Begonia albomaculata

La plante a été découverte au Pérou le 25 novembre 1898 dans la Pampa del Sacramento, entre le fleuve Ucayali et le fleuve Huallaga, près de la frontière des régions de Loreto et de San Martín, par le botaniste suisse Jacques Huber (1867-1914).

La première description de cette espèce a été publiée en 1906 par le botaniste Anne Casimir Pyramus de Candole (1836-1918) dans le Boletim do Museu Goeldi (Museu Paraense) de Historia Natural e Ethnographia N° 4 à la page 593.
L’épithète spécifique, albomaculata, signifie « à taches blanches ».
L’espèce faisait partie de la section Cyathocnemis mais désormais elle appartient à la section Knesebeckia, Groupe III, le « maynensis group« .

Lyman Bradford Smith (1904 – 1997) et Bernice Giduz Schubert (1913 – 2000) en 1941 ont fourni une clef d’identification des Begonias du Pérou dans : J. F. Macbride (ed.), Flora of Peru. Publ. Field Mus. Nat. Hist., Bot. Ser. 13(4/1) pages 181 à 202. Mais pour cette espèce, ils estiment avoir des informations insuffisantes pour la décrire.
Il faut donc attendre 1984 et la publication de Lyman Bradford Smith et Dieter Carl Wasshausen, dans Phytologia 54 : Notes on Begoniaceae – III pour avoir une description exhaustive de la plante, d’après l’herbier des plantes de l’Équateur. Ce matériel est distinct du type de Begonia albomaculata C.DC et représente un taxon non décrit très proche de Begonia tiliifolia C.DC.

Peter W. Moonlight, Mark Hughes & Mark C. Tebbitt ont publié le 9 mars 2017 un travail de comparaison avec les espèces proches, dans lequel figure une clef d’identification qui est la bienvenue (Taxonomy of Begonia albomaculata and description of two new species endemic to PeruEdinburgh Journal of Botany).

Ce bégonia est originaire de l’Équateur et du Pérou.
Synonyme : Begonia mayasiana L.B.Sm. & B.G.Schub. a longtemps été considéré comme un synonyme, mais de nos jours, il est de nouveau considéré comme une espèce particulière.

Begonia albomaculata C.DC. – Pérou : District d’Aramango, Province de Bagua, Amazonas.
Photo : Peter W.Moonlight

Petit arbuste de 20 à 20 centimètres de haut, tige dressée, souple, succulente, pas ou peu ramifiée, stipules persistantes lancéolées, feuilles alternes regroupées vers le sommet de la tige, fortement asymétriques, elliptique à ovale, base cunéiforme à arrondie sur le côté étroit, largement arrondie sur le côté large, bords irrégulièrement dentés avec une dent de 1 mm au bout chaque nervure majeure et un poil court à la pointe de chaque dent, surface supérieure vert foncé, parfois avec de petites mouchetures blanches, surface inférieure vert; 6 à 9 nervures palmées-pennées, inflorescences axillaires provenant de l’aisselle de la plupart des feuilles et souvent persistantes, cyme dichotomique ramifiée 4 à 8 fois, fleurs mâles à 4 tépales blancs, les extérieurs largement ovales, les intérieurs étroitement ovales, fleurs femelles à 5 tépales blancs, capsule à trois ailes inégales, la plus grade triangulaire, les plus petites à base arrondie. Floraison toute l’année. Plante terrestre, très répandue, que l’on rencontre généralement sur des pentes rocheuses près des ruisseaux dans la forêt tropicale, entre 220 et 900 mètres d’altitude.

Begonia albomaculata C.DC. – Pérou: District de Caynarachi, Province de Lamas, San Martín.
Photo : Peter W.Moonlight

En fleur ou en fruit, Begonia albomaculata est facile à distinguer de B. chemillenensis. Les fleurs mâles ont environ deux fois plus d’étamines de Begonia chemillenensis et les fruits et les fleurs mâles de B. albomaculata sont nettement plus gros (les plus grands tépales de B. albomaculata atteignent 22 mm, tandis que ceux de B. chemillenensis atteignent 12 mm). L’identification des spécimens stériles peut être plus difficile.

Begonia albomaculata C.DC. – Pérou: District de Padre Abad, Province de Padre Abad, Ucayali.
Photo : Peter W.Moonlight

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The plant was discovered in Peru on November 25, 1898 in the Pampa del Sacramento, between the Ucayali River and the Huallaga River, near the Loreto and San Martín border, by the Swiss botanist Jacques Huber (1867-1914) .
The first description of this species was published in 1906 by the botanist Anne Casimir Pyramus de Candole (1836-1918) in the Boletim do Museu Goeldi (Museu Paraense) of Historia Natural and Ethnographia No. 4 on page 593.
The specific epithet, albomaculata, means « white spots ».
The species was part of the Cyathocnemis section but now belongs to the Knesebeckia section, Group III, the « maynensis group« .
Lyman Bradford Smith (1904 – 1997) and Bernice Giduz Schubert (1913 – 2000) in 1941 provided a key to identifying Begonias from Peru in: J. F. Macbride (ed.), Flora of Peru. Publ. Field Mus. Nat. Hist., Bot. Ser. 13 (4/1) pages 181 to 202. But for this species, they consider that they have insufficient information to describe it.
It is therefore necessary to wait until 1984 and the publication of Lyman Bradford Smith and Dieter Carl Wasshausen, in Phytologia 54: Notes on Begoniaceae – III to have an exhaustive description of the plant, according to the herbarium of the plants of Ecuador. This material is distinct from the type of Begonia albomaculata C.DC and represents an undescribed taxon very close to Begonia tiliifolia C.DC.
Peter W. Moonlight, Mark Hughes and Mark C. Tebbitt published on March 9, 2017 a comparison work with closely related species, which includes a key of identification which is welcome (Taxonomy of Begonia albomaculata and description of two new species endemic to Peru – Edinburgh Journal of Botany).
This species is native to Ecuador and Peru.
Synonym: Begonia mayasiana L.B.Sm. & B.G.Schub. has long been considered a synonym, but nowadays it is again considered a particular species.
Small shrub 20 to 20 cm high, stem dréssée, supple, succulent, not or little branched, stipules persistent lanceolate, alternating leaves grouped towards the top of the stem, strongly asymmetrical, elliptic to oval, cuneiform base with rounded on the side narrow, broadly rounded on the broad side, irregularly toothed margins with a tooth of 1 mm at the end each major vein and a short hair at the tip of each tooth, upper surface dark green, sometimes with small white speckles, lower green surface; 6 to 9 veins palmate-pinnate, axillary axillary inflorescences from most leaves and often persistent, branched dichotomous cyme 4 to 8 times, male flowers to 4 white tepals, broad oval exteriors, narrowly ovate interiors, flowers females with 5 white tepals, capsule with three unequal wings, the most triangular grade, the smallest with a rounded base. Flowering all year. Terrestrial plant, widespread, commonly found on rocky slopes near streams in the rainforest, between 220 and 900 meters above sea level.
In flower or fruit, Begonia albomaculata is easy to distinguish from B. chemillenensis. The male flowers have about twice as many stamens of Begonia chemillenensis and the fruit and male flowers of B. albomaculata are much larger (the largest tepals of B. albomaculata are 22 mm, whereas those of B. chemillenensis 12 mm). The identification of sterile specimens may be more difficult.

 

 

Begonia foliosa var. miniata

Je n’ai retrouvé aucune indication sur la découverte de la plante, qui a été décrite simultanément par divers auteurs. Dans l’Herbarium Hookerianum conservé au Jardin Botanique de Kew, j’ai retrouvé la plante utilisée par Klotzsch pour décrire Tittelbachia fuchsioides renommé plus tard Begonia fuchsioides Hook. Mais il n’y a aucune indication sur l’inventeur, pas plus que date et indications géographiques.

Initialement, c’était une des nombreuses nouveautés introduites directement de la Colombie en Belgique par M. Jean Jules Linden et décrite en mars 1853 par Jules Émile Planchon comme étant Begonia miniata dans Flore des Serres et des Jardins de l’Europe Volume 8 page 105, gravure 787.
L’épithète spécifique renvoyant à la couleur « minium » des fleurs.

Il a aussi anciennement été dénommé par Anne de Candole B. fuchsioides var. miniata (Planch. & Linden) C. DC dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis 15(1) page 291, en 1864.

L’espèce a été renommée par Lyman B. Smith et Bernice G. Schubert dans Caldasia volume 4 numéro 18, pages 196 à 198 à l’occasion d’un article titré The Begoniaceae of Colombia, avec illustration de l’espèce planche 17,  le 25 Oct 1946, ce qui a donné : Begonia foliosa var. miniata (Planch. & Linden) L.B. Sm. & B.G. Schub.

Synonymes : Begonia fuchsioides Hook. ; Begonia fuchsioides fo.miniata (Planch. & Linden) Voss ; Begonia fuchsioides var. miniata (Planch. & Linden) C. DC. ; Begonia miniata Planch. & Linden ; Begonia multiflora Benth ; Tittelbachia fuchsioides Klotzsch ; Tittelbachia miniata (Planch. & Linden) Klotzsch.

Grand arbuste érigé pouvant atteindre 2 mètres de haut en serre tropicale, mais plus généralement 120 centimètres dans la nature et 100 centimètres en pot. Tiges succulentes brun clair, se ramifiant, feuillage vert vif, dense, feuilles de 6 à 12 centimètres de long, obovales-oblongues, asymétriques, glabres, vert vif, bouquets pendant de fleurs rouge vif.

Il a été utilisé pour créer : B. ‘Abondance’ (Victor Lemoine, France – 1878) ; B. ‘Ascotiensis’ (Duval, France – 1870) ; B. ‘Aurora’ (Urbain, France – 1895) ; B. ‘Catalina’ (Shepherd, USA – 1904) ; B. ‘Corail’ (Victor Lemoine, France – 1901) ; B. ‘Corbeille de Feu’ (Victor Lemoine, France – 1891) ; B. ‘Creme Mint’ (Patrick J. Worley, USA – 1980) ; B. ‘Cubinfo’ (Francis Michelson, USA – 1971) ; B. ‘Digswelliana’ (W. Early, Angleterre – 1865) ; B. ‘Floribunda’ (Bailly – 1846) ; B. ‘Floribunda Rosea’ (Victor Lemoine, France – 1914) ; B. foliosa ‘Cascade’ (Michael J. Kartuz, USA – 1977) ; B. ‘Fournaise’ (Victor Lemoine, France – 1898) ; B. ‘Fraicheur’ (Victor Lemoine, France – 1898) ; B. ‘Fuchsifoliosa’ (Charles Chevalier, France – 1938) ; B. ‘Fulgurant’ (Victor Lemoine, France – 1901) ; B. ‘Ingramii’ (Ingram, Angleterre – 1847) ; B. ‘Profusion’ (Victor Lemoine, France – 1888) ; B. ‘Vesuve’ (Victor Lemoine, France – 1898) …

Je l’ai utilisé comme parent mâle pour créer Begonia ‘Suzelie Louvet’ en 2017.

Le bégonia à fleurs de fuchsias est un classique des collections, très facile à vivre, à condition de le préserver de l’humidité en hiver.
Il se multiplie aisément par boutures de rameaux feuillus, simplement piqués dans du terreau, entre avril et septembre. Il a tendance à se ressemer ou se marcoter spontanément dans les collections.

Hauteur : 1 à 2 mètres et plus, floraison de janvier à décembre, plus abondante entre juin et octobre.

Begonia foliosa var. miniata

I found any indication of the discovery of the plant, which has been described simultaneously by various authors. In the Herbarium Hookerianum kept in the Botanical Garden of Kew, I found the plant used by Klotzsch to describe Tittelbachia fuchsioides later renamed Begonia fuchsioides Hook. But there is no indication on the inventor, any more than date and geographical indications.
Initially, it was one of the many innovations introduced directly from Colombia in Belgium by Mr. Jean Jules Linden and described in March 1853 by Jules Émile Planchon as Begonia miniata in Flore des Serres et des Jardins de l’Europe Volume 8 page 105 , engraving 787.
The specific epithet referring to the « minium » color of the flowers.
It was also formerly named by Anne of Candole B. fuchsioides var. miniata (Planch & Linden) C. DC in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis 15 (1) page 291, in 1864.
The species has been renamed by Lyman B. Smith and Bernice G. Schubert in Caldasia volume 4 number 18, pages 196 to 198 in an article entitled The Begoniaceae of Colombia, with illustration of species plate 17, Oct. 25, 1946, which gave: Begonia foliosa var. miniata (Planch & Linden) L.B. Sm. & B.G. Schub.
Synonyms: Begonia fuchsioides Hook. ; Begonia fuchsioides fo.miniata (Planch. & Linden) Voss ; Begonia fuchsioides var. miniata (Planch. & Linden) C. DC. ; Begonia miniata Planch. & Linden ; Begonia multiflora Benth ; Tittelbachia fuchsioides Klotzsch ; Tittelbachia miniata (Planch. & Linden) Klotzsch.
Large erect shrub up to 2 meters tall in a tropical greenhouse, but more generally 120 centimeters in the wild and 100 centimeters in pots. Succulent stems light brown, branching, bright green, dense foliage, leaves 6 to 12 centimeters long, obovate-oblong, asymmetrical, glabrous, bright green, bunches of bright red flowers.
It was used to create: B. ‘Abondance’ (Victor Lemoine, France – 1878) ; B. ‘Ascotiensis’ (Duval, France – 1870) ; B. ‘Aurora’ (Urbain, France – 1895) ; B. ‘Catalina’ (Shepherd, USA – 1904) ; B. ‘Corail’ (Victor Lemoine, France – 1901) ; B. ‘Corbeille de Feu’ (Victor Lemoine, France – 1891) ; B. ‘Creme Mint’ (Patrick J. Worley, USA – 1980) ; B. ‘Cubinfo’ (Francis Michelson, USA – 1971) ; B. ‘Digswelliana’ (W. Early, England – 1865) ; B. ‘Floribunda’ (Bailly – 1846) ; B. ‘Floribunda Rosea’ (Victor Lemoine, France – 1914) ; B. foliosa ‘Cascade’ (Michael J. Kartuz, USA – 1977) ; B. ‘Fournaise’ (Victor Lemoine, France – 1898) ; B. ‘Fraicheur’ (Victor Lemoine, France – 1898) ; B. ‘Fuchsifoliosa’ (Charles Chevalier, France – 1938) ; B. ‘Fulgurant’ (Victor Lemoine, France – 1901) ; B. ‘Ingramii’ (Ingram, England – 1847) ; B. ‘Profusion’ (Victor Lemoine, France – 1888) ; B. ‘Vesuve’ (Victor Lemoine, France – 1898) …
I used it as a male parent to create Begonia ‘Suzelie Louvet’ in 2017.
The fuchsia-flowering begonia is a classic of the collections, very easy to live with, provided it is preserved from moisture in winter.
It is easily propagated by cuttings of leafy twigs, simply stung in potting soil, between April and September. It tends to squeeze itself or spontaneously marquet in the collections.
Height: 1 to 2 meters and more, flowering from January to December, more abundant between June and October..

Begonia foliosa var. miniata

Begonia garagarana

Photo Luis Escobar

Cette plante à été découverte le 7 Février 1912, à une altitude comprise entre 500 et 900 mètres, dans un lieu dénommé Cerro de Garagará, au sud du village de Sambú (photo ci-dessus), dans la région de Darién, au Panama, par le géographe, naturaliste et botaniste suisse Henri François Pittier (1857 – 1950), émigré au Costa Rica en 1887. Cavendishia lindauiana Hoerold ; Peperomia urocarpoides C. DC. ; Piper magnantherum C. DC. ; Prosanerpis panamensis S.F. Blake & Standl. : toutes ces plantes ont été découvertes en ce même endroit le même jour par Pittier, ce qui nous offre une petite idée de la diversité de ce biotope à cette époque.

L’espèce a été dénommée et décrite par Anne Casimir Pyramus de Candolle (1836-1918 ) dans son Begoniaceae Centrali-Americanae et Ecuadorenses publié dans le Smithsonian Miscellaneous Collections 69(12) en 1919. L’épithète spécifique fait référence au lieu de la récolte.
L’espèce a fait l’objet d’une nouvelle description avec une gravure en 1958, par L. B. Smith et B. G. Schubert dans leur Flora of Panama, parue dans les Annals of the Missouri Botanical Garden.

Plante rhizomateuse endémique du Panama que l’on a trouvé dans les régions de Boca del Toro, Darién et Veraguas et qui fait partie de la section Gireoudia.
Dans son milieu naturel l’espèce est considérée en voie de disparition et inscrite sur la Liste Rouge des Plantes Menacées de l’IUCN.

Plante entièrement glabre, rhizome rampant au entre-nœuds courts. Feuilles obliques ; ovales ou elliptiques, fleurs portées par de longs pédoncules pouvant atteindre 75 centimètres.

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This plant was discovered on February 7, 1912, at an altitude of between 500 and 900 meters, in a place called Cerro de Garagará, south of the village of Sambú (pictured above), in the Darién region of Panama, By geographer, Swiss naturalist and botanist Henri François Pittier (1857 – 1950), emigrated to Costa Rica in 1887. Cavendishia lindauiana Hoerold; Peperomia urocarpoides C. DC. ; Piper magnantherum C. DC. ; Prosanerpis panamensis S.F. Blake & Standl. : all these plants were discovered in the same place on the same day by Pittier, which gives us an idea of ​​the diversity of this biotope at that time.
The species was named and described by Anne Casimir Pyramus de Candolle (1836-1918) in his Begoniaceae Centrali-Americanae et Ecuadorenses published in the Smithsonian Miscellaneous Collections 69 (12) in 1919. The specific epithet refers to the place of harvest.
The species was re-described with an engraving in 1958 by L. B. Smith and B. G. Schubert in their Flora of Panama, published in the Annals of the Missouri Botanical Garden.
An endemic rhizomatous plant from Panama found in the Boca del Toro, Darién and Veraguas regions and part of the Gireoudia section.
Plant completely glabrous, rhizome creeping at short internodes. Oblique sheets; Oval or elliptical, flowers carried by long peduncles up to 75 centimeters.

Begonia garagarana – Holotype
Spécimen récolté par Henri Pittier le 7 février 1912 à Darien, Cerro de Garagara, Sambu Basin – Panama.

Begonia kellermanii

Plante découverte par un spécialiste des champignons de l’Ohio State University, William Ashbrook Kellerman (1850-1908 ) le 10 Février 1906, dans les montagnes près de Patulul dans la région de Sololá, dans le sud du Guatemala.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1919 par Anne Casimir Pyramus de Candolle dans Smithsonian Miscellaneous Collections Volume 69, numéro 12, page 1.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
L’épithète spécifique rend hommage à l’inventeur de la plante.

Arbuste peu ramifié, tiges épaisses, recouvertes d’un duvet court, laineux, gris argenté, qui leu donne un aspect gris verdâtre. Les feuilles sont peltées, bords légèrement ondulés, fleurs rose pâle, presque blanches.
B. kelermanii est proche de B. kulmanii et de B. peltata. B. kulmanii est couvert de poils bruns, B. peltata a des feuilles plus grandes.

Je connait quelques cultivars qui sont nés de cette espèce : des créations de Bob Cole de Reseda en Californie, B. ‘Calender Girl’ (1981), B. ‘Danube’ (1982), B. ‘Doe Boy’ (1981), B. ‘Dromedary’ (1979), B. ‘Notre Dame’ (1978), B. ‘Plain Jane’ (1981), B. ‘Quazimoto’ (1981).
Mais également : B. ‘Cowbell’ et B. ‘Uzushio’ de Michiko Murayama (1991), B. ‘Debbie’ de Merv Sharrad (1972), B. ‘Frances Kizer’ de Mae Blanton (1981), B. ‘Hummel’s Incana’ de Hummel (1984), B. ‘Kellergay’ de Francis Michelson (1961), B. ‘Marie Reed’ de Louise Schwerdtfeger (1952), B. ‘Mish’ de Rudolf Ziesenhenne (1975), B. ‘Rambling Rose’ de Goldie Frost, B. ‘Spring Storm’ de Hiroshi Shigemi (1991), .
Je ne sais pas, à part B. ‘Mish’ qui est dans les collections du Conservatoire de Rochefort, et B. ‘Notre Dame’ ceux qui ont survécu jusqu’à ce jour. Ces deux-là, en tout cas, on hérité de leur parent sa sensibilité à la pourriture.

Culture dans un milieu sec, et un substrat léger et bien drainé. Plus il sera exposé à la lumière et plus il sera couvert de duvet. Trop d’humidité le fait pourrir en quelques heures.
La meilleure solution pour le multiplier consiste à prélever des rejets qui repartent de la base chaque année. Le semis est aussi une bonne solution.
Par contre, il est pratiquement impossible de réussir des boutures en raison de la sensibilité à la pourriture.

Je cultive cette espèce grâce à des graines reçues de l’ABS.

Plant discovered by an Ohio State University mushroom specialist, William Ashbrook Kellerman (1850-1908) on February 10, 1906, in the mountains near Patulul in the Sololá region of southern Guatemala.
The species was named and described in 1919 by Anne Casimir Pyramus de Candolle in Smithsonian Miscellaneous Collections Volume 69, number 12, page 1.
This species is part of the section Gireoudia.
The specific epithet pays tribute to the inventor of the plant.
A weakly branched shrub with thick stems covered with a short, woolly, silvery-gray down that gives them a greenish gray appearance. The leaves are peltate, slightly wavy edges, pale pink flowers, almost white.
B. kelermanii is close to B. kulmanii and B. peltata. B. kulmanii is covered with brown hairs, B. peltata has larger leaves.
I know some cultivars that are born of this species: creations of Bob Cole of Reseda in California, B. ‘Calender Girl’ (1981), B. ‘Danube’ (1982), B. ‘Doe Boy’ (1981), B. ‘Dromedary’ (1979), B. ‘Notre Dame’ (1978), B. ‘Plain Jane’ (1981), B. ‘Quazimoto’ (1981).
But also: B. ‘Cowbell’ by Michiko Murayama (1991), B. ‘Debbie’ by Merv Sharrad (1972), B. ‘Frances Kizer’ by Mae Blanton (1981), B. ‘Hummel’s Incana’ by Hummel (1984) ), B. ‘Kellergay’ by Francis Michelson (1961), B. ‘Marie Reed’ by Louise Schwerdtfeger (1952), B. ‘Mish’ by Rudolf Ziesenhenne (1975), B. ‘Rambling Rose’ by Goldie Frost, B ‘Spring Storm’ by Hiroshi Shigemi (1991), B. ‘Uzushio’ by Michiko Murayama (1991).
I do not know, except B. ‘Mish’ and B. ‘Notre Dame’ those who have survived to this day. These two, in any case, we inherit their parent’s sensitivity to rot.
Culture in a dry environment, and a light and well-drained substrate. The more it will be exposed to the light and the more it will be covered with down. Too much moisture makes it rot in a few hours.
The best way to multiply it is to take discards that start from the base each year. Sowing is also a good solution. I grow this species thanks to seeds received from ABS.
On the other hand, it is practically impossible to obtain cuttings because of the susceptibility to rot.

Begonia mucronistipula

Bégonia brevicyma a été découvert en Mars 1911 par William Ralph Maxon au Panama, à Chiriqui, dans une forêt humide près du Camp de Los Siguas, sur la pente sud du Cerro de la Horqueta, à une altitude d’environs 1700 mètres.
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Begonia mucronistipula a été découvert le 17 Mars 1911 par Henri Pittier au Panama, à Chiriqui, entre le Río Ladrillo et le Camp de Los Siguas, sur la pente sud du Cerro de la Horqueta, à une altitude comprise entre 1200et 1700 mètres.
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Ces deux espèces ont été décrites en 1919 par Anne Casimir Pyramus de Candole dans Smithsonian Miscellaneous Collections 69(12), page 3, comme des espèces distinctes.
Les botanistes Gerrit Davidse et Mario Sousa Sánchez ont estimé, dans Flora Mesoamericana qu’il s’agit de la même plante, que l’on doit appeler désormais Begonia mucronistipula.
Begonia davidsoniae Standl. ex L.B.Sm. & Schub. est également considéré comme un synonyme de cette même espèce.
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Begonia brevicyma was discovered in March 1911 by William Ralph Maxon in Panama, Chiriqui, in a moist forest near the Camp of Los Siguas, on the southern slope of Cerro de la Horqueta, at an altitude of about 1700 meters.
Begonia mucronistipula was discovered on March 17, 1911 by Henri Pittier in Panama, Chiriqui, between the Río Ladrillo and the Camp of Los Siguas, on the southern slope of Cerro de la Horqueta, at an altitude between 1200 and 1700 meters.
These two species were described in 1919 by Anne Casimir Pyramus of Candole in Smithsonian Miscellaneous Collections 69 (12), page 3, as distinct species.
The botanists Gerrit Davidse and Mario Sousa Sánchez felt, in Flora Mesoamericana, that this is the same plant, which we should now call Begonia mucronistipula.
Begonia davidsoniae Standl. Ex L.B.Sm. & Schub. Is also considered a synonym for the same species.

Begonia subvillosa var. leptotricha

La plante a été découverte par Karl August Gustav Fiebrig (1869-1951) entre 1909 et 1910 près d’une rivière dans la région du Alto Paraná au Paraguay.

Elle a été décrite et dénommée en 1914 Begonia leptotricha par Anne Casimir Pyramus de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de la Société Botanique de Genève, Série 2 numéro 6, page 121, planche 4.

En 1983, Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Dieter Carl Wasshausen (1938- ) considèrent qu’il s’agit d’une variété de Begonia subvillosa Klotzsch dans Phytologia volume 52, numéro 7, page 446.
L’espèce faisait partie de la section Begonia, mais en 2018 elle a été classée dans la nouvelle section Begonia sect. Ephemera Moonlight, l’épithète de cette nouvelle section provient du grec ephemeros (fugace), faisant référence au cycle de vie annuel de toutes les espèces dans cette section, ce qui est très inhabituel dans le genre Begonia.

La plante annuelle ou bisannuelle est assez variable dans son aspect, formant un buisson généralement peu ramifié avec des feuilles plus ou moins recouvertes d’une fine pubescence, mais qui, parfois peuvent être parfaitement glabres. Les inflorescence en sorte de cyme sont presque toujours composées soit de fleurs mâles, soit de fleurs femelles, blanches, rarement teintées de rose.

C’est un grand classique des anciennes collections, délaissé de nos jours pour des plantes plus spectaculaires, la plante fleurit sans cesse, et peut devenir vivace en pleine terre en serre, ou il est alors nécessaire de le régénérer tous les deux ans.
La plante se ressème spontanément et peut se montrer invasive dans les allées d’une serre.

Cette variété a été utilisée pour créer B. ‘Gayle’ par Tobjorn Lothman en 1962 ; B. ‘Mandiana’ par Della MacLanahan en 1952 ; B. ‘Teddy Bear’ par Marie Turner en 1951 et B. ‘Wichita Falls’ par Robert B. Hamm en 1980.

Article de Bill Claybaugh dans The Begonian de septembre – octobre 2011 (pages 168 à 170) à voir ci-dessous.

The plant was discovered by Karl August Gustav Fiebrig (1869-1951) between 1909 and 1910 near a river in the Alto Paraná region of Paraguay.
It was described and named in 1914 Begonia leptotricha by Anne Casimir Pyramus of Candolle (1836-1918) in the Bulletin de la Société Botanique de Genève, Series 2 number 6, page 121, plate 4.
In 1983, Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Dieter Carl Wasshausen (1938-) consider it to be a variety of Begonia subvillosa Klotzsch in Phytologia volume 52, number 7, page 446.
The species was part of the Begonia section, but in 2018 it was classified in the new section Begonia sect. Ephemera Moonlight, the epithet of this new section comes from the Greek ephemeros (fleeting), referring to the annual life cycle of all species in this section, which is very unusual in the genus Begonia.
The annual or biennial plant is rather variable in its appearance, forming a bush generally little branched with leaves more or less covered with a fine pubescence, but which sometimes can be perfectly hairless. The inflorescence in kind of cyme are almost always composed of either male flowers or female flowers, white, rarely tinged with pink.
This is a classic of old collections, abandoned nowadays for more spectacular plants, the plant blooms incessantly, and can become perennial in the greenhouse, where it is necessary to regenerate every two years.
The plant spontaneously reseeds and can be invasive in the aisles of a greenhouse.
This variety was used to create B. ‘Gayle’ by Tobjorn Lothman in 1962; B. ‘Mandiana’ by Della MacLanahan in 1952; B. ‘Teddy Bear’ by Marie Turner in 1951 and B. ‘Wichita Falls’ by Robert B. Hamm in 1980.
Article by Bill Claybaugh in The Begonian from September – October 2011 (pages 168-170) see below.

Bibliographie :
Zuloaga, F. O. & O. Morrone. 1997. Catálogo de las plantas vasculares de la república Argentina. Monogr. Syst. Bot. Missouri Bot. Gard. 74(1–2) pages 1 à 1331.

Section Ephemera

Section Ephemera Moonlight, sect. nov.  TAXON 67 (2) • Avril 2018: 267–323 Moonlight & al. • Phylogenetic sectional classification of Begonia

Herbes caulescentes, rhizomateuses (B. delicata Gregório & J.A.S.Costa) ou érigées, succulentes, annuelles. Stipules persistantes. Feuilles alternes, basifixées, limbe sous-symétrique à asymétrique, nervures palmées à palmées-pennées. Inflorescence axillaire, peu fleurie, cymose, bractées persistantes. Fleurs mâles : à 2 ou 4 segments de périanthe libres; étamines 3 à nombreuses, libres ou filaments soudés à la base ou réunis dans une colonne, anthères oblongues, déhiscentes par des fentes latérales. Fleurs femelles : 2 ou 3 bractéoles à la base de l’ovaire, avec 5 segments de périanthe libres ; ovaire et fruit à 3 ailes, ailes sous-égales ou inégales, à 3 locules, placentas axiles, bifides, portant des ovules sur toutes les surfaces ; styles 3, papilles libres, bifides et stigmatiques dans une bande torsadée en spirale. Le fruit est une capsule.

B. alchemilloides Meisn. ex A.DC. (Brésil) Espèce nommée par Carl Daniel Friedrich Meisner (1800-1874), puis décrite par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur le Famille des Bégoniacées dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 11, page 127. Rosette de petites feuilles rondes, couvertes de poils et ciliées, inflorescences de fleurs blanches au dessus du feuillage. Plante saxatile.

B. balansae C.DC. (Paraguay) Espèce décrite en 1903 par Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de l’Herbier Boissier, sér. 2 3, page 403. Plante érigée, tiges crassulentes, feuilles en forme de palme l’ensemble de la plante ressemble à un Pelargonium zonale. Fleurs blanches.

B. balansae var. glabrior C. DC. Variété décrite en 1903 par Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de l’Herbier Boissier, série 2 3, page 404.

B. cacauicola L.B.Sm. ex S.F. Smith & Wassh. (Brésil) Espèce décrite en 1999 par Stephen F. Smith (1948-2012) et Dieter Carl Wasshausen (1938-…), dans Selbyana volume 20, numéro 1, page 16, figure 1, à la suite des travaux de Lyman Bradford Smith (1904-1997).

B. cucullata Willd. (Argentine, Brésil, Paraguay, Urugay) Espèce décrite et dénommée en 1805 par Carl Ludwig von Willdenow,dans Species Plantarum. Editio quarta 4(1), page 414. Touffe herbacée dont les tiges, semi-succulentes vertes ou rougeâtres, présentent des feuilles légèrement asymétriques d’un vert foncé brillant sur le dessus, clair dessous, de forme ovale ou elliptique. Floraison blanche ou rose pâle d’octobre à mai, mais surtout en janvier et février.

B. cucullata var. arenosicola (C. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cucullata var. cucullata
B. cucullata var. hookeri
L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cucullata var. sellowii A. DC.
B. cucullata var. spatulata (Lodd.) Golding
B. cucullata var. subcucullata (C. DC.) ined.

B. delicata Gregório & J.A.S.Costa (Brésil) L’espèce a été décrite en 2015 par les botanistes Bernarda De Souza Gregório et Jorge Antonio Silva Costa dans PhytoKeys 44 pages 1 à 13. Petite rosette de feuilles arrondies, dentelées, petites fleurs blanches. plante très semblable à Begonia alchemilloides.

B. descoleana L.B.Sm. & B.G.Schub. (Argentine, Brésil) L’espèce a été décrite et illustrée en 1950 par Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) dans Lilloa N° 23, page 143, figure 1 dans un article titré « Una nueva begonia argentina« . Touffe herbacée formant un petit buisson au tiges allongées, feuilles glabres, cordiformes, vert clair, fleurs blanches en bout des tiges.

B. exigua Irmsch. (Brésil) Espèce décrite en 1953 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie 76 page 93. Plante ramifiée à tiges grêles courant le long de la roche, feuilles en forme de cœur, dentelées, vert claire, petites fleurs le long des tiges. Plante saxatile.

B. fischeri Schrank (Argentine ; Bolivie ; Brésil ; Colombie ; Costa Rica ; Cuba ; Équateur ; El Salvador ; Guatemala ; Guyana ; Honduras ; Jamaïque ; Mexique ; Nicaragua ; Panama ; Pérou ; Venezuela) Espèce décrite par Franz von Paula von Schrank (1747 – 1835)dans Plantae Rariores Horti Academici Monacensis 2 page 59. Plante buissonnante, a tiges succulentes, feuilles arrondies, fleurs blanches ou roses.

B. ‘Central Market’ (Freda Holley)
B. ‘Dovecot’ (Freda Holley, 2000)

B. fischeri var. brasiliensis (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. brevipilosa Irmsch.
B. fischeri var. crenato-glabra Irmsch.
B. fischeri var. crenulatoglabra Irmsch.
B. fischeri var. elata (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. ermanii (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. eufischeri Irmsch.
B. fischeri var. fischeri
B. fischeri var. klugii Irmsch.
B. fischeri var. macroptera (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. malvacea (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. moritziana (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. palustris (Hartw. ex Benth.) Irmsch.
B. fischeri var. tovarensis (Klotzsch) Irmsch.

B. hassleri C.DC. (Argentine) Espèce décrite en 1916 par Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de la Société Botanique de Genève, Sér. 2 8 page 22, figure 1. Plante buissonnante, érigée, densément couverte de poils, y compris sur les capsules.

B. hirtella Link. (Brésil ; Colombie ; Guadeloupe ; Jamaïque ; Martinique ; Pérou) L’espèce fut dénommée par Johann Heinrich Friedrich Link (1767-1851), en 1822, dans Enumeratio Plantarum Horti Regii Berolinensis Altera 2, page 396. Plante vivace plutôt dressée, d’environ 30 centimètres. Feuilles ovales triangulaires asymétriques dentées, vert vif, porteuses de poils blancs courts. Fleurs petites et blanches, à étamines jaunes.

B. hirtella var. nana (Walp.) A. DC. (Colombie, Brésil) Flora Brasiliensis 4(1) page 345.

B. mollicaulis Irmsch (Brésil) Espèce décrite en 1957 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Webbia 12 page 507. Plante érigée, peu ramifiée, à tige crassulantes, feuillage cordiforme duveteux, vert tendre, bords dentelés, fleurs blanches.

B. ‘Central Market’ et B. ‘Dovecot’ (Freda Holley, 2000) issus du croisement B. mollicaulis x B. fischeri var. fischeri
B. ‘Mollicaulis Superba’ (Philip Seiden, 1992)

B. obovatistipula C.DC. (Paraguay) Espèce décrite en 1914 par Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de la Société Botanique de Genève, Série 2 6, page 124, planche 6. Plante érigée, peu ramifiée, tiges vert clir, glabres, feuilles asymétriques ovales, tomenteuses, vert clair, bords serrés dentés, fleurs blanches.

B. per-dusenii Brade. (Brésil) L’espèce a été dénommée et décrite en 1952 par Alexander Curt Brade (1881-1971 ) dans Archivos do Jardim Botânico do Rio de Janeiro numéro 12, page 10, planches 3 et 5, figures 22–31. Plante de 50 centimètre de haut, mais pouvant atteindre 1 mètre dans certaines conditions. Les grandes feuilles vert uni, en forme d’aile d’ange, sont recouvertes de pilosités denses sur les deux faces. Les nervures sont plus claires. Inflorescences en cyme de grandes fleurs blanc pur.

B. subvillosa Klotzsch. (Argentine, Bolivie, Brésil, Paraguay) Espèce dénommée et décrite en 1855 par Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860) dans Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin 1854 page 152. Plante érigée peu ramifiée, aux feuilles arrondies, fortement cordées, jusqu’à 10 centimètres, d’un vert métallisé brillant foncé, au revers rouge brillant foncé et couvertes d’un duvet blanchâtre. Les fleurs sont rares, blanches parfois roses et décevantes.

B. ‘Bonny Jean’ (Eva Kenworthy Gray, 1931)
B. ‘Mollicaulis Superba’ (Philip Seiden, 1992)
B. ‘Portville’ (Atherton, 1840)

Begonia subvillosa var. leptotricha (C. DC.) L.B. Sm. & Wassh. Variété décrite et dénommée en 1914 Begonia leptotricha par Anne Casimir Pyramus de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de la Société Botanique de Genève, Série 2 numéro 6, page 121, planche 4.

B. ‘Gayle’ (Tobjorn Lothman, 1962)
B. ‘Mandiana’ (Della MacLanahan, 1952)
B. ‘Teddy Bear’ (Marie Turner, 1951)
B. ‘Wichita Falls’ (Robert B. Hamm, 1980)

Section Ephemera Moonlight, sect. nov.  TAXON 67 (2) • Avril 2018: 267–323 Moonlight & al. • Phylogenetic sectional classification of Begonia

Caulescent, rhizomatous (B. delicata Gregório & J.A.S.Costa) or erect succulent herbs, annual. Stipules persistent. Leaves alternate, basifixed, blade subsymmetrical to asymmetrical, veins palmate to palmate-pinnate. Inflorescence axillary, few flowered, cymose, bracts persistent. Male flowers: with 2 or 4 free perianth segments; stamens 3 to numerous, free or filaments fused at the base or united in a column, anthers oblong, dehiscing via lateral slits, connective produced. Female flowers: bracteoles 2 or 3 at the base of the ovary, with 5 free perianth segments; ovary and fruit with 3 wings, wings subequal or unequal, 3-locular, placentas axile, bifid, bearing ovules on all surfaces; styles 3, free, bifid, stigmatic papillae in a spirally twisted band. Fruit a capsule.

B. alchemilloides Meisn. ex A.DC. (Brazil) Species named by Carl Daniel Friedrich Meisner (1800-1874), then described by Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), when he wrote his Memoir on the family of Begoniaceae in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 11, page 127. Rosette of small round leaves, covered with hair and ciliate, inflorescences of white flowers above the foliage. Saxatile plant.

B. balansae C.DC. (Paraguay) Species described in 1903 by Casimir Pyrame deCandolle (1836-1918) in the Bulletin de l’Herbier Boissier, ser. 2 3, page 403. Erect plant, crassulose stems, palm-shaped leaves the whole plant resembles a zonal Pelargonium. White flowers.

B. balansae var. glabrior C. DC. Variety described in 1903 by Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) in the Bulletin de l’Herbier Boissier, sér. 2 3, page 404.

B. cacauicola L.B.Sm. ex S.F. Smith & Wassh. (Brazil) Species described in 1999 by Stephen F. Smith (1948-2012) and Dieter Carl Wasshausen (1938- …), in Selbyana Volume 20, Number 1, Page 16, Figure 1, as a result of the work of Lyman Bradford Smith (1904-1997)..

B. cucullata Willd. (Argentina, Brazil, Paraguay, Urugay) Species described and named in 1805 by Carl Ludwig von Willdenow, in Species Plantarum. Editio quarta 4 (1), page 414. Herbaceous clump whose stems, semi-succulent green or reddish, have slightly asymmetrical leaves of a dark green gloss on top, light underneath, oval or elliptical. Flowering white or pale pink from October to May, but especially in January and February.

B. cucullata var. arenosicola (C. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cucullata var. cucullata
B. cucullata var. hookeri
L.B. Sm. & B.G. Schub.

B. cucullata var. sellowii A. DC.
B. cucullata var. spatulata (Lodd.) Golding
B. cucullata var. subcucullata (C. DC.) ined.

B. delicata Gregório & J.A.S.Costa (Brazil) The species was described in 2015 by botanists Bernarda De Souza Gregório and Jorge Antonio Silva Costa in PhytoKeys 44 pages 1 to 13. Small rosette of rounded leaves, serrated, small white flowers. plant very similar to Begonia alchemilloides.

B. descoleana L.B.Sm. & B.G.Schub. (Argentina, Brazil) The species was described and illustrated in 1950 by Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) in Lilloa No. 23, page 143, Figure 1 in an article titled « Una nueva begonia argentina« . Herbaceous tuft forming a small bush with elongated stems, leaves glabrous, cordiform, light green, white flowers at the end of the stems.

B. exigua Irmsch. (Brazil) Species described in 1953 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie 76 page 93. Branched plant with slender stems running along the rock, heart-shaped leaves, serrated, light green , small flowers along the stems. Saxatile plant.

B. fischeri Schrank (Argentina, Bolivia, Brazil, Colombia, Costa Rica, Cuba, Ecuador, El Salvador, Guatemala, Guyana, Honduras, Jamaica, Mexico, Nicaragua, Panama, Peru, Venezuela) Species described by Franz von Paula von Schrank ( 1747 – 1835) in Plantae Rariores Horti Academici Monacensis 2 page 59. A bushy plant with succulent stems, rounded leaves, white or pink flowers.

B. ‘Central Market’ (Freda Holley)
B. ‘Dovecot’ (Freda Holley, 2000)

B. fischeri var. brasiliensis (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. brevipilosa Irmsch.
B. fischeri var. crenato-glabra Irmsch.
B. fischeri var. crenulatoglabra Irmsch.
B. fischeri var. elata (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. ermanii (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. eufischeri Irmsch.
B. fischeri var. fischeri
B. fischeri var. klugii Irmsch.
B. fischeri var. macroptera (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. malvacea (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. moritziana (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. palustris (Hartw. ex Benth.) Irmsch.
B. fischeri var. tovarensis (Klotzsch) Irmsch.

B. hassleri C.DC. (Argentine) Species described in 1916 by Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) in the Bulletin de la Société Botanique de Genève, Sér. 2 8 page 22, figure 1. Bushy, erect, densely covered plant, including pods.

B. hirtella Link. (Brazil, Colombia, Guadeloupe, Jamaica, Martinique, Peru) The species was named by Johann Heinrich Friedrich Link (1767-1851), in 1822, in Enumeratio Plantarum Horti Regii Berolinensis Altera 2, page 396. Perennial plant rather upright, about 30 centimeters. Asymmetric triangular oval, toothed leaves, bright green, with short white hairs. Small and white flowers, with yellow stamens.

B. hirtella var. nana (Walp.) A. DC. (Brazil, Colombia) Flora Brasiliensis 4(1) page 345.

B. mollicaulis Irmsch (Brésil) The species was named on 1957 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Webbia 12 page 507. Erect, unbranched plant with crassing stem, fuzzy heart-shaped foliage, tender green, jagged edges, white flowers.

B. ‘Central Market’ and B. ‘Dovecot’ (Freda Holley, 2000) from the cross B. mollicaulis x B. fischeri var. fischeri
B. ‘Mollicaulis Superba’ (Philip Seiden, 1992)

B. obovatistipula C.DC. (Paraguay) Species described in 1914 by Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) in the Bulletin de la Société Botanique de Genève, Série 2 6, page 124, planche 6. Erect plant, little branched, stems green clir, glabrous, leaves asymmetrical oval, tomentose, light green, serrated edges, white flowers.

B. per-dusenii Brade. (Brazil) The species was named and described in 1952 by Alexander Curt Brade (1881-1971) in Archivos do Jardim Botanico do Rio de Janeiro No. 12, page 10, plates 3 and 5, Figures 22-31. Plant 50 cm high, but up to 1 meter in some conditions. The large, plain, wing-shaped angel leaves are covered with dense pilosities on both sides. The ribs are clearer. Inflorescences cyme large flowers pure white.

B. subvillosa Klotzsch. (Argentina, Bolivia, Brazil, Paraguay) Species named and described in 1855 by Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860) in Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin 1854 page 152. Erect plant with little branching, rounded leaves, strongly roped at 10 centimeters, of a dark glossy metallic green, with a dark brilliant red back and covered with a whitish down. The flowers are rare, white sometimes pink and disappointing.
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B. ‘Bonny Jean’ (Eva Kenworthy Gray, 1931)
B. ‘Mollicaulis Superba’ (Philip Seiden, 1992)
B. ‘Portville’ (Atherton, 1840)

Begonia subvillosa var. leptotricha (C. DC.) L.B. Sm. & Wassh. Variety described and named in 1914 Begonia leptotricha by Anne Casimir Pyramus de Candolle (1836-1918) in the Bulletin de la Société Botanique de Genève, Série 2 numéro 6, page 121, planche 4.

B. ‘Gayle’ (Tobjorn Lothman, 1962)
B. ‘Mandiana’ (Della MacLanahan, 1952)
B. ‘Teddy Bear’ (Marie Turner, 1951)
B. ‘Wichita Falls’ (Robert B. Hamm, 1980)