Begonia oxyloba

La plante a été découverte par Friedrich Martin Josef Welwitsch (1806-1872), en janvier 1856 dans le secteur de Cuanza Norte, Golungo Alto, dans la forêt primitive de la Mata de Quisuculo dans le Sobato de Bango, en Angola.
Espèce décrite dans Flora of Tropical Africa 2, page 573, en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911), à la suite des travaux de Friedrich Welwitsch (1806-1872).
L’épithète spécifique oxyloba vient de oxy-, aigu, pointu, et de lobatus, lobé, et signifie donc « à lobe pointu »
L’espèce fait partie de la section Mezierea.

Ce bégonia à l’aire de répartition très étendue est originaire d’Afrique tropicale et de Madagascar.
Afrique tropicale orientale : Kenya ; Tanzanie ; Ouganda
Afrique tropicale du Sud : Angola ; Malawi ; Mozambique
Afrique tropicale de l’Ouest : Côte d’Ivoire ; Ghana ; Guinée ; Liberia ; Nigeria ; Sierra Leone ; Togo
Afrique tropicale occidentale et centrale : Burundi ; Cameroun ; Guinée équatoriale ; Gabon ; Rwanda ; Zaïre

Plante herbacée annuelle, douce, aqueuse, à tiges ascendantes non ramifiées, souvent avec l’apparition de racines au niveau des nœuds inférieurs, de 25 centimètres à 2 mètres de long, ligneuse dans la partie inférieure. Feuilles plus ou moins ovales, de 7-14 centimètres de long, la plupart du temps avec 5 lobes pointus, cordées à la base, vertes, glabres ou légèrement hispides au-dessus, sans poils et vert foncé ou rougeâtre dessous. Bordure des feuilles légèrement et irrégulièrement dentée. Fleurs en bout de tiges, axillaires, sur les pédoncules de 15 à 30 millimètres de long, unisexuées, rose pâle. Le fruit est une une baie ellipsoïde, de 20- à 30 millimètres de long, non ailé, couronné par le long stipe.
Ressemble à B. sonderiana mais a de grosses stipules et des bourgeons durs et épineux.

Plante de la forêt pluviale et sur les berges, roches humides, près des cascades.

 

The plant was discovered by Friedrich Martin Josef Welwitsch (1806-1872), in January 1856 in the Cuanza Norte area, Golungo Alto, in the primeval forest of the Mata de Quisuculo in Sobato de Bango, Angola.
It was described in Flora of Tropical Africa 2, page 573, in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911), following the works of Friedrich Welwitsch (1806-1872).
The specific epithet oxyloba comes from oxy-, acute, pointed, and lobatus, lobed, and therefore means « pointed lobe »
This species belongs to the section Mezierea.
This widespread Begonia is native to tropical Africa and Madagascar.
Eastern tropical Africa: Kenya; Tanzania; Uganda
Southern tropical Africa: Angola; Malawi; Mozambique
West tropical Africa: Ivory Coast; Ghana; Guinea; Liberia; Nigeria; Sierra Leone ; Togo
West and Central Tropical Africa: Burundi; Cameroon; Equatorial Guinea ; Gabon; Rwanda; Zaire
Annual, sweet, watery herb with unbranched ascending stems, often with the appearance of roots at the lower nodes, 25 centimeters to 2 meters long, woody in the lower part. Leaves more or less ovate, 7-14 cm long, most of the time with 5 pointed lobes, cordate at base, green, glabrous or slightly hispid above, hairless and dark green or reddish beneath. Leaf margins slightly and irregularly toothed. Flowers at the end of stems, axillary, on the peduncles 15 to 30 millimeters long, unisexual, pale pink. The fruit is an ellipsoid berry, 20- to 30-millimeter long, not winged, crowned by the long stipe.
Looks like B. sonderiana but has large stipules and hard, thorny buds.
Plant of the rainforest and on the banks, wet rocks, near waterfalls.

Bibliographie :

  • Exell, A. W. et al., eds. Flora zambesiaca. 1960- (F Zamb)
  • Keay, R. W. J. & F. N. Hepper Flora of west tropical Africa, ed. 2. 1953-1972 (F WT Afr)
  • Klazenga, N. et al. 1994. Begonia sect. Mezierea (Gaud.) Warb., a taxonomic revision Bull. Jard. Bot. Natl. Belg. 63:286.
  • Robyns, W. et al., eds. Flore du Congo belge et du Ruanda-Urundi. 1948-63 (F CongoRB)
  • Turrill, W. B. et al., eds. Flora of tropical East Africa. 1952- (F TE Afr)

Begonia rwandensis

Plante découverte au Rwanda par Diane Mary Bridson (1942 – ) le 11 Février 1980 aux environs de Rangiro, Rutabanzogera dans une forêt de montagne à Pentadesma reyndersii, Memecylon, Garcinia et Syzygium, entre 1700 et 2000 mètres d’altitude.

Espèce décrite et dénommée en 1991 par Johan Coenraad Arends (1940 – ), dans Wageningen Agricultural University Papers volume 91, numéro 6, page 207, planche 5.
L’espèce fait partie de la section Tetraphila.

Plante monoïque succulente densément hirsute, aux mœurs épiphytes, peu ramifiée, tiges rampantes de 40 à 50 centimètres de long s’enracinant aux nœuds, feuilles charnues vert pomme avec les bords pourpre foncé sur face supérieure, revers rougeâtre,  fleurs mâles et fleurs femelles avec veines rouges fruits rougeâtres, non ailés.
Ressemble beaucoup à Begonia schultzei du Cameroum, mais avec les tiges et pétioles tomenteux, ainsi que le revers des feuilles.

Plante de culture délicate en raison de ses habitudes épiphytes et de son tomentum.
Multiplication par semis ou bouturage de tiges feuillées, il suffit d’enfoncer un nœud dans de la vermiculite humide pour que des racines apparaissent.

Plant discovered in Rwanda by Diane Mary Bridson (1942 -) on February 11, 1980 around Rangiro, Rutabanzogera in a mountain forest at Pentadesma reyndersii, Memecylon, Garcinia and Syzygium, between 1700 and 2000 meters above sea level.
Species described and named in 1991 by Johan Coenraad Arends (1940 -), in Wageningen Agricultural University Papers volume 91, number 6, page 207, plate 5.
The species is part of the Tetraphila section.
Monoecious succulent plant, densely shaggy, with epiphytic habits, slightly branched, creeping stems 40-50 cm long rooted at nodes, fleshy apple-green leaves with dark purple edges on upper surface, reddish-red lapel, male flowers and female flowers with red veins reddish fruits, not winged.
Much resembles Begonia schultzei of the Camerum, but with tomentose stems and petioles, as well as the underside of the leaves.
Plant of delicate culture because of its epiphytes habits and its tomentum.
Multiplication by sowing or cuttings of leafy stems, it is enough to push a knot in wet vermiculite so that roots appear.