Begonia extranea

Plante découverte par un dénommé Jalesco, que l’histoire et la botanique ont oublié, le 13 juillet 1905, dans l’hacienda San Marcos, à l’altitude de 1121 mètres, le type est donc, pour les botanistes, la plante trouvée par Erica Hinton (épouse du botaniste George B. Hinton 1882-1943)  le 8 Juillet 1932, à 1460 mètres sur les pentes du volcan Temascaltepec, au Mexique.

Espèce dénommée et décrite par Lyman B. Smith (1904-1997) et Bernice G. Schubert (1913-2000) dans Plantae Mexicanae, publié en 1939 dans Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University volume 127.

L’espèce fait partie de la section Knesebeckia.
Grande herbe tubéreuse érigée de 30 à 50 centimètres de haut, feuilles vertes, palmées, dentelées, couvertes de poils épars au revers, surtout sur les nervures saillantes. Inflorescences en cyme bisexuées portées par des tiges rigides qui partent de la souche, fleurs blanches.

Espèce rare en culture.

 

Plant discovered by a named Jalesco, that history and botany have forgotten, on July 13, 1905, in the hacienda San Marcos, at the altitude of 1121 meters, the type is therefore, for botanists, the plant found by Erica Hinton (wife of botanist George B. Hinton 1882-1943) on July 8, 1932, at 1460 meters on the slopes of Temascaltepec volcano, Mexico.
Species named and described by Lyman B. Smith (1904-1997) and Bernice G. Schubert (1913-2000) in Plantae Mexicanae, published in 1939 in Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University, Volume 127.
This species is part of the Knesebeckia section.
Large tuberous grass erect 30 to 50 centimeters high, green leaves, palmate, serrated, covered with sparse hair on the underside, especially on prominent veins. Inflorescences in bisexual cyme carried by rigid stems that leave the stump, white flowers.
Rare species in culture.

Begonia fagifolia

Espèce découverte dans la région de Rio de Janeiro par Charles Gaudichaud-Beaupré (1789 – 1854) lors de son voyage en Amérique du Sud de 1830 à 1832 à bord de l’Herminie quand il a visité le Brésil, le Chili et le Pérou. Puis elle fut dénommée et décrite en 1836 par Friedrich Ernst Ludwig von Fischer (1782-1854) dans Allgemeine Gartenzeitung 4 page 356.

Plante à la végétation buissonnante semi retombante, tiges brunes, couvertes de pilosités et formant des zigzag, feuillage charnu vert vif, dentelé, aux nervures en creux, couvert de pilosités éparses. Petites fleurs blanches en grappes qui apparaissent généralement à la fin de l’hiver.

Utile pour les paniers suspendus, comme couvre sol dans la serre, il s’accommode bien de la culture sur les murs végétalisés.
Culture assez facile, multiplication par marcotage ou boutures de tiges feuillées.

 

Species discovered in the region of Rio de Janeiro by Charles Gaudichaud-Beaupré (1789 – 1854) during his trip to South America from 1830 to 1832 aboard Herminie when he visited Brazil, Chile and Peru. Then it was denominated and described in 1836 by Friedrich Ernst Ludwig von Fischer (1782-1854) in Allgemeine Gartenzeitung 4 page 356.
Plant with semi-falling bushy vegetation, brown stems, covered with hair and forming zigzag, fleshy foliage bright green, serrated, with hollow veins, covered with scattered hair. Small white flowers in clusters that usually appear at the end of winter.
Useful for hanging baskets, as ground cover in the greenhouse, it adapts well of the culture on the vegetalized walls.
Cultivation fairly easy, multiplication by marcotage or cuttings of leafy stems.

Begonia fangii

Cette plante a été découverte en Chine le 28 Mai 2004, par Yu-min Shui, sous la direction de Ching-I Peng (1950 – 2018), dans la région autonome de Guangxi Zhuang, près des villes de Chongzuo, Long Zhou Xian, Jinlong Xiang, à proximité du village de Guiping, S de Yianbian Road, sur le chemin de Banyian, à 500 mètres environs de la frontière avec le Vietnam, sur une pente calcaire abrupte, sous la forêt dense ombragée.
La plante a été nommée et décrite en 2005 dans le Botanical Bulletin of Academia Sinica 46, pages 83 à 89.

Herbe rhizomateuse a tiges rampantes, feuilles palmées, vert vif, portées par des pétioles brun-rouge foncé. Fleurs rose-lie-de-vin.

J’ai tenté un semis de cette espèce à partir de semences obtenues par un collectionneur auprès du jardin Botanique de Vienne.

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This plant was discovered in China on May 28, 2004, by Yu-min Shui, under the direction of Ching-I Peng (1950 – 2018), in the Guangxi Zhuang Autonomous Region, near Chongzuo, Long Zhou Xian, Jinlong Xiang, nearby From Guiping Village, Y of Yianbian Road, on Banyian Road, 500 meters around the border with Vietnam, on a steep limestone slope, beneath shady dense forest.
The plant was named and described in 2005 in the Botanical Bulletin of Academia Sinica 46, pages 83-89.
Rhizomatous grass with creeping stems, webbed leaves, bright green, worn by dark brown-red petioles. Flowers rose-lee-of-wine.
I tried a seedling of this species from seeds obtained by a collector from the Botanical Garden of Vienna.

Begonia fenicis

La plante a été découverte aux Philippines par Eugenio Fénix (1883-1939) les 27 et 30 mai 1907, sur l’île de Batan dans une localité désignée sous le nom de Santo Domingo de Basco, sur les collines rocheuses et à Babuyan, 17 juin 1907.
Espèce que l’on rencontre sur les roches coralliennes surélevées au bord de la mer et dans les zones boisées des vallées fluviales subtropicales à environs 100 mètres d’altitude sur les îles de Orchid Island, Green Island, Batanes Islands et Babuyan Islands aux Philippines, au Japon les îles Ryukyu, à Taïwan à Huoshao Dao et Lan Yu.

Elle a été décrite en 1909 par Elmer Drew Merrill (1876-1956) dans le Philippine Journal of Science volume 3, numéro 1, pages 421 et 422.
L’épithète spécifique signifie « de Fénix », en hommage à l’inventeur de l’espèce.
L’espèce fait partie de la section Baryandra.
Synonyme : Begonia kotoensis Hayata

En 1911 Bunzô Hayata (1874-1934), au Japon, avait décrit la plante dans le Journal of the College of Science, Imperial University of Tokyo volume 30, numéro 1, page 124 en la nommant Begonia kotoensis Hayata. Il appuyait sa description sur la base de plantes découvertes sur l’île de Kotosho à Taïwan par Takiya Kawakami (1871-1915) et Genji Nakahara en février 1906, et par le jeune botaniste étudiant Kiichi Miyake (1876–1964) en novembre 1899.

Plante rhizomateuse, rhizome allongé, stipules ovales à triangulaires, glabres, feuilles basales largement ovales à orbiculaires, asymétriques, surface glabre ou abaxialement pileuse, 7 à 10 nervures palmées, base oblique, cordée, bord irrégulièrement denticulé, apex mucroné à acuminé, inflorescence glabre, bractées caduques, orbiculaires à oblates, fleurs mâles à tépales obovales à orbiculaires, fleurs pistillées à 5 tépales inégaux, oblancérés à largement obovés, capsule inclinée à 3 ailes inégales. Floraison de mai à octobre. 2n = 26.

Multiplication par semis.

The plant was discovered in the Philippines by Eugenio Fénix (1883-1939) on May 27th and 30th, 1907, on the island of Batan in a locality designated under the name of Santo Domingo de Basco, on the rocky hills and in Babuyan, 17 June 1907.
Species found on raised coral rocks at the seaside and in the forested subtropical river valleys at about 100 meters altitude on the islands of Orchid Island, Green Island, Batanes Islands and Babuyan Islands in the Philippines, in Japan the Ryukyu Islands, in Taiwan to Huoshao Dao and Lan Yu.
It was described in 1909 by Elmer Drew Merrill (1876-1956) in the Philippine Journal of Science Volume 3, Number 1, pages 421 and 422.
The specific epithet means « de Fenix », in homage to the inventor of the species.
The species is part of the Baryandra section.
Synonym: Begonia kotoensis Hayata
In 1911 Bunzô Hayata (1874-1934), in Japan, had described the plant in the Journal of the College of Science, Imperial University of Tokyo Volume 30, Number 1, page 124 by naming it Begonia kotoensis Hayata. He supported his description on the basis of plants discovered on Kotosho Island in Taiwan by Takiya Kawakami (1871-1915) and Genji Nakahara in February 1906, and by the young student botanist Kiichi Miyake (1876-1964) in November 1899.
Rhizomatous plant, rhizome elongate, ovate to triangular stipules, glabrous, basal leaves broadly ovate to orbicular, asymmetrical, smooth or abaxially scaberous, 7 to 10 veins, oblique base, cordate, irregularly denticulated margin, mucronate to acuminate apex, glabrous inflorescence , deciduous bracts, orbicular to oblate, male to obovate to orbicular to tepal flowers, pistillate flowers to 5 unequal tepals, oblance to widely obovate, capsule inclined to 3 unequal wings. Flowering from May to October. 2n = 26.
Multiplication by sowing.

Begonia fernando costae

La plante a été repérée par Hermann Luederwaldt (1865-1934) en avril 1912, à Santo André, Station Biologique Alto da Serra, où il était en culture sous le N° 6483 dans l’Herbarium du Muséum Paulista (Ipiranga, São Paulo). La plante est originaire de la Mata Virgem où elle affectionne les sous bois de la forêt pluviale.

L’espèce a été dénommée et décrite comme Begonia fernandoi-costae en 1953 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 76, page 52.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Il existe une sous-espèce : Begonia fernando costae subsp. proxima Irmsch. (1953) découverte à Itanhaém, Ilha da Queimada Grande, état de São Paulo, par A. Amaral et J. Domingues le 9 mai 1920.

Les feuilles duveteuses, en forme de cœur, à base cordée, sont vertes au dessus, rouge au revers, fleurs blanc pur.

Je cultive cette espèce à partir de graines obtenues auprès de Brazil Plants.

The plant was spotted by Hermann Luederwaldt (1865-1934) in April 1912, in Santo André, Alto da Serra Biological Station, where it was grown under No. 6483 in the Paulista Museum Herbarium (Ipiranga, São Paulo) . The plant is native to the Mata Virgem where it likes the undergrowth of the rainforest.
The species was named and described as Begonia fernandoi-costae in 1953 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 76, page 52.
The species is part of the section Pritzelia.
There is one subspecies: Begonia fernando costae subsp. proxima Irmsch. (1953) discovered in Itanhaem, Ilha da Queimada Grande, State of São Paulo, by A. Amaral and J. Domingues on May 9, 1920.
The fluffy, heart-shaped, corduroy leaves are green above, red on the reverse, pure white flowers.
I grow this species from seeds obtained from Brazil Plants.

Begonia ferox

La plante a été découverte en Chine le 20 avril 2011 par Ching-I Peng (1950 – 2018), Kuo-Fang Chung, Yu-Song Huang et Bo Pan dans la réserve naturelle de la forêt Chunxiu, à l’altitude d’environs 130 mètres, dans la couverture forestière en surface d’une roche calcaire, comté de Longzhou, région autonome Zhuangzu du Guangxi. Le spectaculaire paysage calcaire karstique du Guangxi abrite une diversité de haut niveau et un endémisme de nombreuses espèces de Begonia, en particulier de la section Coelocentrum.

La nouvelle espèce à été décrite en 2013 par C.-I Peng et Yan Liu dans Botanical Studies, numéro 54, pages 59 à 62.
L’épithète spécifique est dérivée de l’apparence féroce des feuilles avec des bulles très proéminentes.
L’espèce appartient à la section Coelocentrum.

Plante rhizomateuse monoïque, rhizome robuste, rampant, jusqu’à 40 cm de long, entre-nœuds courts, villeux près de la base du pétiole, stipules finalement décidues, ovales-triangulaires, feuilles alternes, villeuses quand elles sont jeunes, devenant tomenteuses brunâtres, asymétriques, ovées, apex acuminé, base fortement oblique-cordée, dessus vert, superficiellement bullé, densément pointillée avec des bulles brun noirâtre se terminant par un poil, bulles individuelles coniques, extrémité rougeâtre, vert pâle, visqueux, rougeâtre sur les nervures et les bulles région, tomenteuse sur les nervures, inflorescences axillaires provenant directement du rhizome, pédoncule tomenteux; bractées caduques, jaunâtres, étroitement ovales, en forme de bateau, fleur mâle avec 4 tépales, les 2 extérieurs largement ovales, blancs, fleur femelle à 3 tépales suborbiculaires ou largement ovales, blanc rosé, capsule verdâtre ou rougeâtre à l’état frais avec 3 ailes inégales en forme de croissant. Nombre de chromosomes somatiques, 2n = 30 (Figure 7). Feuilles de plante juvénile avec peu ou pas de bulles.

Darrin Norton avec Begonia ferox à Mountain Orchids

Multiplication par semis, boutures de feuilles pédonculées et boutures de fragments de feuilles avec une nervure principale.
Plante de grand terrarium, de culture relativement facile.

Begonia ferox possède probablement les feuilles bullées les plus importantes du genre. Sous cet aspect, il ressemble à B. nahangensis récemment signalé dans le nord du Vietnam, mais se distingue facilement par les feuilles épaisses ovées à sommet acuminé ; pédoncule tomenteux ne dépassant pas les pétioles ; et la taille beaucoup plus grande dans les parties végétatives.

The plant was discovered in China on April 20, 2011 by Ching-I Peng, Kuo-Fang Chung, Yu-Song Huang and Bo Pan in the Chunxiu Forest Nature Reserve, at an altitude of about 130 meters, in the surface forest cover of a limestone rock, Longzhou County, Guangxi Zhuangzu Autonomous Region.
The new species was described in 2013 by C.-I Peng and Yan Liu in Botanical Studies, number 54, pages 59 to 62.
The specific epithet is derived from the fierce appearance of leaves with very prominent bubbles.
This species belongs to the section Coelocentrum.
Monoecious rhizomatous plant, robust rhizome, creeping, up to 40 cm long, short internodes, villous near the base of the petiole, eventually deciduous, oval-triangular, alternate leaves, villous when young, becoming brownish tomentose , asymmetrical, ovate, apex acuminate, base strongly oblique-cordate, upper green, superficially bubbly, densely dotted with blackish brown bubbles ending in hair, individual conical bubbles, reddish end, pale green, viscous, reddish on veins and the bubbles region, tomentose on the veins, axillary inflorescences coming directly from the rhizome, tomentose peduncle; deciduous, yellowish, narrowly ovate, boat-shaped bracts, male flower with 4 tepals, both outer oval, white, 3-tepal female flower, suborbicular or broadly ovate, pinkish-white, greenish or reddish capsule fresh with 3 unequal crescent shaped wings. Number of somatic chromosomes, 2n = 30 (Figure 7). Juvenile plant leaves with little or no bubbles.
Propagation by seedling, cuttings of pedunculate leaves and cuttings of leaf fragments with a main vein.
Plant for a large terrarium, relatively easy culture.
Begonia ferox probably has the most important bubbled leaves of its kind. In this respect, it resembles B. nahangensis recently reported in northern Vietnam, but is easily distinguished by thick, ovate, acuminate-topped leaves; tomentose peduncle not exceeding the petioles; and much larger size in the vegetative parts.

Begonia ferramica

Espèce découverte le 12 décembre 1964 dans la région de Bélinga, au Gabon, et décrite par son inventeur en 1967 par Nicolas Hallé dans Adansonia: recueil périodique d’observations botanique, série 2, volume 7, page 511, planche 2.

Plante de la section Scutobegonia de 18 à 20 centimètres de haut, entièrement couverte d’un duvet laineux arachnoïde blanc. Feuilles peltées, circulaires, ou parfois elliptiques-ovales, inflorescences de fleurs jaunes.
Espèce fragile et délicate des parois rocheuses, sableuses, qui sont à proximité de la plus grande mine de fer au monde, ce qui rend l’espèce vulnérable en raison de l’exploitation minière. Dans la nature, les stations ombragées dans la forêt primaire entre 500 et 1000 mètres sont relativement sèches.

Photo Miguel Leal
Photo Miguel Leal

Plante rare en culture, qui demande des soins particuliers en raison de son habitat spécifique.

 

Species discovered December 12, 1964 in the region of Bélinga, Gabon, and described by its inventor in 1967 by Nicolas Hallé in Adansonia: periodic collection of botanical observations, series 2, volume 7, page 511, plate 2.
Plant of the Scutibegonia section, 18 to 20 centimeters high, entirely covered with a woolly white arachnoid down. Leaves peltate, circular, or sometimes elliptic-ovate, inflorescences of yellow flowers.
Fragile and delicate rocky, sandy cliffs, which are close to the world’s largest iron mine, making the species vulnerable to mining. In nature, shady stations in the primary forest between 500 and 1000 meters are relatively dry.
A rare plant in cultivation that requires special care because of its specific habitat.

Begonia ficicola

La plante a été découverte, en train de pousser sur un ficus, par un officier forestier, James Frederic Winn Dundas, le 6 décembre 1946, au pied de la cascade Ekumbe Ndeme sur la rivière Meme, au Nigéria.

Le Dr Edgar Irmscher, professeur de botanique au Collège d’agriculture de Hohenheim, a publié la citation originale en 1954 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 76, page 213 dans sa Flora of West Tropical Africa, Vol 1, Part 1
L’épithète spécifique signifie aimer les figues.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.

Récemment, les botanistes ont considéré que cette plante était en fait Begonia microsperma Warb, du Cameroun, et ce, malgré les différences notables des feuillages et que cette autre espèce fait partie de la section Loasibegonia.

Plante rhizomateuse au feuillage distinctif, ovale avec un pointe, gaufré entre les nervures, de taille moyenne, fleurs jaunes, parfois teintées de rouge du printemps à la fin de l’automne. Il possède 34 chromosomes.
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a inscrit cette plante en 2015 sur la liste rouge des espèces menacées, avec le niveau vulnérable.

Il est nécessaire de cultiver B. ficicola dans un environnement clos où il est possible maintenir un taux d’humidité minimum de 70%. La plante aime la lumière indirecte brillante, mais ne mettez pas votre récipient au soleil, car vous pouvez faire cuire votre plante. Si les feuilles commencent à jaunir, votre plante reçoit trop de lumière. C’est l’un des bégonias recommandés par les Thompson pour la culture sous des lampes fluorescentes. Il est facile à s’auto-polliniser, mais la récolte des graines reste compliquée.

The plant was found growing on a ficus by a forestry officer, James Dundas, on December 6, 1946, at the foot of the Ekumbe Ndeme Waterfall on Meme River, Nigeria.
Dr. Edgar Irmscher, Professor of Botany at the Hohenheim College of Agriculture, published the original citation in 1954 in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 76, page 213 in his Flora of West Tropical Africa, Vol 1, Part 1
The specific epithet means to like figs.
The species is part of the section Scutobegonia.
Recently, botanists have considered that this plant was actually Begonia microsperma Warb, from Cameroon, and this, despite the notable differences in foliage and that this other species belongs to the section Loasibegonia.
Rhizomatous plant with distinctive foliage, oval with a point, embossed between the veins, medium size, yellow flowers, sometimes tinged with red from spring to late autumn. It has 34 chromosomes.
The International Union for the Conservation of Nature (IUCN) has inscribed this plant in 2015 on the red list of threatened species, with the vulnerable level.
It is necessary to grow B. ficicola in a closed environment where it is possible to maintain a minimum humidity level of 70%. The plant likes bright indirect light, but do not put your container in the sun because you can cook your plant. If the leaves start to turn yellow, your plant receives too much light. This is one of the begonias recommended by the Thompson for growing under fluorescent lamps.
It is easy to self-pollinate, but seed harvesting is complicated.

Begonia fimbristipula

La plante a été découverte en Chine le 6 mai 1882 par Charles Ford (1844-1927) à Canton, dans les bois de Ting-u-shan, à proximité de la West River. Cette plante est fréquente dans les sous-bois, sur des rochers ou sur le sol de pentes, entre 700 et 1100 mètres d’altitude dans les régions chinoises du Fujian, Guangdong, Guangxi, Hainan, Hunan, Jiangxi, Zhejiang.

Elle a été décrite en 1883 par Henry Fletcher Hance (1827-1886) dans le Journal of Botany, British and Foreign volume 21, numéro 7, pages 202 et 203.
L’épithète spécifique fait références aux bord finement et irrégulièrement découpé (fimbrié) des stipules.
L’espèce fait partie de la section Diploclinium.
Synonyme : B. cyclophylla Hooker f.

Herbe tuberculeuse de moins de 20 centimètres à feuilles caduques, tubercules de 7 à 8 millimètres de diamètre, stipules ovales-lancéolées, apex aigu et cuspidés, feuille solitaire; largement ovale, presque symétrique, rugueuse, avec une pubescence pâle et dense sur le dessus, base légèrement oblique, cordée, bords denticulés, 7 nervures, inflorescences terminales, cymeuses, hautes de 6 à 18 centimètres, glabres, fleurs mâles à 4 tépales, rose pâle à rose violacé, fleurs femelles à 3 tépales, rose pâle à rose violacé, capsule pendante, ovoïde à 3 ailes inégales. Floraison en Mai, fruits en Juin.

 

Photos Shiu-Ying Hu Herbarium

Les feuilles de cette espèce sont récoltées et séchées pour la préparation d’un thé dans le Guangdong.

En 1885, Charles Ford envoie depuis le Jardin Botanique de Hong-Kong à Joseph D. Hooker (1817-1911) une plante qui ressemble, mais avec des feuilles plus grandes et des particularités botaniques précises, dont des fleurs odorantes.
Cette plante sera dénommée Begonia cyclophylla Hook. f. et décrite par Joseph D. Hooker dans Botanical Magazine Volume 113, planche 6926 en 1887.
En 1939, sans donner la moindre explication, Edgar Irmscher (1887-1968) décidera que les deux espèces sont synonymes dans Mitteilungen aus dem Institut für Allgemeine Botanik in Hamburg volume X, page 508.

The plant was discovered in China on May 6, 1882 by Charles Ford (1844-1927) in Canton, in the woods of Ting-u-shan, near the West River. This plant is common in the undergrowth, on rocks or on the ground slopes, between 700 and 1100 meters altitude in the Chinese regions of Fujian, Guangdong, Guangxi, Hainan, Hunan, Jiangxi, Zhejiang.
It was described in 1883 by Henry Fletcher Hance (1827-1886) in Journal of Botany, British and Foreign, Volume 21, Number 7, pages 202 and 203.
The specific epithet refers to the fimbriated edges of the stipules.
The species is part of the Diploclinium section.
Synonym: B. cyclophylla Hooker f.
Tuberculous deciduous herbs les than 20 cm, tubercles 7 to 8 mm in diameter, oval-lanceolate stipules, acute apex and cuspids, solitary leaf; broadly ovate, almost symmetrical, rough, with pale, dense pubescence on top, base slightly oblique, cordate, denticulate margins, 7 veins, terminal florets, cymose, 6 to 18 cm high, glabrous, male flowers with 4 tepals, pale pink to purplish pink, female flowers with 3 tepals, pale pink to purplish pink, pendulous capsule, ovoid with 3 unequal wings. Flowering in May, fruits in June.
The leaves of this species are harvested and dried for the preparation of a tea in Guangdong.
In 1885, Charles Ford sent from the Hong Kong Botanical Garden to Joseph D. Hooker (1817-1911) a plant that looks like, but with larger leaves and specific botanical peculiarities, including fragrant flowers.
This plant will be named Begonia cyclophylla Hook. f. and described by Joseph D. Hooker in Botanical Magazine Volume 113, Plate 6926 in 1887.
In 1939, without giving any explanation, Edgar Irmscher (1887-1968) will decide that the two species are synonymous in Mitteilungen aus dem Institut für Allgemeine Botanik in Hamburg Volume X, page 508.

Begonia fischeri

Espèce découverte au Brésil par Carl Martius dans la région de Rio de Janeiro, et décrite par Franz von Paula von Schrank (1747 – 1835)dans Plantae Rariores Horti Academici Monacensis 2 page 59.
L’espèce faisait partie de la section Begonia, mais en 2018 elle a été classée dans la nouvelle section Begonia sect. Ephemera Moonlight, l’épithète de cette nouvelle section provient du grec ephemeros (fugace), faisant référence au cycle de vie annuel de toutes les espèces dans cette section, ce qui est très inhabituel dans le genre Begonia.

Begonia fischeri Otto & A. Dietr décrit dans Allgemeine Gartenzeitung 4, page 354 en 1836 est considéré comme un synonyme.

L’épithète spécifique est un hommage aux travaux de Friedrich Ernst Ludwig von Fischer (1782-1854), botaniste allemand qui fut directeur du jardin botanique de Saint-Pétersbourg. Invité en 1806 à aménager le parc du château de Gorenki du comte Razoumovsky (ancien ministre de l’instruction publique) à côté de Moscou. Grâce à Fischer, le parc devient fameux en Europe. De plus des botanistes viennent y étudier. Fischer dirige le jardin, jusqu’en 1822. Depuis 1812, il est également professeur-adjoint de botanique à l’université de Moscou. En 1823, après que le jardin des Apothicaires de Saint-Pétersbourg est transformé en véritable jardin botanique et devient le jardin botanique impérial, Fischer en est nommé le directeur. Il garde cette fonction, jusqu’en 1850, faisant du jardin un lieu renommé pour les botanistes européens qui y envoient le résultat de leurs collectes.

C’est une espèce largement répandue :
En Amérique du Nord :
Amérique centrale : Mexique au Chiapas, Hidalgo, Oaxaca, Tabasco, Veracruz.
En Amérique du Sud :
Brésil.
Caraïbes : Cuba ; Jamaïque.
Amérique centrale : Costa Rica ; Salvador ; Guatemala ; Honduras ; Nicaragua ; Panama.
Nord de l’Amérique du Sud : Guyana ; Venezuela régions d’Apure, Bolivar, Merida, Zulia, Aragua, Barinas, Carabobo, Lara, Tachira, Trujillo, Yaracuy, Delta de l’Amacuro.
Sud de l’Amérique du Sud: Argentine dans la région de Misiones.
Ouest de l’Amérique du Sud : Bolivie ; Colombie ; Équateur ; Pérou dans les régions de l’Amazonas, Cajamarca, Loreto, Madre de Dios.

Il existe de nombreuses formes et variétés de cette espèce, et c’est logique comte tenu de sa répartition  :

B. fischeri var. brasiliensis (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. brevipilosa Irmsch.
B. fischeri var. crenato-glabra Irmsch.
B. fischeri var. crenulatoglabra Irmsch.
B. fischeri var. elata (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. ermanii (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. eufischeri Irmsch.
B. fischeri var. fischeri
B. fischeri var. klugii
Irmsch.
B. fischeri var. macroptera (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. malvacea (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. moritziana (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. palustris (Hartw. ex Benth.) Irmsch.
B. fischeri var. tovarensis (Klotzsch) Irmsch.

Étonnamment, il n’est pas inclus dans la liste des plantes recommandées pour les débutants dans le livre des Thompson, Begonias The Complete Guide (New York, Times Books, 1981), mais je le recommande à tous les amateurs tant il est facile à vivre. Fleurs blanches ou roses.

Il se multiplie facilement par semis, par bouture de tiges feuillées.
Avec ses 32 chromosomes, il peut s’hybrider aisément avec tous les Begonias de type semperflorens, et est donc présent dans la parentèle de nombreux hybrides. C’est une bonne plante pour toutes celles et tous ceux qui ont envie d se lancer, un jour, dans le croisement maîtrisé de Begonias entre eux.

Species discovered in Brazil by Carl Martius in the region of Rio de Janeiro, and described by Franz von Paula von Schrank (1747 – 1835) in Plantae Rariores Horti Academici Monacensis 2 page 59.
Begonia fischeri Otto & A. Dietr described in Allgemeine Gartenzeitung 4, page 354 in 1836 is considered a synonym.
The specific epithet is a tribute to the works of Friedrich Ernst Ludwig von Fischer (1782-1854), a German botanist who was director of the botanical garden of St. Petersburg. Invited in 1806 to arrange the park of the Castle of Gorenki of Count Razoumovsky (former Minister of Public Instruction) next to Moscow. Thanks to Fischer, the park becomes famous in Europe. In addition, botanists come to study there. Fischer headed the garden until 1822. Since 1812 he is also an assistant professor of botany at the University of Moscow. In 1823, after the Apothecary Garden of St. Petersburg was transformed into a veritable botanical garden and became the Imperial Botanic Garden, Fischer was named its director. He kept this function until 1850, making the garden a place renowned for European botanists who send the result of their collections.
It is a widespread species:
In North America :
Central America: Mexico in Chiapas, Hidalgo, Oaxaca, Tabasco, Veracruz.
In South America :
Brazil.
Caribbean: Cuba; Jamaica.
Central America: Costa Rica; El Salvador; Guatemala; Honduras; Nicaragua; Panama.
Northern South America: Guyana; Venezuela regions of Apure, Bolivar, Merida, Zulia, Aragua, Barinas, Carabobo, Lara, Tachira, Trujillo, Yaracuy, Amacuro Delta.
Southern South America: Argentina in the region of Misiones.
West of South America: Bolivia; Colombia; Ecuador; Peru in the regions of Amazonas, Cajamarca, Loreto, Madre de Dios.
There are many varieties of this species, and this is logical considering its distribution:
B. fischeri var. brasiliensis (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. brevipilosa Irmsch.
B. fischeri var. crenato-glabra Irmsch.
B. fischeri var. crenulatoglabra Irmsch.
B. fischeri var. elata (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. ermanii (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. eufischeri Irmsch.
B. fischeri var. fischeri
B. fischeri var. klugii
Irmsch.
B. fischeri var. macroptera (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. malvacea (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. moritziana (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. palustris (Hartw. ex Benth.) Irmsch.
B. fischeri var. tovarensis (Klotzsch) Irmsch.
Surprisingly, it is not included in the list of plants recommended for beginners in the Thompson book, Begonias The Complete Guide (New York, Times Books, 1981), but I recommend it to all lovers as it is easy to live. White or pink flowers.
It is easily propagated by seedlings, by cutting leafy stems.
With 32 chromosomes, it can hybridize readily with all semperflorens type Begonias, and is therefore present in the family of many hybrids. It is a good plant for all those who want to launch, one day, in the controlled crossing of Begonias between them.