Begonia barsalouxii

La plante a été découverte entre le 20 et le 25 mars 1949 au Honduras par Paul Carpenter Standley (1884-1963 ), à Olancho, dans la forêt dense, humide et mixte, près de la rivière des Catacamas, chemin entre Catacamus et La Presa, à l’altitude de 600 mètres.

Cette plante a été décrite en 1950 par P. Standley et Louis Otho Williams (1908-1991) dans Ceiba volume 1, numéro 3, pages 154 et 155, où elle est nommée Begonia barsalouxiae Standl. & L.O. Williams.
En France (et en Europe), on trouve encore dans les collections cette plante sous ce nom, désormais désuet.
L’épithète spécifique honore Elena Barsaloux de Popenoe qui avait réuni une grande collection des espèces sud-américaines à El Zamoramo.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
Begonia barsalouxii a longtemps été considéré comme synonyme de Begonia plebeja, cette méprise provient de la description en 1959 par Rudolph Ziesenhenne de B. plebeja var. kennedyi qui était auparavant B. tenuipila utilisant alors le type récolté en juin 1914 par M. et Mme J. N. Rose, n ° 19809 de l’Herbarium national des États-Unis.
Lors de cette description, il a mélangé des feuilles de B. plebeja var. kennedyi et de Begonia barsalouxii.

 

Plante vivace herbacée rampante, rhizome de 8 à 10 millimètres de diamètre pour au moins 8 centimètres de long, tiges rouge pourpre, pilosité faisant place à des extrémités plus glabres, feuille verte ombrée de vert olive ou vert-bronze, asymétrique, ronde à elliptique, ciliée sur les bords,  inflorescence en grappe indéfinie s’élevant au-dessus du feuillage sur un pédoncule de 22 cm, cime des fleurs mâles ou femelles, blanches ou légèrement rosées à cœur jaune, capsule à trois loges avec 3 ailes de taille inégale.

Culture délicate en terrarium.
Multiplication par semis, boutures de rhizomes.

The plant was discovered between 20 and 25 March 1949 in Honduras by Paul Carpenter Standley (1884-1963), in Olancho, in the dense, humid and mixed forest, near the Catacamas River, path between Catacamus and La Presa , at an altitude of 600 meters.
This plant was described in 1950 by P. Standley and Louis Otho Williams (1908-1991) in Ceiba Volume 1, Number 3, pages 154 and 155, where it is named Begonia barsalouxiae Standl. & L.O. Williams.
In France (and Europe), we still find in the collections this plant under this name, now obsolete.
This species is part of the section Gireoudia.
Creeping herbaceous perennial plant, rhizome 8 to 10 millimeters in diameter for at least 8 centimeters long, purple red stems, hairiness giving way to more hairless ends, green leaf shaded with olive green or green-bronze, asymmetrical, round to elliptic , ciliated at the edges, indefinite cluster inflorescence rising above the foliage on a 22 cm peduncle, crown of male or female flowers, white or slightly pinkish yellow heart, capsule with three cells with 3 wings of unequal size .
Delicate terrarium culture.
Multiplication by seedlings, rhizome cuttings.

Begonia plebeja

La plante a été découverte en novembre 1846 par Anders Sandøe Oersted (1816-1872) au Costa Rica dans la région du monte Aguacate. C’est une espèce courante à feuillage caduc des forêts tropicales sèches où elle croit de façon épiphyte ou saxicole dans des endroits exposés à la lumière.

Elle a été décrite en 1852 par Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852 volume 1, page 8 publié le 4 février 1853.
L’épithète spécifique signifie « de la plèbe », en référence à la plèbe romaine, en raison de l’abondance de cette espèce à l’époque.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
Synonymes :
Begonia barsalouxiae Standl. & L.O.Williams
Begonia fissurarum C.DC.
Begonia kennedyi (Ziesenh.) F.A.Barkley & Golding
Begonia leptophylla C.DC.
Begonia ripicola C.DC.
Begonia tenuipila C.DC.
Begonia uvana C.DC.
Gireoudia plebeja (Liebm.) Klotzsch
Aux États-Unis, il a un temps été référencé sous le nom de Begonia U155.

La plante a été également découverte entre le 20 et le 25 mars 1949 au Honduras par Paul Carpenter Standley (1884-1963 ), à Olancho, dans la forêt dense, humide et mixte, près de la rivière des Catacamas, chemin entre Catacamus et La Presa, à l’altitude de 600 mètres.
Cette autre plante a été décrite en 1950 par P. Standley et Louis Otho Williams (1908-1991) dans Ceiba volume 1, numéro 3, pages 154 et 155, où elle est nommée Begonia barsalouxiae Standl. & L.O. Williams. En France (et en Europe), on trouve encore dans les collections cette plante sous ce nom, désormais désuet.

Plante vivace herbacée rampante, rhizome de 8 à 10 millimètres de diamètre pour au moins 8 centimètres de long, tiges rouge pourpre, pilosité faisant place à des extrémités plus glabres, feuille verte parfois ombrée de vert olive ou vert-bronze, asymétrique, ronde à elliptique, l’extrémité des 7 ou 8 nervures palmées se termine en pointe, inflorescence en grappe indéfinie s’élevant au-dessus du feuillage sur un pédoncule de 22 cm, cime des fleurs mâles ou femelles, blanches ou légèrement rosées à cœur jaune, capsule à trois loges avec 3 ailes de taille inégale.

Cette espèce a été utilisée pour créer les cultivars :
B. ‘Agnes Brin’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA) ; B. ‘Elizabeth Mateus’ (Paul P. Lowe, 2002 – USA) ; B. ‘Golden Sands’ (Patrick J. Worley, 1982 – USA) ; B. ‘Hastor’ (Patrick J. Worley, 2001 – USA) ; B. ‘Jay Ayersman’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA) ; B. ‘Maria Alejandra Brin’ (Roberto Brin, 2004 – Panama) ; B. ‘Sam Grice’ (Rudolf Ziesenhenne, 1973 – USA).

C’est toutefois une plante peu vigoureuse et délicate à conserver.
Multiplication par bouture de tiges ou par division des rhizomes.
Au Mexique, les tiges et les pétioles de Begonia plebeja sont consommés et sont appréciées pour le goût acide sous le nom de quelite.

The plant was discovered in November 1846 by Anders Sandøe Oersted (1816-1872) in Costa Rica in the Monte Aguacate region. It is a common species with deciduous foliage of dry tropical forests where it grows epiphytic or saxicolous in places exposed to light.
It was described in 1852 by Frederik Michael Liebmann (1813-1856) in Videnskabelige Meddelelser eng Dansk Naturhistorisk Forening and Kjøbenhavn 1852 volume 1, page 8 published 4 February 1853.
The specific epithet means « plebs », in reference to the Roman plebs, because of the abundance of this species at the time.
This species is part of the section Gireoudia.
Synonyms:
Begonia barsalouxiae Standl. & L.O.Williams
Begonia fissurarum C.DC.
Begonia kennedyi (Ziesenh.) F.A.Barkley & Golding
Begonia leptophylla C.DC.
Begonia ripicola C.DC.
Begonia tenuipila C.DC.
Begonia uvana C.DC.
Gireudia plebeja (Liebm.) Klotzsch
In the United States, it was once referred to as Begonia U155.
The plant was also discovered between 20 and 25 March 1949 in Honduras by Paul Carpenter Standley (1884-1963), in Olancho, in the dense, humid and mixed forest, near the Catacamas River, path between Catacamus and La Presa, at the altitude of 600 meters.
This other plant was described in 1950 by P. Standley and Louis Otho Williams (1908-1991) in Ceiba Volume 1, Number 3, pages 154 and 155, where it is named Begonia barsalouxiae Standl. & L.O. Williams. In France (and Europe), we still find in the collections this plant under this name, now obsolete.
Creeping herbaceous perennial plant, rhizome 8 to 10 millimeters in diameter for at least 8 centimeters long, purple-red stems, hairiness giving way to more hairless ends, green leaves, asymmetrical, round to elliptical, end of 7 or 8 webbed veins ending in tip, indefinite cluster inflorescence rising above foliage on a 22 cm peduncle, crown of male or female flowers, white or slightly pinkish yellow heart, capsule with three cells with 3 wings of size uneven.
This species was used to create the cultivars:
B. ‘Agnes Brin’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA); B. ‘Elizabeth Mateus’ (Paul P. Lowe, 2002 – USA); B. ‘Golden Sands’ (Patrick J. Worley, 1982 – USA); B. ‘Hastor’ (Patrick J. Worley, 2001 – USA); B. ‘Jay Ayersman’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA); B. ‘Maria Alejandra Brin’ (Roberto Brin, 2004 – Panama); B. ‘Sam Grice’ (Rudolf Ziesenhenne, 1973 – USA).
It is however a plant not very vigorous and delicate to preserve.
Multiplication by stem cutting or rhizome division.
In Mexico, the stems and petioles of Begonia plebeja are eaten and are appreciated for the acid taste under the name of quelite.