Begonia aequatorialis

La plante a été découverte en Équateur par Julian Alfred Steyermark (1909-1988) le 9 juin 1943, près de la localité d’Azuay à 1675 mètres d’altitude.

C’est d’après les spécimens trouvés et récoltés par Wendell Holmes Camp (1904-1963), dans le brouillard de l’après-midi du 19 mais 1945 dans les vallées boisées humides du canyon du rio Chanchan, à environ 5 kilomètres au nord de Huigra à 6500 mètres (Province de Chimborazo) que l’espèce a été dénommée et décrite en 1950 par les botanistes Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) dans Memoirs of The New York Botanical Garden, numéro 8, page 36.
L’espèce fait partie de la section Eupetalum.
L’épithète spécifique signifie « d’Équateur ».
Synonyme : B. octopetala var octopetala Tebbitt, Begonias page 223, 2016 mais dans Dividing and conquering the fastest-growing genus: Towards a natural sectional classification of the mega-diverse genus Begonia (Begoniaceae) qui est la publication de référence la plus récente, les deux espèces sont toujours considérées comme distinctes.

Plante terrestre, parfois épiphyte, à petit rhizome tubéreux atteignant 60 cm de hauteur, feuilles vert foncé, vert clair au revers, pétioles rose clair, grandes fleurs blanches, solitaires, portées par des tiges roses. L’ensemble de la plante disparaît à la saison sèche.

La racine tubéreuse de cette espèce originaire de l’Équateur et du Pérou contient des propriétés astringentes. L’espèce, dont on ne connaît que quatre populations, est considérée vulnérable dans la liste des espèces menacées de l’UICN en raison de la destruction de son habitat.

The plant was discovered in Ecuador by Julian Alfred Steyermark (1909-1988) on June 9, 1943, near the locality of Azuay at 1675 meters above sea level.
It is from specimens found and harvested by Wendell Holmes Camp (1904-1963), in the afternoon fog of 19-1945 in the moist wooded valleys of Chanchan River Canyon, about 5 kilometers north of Huigra at 6500 meters (Chimborazo Province) the species was named and described in 1950 by botanists Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) in Memoirs of The New York Botanical Garden, number 8, page 36.
This species is part of the section Eupetalum.
The specific epithet means « From Ecuador ».
Synonym: B. octopetala octopetala var Tebbitt, Begonias page 223, 2016 but in Dividing and conquering the fastest-growing genus: Towards a natural sectional classification of the mega-diverse genus Begonia (Begoniaceae) which is the most recent reference publication, both species are still considered distinct.
Terrestrial plant, sometimes epiphytic, with small tuberous rhizome up to 60 cm tall, dark green leaves, light green on the underside, petioles light pink, large white flowers, solitary, borne by pink stems. .
The tuberous root of this species native to Ecuador and Peru contains astringent properties. The species is considered vulnerable in IUCN’s list of threatened species.

 

Begonia aeranthos

Plante découverte en Équateur par W. H. Camp les 17 novembre et 5 décembre 1944 sur la crête juste au sud et à l’ouest du fleuve Itzintza, dans la Cordillère Cutucú, Province de Santiago-Zamora (« Oriente ») à des altitudes comprises entre 1370 et 1675 mètres.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1950 par les botanistes Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) dans Memoirs of The New York Botanical Garden 8(1), pages 36 et 37, figure 2 a – e.
L’espèce fait partie de la section Gobenia.
L’épithète spécifique signifie « fleur de l’air ».
Synonyme : B. grandibracteolata Irmscher Bot. Jahrb. Syst. 76, page91. 1953.

Cette espèce rare qui pousse dans les forêts des basses Andes, est endémique d’Équateur et l’espèce est menacée et considérée comme en danger par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) car cette herbe terrestre n’est connue qu’à partir d’une collection unique (1944) de la Cordillère de Cutucú. Considérée comme en voie de disparition parce que son aire géographique est potentiellement limitée à la Cordillère et en dehors du réseau d’aires protégées de l’Équateur. Aucun spécimen de cette espèce ne se trouve dans les musées équatoriens. La destruction de l’habitat est la seule menace connue pour l’espèce.

Plante grimpante, tiges glabres s’enracinant aux nœuds, feuilles à base peltée, légèrement asymétriques, ovales, de 25 centimètres environs, bords légèrement ondulés, finement denticulés, vert foncé dessus, rougeâtre dessous. Inflorescences vaguement en cyme, ample avec de nombreuses fleurs rouge foncé, 4 tépales sur les fleurs mâles, 5 tépales sur les fleurs femelles, bractée ovales persistantes, parties du périanthe et fruits pourpre brillant.

A première vue, B. aeranthos pourrait ressembler à un spécimen surdimensionné de B. glabra, mais les feuilles peltés, le stigmate en spirale et les ailes ascendantes en forme de faux de la capsule permettent de reconnaître cette espèce.
A ma connaissance, aucun botaniste n’a jamais retrouvé cette espèce dans la nature et elle n’est cultivée dans aucune collection au monde… et il se pourrait bien qu’elle ait déjà presque disparue.

Plant discovered in Ecuador by WH Camp on November 17 and December 5, 1944 on the ridge just south and west of the Itzintza River, in the Cordillera Cutucú, Province of Santiago-Zamora (« Oriente ») at altitudes between 1370 and 1675 meters.
The species was named and described in 1950 by botanists Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) in Memoirs of The New York Botanical Garden 8 (1), pages 36-37, Figure 2 a – e.
This species is part of the Gobenia section.
The specific epithet means « flower of the air ».
Synonym: B. grandibracteolata Irmscher Bot. Jahrb. Syst. 76:91. 1953.
This rare species, which grows in the low Andean forests, is endemic to Ecuador and the species is threatened and considered endangered by the International Union for the Conservation of Nature (IUCN) because this grass is not known only from a unique collection (1944) of the Cordillera de Cutucú. Considered endangered because its geographic area is potentially limited to the Cordillera and outside Ecuador’s protected area network. No specimens of this species are found in Ecuadorian museums. Habitat destruction is the only known threat to the species.
Climbing plant, stems glabrous rooted at nodes, leaves peltate, slightly asymmetrical, oval, 25 cm, slightly wavy margins, finely denticulate, dark green above, reddish below. Inflorescences vaguely cymose, ample with many dark red flowers, 4 tepals on the male flowers, 5 tepals on the female flowers, persistent oval bracts, parts of the perianth and bright purple fruits.
At first glance, B. aeranthos may look like an over-sized specimen of Begonia glabra, but the peltate leaves, the spiral stigma and the false-shaped ascending wings of the capsule make it possible to recognize this species.
To my knowledge, we have never found this species in the wild and it is not grown in any collection in the world … and it could well be that it has already almost disappeared.

Bibliographie :
Valencia, R., Pitman, N., León-Yánez, S. and Jørgensen, P.M. (eds). 2000. Libro Rojo de las Plantas Endémicas del Ecuador 2000. Publicaciones del Herbario QCA, Ponticicia Universidad Católica del Ecuador, Quito.

Begonia valvata

La plante a été découverte le 15 décembre 1944 en Équateur par Wendell Holmes Camp (1904-1963) dans la province Santiago-Zamora (« Oriente ») sur le versant oriental de la cordillère, vallée des ríos Negro et Chupianza (sur le sentier reliant Sevilla de Oro à Mendez). Entre Tres Ranchos et Chontal à une altitude comprise entre 885 et 1000 mètres.
Il existe un autre exemplaire d’herbier récolté à Napo en 1979.

La nouvelle espèce a été décrite en 1952 par Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert dans Memoirs of The New York Botanical Garden volume 8, numéro, page 40, figure 2 f–i à la fin de l’inventaire des Plants collected in Ecuador by WH Camp – Begoniaceae.
L’épithète spécifique valvata ne fait référence à aucun cratère distinctif, simplement, pour L. B.Smith, il n’avait jamais été utilisé auparavant.
L’espèce fait partie de la section Semibegoniella.

Petit arbrisseau de 30 à 50 centimètres, tiges hirsutes, stipules caduques largement elliptiques, feuilles droites, asymétriques, lancéolées, acuminées, finement dentées, vert foncé et hirsutes dessus et sur les nervures au revers de couleur bien plus pâle, nervures rouges, inflorescence avec peu de fleurs écarlate plus ou moins vif, avec 4 tépales, les femelles avec des tépales bien séparés, capsule avec trois cornes égales, épaisses, en ellipse.

Dans son aspect général, Begonia valvata ressemble beaucoup à Begonia urticae, mais ses feuilles sont plus étroites et plus longues, et ses quatre étamines indiquent une étroite affinité avec Begonia tetrandra.
Begonia valvata se distingue de Begonia tetrandra par les tépales des fleurs mâles, ses anthères allongés et des branches plus linéaires.

Cette espèce est inscrite au Livre rouge des plantes endémiques de l’Équateur: comme en danger car il n’est connu que de trois colonies dont les biotopes sont menacés par l’activité humaine.

The plant was discovered on December 15, 1944 in Ecuador by Wendell Holmes Camp (1904-1963) in the Santiago-Zamora province (« Oriente ») on the eastern slope of the Cordillera, Negro and Chupianza ríos valley (on the connecting trail Sevilla de Oro to Mendez). Between Tres Ranchos and Chontal at an altitude between 885 and 1000 meters.
There is another specimen of herbarium harvested in Napo in 1979.
The new species was described in 1952 by Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert in Memoirs of the New York Botanical Garden Volume 8, Number, page 40, Figure 2 f-i at the end of the inventory of Plants collected in Ecuador by WH Camp – Begoniaceae.
The specific epithet valvata does not refer to any distinctive crater, simply, for L. B. Smith, it had never been used before.
The species is part of the section Semibegoniella.
Small shrub 30-50 cm, hirsute stems, broadly elliptical deciduous stipules, straight leaves, asymmetrical, lanceolate, acuminate, finely toothed, dark green and hirsute above and on the veins with a paler back, red veins, inflorescence with few scarlet flowers more or less bright, with 4 tepals, females with well separated tepals, capsule with three equal horns, thick, elliptical.
In its general appearance, Begonia valvata is very similar to Begonia urticae, but its leaves are narrower and longer, and its four stamens indicate a close affinity with Begonia tetrandra.
Begonia valvata is distinguished from Begonia tetrandra by male flower tepals, elongated anthers and more linear branches.
This species is listed in the Red Book of Endemic Plants of Ecuador: as in danger because only three colonies whose biotopes are known nd they are threatened by human activity.