La plante a été découverte par William (Guilielmo) Jameson, en Équateur en juin 1847, à l’ouest de Pichincha dans les branches d’un arbre, puis par José Jerónimo Triana, en juin 1851 dans la Nouvelle-Grenade, Province de Mariquita, en Colombie, à l’altitude de 2000 mètres, mais pour les botanistes, le type fait partie de la série de plantes récoltées par Richard Spruce entre 1857 et 1859 dans les Andes en Équateur.
Cette espèce a été dénommée et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 119. Il cite quand à lui comme inventeur de l’espèce Jean Jules Linden qui l’avait trouvé en Nouvelle-Grenade à Cauca, Antioqua, Quidio et Lloa.
L’espèce fait partie de la section Gobenia.
Une plante découverte en Équateur par Luigi Sodiro, nommée dans un premier temps Begonia hederacea A. DC. a été considéré par la suite comme identique.
Elle a été aussi cultivée par les membres de l’ABS sous les noms d’espèce inconnue B. U149 et B. U247.
Plante grimpante (liane) ou couvrant le sol, parfois épiphyte, sur les talus et les rochers qu’elle tapisse, sur les arbres où elle grimpe jusqu’à 2 ou 3 mètres, tiges minces, glabres, feuilles symétriques, ovales, acuminées, à base obtuse à cordée dont les lobes peuvent se chevaucher, rarement peltées, avec une marge ciliée plus ou moins dentée, 8 nervures couvertes de pilosités au revers. Inflorescence en cyme axillaire, pubescente, peu denses, fleurs roses ou rose saumoné, à 4 tépales caractéristiques car dentés, couverts de pilosités blanches de mars à juin.
Lyman B. Smith et Bernice G. Schubert distinguent deux formes, sans les nommer, une à feuilles cordées (Antioqua, Caldas, Cauca, Cundinamarca, Nariño, Putumayo) l’autre à feuilles peltées (Caldas, Cauca, Valde).
Il peut être confondu avec Begonia tropaeolifolia A. DC. dont il se distingue par ses feuilles dentées (plutôt que denticulées à subentières), ses tépales dentés (plutôt que entiers) et son inflorescence à quelques fleurs.
Plante des forêts tropicales d’altitude, la plante, souvent proposée comme plante de terrarium, exige de l’espace pour s’épanouir, et des conditions, notamment d’hygrométrie, particulières. Quand elle se plaît, c’est une espèce envahissante (capable de s’enraciner quand elle est jetée au compost). La culture sur des blanches, ou en suspension peuvent être un bon subterfuge.
Espèce peu florifère, c’est dommage, car les fleurs sont particulièrement belles.
Peu cultivée, cette espèce n’a jamais été hybridée à ma connaissance.
Multiplication par marcotage, boutures, division…
J’ai obtenu cette plante chez ARAFLORA.
The plant was discovered by William (Guilielmo) Jameson, in Ecuador in June 1847, west of Pichincha in the branches of a tree, then by José Jerónimo Triana, in June 1851 in New Granada, Province of Mariquita in Colombia, at an altitude of 2000 meters, but for botanists, the type is part of the series of plants harvested by Richard Spruce between 1857 and 1859 in the Andes in Ecuador.
The plant was named and described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 volume 11, page 119. He cites him as the inventor of the species Jean Jules Linden who found it in New Granada in Cauca, Antioqua, Quidio and Lloa.
The species is part of the section Gobenia.
A plant found in Ecuador by Luigi Sodiro, first named Begonia hederacea A. DC. was subsequently considered as identical.
It was also grown by members of the ABS under the unknown species B. U149 and B. U247.
Climbing plant (liana) or covering the ground, sometimes epiphyte, on slopes and rocks it lines, on trees where it climbs up to 2 or 3 meters, thin stems, glabrous, symmetrical, oval, acuminate leaves, obtuse to cordate base whose lobes can overlap, rarely peltées, with a margin ciliated more or less toothed, 8 veins covered with pilosities on the back. Inflorescence axillary cymes, pubescent, sparse, pink flowers or salmon pink, with 4 characteristic tepals carved, covered with white pilosities from March to June.
Lyman B. Smith and Bernice G. Schubert distinguish two forms, without naming them, one with corded leaves (Antioqua, Caldas, Cauca, Cundinamarca, Nariño, Putumayo) the other with pelt leaves (Caldas, Cauca, Valde).
It can be confused with Begonia tropaeolifolia A. DC. from which it is distinguished by its toothed leaves (rather than denticulate to subentals), its tepals toothed (rather than whole) and its inflorescence with some flowers.
Plant of the tropical forests of altitude, the plant, often proposed like plant of terrarium, requires space to blossom, and particular conditions of hygrometry, particular. When she likes it, it is an invasive species (able to take root when it is thrown in compost). Culture on white, or in suspension can be a good subterfuge.
Unflowering species, it’s a shame, because the flowers are particularly beautiful.
Not very cultivated, this species has never been hybridized to my knowledge.
Multiplication by marcotage, cuttings, division …