Begonia fuchsiiflora

La plante a été découverte en Équateur par William Jameson à Pichincha, à 2130 mètres d’altitude.

Elle a été décrite en 1859 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) sous le basionyme de Casparya fuchsiaeflora A. DC. dans Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 116, puis recombinée dans le genre Begonia en 1894 dans Die Natürlichen Pflanzenfamilien volume 6A, page 146 par Otto Warburg (1859-1938) qui désigne la plante comme Begonia fuchsiaeflora (A. DC.) Warb.

En 1973 A.I. Baranov et Fred Alexander Barkley (1908-1989) estiment que, pour respecter les règles de la taxonomie, on doit désormais écrire le nom de l’espèce Begonia fuchsiiflora (A. DC.) A.I. Baranov & F.A. Barkley dans Phytologia volume 26, numéro 4, page 220.
L’épithète spécifique signifie « à fleur de fuchsia » en référence à l’inflorescence qui rappelle celle des fuchsias.
L’espèce fait partie de la section Casparya.

Plante herbacée buissonnante, tiges glabres ramifiées, feuilles ovoïdes, acuminées, un lobe basal arrondi, glabres dessus, poilues sur les nervures dessous, bords denticulés, stipules obovales, glabres, inflorescences très divisées, fleurs roses plus ou moins vif, les mâles à sépales elliptiques, les femelles avec 5 tépales lancéolés, fruits à 3 ailes égales.

Culture facile.
Multiplication par boutures de tiges feuillées.

The plant was discovered in Ecuador by William Jameson in Pichincha, at 2130 meters above sea level.
It was described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) under the basionym of Casparya fuchsiaeflora A. DC. in Annales des Sciences Naturelles; Botany, series 4 number 11, page 116, then recombined in the genus Begonia in 1894 in Die Natürlichen Pflanzenfamilien volume 6A, page 146 by Otto Warburg (1859-1938) which designates the plant as Begonia fuchsiaeflora (A. DC.) Warb.
In 1973 A.I. Baranov and Fred Alexander Barkley (1908-1989) consider that, to respect the rules of taxonomy, we must now write the name of the species Begonia fuchsiiflora (A. DC.) AI Baranov & FA Barkley in Phytologia volume 26, number 4, page 220.
The specific epithet means « flush with fuchsia » in reference to the inflorescence which recalls that of fuchsias.
The species is part of the Casparya section.
Bushy herbaceous, branched glabrous stems, ovoid, acuminate leaves, a rounded basal lobe, glabrous above, hairy on the veins below, denticulate margins, obovate stipules, glabrous, very divided inflorescences, pink flowers more or less lively, males with sepals elliptical, females with 5 lanceolate tepals, fruits with 3 equal wings.
Easy cultivation.
Multiplication by cuttings of leafy stems.

b

 

 

Begonia maurandiae

La plante a été découverte par William (Guilielmo) Jameson, en Équateur en juin 1847, à l’ouest de Pichincha dans les branches d’un arbre, puis par José Jerónimo Triana, en juin 1851 dans la Nouvelle-Grenade, Province de Mariquita, en Colombie, à l’altitude de 2000 mètres, mais pour les botanistes, le type fait partie de la série de plantes récoltées par Richard Spruce entre 1857 et 1859 dans les Andes en Équateur.

 

Cette espèce a été dénommée et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 119. Il cite quand à lui comme inventeur de l’espèce Jean Jules Linden qui l’avait trouvé en Nouvelle-Grenade à Cauca, Antioqua, Quidio et Lloa.
L’espèce fait partie de la section Gobenia.

Une plante découverte en Équateur par Luigi Sodiro, nommée dans un premier temps Begonia hederacea A. DC. a été considéré par la suite comme identique.
Elle a été aussi cultivée par les membres de l’ABS sous les noms d’espèce inconnue B. U149 et B. U247.

Plante grimpante (liane) ou couvrant le sol, parfois épiphyte, sur les talus et les rochers qu’elle tapisse, sur les arbres où elle grimpe jusqu’à 2 ou 3 mètres, tiges minces, glabres, feuilles symétriques, ovales, acuminées, à base obtuse à cordée dont les lobes peuvent se chevaucher, rarement peltées, avec une marge ciliée plus ou moins dentée, 8 nervures couvertes de pilosités au revers. Inflorescence en cyme axillaire, pubescente, peu denses, fleurs roses ou rose saumoné, à 4 tépales caractéristiques car dentés, couverts de pilosités blanches de mars à juin.

Lyman B. Smith et Bernice G. Schubert distinguent deux formes, sans les nommer, une à feuilles cordées (Antioqua, Caldas, Cauca, Cundinamarca, Nariño, Putumayo) l’autre à feuilles peltées (Caldas, Cauca, Valde).

Il peut être confondu avec Begonia tropaeolifolia A. DC. dont il se distingue par ses feuilles dentées (plutôt que denticulées à subentières), ses tépales dentés (plutôt que entiers) et son inflorescence à quelques fleurs.

Plante des forêts tropicales d’altitude, la plante, souvent proposée comme plante de terrarium, exige de l’espace pour s’épanouir, et des conditions, notamment d’hygrométrie, particulières. Quand elle se plaît, c’est une espèce envahissante (capable de s’enraciner quand elle est jetée au compost). La culture sur des blanches, ou en suspension peuvent être un bon subterfuge.
Espèce peu florifère, c’est dommage, car les fleurs sont particulièrement belles.
Peu cultivée, cette espèce n’a jamais été hybridée à ma connaissance.
Multiplication par marcotage, boutures, division…

J’ai obtenu cette plante chez ARAFLORA.

The plant was discovered by William (Guilielmo) Jameson, in Ecuador in June 1847, west of Pichincha in the branches of a tree, then by José Jerónimo Triana, in June 1851 in New Granada, Province of Mariquita in Colombia, at an altitude of 2000 meters, but for botanists, the type is part of the series of plants harvested by Richard Spruce between 1857 and 1859 in the Andes in Ecuador.
The plant was named and described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 volume 11, page 119. He cites him as the inventor of the species Jean Jules Linden who found it in New Granada in Cauca, Antioqua, Quidio and Lloa.
The species is part of the section Gobenia.
A plant found in Ecuador by Luigi Sodiro, first named Begonia hederacea A. DC. was subsequently considered as identical.
It was also grown by members of the ABS under the unknown species B. U149 and B. U247.
Climbing plant (liana) or covering the ground, sometimes epiphyte, on slopes and rocks it lines, on trees where it climbs up to 2 or 3 meters, thin stems, glabrous, symmetrical, oval, acuminate leaves, obtuse to cordate base whose lobes can overlap, rarely peltées, with a margin ciliated more or less toothed, 8 veins covered with pilosities on the back. Inflorescence axillary cymes, pubescent, sparse, pink flowers or salmon pink, with 4 characteristic tepals carved, covered with white pilosities from March to June.
Lyman B. Smith and Bernice G. Schubert distinguish two forms, without naming them, one with corded leaves (Antioqua, Caldas, Cauca, Cundinamarca, Nariño, Putumayo) the other with pelt leaves (Caldas, Cauca, Valde).
It can be confused with Begonia tropaeolifolia A. DC. from which it is distinguished by its toothed leaves (rather than denticulate to subentals), its tepals toothed (rather than whole) and its inflorescence with some flowers.
Plant of the tropical forests of altitude, the plant, often proposed like plant of terrarium, requires space to blossom, and particular conditions of hygrometry, particular. When she likes it, it is an invasive species (able to take root when it is thrown in compost). Culture on white, or in suspension can be a good subterfuge.
Unflowering species, it’s a shame, because the flowers are particularly beautiful.
Not very cultivated, this species has never been hybridized to my knowledge.
Multiplication by marcotage, cuttings, division …

 

 

Begonia serotina

Plante découverte par William (Guilielmo) Jameson (1796-1873) en mai 1846 à Guayas, dans la Cerro Santana, près de Guayaquil en Équateur.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 121.
L’espèce fait partie de la section Knesebeckia.

La seule description détaillée de cette espèce figure dans la Flore d’Équateur de Smith et Wasshaussen de 1986. La classification de cette espèce a changé de multiples fois depuis sa découverte. En effet, les descripteurs du passé, qui travaillaient sur des plantes d’herbier, ont confondu le partie épaisse et horizontale de la tige pour un tubercule souterrain.

Il a fallu attendre 2015 et la parution d’un article titré Taxonomy of Begonia serotina and allied species dans le Edinburgh Journal of Botany volume 72, numéro 3, pages 343 à 352 (2015), pour avoir une connaissance exhaustive de cette espèce rare.

Feuilles peltées ovales arrondies à cordiforme, a 8 nervures, vert pâle couverts de poils glandulaires, pétioles membraneux allongés, bractées caduques ovales, glabres, petites fleurs mâles à deux sépales et deux tépales, fleurs femelles apparaissant plus tard, à 5 lobes, capsule avec de petites ailes arrondies inégales.

Plante herbacée terrestre ou épiphyte endémique de la région côtière de l’Équateur, où elle est présente dans au moins 17 sous-populations, dans des forêts humides ou des microhabitats humides à l’intérieur de forêts sèches. Bien que plusieurs sous-populations aient été enregistrées, l’espèce devrait être considérée comme étant en voie de disparition en raison de la modification massive de son habitat au cours du siècle dernier. Selon X. Cornejo, il y aurait des sous-populations à l’intérieur du Parque Nacional Machalilla. La destruction de l’habitat est la seule menace connue pour l’espèce.

La seule caractéristique fiable qui distingue B. asympeltata de B. serotina est la profondeur des dents sur la bordure de la feuille, les deux sont reconnues ici comme étant spécifiques.

Plant discovered by William (Guilielmo) Jameson (1796-1873) in May 1846 in Guayas, in Cerro Santana, near Guayaquil in Ecuador.
The species was named and described by Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), in 1859 in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, Series 4, page 121.
The species is part of the section Knesebeckia.
It was not until 2015 that an article titled Taxonomy of Begonia serotina and allied species was published in the Edinburgh Journal of Botany, volume 72, number 3, pages 343 to 352 (2015), for a comprehensive knowledge of this rare species.

Leaves ovate, rounded, 8-veined, glandular hairy, elongate membranous petioles, ovate, oval-shaped, hairless, male flowers with two sepals and two tepals, later-appearing female flowers, 5-lobed, capsule with small unequal rounded wings .
Terrestrial herbaceous plant or epiphyte endemic to the coastal region of Ecuador, where it occurs in at least 17 subpopulations, in moist forests or moist microhabitats within dry forests. Although several subpopulations have been recorded, the species should be considered endangered due to massive habitat alteration in the last century. According to X. Cornejo, there would be subpopulations within the Parque Nacional Machalilla. Habitat destruction is the only known threat to the species.
The only reliable characteristic distinguishing B. asympeltata from B. serotina is the depth of the teeth on the leaf margin, both of which are recognized here as being specific.