Begonia angularis

Plante découverte « en fleur au mois d’avril près d’une montagne dénommée o Frade« décrite en 1820 par Giuseppe Raddi (1770-1829) dans Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Residente in Modena, Parte contenente le Memorie di Fisica 18 page 407 à l’occasion d’un Mémoire sur 40 nouvelles espèces découvertes au Brésil.
L’épithète spécifique fait allusion à la forme du feuillage.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Il existe une variété : Begonia angularis var. angustifolia DC.

En 1937, le Jardin botanique de New York a reçu une plante de Kew Gardens étiquetée B. acutangularis. Après avoir étudié la plante, ils ont changé de nom pour B. acutangula. Bessie Buxton pensait que cette plante était un plant de B. angularis. Chevalier, quelques années plus tard, l’a désigné comme B. angularis var. alta Hort. Leod. C’est une plante beaucoup plus grande que B. angularis, atteignant 2 mètres. À ce jour, il est considéré comme un hybride de B. angularis et on doit donc écrire B. angularis ‘Alta’.

 

Bégonia de type bambusiforme de plus d’un mètre de haut. C’est une plante glabre de force moyenne, plus ou moins touffue, ornementale en raison de ses feuilles. Les tiges sont dressées, légèrement ramifiées de couleur rouge et marron à la base. Les feuilles sont moyennes, ovales oblonges, cordées, acuminées, ondulées-crénelées, épaisses. La surface supérieure est vert foncé, couverte de pilosités soyeuses et marquée de bandes d’argent le long des nervures principales. Le dessous des feuilles est vert pâle. Nombreuses petites fleurs blanches en bouquets sur de longues tiges.

Culture sans grande difficulté, demande beaucoup de lumière mais pas de plein soleil.

Multiplication par boutures de tiges feuillées après la floraison.

 

Plant discovered « in bloom in April near a mountain called o Frade » described in 1820 by Giuseppe Raddi (1770-1829) in Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Resident in Modena, Parte contains the Memorie Di Fisica 18 page 407 on the occasion of a Brief on 40 new species discovered in Brazil.
The specific epithet angularis means « angular », alluding to the shape of the foliage.
There is a variety: Begonia angularis var. angustifolia DC.
In 1937, the New York Botanical Garden received a plant from Kew Gardens labeled B. acutangularis. After studying the plant, they changed their name to B. acutangula. Bessie Buxton thought that this plant was a B. angularis plant. Chevalier, a few years later, designated him as B. angularis var. alta Hort. Leod. It is a much larger plant than B. angularis, reaching 2 meters. To date, it is considered a hybrid of B. angularis and therefore we must write B. angularis ‘Alta’.
Begonia of the bambusiform type more than one meter high. It is a glabrous plant of medium strength, more or less bushy, ornamental because of its leaves. The stems are erect, slightly branched red-brown at the base. The leaves are medium, oval oblong, cordate, acuminate, undulating-crenate, thick. The upper surface is dark green, covered with silky hair and marked with silver bands along the main veins. The underside of the leaves is pale green. Numerous small white flowers in bouquets on long stems.
Cultivation without great difficulty, requires a lot of light but not full sun.
Multiplication by cuttings of leafy stems after flowering.

 

 

Begonia arborescens

La plante aurait été découverte dans la province de Puerto Incas, au Pérou par Juan José Martinez de Lexarza (1785-1824) et Eduard Friedrich Poeppig (1798 – 1868), en un lieu et à une date qui ne sont pas connu avec plus de précision. Puis, la même plante a été trouvée par Pedro Claussen (?-1855) dans la région de Minas Gerais au Brésil, sans plus de précision également.
Begonia arborescens est originaire de la forêt côtière atlantique du Brésil, où il est fréquent dans les endroits humides et ombragés de la forêt tropicale.

Espèce dénommée et décrite par Giuseppe Raddi (1770-1829) en 1820 dans Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Residente in Modena, Parte contenente le Memorie di Fisica 18 page 408.
L’épithète spécifique signifie « qui pousse comme un arbre » et comme son nom l’indique, ce Begonia est l’une des plus hautes espèce du genre.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.
Synonymes :
Begonia diamantina Lescuyer
Begonia dimidiata Vell.
Begonia patens Griseb. ex A.DC.
Steineria pulchella Klotzsch

 

Après avoir vu cette espèce sauvage, Marc Hachadourian, jardinier du jardin botanique de New York, a suggéré  que la plante imite certaines espèces de Cecropia, arbres communs de la forêt tropicale où réside B. arborescens. Cette hypothèse est intrigante car les Cecropias ont une relation complexe avec des fourmis qui vivent à l’intérieur de leurs tiges et les protègent contre les herbivores. Ce Begonia semble donc capable de tromper les herbivores potentiels qui pensent que c’est un Cecropia, donc protégé par les fourmis, qu’il est préférable de ne pas brouter.

Il existe plusieurs variétés et formes naturelles dénommées :
B. arborescens var. arborescens   
B. arborescens var. confertiflora DC.
B. arborescens var. oxyphylla (A. DC.) S.F. Sm.
B. arborescens f. parvifolia Irmsch.

Begonia arborescens a besoin de beaucoup d’espace et, pour cette raison, est souvent cultivé en pleine terre dans une serre, plutôt que dans un pot.
Au jardin, l’espèce appréciera une exposition très ombragée avec une forte humidité relative et ainsi pourra se développer et fleurir. Dans les régions où il ne gèle pas, elle pourra rester en pleine terre toute l’année.
L’espèce a rarement été utilisée dans l’hybridation.

 

 

The plant would have been discovered in the province of Puerto Incas, Peru by Juan Jose Martinez de Lexarza (1785 – 1824) and Eduard Friedrich Poeppig (1798 – 1868) in Peru, in a place and at a date that is not known with more precision. Then, the same plant was found by Pedro Claussen (? -1855) in the region of Minas Gerais in Brazil, without more precision also..
Begonia arborescens is native to the Brazilian coastal forest of Brazil, where it is common in damp and shady areas of the rainforest.
Species named and described by Giuseppe Raddi (1770-1829) in 1820 in Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana della Scienze Resident in Modena, Parte contains the Memorie di Fisica 18 page 408.
The specific epithet means « that grows like a tree » and as the name suggests, this Begonia is one of the highest species of the genus.
After seeing this wild species, Marc Hachadourian, gardener of the New York Botanical Garden, suggested that the plant mimics some species of Cecropia, common trees in the rainforest where B. arborescens resides. This hypothesis is intriguing because the Cecropias have a complex relationship with ants that live inside their stems and protect them from herbivores. This Begonia seems to be able to deceive the potential herbivores who think that it is a Cecropia, therefore protected by the ants, that it is better not to graze.
There are several natural varieties and forms called:
B. arborescens var. arborescens   
B. arborescens var. confertiflora DC.
B. arborescens var. oxyphylla (A. DC.) S.F. Sm.
B. arborescens f. parvifolia Irmsch.

Begonia arborescens needs a lot of space and, for this reason, is often grown in the open in a greenhouse rather than in a pot.
In the garden, the species will appreciate a very shaded exposure with a high relative humidity and thus will be able to develop and to flourish. In areas where it does not freeze, it can remain in the ground all year round.
The species has rarely been used in hybridization.

 

 

Begonia bidentata

La plante a été découverte au Brésil par Giuseppe Raddi (1770-1829), sur le mont d’Estrella, probablement dans la région de Rio de Janeiro.

Elle a été décrite en 1820 par G. Raddi dans Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Residente in Modena, Parte contenente le Memorie di Fisica Volume 18, tome 2 (Fisica), page 408.
L’épithète spécifique fait allusion aux deux formes de dents sur les bords des feuilles.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.
Synonymes :
Begonia viburnoides hort.nom. nud.
Begonia langsdorffii A. D. C.
Il existe une variété : Begonia bidentata var. insularum A.DC

La plante a été également décrite en 1852 dans Flora brasiliensis Volume IV. Partie I pages 380 et 381 par Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868).

Plante arbustive qui n’a jamais dépassé la hauteur d’environ un mètre, bien qu’ils aient tous l’air d’atteindre une hauteur beaucoup plus grande, branches plutôt fines, rayées longitudinalement et de couleur gris foncé, feuilles oblongue-lanceolées, acuminé, lisses, glabres, base inégalement cordée, bords irrégulièrement dentées, presque dentelés vers la pointe, stipules membraneuses lancéolées caduques, fleurs mâles avec quatre pétales, fleurs femelles avec cinq, tous ovales, ailles des capsules égales aux angles obtus.

The plant was discovered in Brazil by Giuseppe Raddi (1770-1829), on Mount Estrella, probably in the Rio de Janeiro region.
It was described in 1820 by G. Raddi in Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Residente in Modena, Parte Contains the Memorie di Fisica Volume 18, Volume 2 (Fisica), Page 408.
The species is part of the section Pritzelia.
Synonyms:
Begonia viburnoides hort.name. node.
Begonia langsdorffii A. D. C.
The plant was also described in 1852 in Flora brasiliensis Volume IV. Part I, pages 380 and 381, by Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868).
A shrubby plant that has never grown more than a meter high, although they all seem to reach a much higher height, branches are rather thin, striped longitudinally and dark gray, leaves oblong- lanceolate, acuminate, smooth, glabrous, base unequally cordate, margins irregularly dentate, almost serrated towards the point, membranous lanceolate deciduous stipules, male flowers with four petals, female flowers with five, all oval, with capsules equal to obtuse angles.

Begonia digitata

La plante a été trouvée par Friedrich Sellow (1789-1831), de son véritable nom F. Sello, en 1818 lors du consulat de Georg Heinrich von Langsdorff (1774-1852) au Brésil, probablement lors de l’exploration du Minas Gerais avec A. Saint-Hilaire. En 1813, Langsdorff fut nommé consul général de Russie à Rio de Janeiro au Brésil. Il y acquit une ferme (nommée « Mandioca » c’est-à-dire manioc) dans le nord de Rio, où il collectionna plantes, animaux et végétaux. Il y accueillit des scientifiques et naturalistes étrangers comme Johann Baptist von Spix (1781-1826) ou Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868). Il explora la flore, la faune et la géographie de la province du Minas Gerais avec le naturaliste français Auguste François César Prouvençal de Saint-Hilaire (1779-1853) de 1813 à 1820.
Raddi déclare dans le protologue que Langsdorf lui a remis des spécimens de cette plante alors qu’il se trouvait au Brésil et il existe beaucoup de spécimens d’herbier marqués comme type de cette plante.

Elle a été décrite en 1820 par le botaniste italien Giuseppe Raddi (1770-1829) dans Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Residente in Modena, Parte contenente le Memorie di Fisica numéro 18, page 406, qui écrit à son sujet « m’a été donnée à l’époque de mon séjour à Rio-Janeiro par le très clair M. Cav. de Langsdorff, qui m’a dit l’avoir trouvé dans la capitale de Minas-Geraes« .
L’épithète spécifique signifie « en forme de main ouverte », en référence à la forme des feuilles
L’espèce fait partie de la section Scheidweileria.

Synonymes : Begonia verticillata Vell. ; Scheidweileria digitata (Raddi) Klotzsch

Le nom populaire en anglais est : Fingered elephant’s-ear.

Espèce buissonnante à tiges dressées, de plus d’un mètre de haut en culture (souvent de 2 à 3,5 mètres dans la nature), tiges vertes, rougeâtre à l’apex et à la base, plus ou moins couvertes d’un tomentum rouille, grandes feuilles digitées avec 5 à 14 folioles vert rougeâtre, lancéolés, ciliés, à l’apex aigu, poilues au revers, pédoncules poilus de 50 centimètres environs,  grande panicule de petites fleurs blanches, produite pendant l’été (de mai à octobre), graines oblongues.

A l’état sauvage, la plante aime bien les endroits éclairés tels que les clairières, les sentiers, proches des cours d’eau dans un sol sableux.

The plant was found by Friedrich Sellow (1789-1831), of his real name F. Sello, in 1818 at the consulate of Georg Heinrich von Langsdorff (1774-1852) in Brazil, probably during the exploration of Minas Gerais with A. Saint-Hilaire. In 1813 Langsdorff was appointed Consul General of Russia in Rio de Janeiro, Brazil. He bought a farm (called « Mandioca« , that is cassava) in northern Rio, where he collected plants, animals and plants. He welcomed foreign scientists and naturalists such as Johann Baptist von Spix (1781-1826) or Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868). He explored the flora, fauna and geography of the province of Minas Gerais with the French naturalist Auguste François César Prouvençal of Saint-Hilaire (1779-1853) from 1813 to 1820.
Raddi says in the protologue that Langsdorf gave him specimens of this plant while he was in Brazil and there are many herbarium specimens marked as the type of this plant.
It was described in 1820 by the Italian botanist Giuseppe Raddi (1770-1829) in Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Residente in Modena, Parte contenente le Memorie di Fisica number 18, page 406, which writes about it « was given to me at the time of my stay in Rio-Janeiro by the very clear Mr. Cav de Langsdorff, who told me he found it in the capital of Minas-Geraes ».
The specific epithet means « open hand-shaped », referring to the shape of the leaves
This species is part of the Scheidweileria section.
Synonyms: Begonia verticillata Vell. ; Scheidweileria digitata (Raddi) Klotzsch
The popular name in English is: Fingered elephant’s-ear.
Bushy species with erect stems, more than a meter high in culture (often 2 to 3.5 meters in the wild), green stems, reddish at the apex and at the base, more or less covered with a rusty tomentum, large, digitalised leaves with 5 to 14 reddish-green leaflets, lanceolate, ciliate, apex acute, hairy on the back, hairy peduncles 50 cm, large panicle of small white flowers, produced during the summer (May to October), oblong seeds.
In the wild, the plant likes lighted places such as clearings, trails, near streams in sandy soil.

Begonia maculata

Plante découverte sur la montagne dénommée Corcovado, au Brésil, dans la région de Rio de Janeiro (plus connue par les touristes car son sommet est surmonté par la statue du Christ Rédempteur), on ne sait ni quand, ni par qui. On trouve également cette plante à l’état naturel en Argentine, à Montecarlo dans la région de Misiones, où il avait été découvert et collecté par G. F. Gerling le 16 novembre 1900.

Begonia maculata - matériel utilisé par G. Raddi 01

Elle a été décrite par Giuseppe Raddi en 1820 dans le second fascicule du tome 18 des Memorie di matematica e di fisica della Societ`a italiana delle Scienze édité à Vérone, dans le cadre d’un article que dont on peut traduire le titre par « Quarante plantes nouvelles du Brésil« .

L’épithète spécifique se rapporte aux macules argentées qui tachent les feuilles de la plante. C’est un grand buisson vigoureux, aux feuilles généralement pendantes, et aux grappes de fleurs blanches.

Multiplication par bouture de tiges feuillées.

Pour compliquer la vie des collectionneurs et des botanistes, il existe plusieurs formes et variétés, naturelles, ou, considérées récemment comme horticoles, depuis le 13 novembre 2002 lors de ARS Systematic Botanists :
B. maculata décrit par Raddi dans Mem. Mat. Fis. Soc. Ital. Sci. Modena, Pt. Mem. Fis. 18: 406
B. maculata var. albo-picta hort. ex Fotsch décrit dans Begonien – à désigner désormais B. maculata ‘Albo-Picta’
B. maculata fo. argentea (Van Houtte ex Klotzsch) décrit par Voss dans Vilm. Blumengärtn. ed. 3 1
B. maculata var. argentea décrit par A. DC. dans Flora Brasil 4(1)
B. maculata var. elegantissima hort. ex Fotsch décrit dans Begonien – à désigner désormais B. maculata ‘Elegantissima’
B. maculata var. maculata
B. maculata var. wightii hort. ex Fotsch décrit dans Begonien – à désigner désormais B. maculata ‘Wightii’

Toutes ces formes de B. maculata sont à l’origine d’un nombre incroyable de cultivars.

Culture facile, multiplication par bouture de tronçons de tiges feuillées.

Plant discovered on a mountain called Corcovado, in Brazil, in the region of Rio de Janeiro, it is not known when or by whom. It is also found naturally in Argentina, in Montecarlo in the region of Misiones, where it was discovered and collected by G. F. Gerling on November 16, 1900.
It was described by Giuseppe Raddi in 1820 in the second fascicle of volume 18 of the Memoria di matematica e di fisica della Società italiana delle Scienze published in Verona, in the context of an article whose title can be translated as « Forty new plants of Brazil« .
The specific epithet refers to the silver spots that stain the leaves of the plant. It is a large vigorous bush, with generally hanging leaves, and clusters of white flowers.
Multiplication by cutting of leafy stems.
To complicate the life of collectors and botanists, there are several forms and varieties, natural, or recently considered as horticultural, since November 13, 2002 at ARS Systematic Botanists:
B. maculata described by Raddi in Mem. Mast. Fis. Soc. Ital. Sci. Modena, Pt. Mem. Fis. 18: 406
B. maculata var. albo-picta hort. Ex Fotsch described in Begonien – now to designate B. maculata ‘Albo-Picta’
B. maculata fo. argentea (Van Houtte ex Klotzsch) described by Voss in Vilm. Blumengärtn. ed. 3 1
B. maculata var. argentea described by A. DC. In Flora Brasil 4 (1)
B. maculata var. elegantissima hort. Ex Fotsch described in Begonien – to be designated now B. maculata ‘Elegantissima’
B. maculata var. maculata
B. maculata var. wightii hort. Ex Fotsch described in Begonien – to be designated now B. maculata ‘Wightii’
All these forms of B. maculata are responsible for an incredible number of cultivars.

Begonia maculata - matériel utilisé par G. Raddi 02

Begonia pulchella

La plante a été découverte en fleurs et en fruits au mois d’avril 1818 sur la montagne dénommée Corso-Secco au Brésil, par Giuseppe Raddi (1770-1829) qui l’a dénommée et décrite en 1820  dans son article titré Quaranta piante Nuove del Brasile publié dans Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Residente in Modena, Parte contenente le Memorie di Fisica volume 18, fascicule 2, page 407.
L’épithète spécifique pulchella signifie « joli, beau » lié à l’aspect attrayant de la plante.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Buisson érigé d’environs 1 mètre de haut, fortement ramifié, feuilles glabres étroites, allongées, dont les bords ondulés sont irrégulièrement dentés. Fleurs blanches au printemps, fruits avec deux ailes.
Cette espèce est assez proche de Begonia acuminata Dryand. dont elle partage les biotopes dans la Mata Atlantica, elle s’en différencie par une végétation plus ramifiée et les taches blanc-crème sur les feuilles.

C’est une plante robuste en situation ombragée, qui supporte assez bien une certaine sécheresse.

Multiplication par semi ou bouture de tiges feuillées en été.

 

J’ai obtenu des graines de cette espèce par Mauro Peixoto de Brazil Plants, mais le semis n’as pas donné le résultat escompté sans que je sois en mesure d’en connaître la raison, beaucoup de facteurs à de nombreux niveau (récolte, conservation et ensachage des graines, semis ou arrosage) peuvent être sources d’erreurs. Je vais tenter un nouveau semis, et essayer d’obtenir, plus tard, de nouvelle semences.

Voici la seule plante inconnue qui a germée cette fois :

 

 

The plant was discovered in flowers and fruits in April 1818 on the mountain called Corso-Secco in Brazil, by Giuseppe Raddi (1770-1829) who named and described in 1820 in his article titled Quaranta piante Nuove del Brasile published in Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Residente in Modena, Parte contenente le Memorie di Fisica volume 18, issue 2, page 407.
The specific epithet pulchella means « pretty, beautiful » related to the attractive appearance of the plant.
The species is part of the section Pritzelia.
Erect bush about 1 meter tall, strongly branched, narrow, elongated, glabrous leaves with wavy edges irregularly dentate. White flowers in spring, fruits with two wings.
This species is quite close to Begonia acuminata Dryand. it shares the biotopes in the Mata Atlantica, it is differentiated by a more branched vegetation and white-cream spots on the leaves.
It is a robust plant in a shady situation, which tolerates quite a certain dryness.
Multiplication by semi or cuttings of leafy stems in summer.
I got seeds of this species from Mauro Peixoto of Brazil Plants, but the sowing did not give the expected result without me being able to know the reason, many factors at many levels (harvest, storage and bagging of seeds, sowing or watering) can cause errors. I will try a new sowing, and try to obtain new seeds later.
Here are some pictures of the only unknown plant that germinated this time… (see above).

Begonia sanguinea

Plante originaire de Mandioccam dans la région de Rio de Janeiro, au Brésil, où il a été découvert dans la forêt ombragée fraîche par Karl Friedrich Philipp von Martius, (1794-1868) « Habitat in rupibus madidis umbrosis sylvarum ad Mandioccam. Provinciae Rio de Jo.« 

L’espèce a été dénommée et décrite en 1820 par Giuseppe Raddi (1770-1829) dans Memorie della Reale Accademia di Scienze, Lettere e d’Arti di Modena N° 18 page 409.
L’épithète spécifique signifie « rouge sang », et fait référence à la couleur du revers du feuillage.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.
Dans son herbier, CFP. Martius avait nommé la plante Begonia mandioccana en référence à la localité où il avait découvert la plante.

Raddi termine sa descriptions par « Ho trovato questa pianta nei boschi di Mandiocca, e non altrove » (J’ai trouvé cette plante dans les bois de Mandiocca et pas ailleurs), or, si nous avons plusieurs exemplaires de plantes collectées en ce lieu par Martius, il n’existe aucune planche d’herbier réalisée par Raddi.

En septembre 1836, George Gardner (1812-1849) collectera des échantillons à Rio Comprido, et Ludwig Riedel (1790-1861) en 1862 ne précisera pas le lieu de sa récolte.

Également dénommé comme Pritzelia sanguinea (Raddi) Klotzsch, par Johann Friedrich Klotzsch, dans Bericht über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlungen der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, page 126 en 1854.

La description la plus exhaustive fut donnée par Graham dans le Curtis’s botanical magazine numéro 63 série 2 volume 10 de 1832.

 

Planche de Graham, publiée dans le Curtis’s Botanical Magazine. N° 63 – planche 3520 en 1836

Plante de 80 centimètres de haut au port compact, pouvant ramper sur le sol ou se comporter comme une plante grimpante, s’enracinant aux nœuds si l’humidité est suffisante,  grandes feuilles succulentes, glabres, vert vif, luisantes, à revers rouge-sang. Grappes de fleurs blanches à la fin du printemps.

La végétation est vigoureuse, plante de culture facile.
Je la cultive à partir de bouture obtenues par échange.

Bien que cette espèce soit présente depuis deux siècles dans les collections, elle a peu été utilisée pour des hybridations. J’ai noté :
B. ‘Covelee’ (Gordon Chivers, Australie – 2014) ; B. ‘Druryi’ (Constance D. Bower, USA – 1932) ; B. ‘E. G. Hill’ (USA – 1900) ; B. ‘Forckeli’ (Forckel – 1853 – B. coccinea x B. sanguinea) ; B. ‘Frostland’ (Goldie Frost, USA – 1984 – B. petasifolia x B. sanguinea) ; B. ‘Hattie Worden’ (Rudolf Ziesenhenne, USA – 1956) ; B. ‘Mighty Khan’ (Ross Bolwell, Australie – 2001) ; B. ‘Peltato-sanguinea’ (Herr von Marszewicz – 1847 – B. sanguinea x B. peltata) ; B. ‘Seconde Surprise’ (Arnaud Maurières, France – 1988) ; B. ‘Thurstonii’ (Thurston, USA – 1887).

Plant native to Mandioccam in the region of Rio de Janeiro, Brazil, where it was discovered in the cool shady forest by Karl Friedrich Philipp von Martius, (1794-1868) « Habitat in rupibus madidis umbrosis sylvarum ad Mandioccam. Jo. »
The species was named and described in 1820 by Giuseppe Raddi (1770-1829) in Memorie della Reale Accademia di Scienze, Lettere and Arti di Modena No. 18 page 409.
The specific epithet means « blood red », and refers to the color of the back of the foliage.
The species is part of the section Pritzelia.
In her herbarium, CFP. Martius had named the plant Begonia mandioccana in reference to the locality where he had discovered the plant.
Raddi ends his descriptions with « Ho trovato questa pianta nei boschi di Mandiocca, e non altrove » (I found this plant in the woods of Mandiocca and not elsewhere), but, if we have several copies of plants collected in this place by Martius, there is no herbarium board made by Raddi.
In September 1836, George Gardner (1812-1849) collected samples at Rio Comprido, and Ludwig Riedel (1790-1861) in 1862 did not specify the location of his harvest.
Also referred to as Pritzelia sanguinea (Raddi) Klotzsch, by Johann Friedrich Klotzsch, in Bericht über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlungen der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, page 126 in 1854.
The most exhaustive description was given by Graham in the Curtis’s botanical magazine number 63 series 2 volume 10 of 1832.
A plant that is 80 centimeters tall and compact, can crawl on the ground or behave like a climbing plant, rooting at the nodes if the moisture is sufficient, large succulent leaves, glabrous, bright green, shiny, with a red back. blood. Clusters of white flowers in late spring.
The vegetation is vigorous, easy growing plant.
I grow it from cuttings obtained by exchange.
Although this species has been present for two centuries in the collections, it has been little used for hybridizations. I noted :
B. ‘Covelee’ (Gordon Chivers, Australie – 2014) ; B. ‘Druryi’ (Constance D. Bower, USA – 1932) ; B. ‘E. G. Hill’ (USA – 1900) ; B. ‘Forckeli’ (Forckel – 1853 – B. coccinea x B. sanguinea) ; B. ‘Frostland’ (Goldie Frost, USA – 1984 – B. petasifolia x B. sanguinea) ; B. ‘Hattie Worden’ (Rudolf Ziesenhenne, USA – 1956) ; B. ‘Mighty Khan’ (Ross Bolwell, Australie – 2001) ; B. ‘Peltato-sanguinea’ (Herr von Marszewicz – 1847 – B. sanguinea x B. peltata) ; B. ‘Seconde Surprise’ (Arnaud Maurières, France – 1988) ; B. ‘Thurstonii’ (Thurston, USA – 1887).