Begonia lacunosa

La plante a été découverte au Cameroun par Paul Rudolph Preuss (1861-?), le 10 mai 1889 à la station de Barombi, sur un petit cours d’eau.
Lieu de décès inconnu et date incertaine, entre 1922 et 1926 (cf. Walther Killy, Dictionary of German Biography, t. 8, Walter de Gruyter, 2005, p. 71)

Elle a été décrite en 1895 par Otto Warburg (1859-1938) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 22, page 42.
L’épithète spécifique signifie « avec des cavités », en référence à la structure bosselée des feuilles.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.
Synonyme : Begonia mayombensis Irmsch.

Plante rhizomateuse de 15 à 25 centimètres de hauteur, feuille peltée, faiblement asymétrique, ovale à elliptique ovale, sommet aigu, bords denticulés, surface diversement bullée, munie de poils longs sur les protubérances, inflorescences de 2 à 3 fleurs à tépales jaunes (ou parfois blancs), capsule obovoïde à 3 ailes égales, obovales déprimées.

Dans la nature, l’espèce croit sur les talus dans la litière de feuilles en décomposition ou parois rocheuses couvertes de mousse, en forêts primaires, souvent au bord des cours d’eau, rivières et cascades, jusqu’à 1000 mètres d’altitude.

Photos réalisées au Gabon par Ehoarn Bidault

Culture délicate.
Multiplication par boutures de feuilles pétiolées.

The plant was discovered in the Cameroon by Paul Rudolph Preuss (1861-?), May 10, 1889 at the station of Barombi, on a small stream.
Unknown place of death and uncertain date between 1922 and 1926 (see Walther Killy, Dictionary of German Biography, 8, Walter de Gruyter, 2005, 71)
It was described in 1895 by Otto Warburg (1859-1938) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie number 22, page 42.
The specific epithet means « with cavities », in reference to the bumpy structure of the leaves.
The species is part of the section Scutobegonia.
Synonym: Begonia mayombensis Irmsch.
Rhizomatous plant, 15 to 25 cm high, peltate leaf, weakly asymmetrical, oval to elliptic ovate, acute apex, denticulate margins, variously bubbled surface, with long hairs on the protuberances, inflorescences of 2 to 3 flowers with yellow tepals (or sometimes white), obovoid capsule with 3 equal wings, depressed obovate.
In the wild, the species grows on the slopes in the litter of decaying leaves or moss-covered rock walls, in primary forests, often at the edge of streams, rivers and waterfalls, up to 1000 meters altitude .
Multiplication by cuttings of petiolate leaves.

Begonia longipetiolata

Espèce découverte par Max J. Dinklage, en fleurs en mars, dans le sud du Cameroun (mais on ne sait pas en quelle année).
La nouvelle espèce à été nommée et décrite en 1904 par Ernest Friedrich Gilg dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 34, page 92.

Dénommée Begonia squamulosa var. bipindensis par Nicolas Hallé et décrite en 1972 dans Adansonia: recueil périodique d’observations botanique, volume 2 numéro 12, page 365, planche 4, figure 1, les botanistes on finalement décidé que la plante découverte par Hallé n’était pas une variété nouvelle de l’espèce, mais un synonyme de la plante décrite par Ernest Friedrich Gilg.

Espèce épiphyte, tige couchée, rampante, pouvant atteindre 1 mètre de longueur, et formant des racines à chaque nœud. Feuilles plus ou moins symétriques, elliptique à oblongues, presque linéaire ou étroitement obovales, de forme très variables, ce qui peut entrainer des confusions. Inflorescences unisexuées. Les inflorescences mâles portent de 5 à 70 fleurs pendantes, aplaties ; les inflorescences femelles portent une ou deux fleurs, subsessiles. Les fruits, caractéristiques, en forme de saucisses, sont rétrécis vers le sommet et s’ouvrent selon tris fentes déhiscentes.

Présent dans les forêts ombrophiles de Guinée Équatoriale, du Gabon, et de la République du Congo entre 100 et 850 mètres d’altitude.

Rare en culture dans les collections privées, cette plante est souvent présentée en suspensions dans les collections des jardins botaniques.
Multiplication par marcotage (naturel).

 

Species discovered by Max J. Dinklage, in bloom in March, in the south of Cameroon (but we do not know in what year).
The new species was named and described in 1904 by Ernest Friedrich Gilg in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie nr. 34, page 92.
Called Begonia squamulosa var. bipindensis by Nicolas Hallé and described in 1972 in Adansonia: periodic collection of botanical observations, volume 2 number 12, page 365, plate 4, figure 1, the botanists finally decided that the plant discovered by Hallé was not a new variety of the species, but a synonym of the plant described by Ernest Friedrich Gilg.
Epiphytic species, recumbent, creeping stem, up to 1 meter long, forming roots at each node. Leaves more or less symmetrical, elliptic to oblong, almost linear or closely obovate, very variable in shape, which can lead to confusion. Unisexual inflorescences. Male inflorescences have from 5 to 70 pendulous flowers, flattened; the female inflorescences carry one or two flowers, subsessile. The fruit, characteristic, sausage-shaped, is narrowed towards the top and opens according to three dehiscent slits.
Present in the rainforests of Equatorial Guinea, Gabon, and the Republic of Congo between 100 and 850 meters above sea level.
Rare in culture in private collections, this plant is often presented in suspensions in the collections of botanical gardens.
Multiplication by marcotage (natural).

Begonia loranthoides var. rhopalocarpa

La plante a été découverte au Cameroun par Per Karl Hjalmar Dusén (1855–1926) le 7 juillet 1892 à Bidundi, la plante étant une épiphyte dans les arbres.

La plante a été dénommée en 1895 Begonia rhopalocarpa Warb. par Otto Warburg (1859-1938) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 22, page 40.

En 1896 une autre plante a été trouvée au Cameroun par Georg August Zenker (1855-1922) à Bipinde, dans une zone de jungle (Urwaldgebiet).

C’est cette plante qui a été considérée comme une variété et nommée Begonia loranthoides var. rhopalocarpa (Warb.) De Wild. puis décrite dans Begonia loranthoides Hook. f. (sect. Tetraphila A. DC) par Jan Jacobus Friedrich Egmond de Wilde (1932- ) et Johan Coenraad Arends (1940-), article paru en 1979 dans Acta Botanica Neerlandica numéro 28, page367, planche 1.
Synonymes :
Begonia injoloensis De Wild.
Begonia richardsiana T.Moore

Plante épiphyte, tige frutescente atteignant 2,5 mètres de long, stipules caduques, étroitement triangulaires, pétioles rougeâtres, feuilles charnues à coriaces, faiblement asymétriques, étroitement ovales à elliptiques, sommet aigu, bords entiers, inflorescences unisexuées, les fleurs mâles en cyme par deux, 4 tépales, les externes largement obovales, les internes spatulés, les fleurs femelles solitaires, sessiles, à 4 tépales, fruit ovoïde – ellipsoïde, avec 4 à 8 côtes, rouge vif.

Begonia loranthoides subsp. rhopalocarpa – Gabon : Concession SEEF. Rive droite du Komo. Zone du futur barrage.
Photo : Ehoarn Bidault – 04/11/2017

Beaucoup plus répandue à l’état sauvage, cette variété est plus fréquente dans les collections que l’espèce type insulaire beaucoup plus rare.
Culture facile, comme plante grimpante ou en paniers suspends, fonctionne également bien insérée dans un mur végétalisé.
Multiplication par semis, marcotage, bouture de tiges feuillées.

The plant was discovered in Cameroon by Per Karl Hjalmar Dusén (1855-1926) on July 7, 1892 in Bidundi, the plant being an epiphyte in the trees.
The plant was named in 1895 Begonia rhopalocarpa Warb. by Otto Warburg (1859-1938) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie number 22, page 40.
In 1896 another plant was found in Cameroon by Georg August Zenker (1855-1922) in Bipinde, in a jungle area (Urwaldgebiet).
It is this plant that has been considered a variety and named Begonia loranthoides var. rhopalocarpa (Warb.) Wild. then described in Begonia loranthoides Hook. f. (Tetraphila A. DC) by Jan Jacobus Friedrich Egmond of Wilde (1932-) and Johan Coenraad Arends (1940-), article published in 1979 in Acta Botanica Neerlandica number 28, page 367, plate 1.
Synonyms:
Begonia injoloensis De Wild.
Begonia richardsiana T.Moore
Epiphytic plant, fruteal stem up to 2.5 meters long, stipules deciduous, narrowly triangular, petioles reddish, fleshy to coriaceous leaves, weakly asymmetrical, narrowly ovate to elliptic, pointed apex, entire margins, unisexual inflorescences, male flowers in cyme two, four tepals, the largely obovate external ones, the spatulate interns, the solitary female flowers, sessile, with 4 tepals, ovoid fruit – ellipsoid, with 4 to 8 ribs, bright red.
Much more widespread in the wild, this variety is more common in collections than the much rarer island type species.
Easy cultivation, as a climbing plant or in hanging baskets, also works well inserted into a green wall.
Propagation by seed, marcotage, cuttings of leafy stems.

 

Begonia microsperma

Ce bégonia originaire du Cameroun a été découvert par Per K. H. Dusén en 1883 à Bai Tombe sur la Meme River, décrit dans un article titré Begoniaceae Africana par le botaniste allemand Otto Warburg dans Botanische Jahrbücher fur Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie N° 22 paru en 1897 (pages 42 et 43).
L’espèce fait partie de la section Loasibegonia.

Toutefois, c’est parmi les échantillons récoltés par Frederic Winn Dundas le 6 décembre 1946, en épiphyte sur un ficus, en bas des cascades Ekumbe Ndene, sur la rivière Meme qui sont, de nos jours, considérés par les botanistes comme le type de cette espèce.

Begonia microsperma est une herbe de forêt de basse altitude apparemment restreinte aux bois enveloppés par le brouillard ou aux arbres près des chutes d’eau où ils profitent de la pulvérisation de la brume. Il a des feuilles jaunes verdâtres qui sont peltées, elliptiques-ovate, dont la surface supérieure porte de nombreuses bulles coniques, chacune incliné avec des cheveux de poils (Sosef 1994). On pensait que cette espèce avait une gamme beaucoup plus restreinte au Cameroun, cependant, un certain nombre de nouvelles collections (toutes déterminées par Marc Sosef) du Cameroun, de la Guinée équatoriale et du Gabon ont considérablement élargi la gamme connue. L’étendue de l’occurrence est importante (44 370 km2), mais la superficie d’occupation est encore relativement faible (entre 60 et 499 km2).

La plante est encore considérée comme menacée en raison des conditions de l’exploitation des mines de fer dans la région.

C’est une petite plante à conserver dans un terrarium, bien à l’ombre, avec un taux d’humidité important. Les cônes sur les feuilles permettent de récupérer un maximum de lumière dans toutes les directions et d’augmenter la surface d’échange.

Multiplication par marcotage ou bouture de feuilles pétiolées.

Je lui connais un hybride naturel supposé : B. microsperma x B. staudtii, cultivé en France dans quelques collections.

Et deux cultivars : B. ‘Buttercup’ créé par Michael J. Kartuz en 1975 après avoir pollinisé des fleurs de B. primatoscarpa, et B. ‘Mary Deane’ obtenu en 1977 par Violet Tate en pollinisant B. crispula.

This Begonia native to Cameroon was discovered by Per KH Dusén in 1883 in Bai Tombe on the Meme River, described in an article titled Begoniaceae Africana by the German botanist Otto Warburg in Botanische Jahrbücher fur Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie No. 22 published in 1897 (pages 42 and 43).
The species is part of the Loasibegonia section.
However, it is among the samples harvested by Frederic Winn Dundas on December 6, 1946, in epiphyte on a ficus, at the bottom of the Ekumbe Ndene waterfalls, on the Meme River which are, today, considered by botanists as the type of this species.
Begonia microsperma is a low-altitude forest grass apparently restricted to fog-enveloped woods or trees near waterfalls where they benefit from fog spraying. It has greenish yellow leaves that are peltate, elliptic-ovate, whose upper surface bears numerous conical bubbles, each inclined with hair hair (Sosef 1994). It was thought that this species had a much smaller range in Cameroon, however, a number of new collections (all determined by Marc Sosef) of Cameroon, Equatorial Guinea and Gabon have considerably expanded the known range. The extent of the occurrence is significant (44,370 km2), but the area of ​​occupancy is still relatively small (between 60 and 499 km2).
The plant is still considered threatened because of the conditions of iron mining in the region.
It is a small plant to keep in a terrarium, well in the shade, with a high humidity. The cones on the leaves make it possible to recover maximum light in all directions and to increase the exchange surface.
Multiplication by marcotage or cuttings of petiolate leaves.
I know him a supposed natural hybrid: B. microsperma x B. staudtii, grown in France in some collections.
And two cultivars: B. ‘Buttercup’ created by Michael J. Kartuz in 1975 after pollinating flowers of B. primatoscarpa, and B. ‘Mary Deane’ obtained in 1977 by Violet Tate after pollinating B. crispula.

Bibliographie :
Sosef, M.S.M. 1994. Refuge begonias: taxonomy, phylogeny and historical biogeography of Begonia sect. Loasibegonia and sect. Scutobegonia in relation to glacial rain forest refuges in Africa (Studies in Begoniaceae 5). Wageningen University Papers: 1-306.

Begonia mildbraedii

La plante a été découverte au Burundi, en fleurs mi-avril 1908, par Gottfried Wilhelm Johannes Mildbraed (1879 – 1954) entre Mawanbi et Awakubi à Abarangu dans la haute forêt sur le chemin.

Elle a été décrite en 1913 par Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) dans Wissenschaftliche Ergebnisse der Deutschen Zentral-Afrika-Expedition 1907-1908, Botanik 2, page 574.
L’épithète spécifique honore l’inventeur de la plante.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.
Synonymes :
B. calabarica auct. non Warburg: Wilczek
B. quadrialata auct. non Warburg: De Wildeman

Plante rhizomateuse de 20 à 30 centimètres de haut, feuilles peltées, feuille asymétrique, circulaire à largement elliptique-ovale, sommet arrondi, bords parfois faiblement ondulés, inflorescence sur un pédoncule de 2 à 7 centimètres, avec 2 à 4 fleurs mâles et 1 ou 2 fleurs femelles à tépales jaunes, capsule ovoïde à 3 ou 4 ailes obovales.

Begonia mildbraedii – Gabon: Zone de Mabounié, à 45 km au sud-ouest de Lambaréné, rive nord de la rivière Ngounié.
Photos Ehoarn Bidault – 16 juin 2014

Il existe un hybride naturel, probablement B. mildbraedii x B. scutifolia, dans la région de Belinga au Gabon. Les spécimens récoltés par Breteler & de Wilde présentent des limbes ayant la forme de celles de Begonia scutifolia à feuilles larges, mais une nervation tertiaire plus importante. De plus, l’ovaire est obovale et a les ailes obovales.

Plante terrestre ou sur les rochers moussus humides ou les parois rocheuses, souvent près des ruisseaux, des rivières, des cascades ou des sources; souvent sur des pentes, le lits des ruisseaux ou des bas-cotés des pistes forestières escarpées, à l’ombre ou à l’ombre profonde d’une forêt ombrophile primaire ou ancienne, sur sol argileux à sableux, trouvé en association avec des Lycopodiales, dans la forêt de Cynometra, en forêt avec Raphia ou Gilbertiodendron dewevrei et Parinari excelsa ou Macrolobium, entre 100 et 950 mètres d’altitude.
Encore une fois une espèce variable qui ressemble beaucoup à Begonia quadrialata avec laquelle elle était souvent considérée autrefois comme conspécifique. Il se distingue toutefois par la forme plus large de la partie loculaire de l’ovaire et du fruit, associée à un ovaire et un fruit de forme généralement plus obtriangulaire, le fruit souvent suspendu sur un pédicelle courbé, la présence de tissu sclérenchymateux (mais pas beaucoup) le long des nervures et la présence de glandes isolées allongées.
Pour les botanistes, dans la section Scutobegonia, B. mildbraedii est à la charnière des lignages, entre le groupe B. ferramica d’une part, et avec le groupe B. aggeloptera et le groupe B. wilksii d’autre part.

Culture en terrarium.
Multiplication par semis ou boutures.

The plant was discovered in Burundi, blooming mid-April 1908, by Gottfried Wilhelm Johannes Mildbraed (1879 – 1954) between Mawanbi and Awakubi in Abarangu in the high forest on the way.
It was described in 1913 by Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) in Wissenschaftliche Ergebnisse der Deutschen Zentral-Afrika-Expedition 1907-1908, Botanik 2, page 574.
The specific epithet honors the inventor of the plant.
The species is part of the section Scutobegonia.
Synonyms:
B. calabarica auct. no Warburg: Wilczek
B. quadrialata auct. no Warburg: De Wildeman
Rhizomatous plant 20 to 30 cm high, peltate leaves, asymmetrical leaf, circular to broadly elliptical-oval, rounded tip, sometimes slightly undulating margins, inflorescence on a peduncle of 2 to 7 centimeters, with 2 to 4 male flowers and 1 or 2 female flowers with yellow tepals, ovoid capsule with 3 or 4 obovate wings.
There is one hybrid, probably B. mildbraedii x B. scutifolia, in the Belinga region of Gabon. Specimens harvested by Breteler & de Wilde have leaf-shaped limbs of B. scutifolia broadleaf, but greater tertiary rearing. In addition, the ovary is obovate and has obovate wings.
Land plant or on wet mossy rocks or rock faces, often near streams, rivers, waterfalls or springs; often on slopes, creek beds or steep forest slopes, in the shade or deep shade of a primary or old rain forest, on clay to sandy soil, found in association with Lycopodiales , in the forest of Cynometra, in forest with Raphia or Gilbertiodendron dewevrei and Parinari excelsa or Macrolobium, between 100 and 950 meters above sea level.
Again a variable species that is very similar to B. quadrialata with which it was often considered conspecific. However, it is distinguished by the larger form of the locular part of the ovary and the fruit, associated with an ovary and a fruit of generally more obtriangular shape, the fruit often suspended on a curved pedicel, the presence of sclerenchymal tissue (but not much) along the veins and the presence of elongated isolated glands.
For botanists, in the Scutobegonia section, B. mildbraedii is at the hinge of lineages, between the group B. ferramica on the one hand, and with the group B. aggeloptera and the group B. wilksii on the other hand.
Terrarium culture.
Multiplication by sowing or cuttings.

Begonia oxyanthera

La plante a été découverte au Cameroun, en fleurs, le 2 mars 1891, par Paul Rudolph Preuss (1861 – 1922/25 ?) dans la jungle à 1800 mètres d’altitude dans la région du Buéa.

Elle a été décrite en 1897 par Otto Warburg (1859-1938) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 22, page 35..
L’épithète spécifique est formée à partir du grec ancien oxus, pointu, et de anthera, anthère.
L’espèce fait partie de la section Tetraphila.

Espèce épiphyte, pouvant atteindre 6 à 9 mètres de haut, feuilles simples légèrement asymétriques, alternes, ovale-lancéolée, fleurs unisexuées de couleur blanche, fruits sous forme de capsules déhiscentes.

Présente sur la ligne montagneuse du Cameroun, assez commune, l’espèce a été observée principalement au Cameroun, sur une douzaine de sites dans la Région du Nord-Ouest (mont Oku, lac Oku, réserve forestière de Bali Ngemba), la région du Sud-Ouest (Nyasoso, Kodmin, mont Koupé, mont Manengouba, Fossimondi, monts Rumpi) et celle du Littoral (mont Nlonako). Elle a également été collectée sur trois sites en Guinée équatoriale (île de Bioko) et sur un site au Nigeria. Elle croît à des altitudes comprises entre 800 et 2 400 mètres.
Espèce classée « vulnérable » sur la liste rouge de l’IUCN en raison du déboisement des terres pour l’agriculture ou encore le bois qui a peu à peu entraîné le déclin de l’espèce (principalement dans les hauts plateaux Lebialem / Bamboutos / Bamenda au Cameroun). La plupart des sites de cette espèce dans la région du nord-ouest du Cameroun, où l’espèce a été enregistrée le plus souvent, se trouvent en dehors des zones protégées et il semble probable que l’habitat forestier a depuis été perdu. Dans Cheek et al. (2000), il a été calculé que 96% de la couverture forestière initiale des hauts plateaux de Bamenda avaient été perdus.

Culture en terrarium, sur un mur végétalisé ou en suspension avec des orchidées.
Multiplication par semis ou boutures de tiges feuillées.

The plant was discovered in Cameroon, in bloom, on March 2, 1891, by Paul Rudolph Preuss (1861 – 1922/25?) In the jungle at 1800 meters altitude in the region of Buea.
It was described in 1897 by Otto Warburg (1859-1938) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie number 22, page 35.
The specific epithet is formed from the ancient Greek oxus, pointed, and anthera, anther.
The species is part of the Tetraphila section.
Epiphytic species, up to 6 to 9 meters tall, slightly asymmetrical, alternate leaves, oval-lanceolate, unisexual white flowers, fruit in the form of dehiscent capsules.
Present on the mountainous line of Cameroon, quite common, the species was observed mainly in Cameroon, on a dozen sites in the North-West Region (Mount Oku, Oku Lake, Bali Ngemba Forest Reserve), the South-West (Nyasoso, Kodmin, Mount Koupé, Mount Manengouba, Fossimondi, Rumpi Mountains) and the Littoral (Mount Nlonako). It has also been collected at three sites in Equatorial Guinea (Bioko Island) and at a site in Nigeria. It grows at altitudes between 800 and 2400 meters.
Species classified « vulnerable » on the IUCN Red List due to deforestation of land for agriculture or wood that has gradually led to the decline of the species (mainly in the highlands Lebialem / Bamboutos / Bamenda in Cameroon). Most sites of this species in northwestern Cameroon, where the species has been recorded most often, are outside protected areas and it seems likely that forest habitat has since been lost. In Cheek et al. (2000), it was calculated that 96% of the initial forest cover of the highlands of Bamenda had been lost.
Terrarium cultivation, on a green wall or in suspension with orchids.
Propagation by seedling or cuttings of leafy stems.

Photo : Vincent Droissart, 5 septembre 2011
Cameroun : Mont Oku. Sentier partant de Kilium jusqu’au sommet.

Begonia oxyloba

La plante a été découverte par Friedrich Martin Josef Welwitsch (1806-1872), en janvier 1856 dans le secteur de Cuanza Norte, Golungo Alto, dans la forêt primitive de la Mata de Quisuculo dans le Sobato de Bango, en Angola.
Espèce décrite dans Flora of Tropical Africa 2, page 573, en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911), à la suite des travaux de Friedrich Welwitsch (1806-1872).
L’épithète spécifique oxyloba vient de oxy-, aigu, pointu, et de lobatus, lobé, et signifie donc « à lobe pointu »
L’espèce fait partie de la section Mezierea.

Ce bégonia à l’aire de répartition très étendue est originaire d’Afrique tropicale et de Madagascar.
Afrique tropicale orientale : Kenya ; Tanzanie ; Ouganda
Afrique tropicale du Sud : Angola ; Malawi ; Mozambique
Afrique tropicale de l’Ouest : Côte d’Ivoire ; Ghana ; Guinée ; Liberia ; Nigeria ; Sierra Leone ; Togo
Afrique tropicale occidentale et centrale : Burundi ; Cameroun ; Guinée équatoriale ; Gabon ; Rwanda ; Zaïre

Plante herbacée annuelle, douce, aqueuse, à tiges ascendantes non ramifiées, souvent avec l’apparition de racines au niveau des nœuds inférieurs, de 25 centimètres à 2 mètres de long, ligneuse dans la partie inférieure. Feuilles plus ou moins ovales, de 7-14 centimètres de long, la plupart du temps avec 5 lobes pointus, cordées à la base, vertes, glabres ou légèrement hispides au-dessus, sans poils et vert foncé ou rougeâtre dessous. Bordure des feuilles légèrement et irrégulièrement dentée. Fleurs en bout de tiges, axillaires, sur les pédoncules de 15 à 30 millimètres de long, unisexuées, rose pâle. Le fruit est une une baie ellipsoïde, de 20- à 30 millimètres de long, non ailé, couronné par le long stipe.
Ressemble à B. sonderiana mais a de grosses stipules et des bourgeons durs et épineux.

Plante de la forêt pluviale et sur les berges, roches humides, près des cascades.

 

The plant was discovered by Friedrich Martin Josef Welwitsch (1806-1872), in January 1856 in the Cuanza Norte area, Golungo Alto, in the primeval forest of the Mata de Quisuculo in Sobato de Bango, Angola.
It was described in Flora of Tropical Africa 2, page 573, in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911), following the works of Friedrich Welwitsch (1806-1872).
The specific epithet oxyloba comes from oxy-, acute, pointed, and lobatus, lobed, and therefore means « pointed lobe »
This species belongs to the section Mezierea.
This widespread Begonia is native to tropical Africa and Madagascar.
Eastern tropical Africa: Kenya; Tanzania; Uganda
Southern tropical Africa: Angola; Malawi; Mozambique
West tropical Africa: Ivory Coast; Ghana; Guinea; Liberia; Nigeria; Sierra Leone ; Togo
West and Central Tropical Africa: Burundi; Cameroon; Equatorial Guinea ; Gabon; Rwanda; Zaire
Annual, sweet, watery herb with unbranched ascending stems, often with the appearance of roots at the lower nodes, 25 centimeters to 2 meters long, woody in the lower part. Leaves more or less ovate, 7-14 cm long, most of the time with 5 pointed lobes, cordate at base, green, glabrous or slightly hispid above, hairless and dark green or reddish beneath. Leaf margins slightly and irregularly toothed. Flowers at the end of stems, axillary, on the peduncles 15 to 30 millimeters long, unisexual, pale pink. The fruit is an ellipsoid berry, 20- to 30-millimeter long, not winged, crowned by the long stipe.
Looks like B. sonderiana but has large stipules and hard, thorny buds.
Plant of the rainforest and on the banks, wet rocks, near waterfalls.

Bibliographie :

  • Exell, A. W. et al., eds. Flora zambesiaca. 1960- (F Zamb)
  • Keay, R. W. J. & F. N. Hepper Flora of west tropical Africa, ed. 2. 1953-1972 (F WT Afr)
  • Klazenga, N. et al. 1994. Begonia sect. Mezierea (Gaud.) Warb., a taxonomic revision Bull. Jard. Bot. Natl. Belg. 63:286.
  • Robyns, W. et al., eds. Flore du Congo belge et du Ruanda-Urundi. 1948-63 (F CongoRB)
  • Turrill, W. B. et al., eds. Flora of tropical East Africa. 1952- (F TE Afr)

Begonia polygonoides

Plante d’Afrique de l’ouest découverte à Old Calabar, au Nigeria, par C. Wyville Thomson, en 1862 et dénommée et décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker,  dans Flora of Tropical Africa 2, page 571 de Daniel Olivier.
L’espèce fait partie de la section Tetraphila.

Begonia épiphyte qui pousse à une altitude comprise entre 50 et 1200 mètres, sur les troncs et branches d’arbres dans la forêt ombrophylle à feuilles persistantes, et dont les racines s’enfoncent sous l’écorce à la recherche de nutriments. On le rencontre souvent, pendant à des branches au dessus de cours d’eau, parfois jusqu’à 45 mètres de hauteur. Il produit alors de longues tiges grêles, boisées, de 45 centimètres à 3 mètres de long. Ses feuilles charnues lui permettent de s’adapter aux fluctuations climatiques et de supporter des périodes de sécheresse, et lorsqu’il semble desséché, il ressemble alors beaucoup à Polygonum aviculare. Les inflorescences sont parfois unisexuelles.
Les fruits ne sont pas une capsule déhiscente ailée, comme chez beaucoup de bégonias, mais un long tube.
Autrefois, il existait plusieurs plantes, avec des noms différents, et ces différence, visuelles, assez significatives. mais les botanistes modernes ont décidé de réduire toutes ces plantes sous le même taxon. En collection, il est parfois plus aisé de conserver les anciennes terminologies, c’est pourquoi, il peut encore être possible de trouver des Begonia cataractarum J.Braun & K.Schum, Begonia epilobioides Warb., Begonia ramicola Gilg., Begonia rhipsaloides A.Chev., Begonia rubronervata De Wild…

Il a également existé un Begonia polygonoides Ridl. trouvé à Bornéo, dans l’état de Sarawak, décrit par H.N. Ridley dans le Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society 46, page 254 en 1906.

Culture hivernale en terrarium pour lui offrir une température toujours supérieure à 20 °C et une humidité atmosphérique importante.
J’ai aussi assez bien réussi la culture en pots de petites dimensions, et en été, il supporte bien la culture en containers dans la serre. En hiver, il suffit de placer ces conatiners en hauteur, en position aérée et bien drainée, pour qu’ils passent la saison froide avec facilité.

Multiplication délicate, par boutures de tiges feuillées, à réaliser en été.

En 1978, Leslie Woodriff de McKinleyville, Californie, a pollinisé des fleurs de Begonia molleri et ce croisement lui a permis de sélectionner B. ‘Moly Poly’ une plante retombante au feuillage vert tendre, et aux rares fleurs blanches à blanc-rosé.

A West African plant discovered in Old Calabar, Nigeria, by C. Wyville Thomson, in 1862 and named and described in 1871 by Joseph Dalton Hooker, in Flora of Tropical Africa 2, page 571 by Daniel Olivier.
The species is part of the Tetraphila section.
Begonia epiphyte that grows at altitudes of 50 to 1200 meters on tree trunks and branches in the evergreen rainforest, and whose roots sink under the bark for nutrients. It is often encountered, during branches above watercourses, sometimes up to 45 meters in height. It produces long, slender, woody stems from 45 centimeters to 3 meters long. Its fleshy leaves allow it to adapt to climatic fluctuations and withstand periods of drought, and when it seems dry, it looks a lot like Polygonum aviculare. The inflorescences are sometimes unisexual.
The fruits are not a winged dehiscent capsule, as with many begonias, but a long tube.
In the past, there were several plants, with different names, and these differences, visual, quite significant. but modern botanists have decided to reduce all these plants under the same taxon. In collection, it is sometimes easier to preserve the old terminologies, so it may still be possible to find Begonia cataractarum J.Braun & K.Schum, Begonia epilobioides Warb., Begonia ramicola Gilg., Begonia rhipsaloides A .Chev., Begonia rubronervata De Wild …
There was also a Begonia polygonides Ridl. found in Borneo, in the state of Sarawak, described by H.N. Ridley in the Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society 46, page 254, 1906.
Winter culture in terrarium to offer a temperature always higher than 20°C and a significant atmospheric humidity.
I have also quite successfully grown small pots, and in summer, it supports the culture in containers in the greenhouse. In winter, it is enough to place these conatiners in height, in ventilated and well drained position, so that they spend the cold season with facility.
Delicate multiplication, by cuttings of leafy stalks, to realize in summer.
In 1978, Leslie Woodriff of McKinleyville, California, polinized flowers of Begonia molleri and this crossing allowed him to select B. ‘Moly Poly’ a trailing-scandent plant with tender green foliage, and rare white to pink-white flowers.

LEBRUN, J. P. & A. L. STORK (1991). Énumération des plantes à fleurs d’Afrique tropicale. Généralités et Anonaceae à Pandanaceae. Énum. Pl. Fleurs Afr. Trop. 1: 138

Begonia potamophila

La plante a été découverte au Cameroum par Georg August Zenker (1855-1922) entre juin 1899 et le début de l’année 1900, en diverses places.
Terrestre sur le sol de la forêt, sur des rochers moussus ou sur des falaises abruptes en forêt primaire ou sur des sites ombragés, parfois dans la forêt marécageuse, localement abondant sur les pentes des collines, souvent près des ruisseaux et des rivières, depuis le niveau de la mer jusqu’à près de 800 mètres d’altitude.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1904 par Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 34, page 89.
L’espèce appartient à la section Loasibegonia.
Synonymes :
Begonia batesii C.DC.
Begonia macropoda Gilg

Plante rhizomateuse de 25 à 40 centimètres de haut, feuilles peltées largement elliptiques à circulaires, bords parfois denticulés, avec quelques poils épars à la surface supérieure, inflorescences de 2 à 4 fleurs mâles et 1 ou 2 fleurs femelles, jaunes.

Begonia potamophila au Gabon : Ivindo National Park- Photo Nicolas Texier (2 avril 2017)
Begonia potamophila au Gabon : Site Ramsar de Birougou, 20 km au Nord de Malinga, village Mbomo, vers la Bibaka – Photo Ehoarn Bidault (19 mars 2018)

Culture délicate en terrarium.
Multiplication par boutures de rhizome.

The plant was discovered in the Cameroon by Georg August Zenker (1855-1922) between June 1899 and the beginning of the year 1900, in various places.
Terrestrial on forest floor, on mossy rocks or on steep cliffs in primary forest or on shady sites, sometimes in swamp forest, locally abundant on hill slopes, often near streams and rivers, since sea ​​level up to nearly 800 meters above sea level.
The species was named and described in 1904 by Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie number 34, page 89.
The species belongs to the section Loasibegonia.
Synonyms:
Begonia batesii C.DC.
Begonia macropoda Gilg
Rhizomatous plant 25 to 40 cm high, peltate leaves widely elliptical to circular, margins sometimes denticulate, with some scattered hairs on the upper surface, inflorescences of 2 to 4 male flowers and 1 or 2 female, yellow flowers.
Delicate terrarium culture.
Multiplication by rhizome cuttings.

Begonia potamophila et Begonia montis-elephantis ensemble sur une falaise verticale de schiste, suintant en permanence, Cameroun : Mont des Éléphants, Kribi. – Photo Patrick Blanc

Begonia prismatocarpa

Plante découverte en 1860 par Gustav Mann à Fernado Po à près de 1000 mètres d’altitude.
A. de Candolle, dans son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae, se refuse à la décrire car le type observé dans l’herbier de Sir J. W. Hoocker est trop incomplet.
La plante a fleurit en décembre 1861 dans les serres du Jardin Botanique de Kew.

L’espèce a été décrite en 1862 par William Jackson Hooker (1785-1865) dans Curtis’s botanical magazine volume 88, série 3, numéro 18, planche 5307.
L’épithète spécifique signifie « à fruit en forme de prisme ».
L’espèce fait partie de la section Loasibegonia.

Ce bégonia est originaire d’Afrique de l’ouest (Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée Équatoriale).
Il existe trois sous-espèces :

  • B. prismatocarpa subsp. delobata Sosef (1994)
  • B. prismatocarpa subsp. petraea (A.Chev.) Sosef (1994)
  • B. prismatocarpa subsp. prismatocarpa

Begonia prismatocarpa Hook. Wageningen Agricultural University Papers 94(1), page 175, f. 16.11. 1994. (Wageningen Agric. Univ. Pap.) est un homonyme obsolète

La plante pousse sur les rochers et sur les troncs d’arbre, à près de 1000 mètres d’altitude. Le feuillage couvert de petits poils épars ne dépasse pas quelques centimètres de hauteur et la plante a plutôt tendance à s’étaler formant un petit couvre-sol. Nombreuses petites fleurs d’une jaune vif, avec des fines stries rouges au revers des pétales.

C’est un des bégonias à fleurs jaunes les plus répandus, même s’il reste une plante de collection de culture assez délicate. Cette espèce africaine a besoin d’une forte hygrométrie pour prospérer. Ses dimensions restreintes et sa floraison jaune bouton d’or en font une plante idéale pour les terrariums.

Multiplication par division, par boutures de rhizomes ou de feuilles pétiolées dans la vermiculite.

Quelques cultivars ont été créés avec cette espèce : B. ‘Buttercup’ (Michael J. Kartuz – 1975) ; B. ‘Gold Coast’ (Phillip Seitner – 1975) ; B. ‘Golden Girl’ ; B. ‘New Green Ice’ (Atsuyuki Ashizawa – 200) ; B. ‘Ona-Mae’ (Jacqueline Basye – 1973) ; B. ‘Variegation’ (Maria S. Weywand – 1975).

Je possède en collection une forme à fleurs orange vif veinée de rouge.

Plant discovered in 1860 by Gustav Mann in Fernado Po at nearly 1000 meters altitude.
A. de Candolle, in his Memoir on the Begoniaceae Family, refuses to describe it because the type observed in the herbarium of Sir J. W. Hoocker is too incomplete.
The plant bloomed in December 1861 in the greenhouses of the Kew Botanical Garden.
The species was described in 1862 by William Jackson Hooker (1785-1865) in Curtis’ botanical magazine volume 88, series 3, number 18, plate 5307. The specific epithet means « fruit-shaped prism ».
The species is part of the Loasibegonia section.
This begonia is native to West Africa (Cameroon, Ivory Coast, Equatorial Guinea).
There are three subspecies:
B. prismatocarpa subsp. delobata Sosef (1994)
B. prismatocarpa subsp. petraea (A.Chev.) Sosef (1994)
B. prismatocarpa subsp. prismatocarpa
Begonia prismatocarpa Hook. Wageningen Agricultural University Papers 94 (1), page 175, f. 16.11. 1994. (Wageningen Agric, Univ., Pap.) is an obsolete namesake
The plant grows on rocks and tree trunks, at nearly 1000 meters altitude. The foliage covered with small scattered hairs does not exceed a few centimeters in height and the plant tends to spread out forming a small groundcover. Many small flowers of a bright yellow, with thin red streaks on the back of the petals.
It is one of the most common yellow-flowered begonias, although it remains a fairly delicate crop plant. This African species needs a high hygrometry to prosper. Its small dimensions and its yellow butterflies make it an ideal plant for terrariums.
Multiplication by division.
Some cultivars have been created with this species: B. ‘Buttercup’ (Michael J. Kartuz – 1975); B. ‘Gold Coast’ (Phillip Seitner – 1975); B. ‘Golden Girl’; B. ‘New Green Ice’ (Atsuyuki Ashizawa – 200); B. ‘Ona-Mae’ (Jacqueline Basye – 1973); B. ‘Variegation’ (Maria S. Weywand – 1975).