Begonia elaeagnifolia var. schultzei

En juillet 1911, Arnold Schultze-Rhonhof (1875-1948) découvre une plante dans la zone forestière du sud du Cameroun, district de Kribi-Kampo, au nord-ouest de Kampo.

Heinrich Gustav Adolf Engler (1844-1930) décrit en 1921 cette plante dans Die Vegetation der Erde: sammlung pflanzengeographischer monographien volume 9, numéro 3.2, page 619.

Le 23 juillet 1911, G.W.J. Mildbraed (1879-1954) récolte une plante inconnue dans la même région du Cameroum, sur la crête entre Ebolova et Kampo.

Cette plante est décrite et nommée par Rudolf Wilczek (1903-1984) dans le Bulletin du Jardin Botanique National de Belgique numéro 39, page 88 en 1969.  Il s’agit en fait de la même espèce, qui restera sous le nom de Begonia schultzei Engler ex R. Wilczek.
L’espèce fut d’abord inclue dans la section Fuscibegonia, mais elle fait désormais partie de la section Tetraphila.

Puis, les botanistes modernes on considéré qu’il s’agit simplement d’une simple forme locale de Begonia eleagnifolia Hook.f.

C’est la forme la plus courante en culture que les collectionneurs étiquettent parfois : Begonia elaeagnifolia Hook.f. var schultzei Engler ex R. Wilczek.
Mais le plus souvent, on trouve cette plante simplement étiquetée Begonia elaeagnifolia.

Plante rampante ou retombante à tiges grêles couvertes de rares pilosités brunes, en milieu très humide, des racines aériennes blanches apparaissent spontanément, feuilels succulentes, en forme de cœur allongé, vert foncé brillant, fleurs rose pâle avec le cœur plus foncé.

Multiplication par boutures de feuilles pétiolées ou de tiges feuillées.

 

In July 1911, Arnold Schultze-Rhonhof (1875-1948) discovered a plant in the forest area of southern Cameroon, Kribi-Kampo district, northwest of Kampo.
Heinrich Gustav Adolf Engler (1844-1930) described in 1921 this plant in Die Vegetation der Erde: sammlung pflanzengeographischer monographian volume 9, number 3.2, page 619.
July 23, 1911, GWJ Mildbraed (1879-1954) harvests an unknown plant in the same region of Camerum, on the ridge between Ebolova and Kampo.
This plant is described and named by Rudolf Wilczek (1903-1984) in the Bulletin du Jardin Botanique National de Belgique 39, page 88 in 1969. It is in fact the same species, which will remain under the name Begonia schultzei Engler ex R. Wilczek.
The species was first included in the section Fuscibegonia, but it is now part of the section Tetraphila.
Then, modern botanists considered that it is simply a simple local form of Begonia eleagnifolia Hook.f.
This is the most common form in culture that collectors sometimes label: Begonia elaeagnifolia Hook.f. var schultzei Engler ex R. Wilczek.
But most often, we find this plant simply labeled Begonia elaeagnifolia.
Creeping or drooping plant with slender stems covered with rare brown pilosities, in a very humid environment, white aerial roots appear spontaneously, succulent leaves, elongated heart shape, dark green shiny, pale pink flowers with darker heart.
Multiplication by cuttings of petiolate leaves or leafy stems.

Begonia mildbraedii

La plante a été découverte au Burundi, en fleurs mi-avril 1908, par Gottfried Wilhelm Johannes Mildbraed (1879 – 1954) entre Mawanbi et Awakubi à Abarangu dans la haute forêt sur le chemin.

Elle a été décrite en 1913 par Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) dans Wissenschaftliche Ergebnisse der Deutschen Zentral-Afrika-Expedition 1907-1908, Botanik 2, page 574.
L’épithète spécifique honore l’inventeur de la plante.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.
Synonymes :
B. calabarica auct. non Warburg: Wilczek
B. quadrialata auct. non Warburg: De Wildeman

Plante rhizomateuse de 20 à 30 centimètres de haut, feuilles peltées, feuille asymétrique, circulaire à largement elliptique-ovale, sommet arrondi, bords parfois faiblement ondulés, inflorescence sur un pédoncule de 2 à 7 centimètres, avec 2 à 4 fleurs mâles et 1 ou 2 fleurs femelles à tépales jaunes, capsule ovoïde à 3 ou 4 ailes obovales.

Begonia mildbraedii – Gabon: Zone de Mabounié, à 45 km au sud-ouest de Lambaréné, rive nord de la rivière Ngounié.
Photos Ehoarn Bidault – 16 juin 2014

Il existe un hybride naturel, probablement B. mildbraedii x B. scutifolia, dans la région de Belinga au Gabon. Les spécimens récoltés par Breteler & de Wilde présentent des limbes ayant la forme de celles de Begonia scutifolia à feuilles larges, mais une nervation tertiaire plus importante. De plus, l’ovaire est obovale et a les ailes obovales.

Plante terrestre ou sur les rochers moussus humides ou les parois rocheuses, souvent près des ruisseaux, des rivières, des cascades ou des sources; souvent sur des pentes, le lits des ruisseaux ou des bas-cotés des pistes forestières escarpées, à l’ombre ou à l’ombre profonde d’une forêt ombrophile primaire ou ancienne, sur sol argileux à sableux, trouvé en association avec des Lycopodiales, dans la forêt de Cynometra, en forêt avec Raphia ou Gilbertiodendron dewevrei et Parinari excelsa ou Macrolobium, entre 100 et 950 mètres d’altitude.
Encore une fois une espèce variable qui ressemble beaucoup à Begonia quadrialata avec laquelle elle était souvent considérée autrefois comme conspécifique. Il se distingue toutefois par la forme plus large de la partie loculaire de l’ovaire et du fruit, associée à un ovaire et un fruit de forme généralement plus obtriangulaire, le fruit souvent suspendu sur un pédicelle courbé, la présence de tissu sclérenchymateux (mais pas beaucoup) le long des nervures et la présence de glandes isolées allongées.
Pour les botanistes, dans la section Scutobegonia, B. mildbraedii est à la charnière des lignages, entre le groupe B. ferramica d’une part, et avec le groupe B. aggeloptera et le groupe B. wilksii d’autre part.

Culture en terrarium.
Multiplication par semis ou boutures.

The plant was discovered in Burundi, blooming mid-April 1908, by Gottfried Wilhelm Johannes Mildbraed (1879 – 1954) between Mawanbi and Awakubi in Abarangu in the high forest on the way.
It was described in 1913 by Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) in Wissenschaftliche Ergebnisse der Deutschen Zentral-Afrika-Expedition 1907-1908, Botanik 2, page 574.
The specific epithet honors the inventor of the plant.
The species is part of the section Scutobegonia.
Synonyms:
B. calabarica auct. no Warburg: Wilczek
B. quadrialata auct. no Warburg: De Wildeman
Rhizomatous plant 20 to 30 cm high, peltate leaves, asymmetrical leaf, circular to broadly elliptical-oval, rounded tip, sometimes slightly undulating margins, inflorescence on a peduncle of 2 to 7 centimeters, with 2 to 4 male flowers and 1 or 2 female flowers with yellow tepals, ovoid capsule with 3 or 4 obovate wings.
There is one hybrid, probably B. mildbraedii x B. scutifolia, in the Belinga region of Gabon. Specimens harvested by Breteler & de Wilde have leaf-shaped limbs of B. scutifolia broadleaf, but greater tertiary rearing. In addition, the ovary is obovate and has obovate wings.
Land plant or on wet mossy rocks or rock faces, often near streams, rivers, waterfalls or springs; often on slopes, creek beds or steep forest slopes, in the shade or deep shade of a primary or old rain forest, on clay to sandy soil, found in association with Lycopodiales , in the forest of Cynometra, in forest with Raphia or Gilbertiodendron dewevrei and Parinari excelsa or Macrolobium, between 100 and 950 meters above sea level.
Again a variable species that is very similar to B. quadrialata with which it was often considered conspecific. However, it is distinguished by the larger form of the locular part of the ovary and the fruit, associated with an ovary and a fruit of generally more obtriangular shape, the fruit often suspended on a curved pedicel, the presence of sclerenchymal tissue (but not much) along the veins and the presence of elongated isolated glands.
For botanists, in the Scutobegonia section, B. mildbraedii is at the hinge of lineages, between the group B. ferramica on the one hand, and with the group B. aggeloptera and the group B. wilksii on the other hand.
Terrarium culture.
Multiplication by sowing or cuttings.