Begonia cacauicola

La plante a été découverte dans une forêt humide proche d’une plantation de cacao,  le 18 mai 1965 par Romeu P. Belém et Mendes Magalhães dans la  Fazenda São Bento, région de Bahia, au Brésil.

Elle a été décrite en 1999 par Stephen F. Smith (1948-2012) et Dieter Carl Wasshausen (1938-…), dans Selbyana volume 20, numéro 1, page 16, figure 1, à la suite des travaux de Lyman Bradford Smith (1904-1997).
Stephen F. Smith était le fils de Lyman B. Smith.
L’espèce faisait partie de la section Begonia, mais en 2018 elle a été classée dans la nouvelle section Begonia sect. Ephemera Moonlight, l’épithète de cette nouvelle section provient du grec ephemeros (fugace), faisant référence au cycle de vie annuel de toutes les espèces dans cette section, ce qui est très inhabituel dans le genre Begonia.

Certains botanistes estiment désormais que cette espèce est la même plante que Begonia neglecta A.DC.

Plante vivace herbacés délicate, membraneuse, de 30 à 40 centimètres de hauteur, tiges, dressées colorées de rouge, peu de feuilles, peu de fleurs, blanches.

 

 

The plant was discovered in a humid forest near a cocoa plantation, on May 18, 1965 by Romeu P. Belém and Mendes Magalhães in the Fazenda São Bento, Bahia region, Brazil.
It was described in 1999 by Stephen F. Smith (1948-2012) and Dieter Carl Wasshausen (1938- …), in Selbyana Volume 20, Number 1, Page 16, Figure 1, following the work of Lyman Bradford Smith ( 1904-1997).
Stephen F. Smith was the son of Lyman B. Smith.
The species was part of the Begonia section, but in 2018 it was classified in the new section Begonia sect. Ephemera Moonlight, the epithet of this new section is from Greek ephemeros (fleeting), referring to the annual life cycle of all species in this section, which is very unusual in the genus Begonia.
Some botanists now believe that this species is the same plant as Begonia neglecta A.DC.
Perennial herbaceous plant, membranous, 30 to 40 centimeters high, stems, erect red, few leaves, few flowers, white.

Begonia kautskyana

La plante a été découverte au Brésil par Roberto Anselmo Kautsky (1924 – 2010), le 26 juin 1979 dans un endroit frais et sombre dans l’humus sur des dalles de pierre, dans le lieu-dit Carioca, près de Baía Nova, dans l’Etat d’Espírito Santo, district de Viana.

La plante a été dénommée et décrite en par Oswaldo Handro (1908-1986) dans Loefgrenia; communicaçoes avulsas de botânica numéro 74, page 1.
L’épithète spécifique honore l’inventeur de l’espèce et créateur de la forêt de Kautsky près de Domingos Martins.
Cette espèce appartient à la section Astrothrix (autrefois elle était classée dans la section Begoniastrum puis Knesebeckia).

Au début des années 2000, Dieter Carl Wasshausen et Stephen F. Smith (1948-2012) qui est le fils de Lyman B. Smith (1904-1997) et qui achève son « œuvre » estiment que pour l’USNH Begonia santos-limae et Begonia kautskyana sont une seule espèce. Ils sont alors vers la fin de leur grande période de « simplification » de la taxonomie, période pendant laquelle, ils vont, sur de simples préjugés supprimer un certain nombre d’espèces les considérant désormais comme de simples synonymes, ce qui est souvent contestable dans nos collections et qui est source de nombreuses erreurs d’étiquetage des plantes dans de nombreux jardins botaniques.

Mais Jack Golding (1918-) dans Begonia santos-limae Brade and Begonia kautskyana Handro are Distinct Species ; The Begonian Volume 74 Novembre Décembre 2007 pages 210 à 214 démontre que nous avons bien affaire à deux espèces distinctes, ce que refusent toujours d’admettre les botanistes modernes.

 

Roberto Anselmo Kautsky (1924 – 2010) était un botaniste et un écologiste né dans la région montagneuse d’Espírito Santo, possédant l’une des plus grandes biodiversités de la planète. Orchidophile, broméliophile, autodidacte, docteur honoraire de l’Université de Rio de Janeiro, en collaboration avec des scientifiques nationaux et internationaux, il a étudié et révélé au monde plus d’une centaine de nouvelles espèces de la flore et de la faune de la région montagneuse d’Espírito Santo, publiées dans des livres et des magazines.
Il a consacré une superficie de 300 000 m² (30 hectares) de forêt atlantique appartenant à sa famille à la conservation des espèces et l’a enrichie de plus de 100 000 plants d’orchidées, de broméliacées et d’autres plantes récoltées lors de la déforestation au cours des trente dernières années. Situé à Domingos Martins, les 16 sentiers d’interprétation permettent de découvrir la flore et la faune locale. Les visites de sentier et d’observation sont guidées et une réservation préalable est requise. La réserve abrite également le Pico do Eldorado, haut de 850 mètres. À son sommet, vous pouvez voir un temple œcuménique connu sous le nom de chapelle de l’Union et avoir une vue panoramique sur la ville et la région.

The plant was discovered in Brazil by Roberto Anselmo Kautsky (1924 – 2010), on June 26, 1979 in a cool and dark place in humus on stone slabs, in the place called Carioca, near Baía Nova, in the State of Espírito Santo, district of Viana.
The plant was named and described by Oswaldo Handro (1908-1986) in Loefgrenia; communicaçoes avulsas de botânica number 74, page 1.
The specific epithet honors the inventor of the species and creator of the Kautsky Forest near Domingos Martins.
This species belongs to the section Astrothrix (formerly it was classified in the section Begoniastrum then Knesebeckia).
In the early 2000s, Dieter Carl Wasshausen and Stephen F. Smith (1948-2012) who is the son of Lyman B. Smith (1904-1997) and who completes his « work » believe that for the USNH Begonia santos-limae and Begonia kautskyana are a single species. They are then towards the end of their great period of « simplification » of the taxonomy, period during which, they go, on simple prejudices to remove a number of species considering them henceforth as simple synonyms, which is often questionable in our collections and which is causing many plant labeling errors in many botanical gardens.
But Jack Golding (1918-) in Begonia santos-limae Brade and Begonia kautskyana Handro are Distinct Species; The Begonian Volume 74 November December 2007 pages 210 to 214 shows that we are dealing with two distinct species, which modern botanists still refuse to admit.
Roberto Anselmo Kautsky (1924 – 2010) was a botanist and ecologist born in the mountainous region of Espírito Santo, with one of the greatest biodiversities on the planet. Orchidophile, bromeliophile, self-taught, honorary doctor of the University of Rio de Janeiro, in collaboration with national and international scientists, he has studied and revealed to the world more than one hundred new species of flora and fauna of the mountainous region of Espírito Santo, published in books and magazines.
He dedicated 300,000 square meters (30 hectares) of his family’s Atlantic forest to species conservation and fortified them with more than 100,000 orchids, bromeliads and other plants harvested during the harvest. deforestation over the last thirty years. Located in Domingos Martins, the 16 interpretive trails allow you to discover the local flora and fauna. Trail and observation tours are guided and prior reservation is required. The reserve is also home to Pico do Eldorado, 850 meters high. At its summit, you can see an ecumenical temple known as the Union Chapel and have a panoramic view of the city and the region.

 

Begonia neocomensium

Plante découverte le 16 août 1971 par Talmon Soares dos Santos (1935-2012) à la fazenda Ventiana, à Itapebi sur l’île de Bahia au Brésil (voir la plante type en culture dans la collection).

L’espèce a été décrite et dénommée Begonia euryphylla en 1999 par Stephen F. Smith (1948-2012) et Dieter Carl Wasshausen (1938-…) dans Selbyana 20(1), pages 16 et 17, f. 2 page 18, à la suite des travaux de Lyman Bradford Smith (1904-1997).
L’épithète spécifique signifie « à feuille large « , en référence à la taille importante des feuilles.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

D’après les botanistes Bernarda de Souza Gregório, Jorge Antonio Silva Costa et Alessandro Rapini dans leur Flora da Bahia: Begoniaceae, Begonia euryphylla L.B. Sm. ex S.F. Sm. & Wassh. n’est qu’un synonyme de Begonia neocomensium A.DC. (voir ci dessous, pages 29, 30, 31).
Dans les collections d’amateurs, les différences entre les plantes cultivées sous ces deux noms en font des taxons différents encore le plus souvent.

Plante herbacée vivace rhizomateuse de 30 centimètres de haut, pétioles brun-clair, densément couverts de poils blancs, feuilles vert clair, duveteuses, profondément cordées, avec des lobes qui se chevauchent, jusqu’à 28 centimètres de large, dont la surface est parsemée de bulles entre les veinules, nervures réticulées, duveteuses au dessous. Inflorescences avec de nombreuses fleurs, blanches, des deux sexes à la même période.

Multiplication par semis, division…

Je cultive cette espèce suite à un échange de semences.

Plant discovered on August 16, 1971 by Talmon Soares dos Santos (1935-2012) at the Ventiana fazenda, in Itapebi on the island of Bahia in Brazil (See the type in cultivation in my collection).
The species was described in 1999 by Stephen F. Smith (1948-2012) and Dieter Carl Wasshausen (1938- …) in Selbyana 20 (1), pages 16 and 17, f. 2 page 18, following the work of Lyman Bradford Smith (1904-1997).
The specific epithet means « broad leaf », referring to the large size of the leaves.
The species is part of the section Pritzelia.
According to botanists Bernarda de Souza Gregório, Jorge Antonio Silva Costa and Alessandro Rapini in their Flora da Bahia: Begoniaceae, Begonia euryphylla L.B. Sm. ex S.F. Sm. & Wassh. is only a synonym of Begonia neocomensium A.DC. (see below, pages 29, 30, 31).
In the collections of amateurs, the differences between the plants cultivated under these two names make them different taxa still more often.

Perennial herb rhizomatous 30 cm tall, leaf petioles light-brown, densely covered with white hairs, leaves light green, downy, deeply cordate, with overlapping lobes, up to 28 cm wide, the surface of which is dotted bubbles between the veinlets, reticulated veins, fluffy below. Inflorescences with many white flowers of both sexes at the same time.
Multiplication by sowing, division …
I grow this species following a seed exchange.

 

Begonia oxyphylla

Plante découverte par Heinrich Wilhelm Schott, lors de l’expédition autrichienne à laquelle il a participé au Brésil entre 1817 et 1821.

Désigné comme Begonia oxyphylla A. DC en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 140.

En 1861, Augustin Pyramus de Candolle a ensuite indiqué différentes localités types dans la description de B. oxyphylla dans Flora Brasiliensis, page 379, notant pour la première fois que les collections provenaient de Rio de Janeiro, avant de préciser que la localité était incertaine car les spécimens avaient été mal étiqueté. L’auteur a enfin mentionné la localité comme “in umbrosis ad rivos in radice M. Serra d´Itaguahi; Pohl; in Serra de Macacu: Schott”.

Augustin de Candole fait donc référence aux spécimens laissé à Vienne par Johann Baptist Emanuel Pohl (1782-1834).

Dans son ouvrage original, Alphonse de Candolle a décrit Begonia oxyphylla à partir de matériaux brésiliens déposés dans l’herbier de Vienne. Aucune information exacte concernant la localité type de l’espèce n’a toutefois été fournie, la citation se bornant à indiquer: « In Brasilia (h. Vind.)« .
Augustin de Candolle a ensuite indiqué différentes localités types dans la description de B. oxyphylla dans Flora Brasiliensis, avant de préciser que la localité était incertaine car les spécimens avaient été mal étiqueté.
Dans le traitement taxonomique des Begoniaceae pour son Prodromus en 1864, Augustin de Candolle fournit des informations sur la localité qui coïncident, au moins en partie, avec celles mentionnées dans ses travaux précédents. La citation diffère toutefois en ce que le nom de Pohl a été cité à deux reprises, mais pas en tant que Pohl et Schott mais en tant que « Basso di Serra. Pohl. Serra de Mocao, Pohl. ».

Johan Pohl prend part à l’expédition scientifique autrichienne au Brésil commandée par la couronne en 1817 et retourne en Autriche en 1821. Le contingent de quatorze naturalistes inclut Johann Christian Mikan (1769-1844), Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868), Giuseppe Raddi (1770-1829), Heinrich Wilhelm Schott (1794-1865), Johann Baptist von Spix (1781-1826), Johann Baptist Emanuel Pohl (1782-1834), Johann Natterer (1787-1843), Ferdinand Dominik Sochor (chasseur impérial et empailleur habile) et les artistes naturalistes Thomas Ender (1793-1875) pour les paysages et Johann Buchberger pour la partie botanique. Pendant son séjour au Brésil, il explore les provinces de Minas Gerais, Minas, Goias, Bahia, Rio de Janeiro et une trentaine de fleuves brésiliens. Il recueille environ quatre mille espèces inconnues jusqu’alors. Il effectue également des recherches en minéralogie et en entomologie. Il découvre des gisements d’or et de diamants.
Dans son rapport sur son expédition à Rio de Janeiro en 1832, Johan Pohl a déclaré que les membres de l’équipe avaient quitté cette ville dans trois directions différentes. Lui-même s’est rendu par voie terrestre en direction d’Angra dos Reis et d’Ilha Grande. Heinrich Schott se dirigea par voie terrestre vers Cabo Frio et une autre équipe se rendit en bateau à Santa Cruz. Au cours de ces expéditions, Pohl se rendit à la Serra de Itaguahi (aujourd’hui Itaguaí) le 6 mars, arrivant au pied des montagnes de la Serra de Itaguaí à Fazenda do Ribeiro, à quatre lieues (environ 6,2 km) de Sepetiba. Dans la version allemande de son livre, Pohl décrit le nom portugais de la localité comme « Basso de Serra Itaguahy ». Il a également noté que des plantes avaient été récoltées à la Serra de Itaguaí, sans les nommer en détail, citant des collections d’espèces de Dorstenia, Cassia, Begonia, Polygala, Piper et des fougères. Des analyses du type nomenclaturel de B. oxyphylla déposé à Vienne ont révélé une étiquette de collection portant la description « in terro bosco Basso di Serras Pohl. — Serra de Mocao, Schott ». La localité « Baixo de Serra » a été mentionnée dans les travaux de Pohl. Augustin de Candolle a peut-être noté que le « Basso di Serra » (Baixo de Serra, en italien) n’est pas une localité de collection exacte. Il n’avait pas, non plus noté « Serra de Mocao » à Rio de Janeiro.

Cette espèce a été reclassée par Stephen F. Smith et Dieter C. Wasshausen dans Selbyana – The Journal of the Marie Selby Botanical Gardens numéro 20 page 28 en 1999 comme une variété Begonia arborescens var. oxyphylla (A. DC.) S.F. Sm. dans un article qui a pour titre New Taxa in Begonia (Begoniaceae) from Brazil pages 16 à 29. Mais je n’ai pas eu accès à cet article.
Augustin de Candolle aurait peut-être tenté d’améliorer les informations fournies sur les spécimens déposés à Vienne contenant deux spécimens, l’un de B. oxyphylla et l’autre de B. dentatiloba, comme indiqué dans de précédentes publications. La localité type de B. oxyphylla aurait donc été située dans la partie inférieure des montagnes de la Serra de Itaguaí, localité qui coïncide avec la répartition connue de l’espèce. Cette interprétation laisse à penser que le matériel fourni par Schott appartient à B. dentatiloba et qu’il a été mélangé à une collection de B. oxyphylla de Pohl. Cette interprétation est corroborée par le fait que B. dentatiloba est présent dans la Serra de Macacu (actuellement Cachoeiras de Macacu), localité que Schott a probablement visitée alors qu’elle tentait de se rendre à Cabo Frio (l’équipe de Schott n’est pas arrivée à sa destination finale car l’un de ses membres, Johann Buchberger, a été blessé et ils sont rentrés à Rio de Janeiro, Buchberger est mort en 1826 des suites de son accident).
Stephen Smith et Dieter Wasshausen ont interprété cela comme signifiant que Augustin de Candolle avait analysé deux collections différentes de Pohl déposées à Vienne. Comme à la suite des travaux de « simplification » de la taxonomie du genre Begonia commencé par Lyman Smith, ils étaient dans une démarche qui consistait à réduire le nombre d’espèces, ce prétexte a été suffisant pour considérer B. oxyphylla comme une variété de Begonia arborescens.

En décembre 2018 Eliane de Lima Jacques a publié Re-establishment of Begonia oxyphylla (Begoniaceae), a species from the coastal forests of Brazil dans Phytotaxa volume 381, numéro 1, pages 22 à 26.

Comme Begonia oxyphylla se distingue facilement de Begonia arborescens par son indumentum tomenteux ferrugineux dense avec des poils étoilés brièvement épineux trouvés sur la plante entière (en particulier les parties les plus jeunes), et en particulier les nervures sur le revers des feuilles, le rachis de l’inflorescence, des pédicelles et des fleurs (vs pubères glabrescent, jamais ferrugineux), feuilles oblongues, allongées (vs obovales), avec des trichomes étoilés peu épineux (vs trichomes simples), le taxon est rétabli en tant qu’espèce distincte.
L’épithète fait allusion au sommet acuminé du limbe foliaire : oxy signifiant pointu, et phylla feuille.
L’espèce appartient à la section Pritzelia.

L’espèce est limitée à la région sud de l’État de Rio de Janeiro, au Brésil. la plante pousse dans des endroits ombragés, en particulier près des cours d’eau, dans des forêts sous-montagnardes situées à une altitude comprise entre 120 et 790 mètres. Si dans la nature, cette espèce une aire de répartition plus restreinte que  Begonia arborescens, donc qui est plus rare, c’est celle qui est la plus rencontrée dans les collections et auprès des horticulteurs spécialisés sous le nom, désormais erroné de Begonia arborescens var oxyphylla.

Petit buisson, érigé, terrestre, ombrophile, pouvant atteindre 2 mètres de hauteur, présence de cystolithes, plus facilement observable dans les structures hyalines, tige avec des entre-nœuds verdâtres, rouille, pubéruleuse à glabrescente, avec des trichomes étoilés brièvement épineux, stipules précoces et caduques, naviculaires, feuilles simples, pétioles cylindriques, verdâtres, ferrugineuses, surface supérieure hirsute avec trichomes stellaires épineux, légèrement pubescente à glabrescent, surface inférieure tomenteuse ferrugineuse avec peu trichomes étoilés épineux, peu pubescents sur une grande partie du limbe mais denses sur les veines principales, limbes foliaires elliptiques, bords dentelés, apex acuminé, base obtuse, légèrement asymétrique, inflorescence de 8 à 15 cm de long, fleurs mâles avec 4 tépales largement obovés, blancs, fleurs femelles à 5 tépales, rarement 6, blancs, pubéruleux au tiers inférieur, capsules oblates à elliptiques. Floraison de décembre à février.

Begonia arborescens var. oxyphylla
Photos Marcelo Rodrigues Miranda

Plante facile à cultiver, laisser un repos bien marqué en hiver, avec très peu d’arrosages, et, par contre, bassiner régulièrement et copieusement en été.

Multiplication par semis ou bouturage de tiges feuillées en été.

J’ai toutefois de gros doutes par rapport à cette plante obtenue dans une bourse aux plantes.

Plant discovered by Heinrich Wilhelm Schott, during the Austrian expedition in which he participated in Brazil between 1817 and 1821.
Designated as Begonia oxyphylla A. DC in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle (1806-1893), when he wrote his Mémoire sur la Famille des Begoniaceae in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 number 11, page 140.
In 1861, Augustin Pyramus de Candolle then indicated different typical localities in the description of B. oxyphylla in Flora Brasiliensis, page 379, noting for the first time that the collections came from Rio de Janeiro, before specifying that the locality was uncertain because the specimens had been mislabeled. The author has finally mentioned the locality as « in umbrosis ad rivos in radice Mr. Serra d’Itaguahi; Pohl; in Serra de Macacu: Schott « .
Augustin de Candole therefore refers to the specimens left in Vienna by Johann Baptist Emanuel Pohl (1782-1834).
In his original work, Alphonse de Candolle described Begonia oxyphylla from Brazilian materials deposited in the Vienna herbarium. However, no exact information concerning the type locality of the species has been provided, the quotation being limited to « In Brasilia (H. Vind.)« .
Augustin de Candolle then indicated different typical localities in the description of B. oxyphylla in Flora Brasiliensis, before stating that the locality was uncertain because the specimens had been mislabeled.
In the taxonomic treatment of Begoniaceae for his Prodromus in 1864, Augustin de Candolle provides information on the locality that coincides, at least in part, with those mentioned in his previous work. The quotation differs, however, in that the name of Pohl has been quoted twice, but not as Pohl and Schott but as « Basso di Serra, Pohl, Serra de Mocao, Pohl. »
Johan Pohl took part in the Austrian scientific expedition to Brazil commissioned by the crown in 1817 and returned to Austria in 1821. The contingent of fourteen naturalists includes Johann Christian Mikan (1769-1844), Carl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868) , Giuseppe Raddi (1770-1829), Heinrich Wilhelm Schott (1794-1865), Johann Baptist von Spix (1781-1826), Johann Baptist Emanuel Pohl (1782-1834), Johann Natterer (1787-1843), Ferdinand Dominik Sochor ( imperial hunter and skilful stuffer) and the naturalist artists Thomas Ender (1793-1875) for the landscapes and Johann Buchberger for the botanical part. During his stay in Brazil, he explores the provinces of Minas Gerais, Minas, Goias, Bahia, Rio de Janeiro and about thirty Brazilian rivers. It collects about four thousand previously unknown species. He also conducts research in mineralogy and entomology. He discovers deposits of gold and diamonds.
In his report on his expedition to Rio de Janeiro in 1832, Johan Pohl stated that the team members had left the city in three different directions. He himself traveled by land to Angra dos Reis and Ilha Grande. Heinrich Schott went by land to Cabo Frio and another team went by boat to Santa Cruz. During these expeditions, Pohl traveled to Serra de Itaguahi (present-day Itaguaí) on 6 March, arriving at the foot of the Serra de Itaguaí mountains at Fazenda do Ribeiro, four leagues (about 6.2 km) from Sepetiba. In the German version of his book, Pohl describes the Portuguese name of the locality as « Basso de Serra Itaguahy ». He also noted that plants had been harvested from the Serra de Itaguaí, without naming them in detail, citing collections of species of Dorstenia, Cassia, Begonia, Polygala, Piper and ferns. Analyzes of the B. oxyphylla nomenclatural type filed in Vienna revealed a collector’s label bearing the description « In terro bosco Basso di Serras Pohl. » – Serra de Mocao, Schott. The locality « Baixo de Serra » has been mentioned in the works of Pohl. Augustin de Candolle may have noted that the « Basso di Serra » (Baixo de Serra, in Italian) is not an exact collection town. He also did not write « Serra de Mocao » in Rio de Janeiro.
This species has been reclassified by Stephen F. Smith and Dieter C. Wasshausen in Selbyana – The Journal of the Selby Botanical Gardens No. 20 page 28 in 1999 as a variety Begonia arborescens var. oxyphylla (A. DC.) S.F. Sm. in an article entitled New Taxa in Begonia (Begoniaceae) from Brazil pages 16 to 29. But I did not have access to this article.
Augustin de Candolle might have tried to improve the information provided on specimens deposited at Vienna containing two specimens, one of B. oxyphylla and the other of B. dentatiloba, as indicated in previous publications. The typical locality of B. oxyphylla would have been located in the lower part of the Serra de Itaguaí mountains, which coincides with the known distribution of the species. This interpretation suggests that the material provided by Schott belongs to B. dentatiloba and has been mixed with a collection of Pohl B. oxyphylla. This interpretation is corroborated by the fact that B. dentatiloba is present in the Serra de Macacu (now Cachoeiras de Macacu), a locality that Schott probably visited while attempting to travel to Cabo Frio (Schott’s team). did not arrive at his final destination because one of his members, Johann Buchberger, was injured and they returned to Rio de Janeiro, Buchberger died in 1826 as a result of his accident).
Stephen Smith and Dieter Wasshausen interpreted this to mean that Augustin de Candolle had analyzed two different collections of Pohl deposited in Vienna. As following the « simplification » of the Begonia taxonomy started by Lyman Smith, they were in a process of reducing the number of species, this pretext was sufficient to consider B. oxyphylla as a variety of species. Begonia arborescens.
In December 2018 Eliane de Lima Jacques published Re-establishment of Begonia oxyphylla (Begoniaceae), a species from the coastal forests of Brazil in Phytotaxa volume 381, number 1, pages 22 to 26.
As Begonia oxyphylla is easily distinguished from Begonia arborescens by its dense ferruginous tomentose indumentum with slightly spiny stellate hairs found on the whole plant (especially the youngest parts), and especially the veins on the underside of the leaves, the spine of the inflorescence, pedicels and flowers (vs. glabrescent, never ferruginous pubescent), oblong elongated leaves (vs. obovate), with spiny trichomes sparsely (vs. simple trichomes), the taxon is reestablished as a distinct species.
The epithet refers to the acuminate apex of the leaf blade: oxy meaning sharp, and phylla leaf.
The species belongs to the section Pritzelia.
The species is restricted to the southern region of Rio de Janeiro State, Brazil. the plant grows in shady areas, particularly near rivers, in submontane forests at altitudes between 120 and 790 meters. If, in the wild, this species has a more restricted distribution than Begonia arborescens, which is more rare, it is the one most frequently encountered in the collections and with specialized horticulturists under the name, now erroneous, of Begonia arborescens var. oxyphylla.
Small bush, erect, terrestrial, ombrophilous, up to 2 meters in height, presence of cystoliths, more easily observable in hyaline structures, stem with greenish internodes, rust, puberulous to glabrescent, with slightly spiny stellate trichomes, stipules early and deciduous, navicular, leaves simple, petioles cylindrical, greenish, ferruginous, upper surface shaggy with stellate trichomes spiny, slightly pubescent to glabrescent, lower surface tomentose ferruginous with few spiny stellate trichomes, little pubescent over a large part of the limbus but dense on main veins, elliptical leaf blades, serrated edges, apex acuminate, obtuse base, slightly asymmetrical, inflorescence 8 to 15 cm long, male flowers with 4 widely obovate tepals, white, female flowers with 5 tepals, rarely 6, white, puerperular to the lower third, oblate to elliptic capsules. Flowering from December to February.
Plant easy to cultivate, leave a well marked rest in winter, with very little watering, and, for against, to baste regularly and copiously in summer.
Multiplication by sowing or cuttings of leafy stems in summer.

Begonia pluvialis

La plante a été découverte le 11 avril 1968 par Gert G. Hatschbach à Moretes, Colonia Floresta, « dos matacões de granito de angusta de morro » (sur des blocs de granit) entre 50 et 100 mètres d’altitude, dans l’état de Parana.

L’espèce a été décrite en 1999 par Stephen F. Smith (1948-2012) et Dieter Carl Wasshausen (1938-…), à la suite des travaux de Lyman Bradford Smith (1904-1997) dans Selbyana volume 20, numéro 1, pages 22 à 24, figure 6 (New Taxa in Begonia (Begoniaceae) from Brazil).
L’épithète spécifique signifie pluvial (de la forêt pluviale) en référence à l’habitat de l’espèce.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Herbe terrestre ou rupicole. Tige dressée, ovales à très larges, ciliées, pétioles de 10 à 24 centimètres de long, recouverts d’une épaisse couche de trichomes squameux bifides, feuilles très largement ovales à elliptiques, entières, asymétriques, à base lobée, cordées, trichomes squameux des deux côtés, plus densément sur la face inférieure, fleurs à 2 sépales, subcirculaires à ovales larges, capsules glabres, ailes inégales, la plus grande aile triangulaire ascendant.

Begonia pluvialis se caractérise par des trichomes squameux simples à bifides, à limbes très largement ovales à largement elliptiques (Fig. 12o), à stipules ovoïdes à triangulaires ovales à très larges (Fig. 12n) et à des sommets de 46 à 68 cm de long. Il ressemble à Begonia scharffii Hook. f., dont il ne se distingue que par des capsules aux ailes inégales (Fig. 12m) (vs corniculée).

The plant was discovered on April 11, 1968 by Gert G. Hatschbach in Moretes, Colonia Floresta, « dos matacões de granito de angusta de morro » (on granite blocks) between 50 and 100 meters above sea level, in the state from Parana.
The species was described in 1999 by Stephen F. Smith (1948-2012) and Dieter Carl Wasshausen (1938- …), following the work of Lyman Bradford Smith (1904-1997) in Selbyana Volume 20, Number 1, pages 22 to 24, figure 6 (New Taxa in Begonia (Begoniaceae) from Brazil).
The specific epithet means rainfed (of the rainforest) in reference to the habitat of the species.
The species is part of the section Pritzelia.
Terrestrial or rupicolous grass. Stem erect, ovate to very broad, ciliate, petioles 10 to 24 cm long, covered with a thick layer of squamous bifid trichomes, leaves largely ovate to elliptic, entire, asymmetrical, lobate base, cordate, squamous trichomes two sides, more densely on the underside, flowers with 2 sepals, subcircular to oval wide, glabrous capsules, unequal wings, the largest ascending triangular wing.
Begonia pluvialis is characterized by simple to bifid squamous trichomes, with widely ovate to broadly elliptical limbs (Fig. 12o), with ovoid to triangular oval to very broad stipules (Fig. 12n) and 46 to 68 cm highs. long. It looks like Begonia scharffii Hook. f., of which it is distinguished only by capsules with unequal wings (Fig. 12m) (vs corniculate).

Begonia santos-limae

La plante a été découverte au Brésil par Alexander Curt Brade (1881-1971) et Joaquim Santos Lima en avril 1932, dans la municipalité de Santa Magdalena, près de Santos Antonio de Imbe dans l’état Rio de Janeiro.

Elle a été dénommée et décrite en 1943 par A. C. Brade dans Arquivos do Servico Florestal volume 2, numéro 1, page 23, planche 5.
L’épithète spécifique rend hommage à l’inventeur de l’espèce.
Cette espèce appartient à la nouvelle section Astrothrix (autrefois elle était classée dans la section Begoniastrum puis Knesebeckia).

Au début des années 2000, Dieter Carl Wasshausen et Stephen F. Smith (1948-2012) qui est le fils de Lyman B. Smith (1904-1997) et qui achève son « œuvre », estiment que pour l’USNH Begonia santos-limae et Begonia kautskyana sont une seule espèce. Ils sont alors vers la fin de leur grande période de « simplification » de la taxonomie, période pendant laquelle, ils vont, sur de simples préjugés supprimer un certain nombre d’espèces les considérant désormais comme de simples synonymes, ce qui est souvent contestable dans nos collections et qui est source de nombreuses erreurs d’étiquetage des plantes dans de nombreux jardins botaniques.

Mais Jack Golding (1918-) dans Begonia santos-limae Brade and Begonia kautskyana Handro are Distinct Species ; The Begonian Volume 74 Novembre Décembre 2007 pages 210 à 214 démontre que nous avons bien affaire à deux espèces distinctes, ce que refusent toujours d’admettre les botanistes modernes.

 

The plant was discovered in Brazil by Alexander Curt Brade (1881-1971) and Joaquim Santos Lima in April 1932, in the municipality of Santa Magdalena, near Santos Antonio de Imbe in the state of Rio de Janeiro.
It was named and described in 1943 by A. C. Brade in Arquivos do Servico Florestal Volume 2, number 1, page 23, plate 5.
The specific epithet pays tribute to the inventor of the species.
This species belongs to the new section Astrothrix (formerly it was classified in the section Begoniastrum then Knesebeckia).
In the early 2000s, Dieter Carl Wasshausen and Stephen F. Smith (1948-2012) who was the son of Lyman B. Smith (1904-1997) and who completed his « work », felt that for the USNH Begonia santos- limae and Begonia kautskyana are one species. They are then towards the end of their great period of « simplification » of the taxonomy, period during which, they go, on simple prejudices to remove a number of species considering them henceforth as simple synonyms, which is often questionable in our collections and which is causing many plant labeling errors in many botanical gardens.
But Jack Golding (1918-) in Begonia santos-limae Brade and Begonia kautskyana Handro are Distinct Species; The Begonian Volume 74 November December 2007 pages 210 to 214 shows that we are dealing with two distinct species, which modern botanists still refuse to admit.

Section Ephemera

Section Ephemera Moonlight, sect. nov.  TAXON 67 (2) • Avril 2018: 267–323 Moonlight & al. • Phylogenetic sectional classification of Begonia

Herbes caulescentes, rhizomateuses (B. delicata Gregório & J.A.S.Costa) ou érigées, succulentes, annuelles. Stipules persistantes. Feuilles alternes, basifixées, limbe sous-symétrique à asymétrique, nervures palmées à palmées-pennées. Inflorescence axillaire, peu fleurie, cymose, bractées persistantes. Fleurs mâles : à 2 ou 4 segments de périanthe libres; étamines 3 à nombreuses, libres ou filaments soudés à la base ou réunis dans une colonne, anthères oblongues, déhiscentes par des fentes latérales. Fleurs femelles : 2 ou 3 bractéoles à la base de l’ovaire, avec 5 segments de périanthe libres ; ovaire et fruit à 3 ailes, ailes sous-égales ou inégales, à 3 locules, placentas axiles, bifides, portant des ovules sur toutes les surfaces ; styles 3, papilles libres, bifides et stigmatiques dans une bande torsadée en spirale. Le fruit est une capsule.

B. alchemilloides Meisn. ex A.DC. (Brésil) Espèce nommée par Carl Daniel Friedrich Meisner (1800-1874), puis décrite par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur le Famille des Bégoniacées dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 11, page 127. Rosette de petites feuilles rondes, couvertes de poils et ciliées, inflorescences de fleurs blanches au dessus du feuillage. Plante saxatile.

B. balansae C.DC. (Paraguay) Espèce décrite en 1903 par Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de l’Herbier Boissier, sér. 2 3, page 403. Plante érigée, tiges crassulentes, feuilles en forme de palme l’ensemble de la plante ressemble à un Pelargonium zonale. Fleurs blanches.

B. balansae var. glabrior C. DC. Variété décrite en 1903 par Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de l’Herbier Boissier, série 2 3, page 404.

B. cacauicola L.B.Sm. ex S.F. Smith & Wassh. (Brésil) Espèce décrite en 1999 par Stephen F. Smith (1948-2012) et Dieter Carl Wasshausen (1938-…), dans Selbyana volume 20, numéro 1, page 16, figure 1, à la suite des travaux de Lyman Bradford Smith (1904-1997).

B. cucullata Willd. (Argentine, Brésil, Paraguay, Urugay) Espèce décrite et dénommée en 1805 par Carl Ludwig von Willdenow,dans Species Plantarum. Editio quarta 4(1), page 414. Touffe herbacée dont les tiges, semi-succulentes vertes ou rougeâtres, présentent des feuilles légèrement asymétriques d’un vert foncé brillant sur le dessus, clair dessous, de forme ovale ou elliptique. Floraison blanche ou rose pâle d’octobre à mai, mais surtout en janvier et février.

B. cucullata var. arenosicola (C. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cucullata var. cucullata
B. cucullata var. hookeri
L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cucullata var. sellowii A. DC.
B. cucullata var. spatulata (Lodd.) Golding
B. cucullata var. subcucullata (C. DC.) ined.

B. delicata Gregório & J.A.S.Costa (Brésil) L’espèce a été décrite en 2015 par les botanistes Bernarda De Souza Gregório et Jorge Antonio Silva Costa dans PhytoKeys 44 pages 1 à 13. Petite rosette de feuilles arrondies, dentelées, petites fleurs blanches. plante très semblable à Begonia alchemilloides.

B. descoleana L.B.Sm. & B.G.Schub. (Argentine, Brésil) L’espèce a été décrite et illustrée en 1950 par Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) dans Lilloa N° 23, page 143, figure 1 dans un article titré « Una nueva begonia argentina« . Touffe herbacée formant un petit buisson au tiges allongées, feuilles glabres, cordiformes, vert clair, fleurs blanches en bout des tiges.

B. exigua Irmsch. (Brésil) Espèce décrite en 1953 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie 76 page 93. Plante ramifiée à tiges grêles courant le long de la roche, feuilles en forme de cœur, dentelées, vert claire, petites fleurs le long des tiges. Plante saxatile.

B. fischeri Schrank (Argentine ; Bolivie ; Brésil ; Colombie ; Costa Rica ; Cuba ; Équateur ; El Salvador ; Guatemala ; Guyana ; Honduras ; Jamaïque ; Mexique ; Nicaragua ; Panama ; Pérou ; Venezuela) Espèce décrite par Franz von Paula von Schrank (1747 – 1835)dans Plantae Rariores Horti Academici Monacensis 2 page 59. Plante buissonnante, a tiges succulentes, feuilles arrondies, fleurs blanches ou roses.

B. ‘Central Market’ (Freda Holley)
B. ‘Dovecot’ (Freda Holley, 2000)

B. fischeri var. brasiliensis (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. brevipilosa Irmsch.
B. fischeri var. crenato-glabra Irmsch.
B. fischeri var. crenulatoglabra Irmsch.
B. fischeri var. elata (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. ermanii (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. eufischeri Irmsch.
B. fischeri var. fischeri
B. fischeri var. klugii Irmsch.
B. fischeri var. macroptera (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. malvacea (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. moritziana (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. palustris (Hartw. ex Benth.) Irmsch.
B. fischeri var. tovarensis (Klotzsch) Irmsch.

B. hassleri C.DC. (Argentine) Espèce décrite en 1916 par Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de la Société Botanique de Genève, Sér. 2 8 page 22, figure 1. Plante buissonnante, érigée, densément couverte de poils, y compris sur les capsules.

B. hirtella Link. (Brésil ; Colombie ; Guadeloupe ; Jamaïque ; Martinique ; Pérou) L’espèce fut dénommée par Johann Heinrich Friedrich Link (1767-1851), en 1822, dans Enumeratio Plantarum Horti Regii Berolinensis Altera 2, page 396. Plante vivace plutôt dressée, d’environ 30 centimètres. Feuilles ovales triangulaires asymétriques dentées, vert vif, porteuses de poils blancs courts. Fleurs petites et blanches, à étamines jaunes.

B. hirtella var. nana (Walp.) A. DC. (Colombie, Brésil) Flora Brasiliensis 4(1) page 345.

B. mollicaulis Irmsch (Brésil) Espèce décrite en 1957 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Webbia 12 page 507. Plante érigée, peu ramifiée, à tige crassulantes, feuillage cordiforme duveteux, vert tendre, bords dentelés, fleurs blanches.

B. ‘Central Market’ et B. ‘Dovecot’ (Freda Holley, 2000) issus du croisement B. mollicaulis x B. fischeri var. fischeri
B. ‘Mollicaulis Superba’ (Philip Seiden, 1992)

B. obovatistipula C.DC. (Paraguay) Espèce décrite en 1914 par Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de la Société Botanique de Genève, Série 2 6, page 124, planche 6. Plante érigée, peu ramifiée, tiges vert clir, glabres, feuilles asymétriques ovales, tomenteuses, vert clair, bords serrés dentés, fleurs blanches.

B. per-dusenii Brade. (Brésil) L’espèce a été dénommée et décrite en 1952 par Alexander Curt Brade (1881-1971 ) dans Archivos do Jardim Botânico do Rio de Janeiro numéro 12, page 10, planches 3 et 5, figures 22–31. Plante de 50 centimètre de haut, mais pouvant atteindre 1 mètre dans certaines conditions. Les grandes feuilles vert uni, en forme d’aile d’ange, sont recouvertes de pilosités denses sur les deux faces. Les nervures sont plus claires. Inflorescences en cyme de grandes fleurs blanc pur.

B. subvillosa Klotzsch. (Argentine, Bolivie, Brésil, Paraguay) Espèce dénommée et décrite en 1855 par Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860) dans Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin 1854 page 152. Plante érigée peu ramifiée, aux feuilles arrondies, fortement cordées, jusqu’à 10 centimètres, d’un vert métallisé brillant foncé, au revers rouge brillant foncé et couvertes d’un duvet blanchâtre. Les fleurs sont rares, blanches parfois roses et décevantes.

B. ‘Bonny Jean’ (Eva Kenworthy Gray, 1931)
B. ‘Mollicaulis Superba’ (Philip Seiden, 1992)
B. ‘Portville’ (Atherton, 1840)

Begonia subvillosa var. leptotricha (C. DC.) L.B. Sm. & Wassh. Variété décrite et dénommée en 1914 Begonia leptotricha par Anne Casimir Pyramus de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de la Société Botanique de Genève, Série 2 numéro 6, page 121, planche 4.

B. ‘Gayle’ (Tobjorn Lothman, 1962)
B. ‘Mandiana’ (Della MacLanahan, 1952)
B. ‘Teddy Bear’ (Marie Turner, 1951)
B. ‘Wichita Falls’ (Robert B. Hamm, 1980)

Section Ephemera Moonlight, sect. nov.  TAXON 67 (2) • Avril 2018: 267–323 Moonlight & al. • Phylogenetic sectional classification of Begonia

Caulescent, rhizomatous (B. delicata Gregório & J.A.S.Costa) or erect succulent herbs, annual. Stipules persistent. Leaves alternate, basifixed, blade subsymmetrical to asymmetrical, veins palmate to palmate-pinnate. Inflorescence axillary, few flowered, cymose, bracts persistent. Male flowers: with 2 or 4 free perianth segments; stamens 3 to numerous, free or filaments fused at the base or united in a column, anthers oblong, dehiscing via lateral slits, connective produced. Female flowers: bracteoles 2 or 3 at the base of the ovary, with 5 free perianth segments; ovary and fruit with 3 wings, wings subequal or unequal, 3-locular, placentas axile, bifid, bearing ovules on all surfaces; styles 3, free, bifid, stigmatic papillae in a spirally twisted band. Fruit a capsule.

B. alchemilloides Meisn. ex A.DC. (Brazil) Species named by Carl Daniel Friedrich Meisner (1800-1874), then described by Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), when he wrote his Memoir on the family of Begoniaceae in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 11, page 127. Rosette of small round leaves, covered with hair and ciliate, inflorescences of white flowers above the foliage. Saxatile plant.

B. balansae C.DC. (Paraguay) Species described in 1903 by Casimir Pyrame deCandolle (1836-1918) in the Bulletin de l’Herbier Boissier, ser. 2 3, page 403. Erect plant, crassulose stems, palm-shaped leaves the whole plant resembles a zonal Pelargonium. White flowers.

B. balansae var. glabrior C. DC. Variety described in 1903 by Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) in the Bulletin de l’Herbier Boissier, sér. 2 3, page 404.

B. cacauicola L.B.Sm. ex S.F. Smith & Wassh. (Brazil) Species described in 1999 by Stephen F. Smith (1948-2012) and Dieter Carl Wasshausen (1938- …), in Selbyana Volume 20, Number 1, Page 16, Figure 1, as a result of the work of Lyman Bradford Smith (1904-1997)..

B. cucullata Willd. (Argentina, Brazil, Paraguay, Urugay) Species described and named in 1805 by Carl Ludwig von Willdenow, in Species Plantarum. Editio quarta 4 (1), page 414. Herbaceous clump whose stems, semi-succulent green or reddish, have slightly asymmetrical leaves of a dark green gloss on top, light underneath, oval or elliptical. Flowering white or pale pink from October to May, but especially in January and February.

B. cucullata var. arenosicola (C. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cucullata var. cucullata
B. cucullata var. hookeri
L.B. Sm. & B.G. Schub.

B. cucullata var. sellowii A. DC.
B. cucullata var. spatulata (Lodd.) Golding
B. cucullata var. subcucullata (C. DC.) ined.

B. delicata Gregório & J.A.S.Costa (Brazil) The species was described in 2015 by botanists Bernarda De Souza Gregório and Jorge Antonio Silva Costa in PhytoKeys 44 pages 1 to 13. Small rosette of rounded leaves, serrated, small white flowers. plant very similar to Begonia alchemilloides.

B. descoleana L.B.Sm. & B.G.Schub. (Argentina, Brazil) The species was described and illustrated in 1950 by Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) in Lilloa No. 23, page 143, Figure 1 in an article titled « Una nueva begonia argentina« . Herbaceous tuft forming a small bush with elongated stems, leaves glabrous, cordiform, light green, white flowers at the end of the stems.

B. exigua Irmsch. (Brazil) Species described in 1953 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie 76 page 93. Branched plant with slender stems running along the rock, heart-shaped leaves, serrated, light green , small flowers along the stems. Saxatile plant.

B. fischeri Schrank (Argentina, Bolivia, Brazil, Colombia, Costa Rica, Cuba, Ecuador, El Salvador, Guatemala, Guyana, Honduras, Jamaica, Mexico, Nicaragua, Panama, Peru, Venezuela) Species described by Franz von Paula von Schrank ( 1747 – 1835) in Plantae Rariores Horti Academici Monacensis 2 page 59. A bushy plant with succulent stems, rounded leaves, white or pink flowers.

B. ‘Central Market’ (Freda Holley)
B. ‘Dovecot’ (Freda Holley, 2000)

B. fischeri var. brasiliensis (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. brevipilosa Irmsch.
B. fischeri var. crenato-glabra Irmsch.
B. fischeri var. crenulatoglabra Irmsch.
B. fischeri var. elata (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. ermanii (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. eufischeri Irmsch.
B. fischeri var. fischeri
B. fischeri var. klugii Irmsch.
B. fischeri var. macroptera (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. malvacea (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. moritziana (Klotzsch) Irmsch.
B. fischeri var. palustris (Hartw. ex Benth.) Irmsch.
B. fischeri var. tovarensis (Klotzsch) Irmsch.

B. hassleri C.DC. (Argentine) Species described in 1916 by Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) in the Bulletin de la Société Botanique de Genève, Sér. 2 8 page 22, figure 1. Bushy, erect, densely covered plant, including pods.

B. hirtella Link. (Brazil, Colombia, Guadeloupe, Jamaica, Martinique, Peru) The species was named by Johann Heinrich Friedrich Link (1767-1851), in 1822, in Enumeratio Plantarum Horti Regii Berolinensis Altera 2, page 396. Perennial plant rather upright, about 30 centimeters. Asymmetric triangular oval, toothed leaves, bright green, with short white hairs. Small and white flowers, with yellow stamens.

B. hirtella var. nana (Walp.) A. DC. (Brazil, Colombia) Flora Brasiliensis 4(1) page 345.

B. mollicaulis Irmsch (Brésil) The species was named on 1957 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Webbia 12 page 507. Erect, unbranched plant with crassing stem, fuzzy heart-shaped foliage, tender green, jagged edges, white flowers.

B. ‘Central Market’ and B. ‘Dovecot’ (Freda Holley, 2000) from the cross B. mollicaulis x B. fischeri var. fischeri
B. ‘Mollicaulis Superba’ (Philip Seiden, 1992)

B. obovatistipula C.DC. (Paraguay) Species described in 1914 by Casimir Pyrame de Candolle (1836-1918) in the Bulletin de la Société Botanique de Genève, Série 2 6, page 124, planche 6. Erect plant, little branched, stems green clir, glabrous, leaves asymmetrical oval, tomentose, light green, serrated edges, white flowers.

B. per-dusenii Brade. (Brazil) The species was named and described in 1952 by Alexander Curt Brade (1881-1971) in Archivos do Jardim Botanico do Rio de Janeiro No. 12, page 10, plates 3 and 5, Figures 22-31. Plant 50 cm high, but up to 1 meter in some conditions. The large, plain, wing-shaped angel leaves are covered with dense pilosities on both sides. The ribs are clearer. Inflorescences cyme large flowers pure white.

B. subvillosa Klotzsch. (Argentina, Bolivia, Brazil, Paraguay) Species named and described in 1855 by Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860) in Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin 1854 page 152. Erect plant with little branching, rounded leaves, strongly roped at 10 centimeters, of a dark glossy metallic green, with a dark brilliant red back and covered with a whitish down. The flowers are rare, white sometimes pink and disappointing.
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B. ‘Bonny Jean’ (Eva Kenworthy Gray, 1931)
B. ‘Mollicaulis Superba’ (Philip Seiden, 1992)
B. ‘Portville’ (Atherton, 1840)

Begonia subvillosa var. leptotricha (C. DC.) L.B. Sm. & Wassh. Variety described and named in 1914 Begonia leptotricha by Anne Casimir Pyramus de Candolle (1836-1918) in the Bulletin de la Société Botanique de Genève, Série 2 numéro 6, page 121, planche 4.

B. ‘Gayle’ (Tobjorn Lothman, 1962)
B. ‘Mandiana’ (Della MacLanahan, 1952)
B. ‘Teddy Bear’ (Marie Turner, 1951)
B. ‘Wichita Falls’ (Robert B. Hamm, 1980)