Begonia acerifolia

Plante découverte en Équateur par Friedrich Wilhelm Heinrich Alexander von Humboldt et Aimé Jacques Alexandre Bonpland, à 1060 mètres dans la région de Loxa, à une date qui ne nous est pas parvenue mais avec la mention « floraison en août ».

L’espèce a été décrite en 1825 par le botaniste allemand Karl Sigismund Kunth (1788-1850) dans Nova genera et species plantarum 7 page 142[folio] ; 7 page 186[quarto], figure 644.
L’épithète spécifique signifie « à feuilles d’érable » (Acer).
L’espèce fait partie de la section Knesebeckia.

Herbe terrestre endémique en Équateur, dans les provinces d’Azuay, Bolivar, Cañar, Chimborazo, Guayas, Loja et El Oro où il est connu dans 13 sous-populations enregistrées au sud, six dans la province de Loja et au moins une dans la Cordillère Chongón-Colonche à Guayas vers 2500 mètres d’altitude. La destruction de son habitat menace cette espèce qui est inscrite à la liste rouge de l’IUCN depuis avril 2003.
Ses habitats naturels sont les forêts de montagne humides subtropicales ou tropicales et les brousses sèches subtropicales ou tropicales de la la forêt andine élevée (600-3000 m). Cette espèce vit dans des zones où la température varie entre + 5°C et + 20°C, il redoute donc, plus que tout la chaleur.

Cette espèce a été trouvée également au Pérou par J. Santisteban et J. Guevara le 9 mai 1987, à l’altitude de 1800 mètres, à environs 3 kilomètres à vol d’oiseau de Monteseco, département de Cajamarca province de Santa Cruz.

Souche tubéreuse, pouvant former un renflement semblable à un caudex à la base de la plante. Végétation érigé, buissonnante, d’environs 1 mètre de haut, feuilles palmatilobées, glabres ou duveteuses, dentelées, vert tendre avec des zones argentées, plus ou moins larges, parfois absentes, inflorescence érigée, grandes fleurs blanche ou roses.
Pour ma part, dans la nature, je n’ai observé que des plantes à fleurs blanches.

Plante assez délicate en culture, car elle est difficile à conserver, en périodes de jours courts.
Multiplication par semis.

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Plant discovered in Ecuador by Friedrich Wilhelm Heinrich Alexander von Humboldt and Aime Jacques Alexandre Bonpland, in a place and a date that did not reach us.
The species was described in 1825 by the German botanist Karl Sigismund Kunth (1788-1850) in Nova genera and species plantarum 7: 142 [folio];
7: 186 [quarto], t. 644.
The specific epithet, acerifolia, means « maple leaves » (Acer).
This begonia is an endemic terrestrial herb in Ecuador, in the provinces of Azuay, Bolivar, Cañar, Chimborazo, Guayas, Loja and El Oro, where it is known from 13 subpopulations recorded in the south, six in the province of Loja and Its natural habitats are subtropical or tropical humid mountain forests and subtropical or tropical dry bush forests of the high Andean forest (600-3000 m). This species lives in areas where the temperature varies between + 5°C and + 20°C, so it dreads, more than all the heat.
Tuberous strain, which can form a bulge similar to a caudex at the base of the plant. Vegetation erected, bushy, about 1 meter high. Leaves palmatilobed, glabrous, serrated, tender green with silvery zones, more or less wide, sometimes absent. White or pink flowers

Bibliographie :
UICN. 2003 Liste rouge UICN des espèces menacées . http://www.iucnredlist.org.
Smith, LB et Wasshaussen, DC 1986. 133. Begoniaceae. In: G. Harling et L. Andersson (eds), Flora of Equateur , pp 1-66.. Université de Gotenborg, Gotenborg, Riksmuseum, Stockholm et Pontofoca Universidad Católica del Ecuador, Quito, Equateur.
Valencia, R., Pitman, N., León-Yánez, S. et Jørgensen, PM (eds). 2000. Libro Rojo de las Plantas Endémicas del Ecuador 2000 . Publicaciones del Herbario QCA, Ponticicia Universidad Católica del Ecuador, Quito.
Valverde, FM 1991. Estado réelle de la vegetación naturelle de la Cordillère de Chongon-Colonche. Universidad de Guayaquil, Guayaquil, Equateur.

 

Begonia dichotoma

Planche botanique par Nikolaus Joseph von Jacquin en 1786–93
Icones Plantarum Rariorum 3, numéro 8, planche 619

Selon certaines sources, la plante aurait été découverte par Karl Sigismund Kunth (1788-1850), dans les zones humides des forêts proches de Caracas, selon d’autres, elle aurait été découverte  le 7 mai 1874 par Carl Ernst Otto Kuntze (1843-1907) dans un lieu nommé La Guaya au Venezuela (ce qui fait qu’on aurait trouvé la plante 80 ans après l’avoir décrite).  Pour ma part, après avoir consulté de nombreux spécimens d’herbiers, je n’ai toujours pas la réponse. Par la suite, la plante fut découverte en plusieurs endroits du Venezuela, dans les régions de Barinas, Falcon, Miranda, Portuguesa ou Yaracuy. La plante de la planche d’herbier la plus ancienne que j’ai vue à été récoltée dans un lieu nommé La Venta près de Caracas par Aimé J. A. Bonpland et Friedrich W. H. A. von Humboldt. Il a été l’un des premiers Begonias à être introduit en Europe.

Plante dénommée et décrite en 1789 par Nikolaus Joseph von Jacquin (1727-1817) dans Collectanea 3, pages 250 et 251, puis, en 1793, une planche botanique est publiée par le même auteur dans Icones Plantarum Rariorum 3, numéro 8, planche 619 (ce qui laisse peu d’espoir que, ni Kunth qui avait 1 an, ni Kuntze qui n’été pas encore né, n’aient réellement été les inventeurs de cette espèce). Jacquin qui dit qu’elle a été découverte dans les zones humides des forêts proches de Caracas (In sylvis humidis ad Caracas crescit) l’a décrit à partir de matériel vivant en 1789, sans mentionner son inventeur. Il était encore cultivé à l’époque de Klotzsch en 1855, mais il est difficile de le suivre plus loin dans les collections.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.
L’épithète spécifique dichotoma signifie « qui bifurque » en référence à la forme très graphique du panicule floral.
Je lui connais deux synonymes (source : O. Hokche, P. E. Berry & O. Huber. Nuevo Catálogo de la Flora Vascular de Venezuela, 1 page 859. Fundación Instituto Botánico de Venezuela, Caracas, 2008.) :
Begonia sucrensis L.B. Sm. & B.G. Schub.
Begonia sulcata Scheidw. (le conservatoire de Rochefort, possède en collection une plante étiquetée Begonia dichotoma var. sulcata).
Mais il aurait également été appelé B. longipes, ou B. macrophylla.
Les anglo-saxon le nomment Elephant’s ears Begonia.

La plante a également été découverte en Bolivie, à plusieurs reprises en 2003 dans la région de Cochabamba par l’équipe de naturalistes du docteur Saúl Altamirano, et au Brésil, dans la région de Rio de Janeiro en 1831 par Charles Gaudichaud-Beaupré (1789-1854)  puis en 1987 par Gert G. Hatschbach & Armando C. Cervi près de Conceição do Castelo dans l’état de Espírito Santo.

Plante de 150 centimètres de haut, environs. Tige frutescente, feuilles inégalement cordiformes, légèrement anguleuses, denticulées, velues en dessous des nervures. Panicules asymétriques de petites fleurs blanches. Fruits avec 3 ailes, deux petites arrondies et une grande pointue.
Il existe une confusion fréquente entre B. vitifolia et B. dichotoma qui n’est pas difficile à comprendre car ces plantes se ressemblent beaucoup en termes de port et d’inflorescence.
La différence la plus évidente est que le premier a des feuilles plus ou moins poilues avec des lobes angulaires peu profonds, tandis que les feuilles de B. dichotoma sont anguleuses, mais non lobées et presque complètement glabres sur le dessus.

Collection des vélins du Muséum National d’Histoire Naturelle vol. 64 –  Begonia dichotoma Jacq – Collection Pierre-Joseph Redouté – 1807

 

 

Il a été utilisé pour créer les cultivars B. ‘Alpha Gere’ par Shippy en 1940, B. ‘Chuck Jaros’ par Paul P. Lowe en 2002 et B. ‘Diepa’ par Francis Michelson en 1971.

Multiplication par semis ou boutures de tiges feuillées.
J’ai obtenu cette espèce suite à un échange avec un collectionneur.

The plant was, may be, discovered by Karl Sigismund Kunth (1788-1850), in the wetlands of the forests near Caracas (In sylvis humidis ad Caracas crescit), then on May 7, 1874 by Carl Ernst Otto Kuntze (1843-1907) in a place named La Guaya in Venezuela. Subsequently, the plant was discovered in several parts of Venezuela, in the regions of Barinas, Falcon, Miranda, Portuguesa or Yaracuy. The oldest herbarium sheet I saw was collected in a place called La Venta near Caracas by Aimé J. A. Bonpland and Friedrich W. H. von Humboldt. He was one of the first Begonias to be introduced in Europe.
Plant named and described in 1789 by Nikolaus Joseph von Jacquin (1727-1817) in Collectanea 3, pages 250 and 251, then, in 1793, a botanical plate is published by the same author in Icones Plantarum Rariorum 3, number 8, plate 619 (which leaves little hope that neither Kunth nor Kuntze were really the inventors of this species). Jacquin described it from living material in 1789, which is perhaps why he does not mention his inventor. It was still cultivated at the time of Klotzsch in 1855, but it is difficult to follow it further in the collections.
The species is part of the section Pritzelia.
The specific epithet dichotoma means « bifurcates » in reference to the very graphic form of the floral tassel.
I know two synonyms (source: O. Hokche, P.E.Berry & O. Huber.Nuevo Catálogo of the Flora Vascular of Venezuela, 1 page 859. Fundación Instituto Botánico de Venezuela, Caracas, 2008.):
Begonia sucrensis L.B. Sm. & B.G. Schub.
Begonia sulcata Scheidw.
But it would also have been called B. longipes, or B. macrophylla.
The Anglo-Saxons call it Elephant’s ears Begonia.
The plant was also discovered in Bolivia, several times in 2003 in the Cochabamba region by Dr. Saúl Altamirano‘s team of naturalists, and in Brazil, in the region of Rio de Janeiro in 1831 by Charles Gaudichaud-Beaupré (1789 -1854) then in 1987 by Gert G. Hatschbach & Armando C. Cervi near Conceição do Castelo in the state of Espírito Santo.
Plant 150 centimeters high, surroundings. Frutescent stem, leaves unevenly cordate, slightly angular, denticulate, hairy below the veins. Asymmetrical panicles of small white flowers. Fruits with 3 wings, two small rounded and one large pointed.
There is a common confusion between B. vitifolia and B. dichotoma which is not difficult to understand because these plants are very similar in terms of habit and inflorescence.
The most obvious difference is that the first one has more or less hairy leaves with shallow angular lobes, while the leaves of B. dichotoma are angular, but not lobed and almost completely hairless on the top.
Propagation by seedling or cuttings of leafy stems.
I obtained this species following an exchange with a collector.

Begonia dichotoma – par Deborah R. Horner Smithsonian Institution

Begonia foliosa

Plante découverte en Colombie par Friedrich Wilhelm Heinrich Alexander von Humboldt et Aimé Jacques Alexandre Bonpland, en un lieu et une date qui ne nous sont pas parvenus.

L’espèce a été décrite par Karl Sigismund Kunth dans Nova Genera et Species Plantarum (quarto ed.) 7 pages 183 et 184, planche 642 en 1825.

L’épithète spécifique signifie « feuillu ».
L’espèce fait partie de la section Lepsia.

 

Il existe de nombreuses sous-espèces :
B. foliosa var. amplifolia L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. foliosa var. australis L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. foliosa var. foliosa
B. foliosa var. major (L.B. Sm.) Dorr
B. foliosa var. microphylla Dorr
B. foliosa var. miniata (Planch. & Linden) L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. foliosa var. putzeysiana (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. foliosa var. rotundata L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. foliosa var. typica (Kunth) L.B. Sm. & Schub.

Il faut compter également avec les formes locales sauvages, les hybrides naturels et la pléthore de cultivars créés de la main de l’homme (le plus connu étant peut-être B. ‘Fuchsifoliosa’ à fleurs roses)… et donc se montrer très prudent lorsque l’on reçoit une plante inconnue qui ressemble à un B. foliosa.

Begonia foliosa dans la nature, en Colombie

 

Arbrisseau au port érigé, puis, rapidement étalé sur le sol, tiges brunes, souples, entre-nœuds courts, feuilles alternes, brillantes, vert vif, oblongues, stipules elliptiques persistantes, fleurs solitaires, blanches.

Les cultivars direct enregistrés à ce jour, sont :
B. ‘Chiquita Blanca’ et B. ‘Chiquita Rosa’ (Brad Thompson, USA, 2003, B. schmidtiana x B. foliosa var. foliosa) ;
B. ‘Coral West’ (Lyla Kilpatrick, Australie, 1990, B. ‘Tanager’ x B. foliosa var. foliosa) ;
B. ‘Cräme Mint’ (Patrick J. Worley, USA, 1981, B. foliosa var. foliosa x B. ‘Opaline’) ;
B. ‘Fuchsifoliosa‘ (Charles Chevalier, France, 1938, B. ‘Petite’ x B. foliosa var. foliosa).

 

Plante de culture facile, parfois un peu expansive.
Multiplication par semis, marcotage, bouturage de tiges feuillées.

A plant discovered in Colombia by Friedrich Wilhelm Heinrich Alexander von Humboldt and Aimé Jacques Alexandre Bonpland, in a place and date that did not reach us.
The species was described by Karl Sigismund Kunth in Nova Genera and Species Plantarum (quarto ed.) 7 pages 183 and 184, Plate 642 in 1825.
The specific epithet foliosa means « leafy ».
There are many subspecies:
B. foliosa var. amplifolia L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. foliosa var. australis L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. foliosa var. foliosa
B. foliosa var. major (L.B. Sm.) Dorr
B. foliosa var. microphylla Dorr
B. foliosa var. miniata (Planch. & Linden) L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. foliosa var. putzeysiana (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. foliosa var. rotundata L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. foliosa var. typica (Kunth) L.B. Sm. & Schub.
We must also count with local wild forms, natural hybrids and the plethora of cultivars created by the hand of man (the best known being perhaps B. ‘Fuchsifoliosa’ with pink flowers) … and thus show itself Very careful when receiving an unknown plant that resembles a B. foliosa.
Shrub with an erect habit, then rapidly spread on the ground, stems brown, supple, short internodes, alternate leaves, shiny, bright green, oblong, persistent elliptical stipules, solitary, white flowers.
The direct cultivars registered so far are:
B. ‘Chiquita Blanca’ and B. ‘Chiquita Rosa’ (Brad Thompson, USA, 2003, B. schmidtiana x B. foliosa var. foliosa) ;
B. ‘Coral West’ (Lyla Kilpatrick, Australia, 1990, B. ‘Tanager’ x B. foliosa var. foliosa) ;
B. ‘Cräme Mint’ (Patrick J. Worley, USA, 1981, B. foliosa var. foliosa x B. ‘Opaline’) ;
B. ‘Fuchsifoliosa‘ (Charles Chevalier, France, 1938, B. ‘Petite’ x B. foliosa var. foliosa).
Plants of easy culture, sometimes a little expansive.
Multiplication by sowing, marcotage, cuttings of leafy stems.

Begonia gracilis

La plante a été découverte par A. J. A. Bonpland et Friedrich W. H. A. von Humboldt à l’altitude de 1130 mètres, dans les bois près de Pascuaro, floraison en septembre.

Elle a été décrite en 1825 par Karl Sigismund Kunth (1788-1850) dans Nova Genera et Species Plantarum (quarto ed.) numéro 7, pages 184 et 185.
L’épithète spécifique signifie « gracieux ou gracile ».
L’espèce fait partie de la section Quadriperigonia.

Il existe sept variétés naturelles :
Begonia gracilis var. annulata A. DC.
Begonia gracilis var. depauperata A. DC.
Begonia gracilis var. diversifolia (Graham) A. DC.
Begonia gracilis var. gracilis
Begonia gracilis var. martiana (Link & Otto) A. DC.
Begonia gracilis var. membranacea A. DC.
Begonia gracilis var. nervipilosa A. DC.

En 1961, Lyman B. Smith et Bernice G. Schubert dans leur Flora of Guatemala, publiée dans Fieldiana. Botany volume 24, partie 7, numéro 1, pages 157 à 185 en donnent une gravure et une description page 169.

Plante à souche tubéreuse produisant, au printemps une rosette de feuilles asymétriques, cordiformes, dentées et pubescentes d’où émerge un tige foliée qui porte de grandes fleurs roses. Les feuilles le long de la tige deviennent de plus en plus étroites. Les fleurs peuvent avoir plusieurs tons de rose, du blanc presque pur au rose pourpré. Après la floraison, et juste avant sa mise en repos, la plante produit des bulbilles à l’aisselle des feuilles.

C’est une espèce des montagnes qui n’aime pas la chaleur.

The plant was discovered by A. J. A. Bonpland and Friedrich W. H. von Humboldt at an altitude of 1130 meters, in the woods near Pascuaro, blooming in September.
It was described in 1825 by Karl Sigismund Kunth (1788-1850) in Nova Genera and Species Plantarum (quarto ed.) Number 7, pages 184 and 185.
The specific epithet means « gracious or graceful ».
This species is part of the Quadriperigonia section.
There are seven natural varieties:
Begonia gracilis var. annulata A. DC.
Begonia gracilis var. depauperata A. DC.
Begonia gracilis var. diversifolia (Graham) A. DC.
Begonia gracilis var. gracilis
Begonia gracilis var. martiana (Link & Otto) A. DC.
Begonia gracilis var. membranacea A. DC.
Begonia gracilis var. nervipilosa A. DC.
Plant with tuberous strain producing, in the spring, a rosette of asymmetrical leaves, cordate, toothed and pubescent from which emerges a foliated stem which bears large pink flowers. The leaves along the stem become narrower and narrower. The flowers can have several shades of pink, from almost pure white to purple pink. After flowering, and just before resting, the plant produces bulbils in the axils of the leaves.
It is a mountain species that does not like heat.

 

Begonia guaduensis

L’espèce a été découverte par Friedrich Wilhelm Heinrich Alexander von Humboldt et Aimé Jacques Alexandre Bonpland, dans la localité de Santa Anna, près de Guadas, entre Honda et Santa Fé de Bogota, à l’altitude de 590 mètres.

Elle a été décrite en 1825 par le botaniste allemand Karl Sigismund Kunth (1788-1850) dans Nova Genera et Species Plantarum (quarto ed.) 7 aux pages 178 et 179.
L’espèce faisait partie de la section Ruizopavonia, mais ainsi que 7 autres espèces de cette section, elle est désormais rangée dans la section Lepsia.

Il existe une sous-espèce Begonia guaduensis var. andreana (Sprague) L.B. Sm. & B.G. Schub décrite dans  Caldasia 4(18): 185. 1946. (25 Oct 1946).
Il existe de nombreux synonymes :
B. andreana Sprague, Trans. & Proc. Bot. Edinburgh 22:433. 1905 ;
B. laurina hort. ex A. de Candolle, Prodr. 15(1):292. 1864 ;
B. ottonis Walpers, Repert. Bot. Syst. 2:212. 1843 ;
B. serratifolia C. de Candolle, Smithsonian Misc. Collect. 69(12):7. 1919 ;
B. walpersii Heynhold, Nom. Bot. 2:63. 1846.

Espèce originaire de la Colombie, de l’Équateur, du Panama, du Pérou et du Venezuela, où la plante pousse dans l’ombre des forêts près des ruisseaux. A l’état sauvage, la fructification a lieu entre septembre et décembre, lorsque les plantes n’ont presque plus de feuilles.

Feuilles fortement asymétriques, lancéolées à elliptiques-lancéolées, quelque peu acuminées, inégales à la base, cuné d’un côté, l’autre arrondi, bordures crénelées dentées.  Cymes dichotomiquement ramifiés. Fleurs blanches teintées de rose. Bractées souvent à feuilles caduques.

Je cultive cette espèce à partir d’un semis.

 

The species was discovered by Friedrich Wilhelm Heinrich Alexander von Humboldt and Aimé Jacques Alexandre Bonpland, in the Santa Anna locality, near Guadas, between Honda and Santa Fe of Bogota, at the altitude of 590 meters.
It was described in 1825 by the German botanist Karl Sigismund Kunth (1788-1850) in Nova Genera and Species Plantarum (quarto ed.) 7 at pages 178 and 179.
The species was part of the Ruizopavonia section, but along with 7 other species in this section, it is now listed in the Lepsia section.
There is one subspecies Begonia guaduensis var. andreana (Sprague) L.B. Sm. & B.G. Schub described in Caldasia 4 (18): 185. 1946. (Oct. 25, 1946).
There are many synonyms:
B. andreana Sprague, Trans. & Proc. Bot. Edinburgh 22:433. 1905 ;
B. laurina hort. ex A. de Candolle, Prodr. 15(1):292. 1864 ;
B. ottonis Walpers, Repert. Bot. Syst. 2:212. 1843 ;
B. serratifolia C. de Candolle, Smithsonian Misc. Collect. 69(12):7. 1919 ;
B. walpersii Heynhold, Nom. Bot. 2:63. 1846.
Species from Colombia, Ecuador, Panama, Peru and Venezuela, where the plant grows in the shade of forests near streams. In the wild, fruiting occurs between September and December, when the plants have almost no leaves.
Leaves highly asymmetrical, lanceolate to elliptical-lanceolate, somewhat acuminate, unequal at base, cuneate on one side, the other rounded, crenate margins dentate. Cymes dichotomically branched. White flowers tinged with pink. Bracts often deciduous.
I grow this species from a seedling..

Begonia odorata

Espèce décrite dans Enumeratio Plantarum Horti Regii Berolinensis Altera 2 page 396, en 1813 par Carl Ludwig von Willdenow (1765-1812 ), botaniste et pharmacien allemand. Après avoir appris la pharmacie, il étudia la médecine et la botanique à l’université de Halle (Saxe-Anhalt), et obtint en 1789 le titre de docteur en médecine. Il fut directeur du jardin botanique de Berlin de 1801 jusqu’à sa mort. On lui doit l’étude de nombreuses plantes d’Amérique du Sud, rapportées par les explorateurs Alexander von Humboldt et Aimé Bonpland. Il s’est beaucoup intéressé à l’adaptation des plantes au climat, montrant qu’un même climat abritait des plantes ayant des caractéristiques communes. Son herbier, contenant plus de 20 000 espèces, est conservé au Jardin botanique de Berlin.

Espèce autrefois commune dans toute la zone des Caraïbes, à la végétation buissonnante, ramifiée, aux tiges souples, retombant, feuillage plus ou moins succulent, fleurs blanches.

Multiplication par bouturage.

 

 

Species described in Enumeratio Plantarum Horti Regii Berolinensis Altera 2 page 396, in 1813 by Carl Ludwig von Willdenow (1765-1812), German botanist and pharmacist. After learning pharmacy, he studied medicine and botany at the University of Halle (Saxony-Anhalt), and in 1789 obtained the title of doctor of medicine. He was director of the Berlin Botanical Garden from 1801 until his death. He is the study of many plants of South America, reported by the explorers Alexander von Humboldt and Aimé Bonpland. He was very interested in adapting plants to climate, showing that the same climate was home to plants with common characteristics. Its herbarium, containing over 20,000 species, is conserved at the Berlin Botanical Garden.
Formerly common throughout the Caribbean, bushy, branched vegetation, soft stems, drooping, foliage more or less succulent, white flowers.
Multiplication by cuttings.

Begonia ulmifolia

La plante à été découverte en janvier 1800 par Aimé Jacques Alexandre Bonpland, dans un lieu dénommé La Venta, près de Caracas, dans une forêt ombragée.

Espèce décrite et dénommée par Carl Ludwig von Willdenow, en 1805, dans Species Plantarum. Editio quarta 4, page 418.
L’épithète spécifique signifie « à feuille d’orme » (Ulmus).
L’espèce fait partie de la section Donaldia.

Cette espèce est originaire de : Brésil, Guyane Française, Guyana, Suriname, Trinité-et-Tobago, Venezuela.

C’est une espèce buissonnante d’une soixantaine de centimètres de haut. Les tiges érigées sont ramifiées et noueuses. Les feuilles ovales et pointues vert vif sont un peu duveteuses avec des nervures saillantes, au revers plus pale, bords finement dentés et crénelés. Petites fleurs blanc-verdâtre en ombelles au printemps, fruit verdâtre avec une aile plus grande marbrée de lignes vertes.

Espèce assez facile à cultiver mais il faut pincer la plante régulièrement et lui donner plus de lumière et une température régulière toute l’année (entre 18 et 22 °C).

Multiplication par boutures de tiges feuillées ou semis.

Cette espèce a été utilisée pour créer quelques cultivars :
B. ‘Aoyagi’ (Daiten Shimizu – 1972) ; B. ‘Homosassa’ (Francis Michelson – 1976) ; B. ‘Margie Sikkelee’ (Mae Blanton – 1974) ; B. ‘Morocco’ (Michael J. Kartuz – 1998) ; B. ‘Vidette’ (Bernard Yorke – 1975).

The plant was discovered in January 1800 by Aime Jacques Alexandre Bonpland, in a place called La Venta, near Caracas, in a shady forest.
Species described and named by Carl Ludwig von Willdenow, in 1805, in Species Plantarum. Editio quarta 4, page 418.
The specific epithet means « elm leaf » (Ulmus).
This species is part of the section Donaldia.
This species is native to: Brazil; French Guiana ; Guyana; Suriname; Trinidad and Tobago; Venezuela.
It is a bushy species (about sixty centimeters high), the branches are branched and knotty, the leaves oval and sharp-green are somewhat fluffy with prominent veins, with a paler back. In umbels in the spring.
It is fairly easy to grow but it is necessary to pinch the plant regularly and give it more light and a regular temperature all the year (between 18 and 22°C).
Multiplication by cuttings of leafy stems or seedlings.
This species has been used to create some cultivars:
B. ‘Aoyagi’ (Daiten Shimizu – 1972) ; B. ‘Homosassa’ (Francis Michelson – 1976) ; B. ‘Margie Sikkelee’ (Mae Blanton – 1974) ; B. ‘Morocco’ (Michael J. Kartuz – 1998) ; B. ‘Vidette’ (Bernard Yorke – 1975).

 

Gravure et descriptions publiées en 1823 par Sir William Jackson Hooker dans Containing Figures and Descriptions of New, Rare Or Otherwise Interesting Exotic Plants…with Remarks Upon Their Generic and Specific Characters, Natural Orders, History, Culture, Time of Flowering, Volume 1