevipetala (A. DC.) Warb. dans Die Natürlichen Pflanzenfamilien volume 3, numéro 6A, page 146.
L’épithète spécifique fait référence à la forme des pétales.
L’espèce appartient à la section Casparya.

Die Natürlichen Pflanzenfamilien 3(6A) page 146

Arbrisseau peu ramifié, tiges grêles,  stipules lancéolées, feuilles obliques, ovales-oblongues, base inégalement cordée, bords denticulés, face supérieure glabre, nervures duveteuses au dessous, inflorescence avec peu de fleurs, les sépales des fleurs mâles ont des poils à l’extérieur, capsule avec des cornes pointues.

The plant was discovered in 1846 in Venezuela by Nicolas Funck (1816-1896) Louis Joseph Schlim (1819-1863).
In 1859 the plant was named Casparya brevipetala A. DC. by Alphonse L. Pyramus P. Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 number 11, page 118.
In 1894, Otto Warburg (1859-1938) renamed the species Begonia brevipetala (A. DC.) Warb. in Die Natürlichen Pflanzenfamilien volume 3, number 6A, page 146.
The specific epithet refers to the shape of the petals.
The species belongs to the section Casparya.
Shrub with little branching, slender stems, lanceolate stipules, oblique, ovate-oblong leaves, base unevenly ribbed, margins denticulate, upper surface glabrous, veins downy below, inflorescence with few flowers, sepals of male flowers have hairs outside, capsule with pointed horns.

Begonia brevipetala var. luteynorum

La plante a été découverte au Venezuela le 20 janvier 1978 par James L. Luteyn (1948- ) et son équipe composée de Maria L. Lebrón-Luteyn (1947- ), Luis E. Ruíz-Terán (1923-1979) et J. A. Dugarte, au kilomètre 16 sur la route de Guaramacal, à 22 kilomètres au sud-sud-est de Boconó à une altitude comprise entre 2775 et 3175 mètres.

La nouvelle variété à été décrite en 1987 par Lyman B. Smith (1904-1997) et Dieter C. Wasshausen (1938-) dans Phytologia volume 64, page 77.
Le nom de variété fait référence au couple James et Maria Luteyn qui ont découvert la plante.
La variété fait partie de la section Casparya.
Homonymes :
Begonia lipolepis var. luteynorum (L.B.Sm. & Wassh.) Dorr
Begonia luteyorum (L.B.Sm. & Wassh.) Jara

La variété diffère pas ses inflorescences plus divisées et les bractées persistantes obovales aigües.

The plant was discovered in Venezuela on January 20, 1978 by James L. Luteyn (1948-) and his team composed of Maria L. Lebrón-Luteyn (1947-), Luis E. Ruíz-Terán (1923-1979), J. A. Dugarte , at kilometer 16 on the Guaramacal road, 22 kilometers south-south-east of Boconó at an altitude of between 2775 and 3175 meters.
The new variety was described in 1987 by Lyman B. Smith (1904-1997) and Dieter C. Wasshausen (1938-) in Phytologia volume 64, page 77.
The variety name refers to the couple James and Maria Luteyn who discovered the plant.
The variety is part of the Casparya section.
Homonyms :
Begonia lipolepis var. luteynorum (L.B.Sm. & Wassh.) Dorr
Begonia luteyorum (L.B.Sm. & Wassh.) Jara

The variety differs not its more divided inflorescences and acute obovate persistent bracts.

Begonia fuchsiiflora

La plante a été découverte en Équateur par William Jameson à Pichincha, à 2130 mètres d’altitude.

Elle a été décrite en 1859 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) sous le basionyme de Casparya fuchsiaeflora A. DC. dans Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 116, puis recombinée dans le genre Begonia en 1894 dans Die Natürlichen Pflanzenfamilien volume 6A, page 146 par Otto Warburg (1859-1938) qui désigne la plante comme Begonia fuchsiaeflora (A. DC.) Warb.

En 1973 A.I. Baranov et Fred Alexander Barkley (1908-1989) estiment que, pour respecter les règles de la taxonomie, on doit désormais écrire le nom de l’espèce Begonia fuchsiiflora (A. DC.) A.I. Baranov & F.A. Barkley dans Phytologia volume 26, numéro 4, page 220.
L’épithète spécifique signifie « à fleur de fuchsia » en référence à l’inflorescence qui rappelle celle des fuchsias.
L’espèce fait partie de la section Casparya.

Plante herbacée buissonnante, tiges glabres ramifiées, feuilles ovoïdes, acuminées, un lobe basal arrondi, glabres dessus, poilues sur les nervures dessous, bords denticulés, stipules obovales, glabres, inflorescences très divisées, fleurs roses plus ou moins vif, les mâles à sépales elliptiques, les femelles avec 5 tépales lancéolés, fruits à 3 ailes égales.

Culture facile.
Multiplication par boutures de tiges feuillées.

The plant was discovered in Ecuador by William Jameson in Pichincha, at 2130 meters above sea level.
It was described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) under the basionym of Casparya fuchsiaeflora A. DC. in Annales des Sciences Naturelles; Botany, series 4 number 11, page 116, then recombined in the genus Begonia in 1894 in Die Natürlichen Pflanzenfamilien volume 6A, page 146 by Otto Warburg (1859-1938) which designates the plant as Begonia fuchsiaeflora (A. DC.) Warb.
In 1973 A.I. Baranov and Fred Alexander Barkley (1908-1989) consider that, to respect the rules of taxonomy, we must now write the name of the species Begonia fuchsiiflora (A. DC.) AI Baranov & FA Barkley in Phytologia volume 26, number 4, page 220.
The specific epithet means « flush with fuchsia » in reference to the inflorescence which recalls that of fuchsias.
The species is part of the Casparya section.
Bushy herbaceous, branched glabrous stems, ovoid, acuminate leaves, a rounded basal lobe, glabrous above, hairy on the veins below, denticulate margins, obovate stipules, glabrous, very divided inflorescences, pink flowers more or less lively, males with sepals elliptical, females with 5 lanceolate tepals, fruits with 3 equal wings.
Easy cultivation.
Multiplication by cuttings of leafy stems.

b

 

 

Begonia pax

La plante a été découverte en Colombie le 12 décembre 2015 par J. C. Zabala-Rivera et O. A. Jara à Vereda El Espejo, secteur El Blanco, côté ouest par Landazuri à 1613 mètres d’altitude, municipalité de Bolıvar, région de Santander.
C’est une région autrefois inaccessible en raison des conflits armés, dont les infrastructures font, de chaque déplacement, une aventure épique.

La nouvelle espèce a été dénommée et décrite en décembre 2018 par Orlando Adolfo Jara et Juan Carlos Zabala-Rivera dans Novon A Journal for Botanical Nomenclature volume 26, numéro 4, pages 359 à 362.
L’épithète spécifique provient du mot latin « pax » qui signifie paix, étant donné que certains des enregistrements ont été collectés lors du programme BIO Expeditions, par des chercheurs de l’Institut Alexander von Humboldt, dans des régions récemment pacifiées de la Colombie.
L’espèce appartient à la section Casparya.

 

 

 

Arbuste ramifié érigée de 40 à 100 centimètres de haut, tiges velues avec des poils de environs 1,3 mm de long, stipules sous-persistant, oblong ou ovale, presque symétrique, feuille asymétrique, elliptique, base légèrement oblique, apex aigu, trichomes isolés dispersés, nervures pennées, inflorescences unisexuées, les mâles avec 1 à 3 fleurs à 4 tépales, elliptique, blanchâtre, fleurs femelles solitaires, 5 tepales blanchâtres, à panachures rougeâtres, fruit largement obonique, glabres, à cornes aplaties latéralement, jusqu’au sommet.

The plant was discovered in Colombia on December 12, 2015 by J. C. Zabala-Rivera and O. A. Jara in Vereda El Espejo, El Blanco sector, west side by Landazuri at 1613 meters above sea level, municipality of Bolıvar, Santander region.
It is a region that was once inaccessible due to armed conflicts, whose infrastructure makes every trip an epic adventure.
The new species was named and described in December 2018 by Orlando Adolfo Jara and Juan Carlos Zabala-Rivera in Novon A Journal for Botanical Nomenclature Volume 26, Number 4, pages 359-362.
The specific epithet comes from the Latin word « pax » which means peace, since some of the recordings were collected during the BIO Expeditions program by researchers from the Alexander von Humboldt Institute in recently pacified areas of Colombia.
The species belongs to the section Casparya.
Erect branched shrub 40 to 100 cm high, hairy stems with hair about 1.3 mm long, stipules sub-persistent, oblong or ovate, almost symmetrical, asymmetrical leaf, elliptic, base slightly oblique, acute apex, trichomes isolated scattered, pinnate veins, unisexual inflorescences, males with 1 to 3 flowers to 4 tepals, elliptical, whitish, solitary female flowers, 5 whitish tepals, reddish variegations, largely obonic fruit, glabrous, with flattened lateral horns.

Begonia solaniflora

La plante a été découverte en Colombie le 17 Décembre 2013 par Adolpho Jara et Jener Luna à 1640 mètres d’altitude, entre Marbella et La Meseta, près de San José de Suaita dans la région de Santander. Plante trouvée dans la forêt montagnarde tropicale humide entre 1460 et 1800 mètres d’altitude, poussant près des cascades et des ruisseaux dans des endroits semi-ouverts ou ombragés. Région sud du département de Santander (Colombie) entre les rivières Chicamocha et Suarez.

La plante a été décrite en 2017 par Orlando Adolpho Jara-Muñoz, James E. Richardson et Santiago Madriñan dans Phytotaxa volume 321, numéro 2, pages 208 à 212.
L’épithète spécifique fait allusion à la forme des fleurs qui imite celles d’une Solanaceae.
L’espèce appartient à la section Casparya.

Plante vivace, initialement érigée qui devient prostrées avec l’âge, pouvant atteindre 70 centimètres de hauteur, tiges rougeâtre avec quelques parties vertes, glabres, stipules lancéolées précocement caduques, vert clair, quelques soies près de la jonction du pétiole et de la feuille, feuille droite, elliptiques à ovales, légèrement asymétriques, base aiguë; apex aigu, bords dentelés avec un poil entre chaque paire de dents, nervures pennées, inflorescences axillaires unisexuées :
les inflorescence de fleurs mâle avec un pédoncule glabre de 6 à 9 millimètres de long, fleurs à 4 tépales glabres, 2 externe 2 ovale, blanchâtre, avec quelques nervures rougeâtres, 2 interne elliptiques, le contact entre eux par la face interne formant une structure en forme de fuseau staminal.
Les inflorescences femelles avec des fleurs solitaires, à 5 tépales, 2 tépales externes ovales, blanchâtres, à panachure rougeâtre, 3 tépales internes oblongs-lancéolés.
Fruit obconique, glabre, cornes aplaties.

Multiplication par boutures de tiges feuillées.

 

The plant was discovered in Colombia on December 17, 2013 by Adolpho Jara and Jener Luna at 1640 meters above sea level, between Marbella and La Meseta, near San José de Suaita in the Santander region. Plant found in moist tropical montane forest between 1460 and 1800 meters altitude, growing near waterfalls and streams in semi-open or shady places. Southern region of Santander (Colombia) between the Chicamocha and Suarez rivers.
The plant was described in 2017 by Orlando Adolpho Jara-Muñoz, James E. Richardson and Santiago Madriñan in Phytotaxa volume 321, number 2, pages 208 to 212.
The specific epithet refers to the shape of the flowers that mimic those of a Solanaceae.
The species belongs to the section Casparya.
Perennial plant, initially erect which becomes prostrate with age, reaching 70 cm in height, stems reddish with some green parts, glabrous, stipules lanceolate early deciduous, light green, some bristles near the junction of the petiole and the leaf, leaf straight, elliptic to ovate, slightly asymmetrical, base acute; acute apex, serrated edges with a hair between each pair of teeth, pinnate veins, unisexual axillary inflorescences:
inflorescence of male flowers with a glabrous peduncle 6 to 9 mm long, flowers with 4 hairless tepals, 2 external 2 oval, whitish, with some reddish veins, 2 internal elliptic, contact between them by the internal surface forming a structure in the form of a staminal spindle.
Female inflorescences with solitary flowers, with 5 tepals, 2 oval, whitish, reddish-tipped external tepals, 3 internal tepals oblong-lanceolate.
Obconic fruit, glabrous, flattened horns.
Multiplication by cuttings of leafy stems.

 

Begonia toledana

Plante découverte pour la première fois dans la cordillère orientale le 27 février 1927 sur la route entre Pamplona et Toledo par Ellsworth P. Killip (1890-1968) et Albert C. Smith (1906-1999) dans une foret dense au niveau de partage des eaux entre le Rio La Teja (bassin de Maracaibo) et le Rio Mesme (bassin de l’Orenoque), à l’altitude de 2800 – 3000 mètres. Toutefois, la plante retenue comme type pour l’espèce à été découverte plus tard, le 29 octobre 1941, par J. Cuatrecasas, R. E. Shultes et E. Smith dans la Cordillère orientale, à Hoya de Samaria (municipalité de Toledo), à 2000 -2100 mètres d’altitude.

Décrite et dénommée par Lyman Bradford Smith et Bernice Giduz Schubert en 1946 dans The Begoniaceae of Colombia, page 26, figure 5, publié dans Caldasia volume 4, numéro 16.
L’espèce fait partie de la section Casparya.
L’épithète spécifique fait référence à la municipalité de Tolède au Venezuela.

Plante buissonnante à port prostré ou retombant, feuilles étroites et très longues, vert foncé, couvertes de gros poils épars, courts et durs, fleurs blanches, fruits allongés avec deux grandes ailes près de l’apex.

A première vue, Begonia toledana ressemble beaucoup à Begonia urticae, mais il a des feuilles obliques à bases cordées, alors que celles de B. urticae sont droites. Les fleurs de B. toledana sont beaucoup plus grandes.

Il existe une variété
B. toledana var. erubescens Smith & Schubert

Photos : Adolfo Jara
Fajardo-G. F. (2017). Begonia toledana L.B.Sm. & B.G.Schub. – Begoniaceae. Plantas de Colombia, fotografías de plantas en vivo ordenadas taxonómicamente. Voir : https://plantasdecolombia.com

 

 

 

Plant discovered for the first time in the Eastern Cordillera on February 27, 1927 on the road between Pamplona and Toledo by Ellsworth P. Killip (1890-1968) and Albert C. Smith (1906-1999) in a dense forest at the level of sharing of waters between Rio La Teja (Maracaibo Basin) and Rio Mesme (Orenoque Basin), at an altitude of 2800 – 3000 meters. However, the plant retained as a type for the species was later discovered on October 29, 1941, by J. Cuatrecasas, R. E. Shultes eand E. Smith in the Eastern Cordillera at Hoya de Samaria (Toledo Municipality), 2000. -2100 meters above sea level.
Described and named by Lyman Bradford Smith and Bernice Giduz Schubert in 1946 in The Begoniaceae of Colombia, page 26, Figure 5, published in Caldasia Volume 4, Number 16.
The species is part of the Casparya section.
Bushy plant with prostrate or drooping habit, narrow, very long leaves, dark green, covered with large, short, hard hairs, white flowers, elongated fruit with two large wings near the apex.
At first glance, Begonia toledana is very similar to Begonia urticae, but has oblique leaves with cordate bases, whereas those of B. urticae are straight. The flowers of B. toledana are much larger.
There is a variety
B. toledana var. erubescens Smith & Schubert

 

Références bibliographiques :

  • Hokche, O., P. E. Berry & O. Huber. (eds.) 2008. Nuevo Catálogo de la Flora Vascular de Venezuela 1–859. Fundación Instituto Botánico de Venezuela, Caracas.
  • Idárraga-Piedrahita, A., R. D. C. Ortiz, R. Callejas Posada & M. Merello. (eds.) 2011. Flora de Antioquia: Catálogo de las Plantas Vasculares Cat. 2: 9–939. Universidad de Antioquia, Medellín.

Begonia urticae

La plante a été découverte en Colombie par José Celestino Mutis (1732-1808).

Begonia urticae – Linnean Society of London Herbarium LINN-HL1125-3

Elle a été décrite en 1782 par Carl von Linné le Jeune (1741-1783) dans Supplementum Plantarum, page 420.
L’épithète spécifique évoque la ressemblance avec les orties.
L’espèce fait partie de la section Casparya.

En 1854, Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860) renomme la plante Sassea urticae (L. f.) Klotzsch dans Bericht über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlungen der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin 1854, page 128.

En 1864, Alphonse L. P. Pyramus de Candolle (1806-1893) la désigne comme étant Casparya urticae (L. f.) A. DC. ainsi qu’une variété Casparya urticae var. hispida A. DC. dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, numéro 1, pages 274 et 275, d’après des exemplaires collectés par Isaac F. Holton (1812–1874) dans les montagnes à l’est de Bogota en Colombie et par Carl Hoffmann (1802-1883) près d’Aguacate au Costa Rica.

Ces deux noms sont désormais obsolètes, tout comme la soixantaine de synonyme connus :
Begonia chiriquensis Standl.
Begonia coccinea Ruiz ex Klotzschnom. rej.
Begonia columnaris Benth.
Begonia columnaris var. columnaris
Begonia columnaris var. glabra (A.DC.) L.B.Sm. & B.G.Schub.
Begonia cucullata Ruiz ex Klotzschnom. rej.
Begonia glabra Ruiz ex Klotzschnom. rej.
Begonia monticola C.DC.
Begonia torresii Standl.
Begonia trachyptera Benth.
Begonia urticae var. hispida A.DC. ex Standl.nom. rej.
Begonia urticae var. retusa L.B.Sm. & B.G.Schub.
Begonia urticifolia Sm.
Casparya antioquensis A.DC.
Casparya coccinea Klotzsch
Casparya columnaris (Benth.) A.DC. later homonym, non Klotzsch ex Klotzsch
Casparya columnaris var. columnaris
Casparya columnaris var. glabra A.DC.
Casparya trachyptera (Benth.) A.DC.
Casparya urticae (L.f.) A.DC.
Casparya urticae var. hispida A.DC.
Casparya urticae var. urticae
Sassea columnaris (Benth.) Klotzsch
Sassea glabra Klotzsch ex Klotzsch
Sassea glabra Klotzsch nom. nud.
Sassea hoffmanniana Klotzsch ex A.DC.nom. rej.
Sassea urticae (L.f.) Klotzsch
Stibadotheca trachyptera (Benth.) Klotzsch
Stibadotheca urticae Klotzsch ex A.DC.nom. rej.
Stiradotheca trachyptera (Benth.) Klotzschorth. var.
Il existe une variété : Begonia urticae var. retusa L.B. Sm. & B.G. Schub.
Par contre, Begonia urticae var. hispida A.DC. ex Standl. est un nom invalide rejeté.

Plante buissonnante ramifiée de 20 à 40 centimètres de haut, branches pubérulentes devenant glabres, stipules caduques, ovées, feuilles vert foncé asymétriques surtout vers la base, généralement droites, ovales ou elliptiques, aiguës ou acuminées, base aiguë d’un côté, obtuse de l’autre, peu lobé, dentelé, cilié, pubérulent surtout sous les nervures rouge en dessous, fleurs mâles rouges, 4 tépales staminés elliptique, fleurs femelles pourpre brillant à 5 tépales pissés elliptiques, capsule avec 3 cornes aiguës triangulaires.

Dans les soixante synonymes connus, il existe probablement des plantes qui mériteraient d’être réhabilités comme des espèces à part entière, car, dans la nature, ce qui est amplement considéré comme Begonia urticae est extrêmement variable, de plus, plusieurs autres espèces des sections Casparya et Semibegoniella ont un aspect général semblable, le diable, pour faire la différence, se cachant dans des détails botaniques parfois peu évidents à l’œil non averti.
On peut confondre Begonia urticae avec Begonia antioquensis, B. longirostris, B. toledoana ou B. valvata, entre autres…

 

Le 7 juillet 2012, Andrea Kay (1963–2019) a découvert une plante de cette espèce qui se développait à la manière des plantes épiphytes dans un arbre à Otavalo, près de Imbabura en Équateur.

Begonia urticae – Photo Andreas Kay (1963–2019) 7 juillet 2012 – Otavalo, Imbabura, Équateur

Multiplication par semis, marcotage ou boutures de tiges feuillées.

The plant was discovered in Colombia by José Celestino Mutis (1732-1808).
It was described in 1782 by Carl von Linné le Jeune (1741-1783) in Supplementum Plantarum, page 420.
The specific epithet evokes resemblance to nettles.
This species is part of the Casparya section.
In 1854, Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860) renamed the plant Sassea urticae (L. f.) Klotzsch in Bericht über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlungen der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin 1854, page 128.
In 1864, Alphonse L. P. Pyramus de Candolle (1806-1893) designates it as Casparya urticae (L. f.) A. DC. as well as a variety Casparya urticae var. hispida A. DC. in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, number 1, pages 274 and 275, from specimens collected by Isaac F. Holton (1812-1874) in the mountains east of Bogota, Colombia and by Carl Hoffmann (1802). -1883) near Aguacate in Costa Rica.
These two names are now obsolete, as are the sixty known synonyms:
Begonia chiriquensis Standl.
Begonia coccinea Ruiz ex Klotzschnom. rej.
Begonia columnaris Benth.
Begonia columnaris var. columnaris
Begonia columnaris var. glabra (A.DC.) L.B.Sm. & B.G.Schub.
Begonia cucullata Ruiz ex Klotzschnom. rej.
Begonia glabra Ruiz ex Klotzschnom. rej.
Begonia monticola C.DC.
Begonia torresii Standl.
Begonia trachyptera Benth.
Begonia urticae var. hispida A.DC. ex Standl.nom. rej.
Begonia urticae var. retusa L.B.Sm. & B.G.Schub.
Begonia urticifolia Sm.
Casparya antioquensis A.DC.
Casparya coccinea Klotzsch
Casparya columnaris (Benth.) A.DC. later homonym, non Klotzsch ex Klotzsch
Casparya columnaris var. columnaris
Casparya columnaris var. glabra A.DC.
Casparya trachyptera (Benth.) A.DC.
Casparya urticae (L.f.) A.DC.
Casparya urticae var. hispida A.DC.
Casparya urticae var. urticae
Sassea columnaris (Benth.) Klotzsch
Sassea glabra Klotzsch ex Klotzsch
Sassea glabra Klotzsch nom. nud.
Sassea hoffmanniana Klotzsch ex A.DC.nom. rej.
Sassea urticae (L.f.) Klotzsch
Stibadotheca trachyptera (Benth.) Klotzsch
Stibadotheca urticae Klotzsch ex A.DC.nom. rej.
Stiradotheca trachyptera (Benth.) Klotzschorth. var.
There is a variety: Begonia urticae var. retusa L.B. Sm. & B.G. Schub.
On the other hand, Begonia urticae var. hispida A.DC. ex Standl. is an invalid name rejected.
Branched shrubby plant 20 to 40 centimeters high, puberulous branches becoming glabrous, stipules deciduous, ovate, dark green leaves asymmetrical mostly towards the base, usually straight, ovate or elliptic, acute or acuminate, acute base on one side, obtuse the other, slightly lobed, serrated, ciliate, puberulous especially under the red veins underneath, red male flowers, 4 elliptic staminate tepals, bright purple female flowers with 5 elliptically pitted tepals, capsule with 3 triangular acute horns.
In the sixty known synonyms, there are probably plants that deserve to be rehabilitated as a separate species, because in nature, what is widely considered as Begonia urticae is extremely variable, in addition, several other species of the sections Casparya and Semibegoniella have a similar general appearance, the devil, to make the difference, hiding in botanical details sometimes not obvious to the uninformed eye.

On July 7, 2012, Andrea Kay (1963-2019) discovered a plant of this species that grew like epiphytic plants in a tree Otavalo, Imbabura, Equador.
Multiplication by sowing, marcotage or cuttings of leafy stems.

Begonia vareschii

Le plante a été découverte au Venezuela par Volkmar Vareschi (1906-1991) le 10 novembre 1952 à Edo Barinas, le long de la route de Mucubaji à Barinas, sur une pente rocheuse à 50% dans des gorges, en compagnie de Selaginelletum rhipidopteridosum.

Elle a été décrite en 1959 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 78, pages 185 et 186.
L’épithète spécifique rend hommage à V. Vareschi qui a découvert l’espèce.
L’espèce fait partie de la section Casparya.

Plante saxicole a tiges grêles, souples, glabres, rampant sur le sol, vert clair à brun rougeâtre, se ramifiant et s’enracinant aux nœuds, stipules caduques triangulaires à naviculaire, vert blanchâtre, feuilles asymétriques, obovales, apex finement aigu, base oblique cordée, bords dentés et dentelés, avec quelques poils blancs épars, vert jaune clair devenant vert foncé, nervures blanches, avec des poils épars au revers, fleurs solitaires ou par 2, blanches, naissant à l’aisselle des feuilles, les mâles à 4 tépales étroitement ovales, les fleurs femelles apparaissent tardivement, 5 tépales oblongs.

Culture en sol bien drainé, sur des affleurements rocheux, en panier suspendu ou sur un mur végétalisé.
Multiplication par semis, marcotage, boutures de tiges feuillées.

The plant was discovered in Venezuela by Volkmar Vareschi (1906-1991) on November 10, 1952 in Edo Barinas, along the Mucubaji road in Barinas, on a 50% rocky slope in gorges, along with Selaginelletum rhipidopteridosum.
It was described in 1959 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie 78, pages 185 and 186.
The specific epithet pays tribute to V. Vareschi who discovered the species.
This species is part of the Casparya section.
Saxicolous plant with slender, smooth, hairless stems, crawling on the ground, light green to reddish brown, branching and rooting at the nodes, triangular to navicular deciduous stipules, whitish green, asymmetrical leaves, obovate, finely acute apex, oblique base cordate, serrated and serrated edges, with some scattered white hairs, light yellow green becoming dark green, white veins, with sparse hairs on the underside, solitary or white flowers, arising at the axils of the leaves, male at 4 tepals narrowly ovate, female flowers appear late, 5 oblong tepals.
Cultivation in well-drained soil, on rocky outcrops, in a hanging basket or on a green wall.
Multiplication by sowing, marcotage, cuttings of leafy stems.