Begonia glabra

Cette espèce a été décrite en 1775 par Christophe Fusée Aublet dans son Histoire des plantes de la Guiane Françoise : rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur différens objects intéressans, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane Françoise.

Dans le tome second à la page 916 puis 917, on trouve la description de la plante qu’il a découvert dans des forêts situées entre la rivière de Sinémari et la crique des Galibis en Guyane française.

Dans le quatrième et dernier volume, on trouve une planche descriptive de la plante :

En 1941, Lyman B. Smith (1904-1997) et Bernice G. Schubert (1913-2000) décrivent la plante avec précision dans Publications of the Field Museum of Natural History, Botanical Series volume 13 (4/1), page 190.

Cette espèce a une aire de répartition importante, du Mexique, dans le Chiapas, au Nord, jusqu’en Guyane, au sud-est et au Pérou au sud-ouest, ainsi que dans les Caraïbes (Cuba, Jamaïque…).
L’espèce fait partie de la section Wageneria.

Dans la nature, c’est une liane qui s’accroche aux troncs d’arbres. Il semble qu’il y ait des pieds exclusivement porteurs de fleurs mâles, et d’autre, uniquement femelles.

Les botanistes ont distingué des variétés naturelles :

B. glabra var. amplifolia (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub. (Colombie)
B. glabra var. cordifolia (C. DC.) Irmsch. (Costa Rica, Équateur)
B. glabra var. coralipetiolis
B. glabra var. glabra
B. glabra var. physalifolia Liebm. ex Buxton

Photo Sébastien Sant

En culture, il est possible de le faire grimper ainsi qu’il le fait si bien dans la nature, mais les jardiniers amateurs préfèrent l’utiliser en suspension, d’où il retombe avec grâce. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le multiplier pour le planter dans le mur végétal où il devrait se plaire.
J’ai testé Begonia glabra sur le mur végétal et il a de suite retrouvé ses habitudes de liane qui s’accroche :

Les grandes inflorescences très graphiques apparaissent en avril-mai. Comme la plante fructifie assez aisément si on a la chance d’avoir un pied de fleurs femelles, les hybridations sont possibles et faciles. C’est pourquoi cette espèce est à l’origine de nombreux cultivars.

Multiplication par marcotage ou bouture de tiges.

 

This species was described in 1775 by Christophe Fusée Aublet in his Histoire des plantes de la Guiane Françoise : rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur différens objects intéressans, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane Françoise.
In the second volume on page 916 and then 917, we find the description of the plant that he discovered in forests located between the river Sinemari and the creek of the Galibis.
In the fourth and last volume, we find a descriptive plate of the plant:
This species has a significant range, from Mexico, in Chiapas, in the north, to Guyana, south-east and Peru in the south-west, as well as in the Caribbean (Cuba, Jamaica …).
In nature, it is a vine that clings to the trunks of trees. It seems that there are solely male flower-bearing feet, and only females.
Botanists have distinguished natural varieties:
B. glabra var. amplifolia (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub. (Colombia)
B. glabra var. cordifolia (C. DC.) Irmsch. (Costa Rica, Ecuador)
B. glabra var. glabra
B. glabra var.
physalifolia Liebm. Ex Buxton
In culture, it is possible to climb it as it does so well in nature, but amateur gardeners prefer to use it in suspension, from where it falls gracefully.
I have not yet had the opportunity to multiply it to plant it in the vegetal wall where it should be pleasing.
Large, highly graphic inflorescences appear in April-May. As the plant fructifies quite easily if one is lucky to have a foot of female flowers, hybridizations are possible and easy. This is why this species is the source of many cultivars.
Multiplication by marcotage or stem cutting.

Begonia glabra var. amplifolia

La plante aurait été découverte par Eduard Friedrich Poeppig (1798-1868), mais je n’ai trouvé aucune indication sur la date, et un doute subsiste sur le lieu.

A. de Candolle a nommé cette plante Begonia scandens var. amplifolia A. DC. en 1864 dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, numéro 1, page 362 qui localise la découverte de cette plante par E. F. Poeppig dans la forêt subandine près de Papayaco et Tocache au Pérou.

En 1941, Lyman B. Smith (1904-1997) et Bernice G. Schubert (1913-2000) renomment la plante Begonia glabra var. amplifolia (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub. dans Publications of the Field Museum of Natural History, Botanical Series volume 13 (4/1), page 191, mais il indiquent que la découverte à été faite près de Tocache, dans la région de Sàn Martin et à Pampayacu, dans la région de Huàlnuco en Colombie.
L’épithète de la variété signifie « a grandes feuilles » et, en effet, c’est la principale caractéristique par rapport à l’espèce type.

Les feuilles font plus de 20 centimètres de long et 15 de large. L’aile sur l’ovaire est également plus grande.

The plant was discovered by Eduard Friedrich Poeppig (1798-1868), but I found no indication of the date, and a doubt remains about the place.
A. de Candolle named this plant Begonia scandens var. amplifolia A. DC. in 1864 in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, number 1, page 362 which locates the discovery of this plant by E. F. Poeppig in the subandine forest near Papayaco and Tocache in Peru.
In 1941, Lyman B. Smith (1904-1997) and Bernice G. Schubert (1913-2000) renamed the plant Begonia glabra var. amplifolia (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub. in Publications of the Field Museum of Natural History, Botanical Series 13 (4/1), page 191, but indicate that the discovery was made near Tocache, in the region of Sàn Martin and Pampayacu, in the region of Huànuco in Colombia.
The epithet of the variety means « large leaves » and, indeed, it is the main characteristic with respect to the type species.
The leaves are more than 20 centimeters long and 15 wide. The wing on the ovary is also larger.

Begonia guaduensis

L’espèce a été découverte par Friedrich Wilhelm Heinrich Alexander von Humboldt et Aimé Jacques Alexandre Bonpland, dans la localité de Santa Anna, près de Guadas, entre Honda et Santa Fé de Bogota, à l’altitude de 590 mètres.

Elle a été décrite en 1825 par le botaniste allemand Karl Sigismund Kunth (1788-1850) dans Nova Genera et Species Plantarum (quarto ed.) 7 aux pages 178 et 179.
L’espèce faisait partie de la section Ruizopavonia, mais ainsi que 7 autres espèces de cette section, elle est désormais rangée dans la section Lepsia.

Il existe une sous-espèce Begonia guaduensis var. andreana (Sprague) L.B. Sm. & B.G. Schub décrite dans  Caldasia 4(18): 185. 1946. (25 Oct 1946).
Il existe de nombreux synonymes :
B. andreana Sprague, Trans. & Proc. Bot. Edinburgh 22:433. 1905 ;
B. laurina hort. ex A. de Candolle, Prodr. 15(1):292. 1864 ;
B. ottonis Walpers, Repert. Bot. Syst. 2:212. 1843 ;
B. serratifolia C. de Candolle, Smithsonian Misc. Collect. 69(12):7. 1919 ;
B. walpersii Heynhold, Nom. Bot. 2:63. 1846.

Espèce originaire de la Colombie, de l’Équateur, du Panama, du Pérou et du Venezuela, où la plante pousse dans l’ombre des forêts près des ruisseaux. A l’état sauvage, la fructification a lieu entre septembre et décembre, lorsque les plantes n’ont presque plus de feuilles.

Feuilles fortement asymétriques, lancéolées à elliptiques-lancéolées, quelque peu acuminées, inégales à la base, cuné d’un côté, l’autre arrondi, bordures crénelées dentées.  Cymes dichotomiquement ramifiés. Fleurs blanches teintées de rose. Bractées souvent à feuilles caduques.

Je cultive cette espèce à partir d’un semis.

 

The species was discovered by Friedrich Wilhelm Heinrich Alexander von Humboldt and Aimé Jacques Alexandre Bonpland, in the Santa Anna locality, near Guadas, between Honda and Santa Fe of Bogota, at the altitude of 590 meters.
It was described in 1825 by the German botanist Karl Sigismund Kunth (1788-1850) in Nova Genera and Species Plantarum (quarto ed.) 7 at pages 178 and 179.
The species was part of the Ruizopavonia section, but along with 7 other species in this section, it is now listed in the Lepsia section.
There is one subspecies Begonia guaduensis var. andreana (Sprague) L.B. Sm. & B.G. Schub described in Caldasia 4 (18): 185. 1946. (Oct. 25, 1946).
There are many synonyms:
B. andreana Sprague, Trans. & Proc. Bot. Edinburgh 22:433. 1905 ;
B. laurina hort. ex A. de Candolle, Prodr. 15(1):292. 1864 ;
B. ottonis Walpers, Repert. Bot. Syst. 2:212. 1843 ;
B. serratifolia C. de Candolle, Smithsonian Misc. Collect. 69(12):7. 1919 ;
B. walpersii Heynhold, Nom. Bot. 2:63. 1846.
Species from Colombia, Ecuador, Panama, Peru and Venezuela, where the plant grows in the shade of forests near streams. In the wild, fruiting occurs between September and December, when the plants have almost no leaves.
Leaves highly asymmetrical, lanceolate to elliptical-lanceolate, somewhat acuminate, unequal at base, cuneate on one side, the other rounded, crenate margins dentate. Cymes dichotomically branched. White flowers tinged with pink. Bracts often deciduous.
I grow this species from a seedling..

Begonia maynensis

Plante découverte au Pérou par Richard Spruce (1817-1893) entre 1855 août 1856, en divers points dans les Andes orientales.

Espèce dénommée et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, pages 126 et 127.
L’épithète spécifique renvoie à la région des Andes où la plante fut découverte.
L’espèce appartient à la section Knesebeckia.
A l’intérieur de la section Knesebeckia les botanistes ont déterminé trois groupes, dans le troisième groupe de la section Knesebeckia on retrouve toutes les espèces andines qui sont divisés en deux clades, le «groupe de maynensis» tel que défini par Moonlight & al. (2017a) comprend : B. albomaculata C.DC., B. chemillenensis Moonlight & Tebbitt, B. maynensis A.DC., B. scorpiocaulis Moonlight & Tebbitt,
L’autre clade est une partie du «groupe acerifolia» tel que défini par Tebbitt (2016) avec : B. arrogans Irmsch., B. ludwigii Irmsch., B. serotina A.DC. et B. wollnyi Herzog, l’espèce tubéreuse B. piurensis L.B.Sm. & B.G.Schub. et B. parcifolia C.DC.
Ensemble avec B. froebelii A.DC., ces deux clades forment un grade dans lequel un clade contenant B. lutea L.B.Sm. & B.G.Schub., B. sect. Knesebeckia groupe II et B. sect. Gobenia est imbriquée. Les relations entre ces clades et leurs proches sont mal étayées et les résultats ne sont pas incompatibles avec B. sect. Knesebeckia III formant un groupe monophylétique, bien que nous ne trouvions aucun support particulier pour cette hypothèse.
Synonyme:
Begonia longimaculata Irmsch.

Décrit en 1941 par J. Francis Macbride dans Flora of Peru : Chicago, Ill. Field Museum of Natural History, volume 13, partie 4, numéro 1, page 194.

Également sommairement décrit en 1952 par L. B. Smith et B. G. Schubert dans Memoirs of the New York Botanical Garden. New York: The Garden, volume 8, numéro 1, page 39, paru le 26 mars 1952, dans un article sur Plants Collected in Ecuador by W. H. Camp. Begoniaceae, pages 36 à 40.

Plante herbacé de 30 à 80 centimètres de haut, glabre, tige simple, droite, succulente, et stolonifère à la base, feuilles dressées, serrées au sommet de la tige avec les feuilles inférieures, caduques, fortement asymétriques mais droites, oblancéolées, acuminées, cunées, dentées, stipules sous-persistantes, étroitement lancéolées, acuminées, cymes axillaires, largement dépassées par les feuilles, diffuses, peu fleuries, fleurs mâles blanches avec 4 tépales aigus, ovales, le plus petit intérieur, elliptique, fleurs femelles blanches avec 5 tépales lancéolés, aigus, capsule arrondies à la base, tronquées au sommet, ailes sous-égales, arrondies ou aiguës.

Begonia maynensis – photos Peter Moonlight
@PeterMoonlight
Begonia maynensis, collected by me in Peru, now planted out in the Orchid & Cycad House @TheBotanics

Il existe des formes à feuilles vertes, unies, et d’autres avec des macules argentées, allongées, entre les nervures.

Multiplication par semis, marcotage, boutures de tiges feuillés.

On peut ce procurer Begonia maynensis chez Begonia Club

Plant discovered in Peru by Richard Spruce (1817-1893) between 1855 and August 1856, at various points in the eastern Andes.
Species named and described in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, Series 4, Volume 11, pages 126-127.
The specific epithet refers to the region of the Andes where the plant was discovered.
The species belongs to the section Knesebeckia.
Within the Knesebeckia section, botanists have identified three groups; in the third group of the Knesebeckia section are found all the Andean species which are divided into two clades, the « maynensis group » as defined by Moonlight et al. (2017a) includes: B. albomaculata C.DC., B. chemillenensis Moonlight & Tebbitt, B. maynensis A.DC., B. scorpiocaulis Moonlight & Tebbitt,
The other clade is a part of the « acerifolia group » as defined by Tebbitt (2016) with: B. arrogans Irmsch., B. ludwigii Irmsch., B. serotina A.DC. and B. wollnyi Herzog, the tuberous species B. piurensis L.B.Sm. & B.G.Schub. and B. parcifolia C.DC.
Together with B. froebelii A.DC., these two clades form a grade in which a clade containing B. lutea L.B.Sm. & B.G.Schub., B. sect. Knesebeckia group II and B. sect. Gobenia is nested. The relationships between these clades and their relatives are poorly documented and the results are not inconsistent with B. sect. Knesebeckia III forming a monophyletic group, although we found no particular support for this hypothesis.
Synonymous:
Begonia longimaculata Irmsch.
Described in 1941 by J. Francis Macbride in Flora of Peru: Chicago, Ill. Field Museum of Natural History, Volume 13, Part 4, Number 1, page 194.
Also briefly described in 1952 by L. B. Smith and B. G. Schubert in Memoirs of the New York Botanical Garden. New York: The Garden, Volume 8, Number 1, page 39, published on March 26, 1952, in an article on Plants Collected in Ecuador by W. H. Camp. Begoniaceae, pages 36 to 40.
Herbaceous plant 30 to 80 cm tall, glabrous, simple stem, straight, succulent, and stoloniferous at base, leaves upright, tight at the tip of the stem with lower leaves, deciduous, strongly asymmetrical but straight, oblanceolate, acuminate, cunate, dentate, sub-evergreen stipules, narrowly lanceolate, acuminate, axillary cymes, largely overtopped by leaves, diffuse, not very florid, white male flowers with 4 treble tepals, ovate, smallest inner, elliptic, white female flowers with 5 tepals lanceolate, acute, capsule rounded at the base, truncate at the apex, wings sub-equal, rounded or acute.
There are forms with green leaves, united, and others with silvery, elongated macules, between the veins.
Multiplication by sowing, marcotage, cuttings of leafy stems.

Begonia parviflora

La plante a été découverte, les fruits étant secs, par E. F. Poeppig au Pérou, dans les Andes à l’est de Pampayacu.

Elle a été décrite en 1835 par Eduard Friedrich Poeppig (1798-1868) et Stephan Ladislaus Endlicher (1804-1849) dans Nova genera ac species plantarum, quas in regno Chilensi Peruviano et in terra Amazonica 1, page 7, illustration 12.
L’épithète spécifique signifie « à petites fleurs ».
L’espèce fait partie de la section Scheidweileria.

Une plante a été découverte par Henry Hurd Rusby en Bolivie, en octobre 1885, à 2500 mètres d’altitude, près de Unduavi, identifiée dans un premier temps comme Begonia myriantha Britton en 1891, on a considéré par la suite qu’il s’agissait de Begonia parviflora Poeppig & Endlicher (détermination de L. B. Smith & B. G. Schubert en 1941)

Ce bégonia est originaire d’Amérique du Sud : Bolivie ; Colombie ; Équateur ; Pérou.

Arbuste herbacé de grande taille qui peut atteindre une hauteur comprise entre 2 et 4 m. Il pousse sur des stipes élancés qui portent de grandes feuilles palmées, vertes brillantes dans leur partie supérieure et gris-vert en-dessous. Les inflorescences en grandes ombelles de petites fleurs blanches sont suivies de fruits ailés.

Multiplication par semis.

 

The plant was discovered, the fruit being dry, by E. F. Poeppig in Peru, in the Andes east of Pampayacu.
It was described in 1835 by Eduard Friedrich Poeppig (1798-1868) and Stephan Ladislaus Endlicher (1804-1849) in Nova Genera Species Plantarum 1, page 7, figure 12.
The specific epithet means « small flowers ».
This species is part of the Scheidweileria section.
A plant was discovered by Henry Hurd Rusby in Bolivia in October 1885, at an altitude of 2500 meters, near Unduavi, initially identified as Begonia myriantha Britton in 1891, it was subsequently considered that it was was Begonia parviflora Poeppig & Endlicher (determination of LB Smith & BG Schubert in 1941)
This begonia is native to South America: Bolivia; Colombia; Ecuador; Peru.
Large herbaceous shrub that can reach a height between 2 and 4 m. It grows on slender stems that have large, palmate, green leaves that are shiny at the top and gray-green below. The inflorescences in large umbels of small white flowers are followed by winged fruits.
Multiplication by sowing.

 

 

 

Begonia peltata

Espèce découverte par Ferdinand Deppe (1794-1861) et Christian Julius Wilhelm Schiede (1798-1836), en un lieu au Mexique et à une date qui ne nous sont pas parvenus.
Cette nouvelle espèce a été décrite et dénommée par Christoph Friedrich Otto (1783-1856) et Albert Gottfried  Dietrich (1795-1856 ) dans Allgemeine Gartenzeitung 9 pages 58–59, qui est paru le 20 Février 1841. En mai de la même année John Lindley le décrivait également dans Edwards’s Botanical Register 27 et le baptisait Begonia incana, la plante lui ayant été ramenée du Mexique par John Rogers.  Il existe aussi de nombreux autres synonymes et des homonymes… et tout cela explique les nombreuses erreurs d’étiquetage dans les collections. Mais les règles de la nomenclature donnent la priorité à la première publication, le nom latin valide est donc Begonia peltata.

L’épithète spécifique peltata signifie en forme de bouclier.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
Il existe deux variétés de cette espèce :

Begonia peltata var. auriformis (A. DC.) Golding
Begonia peltata var. peltata

L’espèce a été retrouvée au Guatemala, au Honduras, eu Mexique et au Pérou. Leonid V. Averyanov, sa fille Anna L. Averyanova et Phan Kê Lôc affirment avoir trouvé cette espèce le 30 Mars 2005 à Thua Thien-Hue au Vietnam, dans le district de Nam Dong, municipalité de Huong Son. Dans une forêt pluviale fermée à feuilles persistantes le long de la rivière La Ma, sur des pentes très escarpées composées de schistes argileux et de grès.

Herbe terrestre buissonnante, a tiges érigées épaisses, ce qui le fait parfois confondre avec une tige-forte, feuilles densément tomenteuses en forme d’écu, à l’aspect laineux gris argenté. Dans des conditions optimales de culture, il peut atteindre 75 à 100 centimètres de haut. Fleurs blanches teintées de rose à l’extrémité de longues hampes, au printemps.

Multiplication, longue et hasardeuse, par boutures de tiges feuillées. Je pratique dans de la vermiculite sur un fond de substrat, avec peu d’arrosage, et en couvrant les boutures avec un gobelet jetable transparent.

Species discovered by Ferdinand Deppe (1794-1861) and Christian Julius Wilhelm Schiede (1798-1836), in a place in Mexico and on a date that did not reach us.
This new species has been described and named by Christoph Friedrich Otto (1783-1856) and Albert Gottfried Dietrich (1795-1856) in Allgemeine Gartenzeitung 9 pages 58-59, which was published on February 20, 1841. In May of the same year John Lindley also described it in Edwards’ Botanical Register 27 and named it Begonia incana, the plant brought from Mexico by John Rogers. There are also many other synonyms and homonyms … and all this explains the many errors of labeling in the collections. But the rules of the nomenclature give priority to the first publication, so the valid Latin name is Begonia peltata.
The specific epithet peltata means in the form of a shield.
There are two varieties of this species:
Begonia peltata var. auriformis (A. DC.) Golding
Begonia peltata var. peltata
The species has been found in Guatemala, Honduras, Mexico and Peru. Leonid V. Averyanov, his daughter Anna L. Averyanova and Phan Kê Lôc claim to have found this species on 30 March 2005 in Thua Thien-Hue, Vietnam, in Nam Dong District, Huong Son Municipality. In a closed evergreen rain forest along the La Ma River, on very steep slopes composed of shale and sandstone.
A bushy, upright grass with thick erect stems, which sometimes makes it confused with a strong stem, densely tomentose, ecu-shaped, woolly-gray-silvery leaves. Under optimal growing conditions, it can reach 75 to 100 centimeters high. White flowers tinged with pink at the end of long stalks, in spring.
Multiplication, long and haphazard, by cuttings of leafy stems. I practice in vermiculite on a substrate bottom, with little watering, and covering the cuttings with a transparent disposable cup.

Begonia piurensis

Plante découverte le 4 avril 1939 à Piura, au Pérou, province de Huancabamba près de Quebradas immédiatement au nord-ouest de Canchaque sur des bancs d’argile à côté du sentier, également vu le long de la route en aval de Canchaque, à l’altitude de 1200 mètres, par par Harvey Elmer Stork (1890-1959) botaniste à Carleton College, Minnesota, qui a beaucoup prospecté en Amérique latine.

L’espèce à été décrite en 1941 par Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000), dans Publications of the Field Museum of Natural History, Botanical Series 13(4/1), page 197, dans la publication consacrée à la Flore du Pérou, Begonias (pages 181 à 202).
L’épithète spécifique est lié à la localité de la découverte.
L’espèce fait partie de la section Knesebeckia.

Wendell H. Camp a également découvert cette même espèce en Équateur, dans la région de Chimborazo entre le 19 et le 28 mai 1945. L’espèce est connue en Équateur (Azuay, Chimborazo, Loja et au Pérou [Piura].
L. B. Smith (1904-1997) et B. G. Schubert, dans Memoirs of the New York Botanical Garden New York The Garden 1900– v.8 1952-1954 ont répertorié, de la page 36 à la page 40 l’ensemble des Bégonias collectés en Équateur par W. H. Camp.

Buisson érigé de 1 mètre de haut environs, feuilles asymétriques ovales, acuminées, bordures ondulées, dentelées et crénelées, inflorescences en cymes axillaires, fleurs blanc rosé, les mâles avec 4 tépales, les femelles avec 5 tépales.

 

Plant discovered April 4, 1939 in Piura, Peru, province of Huancabamba near Quebradas immediately northwest of Canchaque on clay banks next to the trail, also seen along the road downstream from Canchaque, at altitude of 1200 meters, by Harvey Elmer Stork (1890-1959) botanist at Carleton College, Minnesota, who has prospected extensively in Latin America.
The species was described in 1941 by Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000), in Publications of the Field Museum of Natural History, Botanical Series 13 (4/1), page 197, in the publication devoted to the Flora of Peru, Begonias (pages 181 to 202).
The specific epithet is related to the locality of the discovery.
This species is part of the Knesebeckia section.
Wendell H. Camp also discovered this same species in Ecuador, in the region of Chimborazo between 19 and 28 May 1945. The species is known in Ecuador (Azuay, Chimborazo, Loja and Peru [Piura].
LB Smith (1904-1997) and BG Schubert, in Memoirs of the New York Botanical Garden New York The Garden 1900- v.8 1952-1954, from page 36 to page 40, all Begonias collected in Ecuador by WH Camp.
Erect bush 1 meter high, oval asymmetrical leaves, acuminate, wavy, serrated and crenate margins, inflorescences in axillary cymes, pinkish white flowers, males with 4 tepals, females with 5 tepals.

 

Begonia polypetala

La plante a été découverte par Karl Otto Froebel (1844-1906), en 1878 dans les Andes au nord du Pérou. Je n’ai trouvé cette plante dans aucun herbier.

Elle a été décrite en 1878 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) dans The Garden numéro 14, page 531.
L’épithète spécifique signifie à nombreux pétales.
L’espèce fait partie de la section Eupetalum.

Plante tubéreuse qui pousse dans les montagne vers 2000 mètres d’altitude.

Photo Peter Moonlight

Plante sans tige avec une base tubéreuse, feuilles très largement ovales, aiguës, profondément cordées, jusqu’à 25 centimètres de long, palmées à 7 nervures, à lobes obtus très courts, irrégulièrement dentelés, pubescents au-dessus, laineuses blanches en dessous, pétioles de 18 à 20 centimètres, pédoncule floral de 40-42 centimètres, bractées persistantes, par paires, elliptiques, aiguës, tépales, étroitement elliptiques, aigus, de belle couleur rouge, lisses.

L’espèce est menacée dans son habitat naturel bien qu’elle ne figure pas dans la liste rouge de l’IUCN.
Les bulbes commencent à pousser au mois d’août et les premières fleurs s’ouvrent en octobre. Ils s’ouvrent successivement jusqu’au mois de janvier.
Il est préférable de respecter une période de repos entre février-mars et l’apparition des premières feuilles.
La plante a été hybridée par les jardiniers ce qui a permis d’obtenir : B. ‘Incomparabilis’ (par Froebel dès 1880) que l’on a également trouvé sous le nom de B. froebeli ‘Incomparabilis’, issu du croisement entre B. froebelii et B. polypetala ainsi que B. polypetala ‘Elwesiae’ et B. polypetala ‘Sellae’ (André, France, 1884).

The plant was discovered by Karl Otto Froebel (1844-1906), in 1878 in the Andes in northern Peru. I did not find this plant in any herbarium.
It was described in 1878 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) in The Garden number 14, page 531.
The specific epithet means many petals.
This species is part of the section Eupetalum.
Tuberous plant that grows in the mountains around 2000 meters above sea level.
Plant without stem with a tuberose base, leaves very broadly ovate, acute, deeply cordate, up to 25 meters in length, webbed with 7 veins, obtuse lobes very short, irregularly serrated, pubescent above, woolly white below, petioles from 18 to 20 cm, floral peduncle 40-42 centimeters, persistent bracts, in pairs, elliptical, acute, tepals, narrowly elliptical, acute, of a beautiful red color, smooth.
The species is threatened in its natural habitat although it is not listed in the IUCN Red List.
The bulbs begin to grow in August and the first flowers open in October. They open successively until January.
It is best to observe a rest period between February-March and the appearance of the first leaves.
The plant was hybridized by the gardeners which allowed to obtain: B. ‘Incomparabilis’ (by Froebel from 1880) which was also found under the name of B. froebeli ‘Incomparabilis’, resulting from the cross between B froebelii and B. polypetala as well as B. polypetala ‘Elwesiae’ and B. polypetala ‘Sellae’ (André, France, 1884).

Begonia roezlii

La plante a été découverte par B. Roezl au Pérou et envoyée au Jardin Botanique de Saint-Petersbourg.

L’espèce a été dénommée Begonia roezli (avec un seul i) et décrite en 1876 par Eduard von Regel (1815-1892) dans Gartenflora numéro 25, page 194.
L’épithète spécifique signifie « de Rœzl », en hommage à l’explorateur, jardinier et botaniste autrichien Benedikt Roezl (1823-1885), appelé aussi Benedict ou Don Benito Roezl ,probablement le collecteur d’orchidées le plus célèbre de son époque. Il explora le Mexique, Cuba, Panama, le Pérou, la Colombie, les États-Unis et divers autres pays et entretint un lien commercial étroit avec Henry F.C. Sander, lui fournissant des spécimens en grande quantité, ainsi qu’avec Eduard Ortgies, directeur du jardin botanique de Zurich.
L’espèce fait partie de la section Cyathocnemis.
De nos jours, les botanistes ont décidé que cette espèce doit s’écrire avec deux « i » : Begonia roezlii Regel

Il a existé une variété dénommée B. roezlii var. rosea Regel décrite en 1885 par E. Regel dans Gartenflora numéro 34, page 21, mais de nos jours, les botanistes considèrent que la plante à fleurs blanches, et celle à fleurs roses sont une seule et même espèce.

C’est une très belle et distincte espèce de Begonia arbustive de près de 1 mètre de haut, peu ramifiée, avec des feuilles succulentes et lisses de 25 centimètres de long, qui, avec une forte lumière prennent une teinte rougeâtre, surtout au revers. Les nervures sont rouge sombre sur les deux faces des feuilles, et, à la jonction du pédoncule, une large macule de même couleur marque le limbe. Les inflorescences portent de nombreuses fleurs, blanches, roses ou corail si la plante reçoit beaucoup de lumière.

Cette espèce est très décorative même quand elle n’est pas fleurie. La floraison peut se prolonger d’octobre à mai ou juillet dans de bonnes conditions, et contrairement à la majorité des espèces, les plus beaux exemplaires que j’ai vu étaient pratiquement en plein soleil. Naturellement, ces capacités décorative ont été largement exploitées par les horticulteurs du XIXème siècle qui l’ont beaucoup hybridé. De nos jour, la plante et ses cultivars sont plutôt tombés en désuétude.
La plante se ramifie peu, et il est préférable de ne pas contrarier cette inclinaison naturelle. En pinçant la plante, on empêche la floraison. L’idéal est donc de rabattre la plante après la floraison, en début d’été, pour lui permettre de refaire des tiges pour la saison suivante.
L’idéal est de la planter en pleine terre, dans un sol humifère et bien drainé, à mi ombre ou au soleil, dehors si le climat le permet, sinon dans le jardin d’hiver.
Cette espèce est plus facile à multiplier par le semis qui est facile et rapide, à réaliser en juillet ou août. Les boutures sont quasiment toujours vouées à l’échec.

 

The plant was discovered by B. Roezl in Peru and sent to the Botanical Garden of St. Petersburg.
The species was named Begonia roezli (with a single i) and described in 1876 by Eduard von Regel (1815-1892) in Gartenflora number 25, page 194.
The specific epithet means « de Rözl », in tribute to Austrian explorer and gardener and botanist Benedikt Roezl (1823-1885), also called Benedict or Don Benito Roezl, probably the most famous orchid collector of his time. He explored Mexico, Cuba, Panama, Peru, Colombia, the United States and various other countries and maintained a close commercial link with Henry FC Sander, supplying him large numbers of specimens, as well as Eduard Ortgies, director from the Zurich Botanical Garden.
This species belongs to the section Cyathocnemis.
Nowadays, botanists have decided that this species should be written with two « i’s »: Begonia roezlii Regel
There was a variety called B. roezlii var. rosea Regel described in 1885 by E. Regel in Gartenflora number 34, page 21, but nowadays, botanists consider that the plant with white flowers, and that with pink flowers are one and the same species.
It is a very beautiful and distinct species of shrubby Begonia about 1 meter high, unbranched, with succulent and smooth leaves 25 cm long, which, with a strong light take on a reddish hue, especially on the reverse. The veins are dark red on both sides of the leaves, and at the junction of the peduncle a large macula of the same color marks the blade. The inflorescences carry many flowers, white, pink or coral if the plant receives a lot of light.
This species is very decorative even when it is not flowering. Flowering can last from October to May or July in good conditions, and unlike the majority of species, the best specimens I saw were almost in full sun. Naturally, these decorative abilities were largely exploited by the nineteenth century horticulturists who hybridized it a lot. In our day, the plant and its cultivars are rather fallen into disuse.
The plant branched little, and it is best not to thwart this natural inclination. Pinching the plant prevents flowering. The ideal is to fold the plant after flowering, in early summer, to allow it to rebuild stems for the next season.
The ideal is to plant it in the ground, in moist soil and well drained, half shade or in the sun, outside if the climate allows it, otherwise in the winter garden.
This species is easier to breed by sowing which is easy and fast. Cuttings are almost always doomed.

Begonia semiovata

Une plante a été découverte par Robert Hermann Schomburgk (1804-1865) en 1837 en Guyane. La même plante a également été récoltée par Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) au Brésil près du Rio Negro.
Elle a été dénommée Begonia guyanensis A. DC. et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 142.
L’épithète spécifique fait référence à la contrée où la plante a été découverte.

Une plante a été découverte au Panama par Augustus Fendler (1813-1883) en avril 1850 près de Chagres, dans l’isthme de Panama.
Elle a été dénommée Begonia flexuosa A. DC. et décrite en 1859 par Alphonse P. de Candolle dans Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 142.
L’épithète spécifique fait référence au port étalé de la plante.

Une plante a été découverte au Nicaragua par Anders Sandøe Oersted (1816-1872) en Janvier 1848 sur le Volcan Mombacho à 600 mètres d’altitude.
Elle a été dénommée Begonia semiovata Liebm. et décrite en 1852 par le botaniste danois Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852-1, page 22.
L’épithète spécifique signifie semi-ovale, allusion à la forme des tépales.
L’espèce fait partie de la section Doratometra.

En 1946, les botanistes modernes Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) ont déduit que ces trois plantes sont la même espèce et retenu le principe d’antériorité pour toutes ces plantes regroupées désormais comme étant Begonia semiovata Liebm. le résultat de leurs travaux à été publié le 15 août 1946 dans Caldasia volune IV numéro 17, puis dans Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University, lors de leur série d’articles sur les Begoniaceae of Columbia. Begonia semiovata y est décrit en détail pages 78 et 79 avec une gravure page 81. La raison invoquée est : « Pour chacun des noms que nous avons placés dans la synonymie de B. semiovata, nous avons examiné soit un spécimen authentique, soit une photographie de type. Il n’existe aucun moyen de distinguer la forme de la capsule ou de la feuille entre ces espèces. Dans cette section, l’état des placentas ainsi que le nombre de tépales pistillés semblent être de mauvais caractères pour les diagnostics. »
Synonymes:
Begonia flexuosa A.DC.
Begonia guianensis A.DC.orth. var.
Begonia guyanensis A.DC.
Begonia guyanensis var. glaberrima C.DC.
Begonia guyanensis var. guyanensis
Begonia humilis var. glabrata Seem. ex A.DC.nom. rej.
Begonia rosea A.DC.
Begonia spruceana A.DC.
Hoffmannella rosea Klotzsch ex A.DC.nom. rej.

Plante herbacée grêle, de 20 à 60 centimètres de haut, tige simple ou légèrement ramifiée, essentiellement glabre ou glabrescente, prostrée ou érigée, quelquefois enracinée aux nœuds, feuilles fortement asymétriques, droites, acuminées, inégalement cordées à la base, nervures sous-pennées, parfois un peu lobées et bords ciliées, essentiellement glabres sur les deux faces, stipules persistantes, lancéolées, cymes faiblement fleuries, fleurs mâles avec 2 tépales ovales à bub-orbiculaires, fleurs femelles à 5 tépales elliptiques, capsule sub-elliptique à orbiculaire, glabre à ailes arrondies inférieures à égales.

En culture, les plantes encore étiquetées avec les anciens noms restent très peu semblables, ce qui explique le double étiquetage récurrent, car l’évolution donnée en 1946 reste contestée dans beaucoup de conservatoires.
Fréquent dans les forêts ou les bosquets de la Tierra Raliente atlantique; région de San Ramon au Panama au Honduras, le long du fleuve Amazone et probablement beaucoup plus largement distribuée.

Culture relativement facile.
Multiplication par marcotage ou boutures de tiges feuillées. Les semis de chaque espèce d’origine donne des plante identique à la plante d’origine.

A plant was discovered by Robert Hermann Schomburgk (1804-1865) in 1837 in French Guiana. The same plant was also harvested by Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) in Brazil near Rio Negro.
She was named Begonia guyanensis A. DC. and described in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 Number 11, page 142.
The specific epithet refers to the land where the plant was discovered.
A plant was discovered in Panama by Augustus Fendler (1813-1883) in April 1850 near Chagres, in the Isthmus of Panama.
She was named Begonia flexuosa A. DC. and described in 1859 by Alphonse P. de Candolle inin Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 Number 11, page 142.
The specific epithet refers to the spread habt of the plant.
A plant was discovered in Nicaragua by Anders Sandøe Oersted (1816-1872) in January 1848 on the Mombacho Volcano at 600 meters above sea level.
It was named Begonia semiovata Liebm. and described in 1852 by the Danish botanist Frederik Michael Liebmann (1813-1856) in Videnskabelige Meddelelser eng Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852-1, page 22.
The specific epithet means semi-oval, referring to the shape of the tepals.
The species is part of the section Doratometra.
In 1946, the modern botanists Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) deduced that these three plants are the same species and retained the principle of anteriority for all these plants now grouped as Begonia semiovata Liebm. The result of their work was published August 15, 1946 in Caldasia volune IV number 17, then in Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University, during their series of articles on the Begoniaceae of Columbia. Begonia semiovata is described in detail on pages 78 and 79 with an engraving on page 81. The reason given is: « For each of the names we have placed in the synonymy of B. semiovata, we examined either an authentic specimen or a photograph There is no way of distinguishing the shape of the capsule or leaf between these species.In this section, the state of the placentas as well as the number of pistillate tepals seem to be bad characters for diagnoses.« 
Synonyms:
Begonia flexuosa A.DC.
Begonia guianensis A.DC.orth. var.
Begonia guyanensis A.DC.
Begonia guyanensis var. glaberrima C.DC.
Begonia guyanensis var. guyanensis
Begonia humilis var. glabrata Seem. ex A.DC.name. rej.
Begonia rosea A.DC.
Begonia spruceana A.DC.
Hoffmannella rosea Klotzsch ex A.DC.name. rej.
Small herbaceous plant, 20 to 60 centimeters tall, stem simple or slightly branched, mostly glabrous or glabrescent, prostrate or erect, sometimes rooted at nodes, leaves strongly asymmetrical, straight, acuminate, unequally cordate at base, sub-pinnate veins , sometimes somewhat lobed and ciliate, mostly hairless on both sides, persistent stipules, lanceolate, weakly flowering cymes, male flowers with 2 ovate to bub-orbicular tepals, female flowers with 5 elliptic tepals, sub-elliptic to orbicular capsule, glabrous with rounded lower wings to equal.
In cultivation, the plants still labeled with the old names remain very similar, which explains the double recurring labeling, because the evolution given in 1946 remains contested in many conservatories.
Frequent in the forests or groves of the Atlantic Tierra Raliente; San Ramon area in Panama in Honduras, along the Amazon River and probably much more widely distributed.
Relatively easy culture.
Multiplication by marcotage or cuttings of leafy stems. The seedlings of each species of origin gives plant identical to the plant of origin.