Begonia aspleniifolia

Espèce décrite et dénommée Begonia ficifolia par Nicolas Hallé en 1972 dans Adansonia volume 2, numéro12, page 363, planche 2 : figures 3–3a ; planche 3.

Mais l’espèce avait déjà été décrite en 1864 par Augustin Pyramus de Candolle (1806-1893), sur la base des travaux de Joseph Dalton Hooker (1817-1911), description publiée dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, page 392, publié à Paris par Victor Masson, et au bénéfice de l’antériorité, c’est ce nom et cette description qui ont été retenues par les botanistes.
L’épithète spécifique aspleniifolia signifie « à feuille d’Asplenium« , en référence à la forme du feuillage finement découpé.

Plante endémique du Gabon, limitée aux monts Cristal et au massif du Chailu, appartenant à la section Filicibegonia.

Herbe pouvant atteindre 1 mètre de haut, aux tiges fortement ramifiées, parfois pubescentes, parfois non. Feuilles très dissymétriques, étroites très découpées, en 6 à 11 lobes d’un côté, 5 à 8 de l’autre. Inflorescences de fleurs blanches diaphanes ou légèrement teintées de jaune pâle à sommet rosâtre.

Cette plante rare pousse sur les pentes rocheuses en situation semi-ombragée dans la forêt primaire, entre 350 et 800 mètres d’altitude.

On la trouve en culture dans certaines collection où elle reste quand même de distribution confidentielle, bien que sa culture ne soit pas des plus délicates et que les minuscules fleurs se produisent facilement.
Multiplication facile par bouture de branches feuillées, et même par boutures de feuilles pédonculées.

Par erreur, on voit parfois l’épithète spécifique écrite B. asplenifolia.

 

Species described and named Begonia ficifolia by Nicolas Hallé in 1972 in Adansonia Volume 2, Number 12, page 363, Plate 2: Figures 3-3a; board 3.
But the species had already been described in 1864 by Augustin Pyramus de Candolle (1806-1893), based on the work of Joseph Dalton Hooker (1817-1911), description published in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, page 392, published in Paris by Victor Masson, and for the benefit of anteriority, it is this name and this description which have been retained by botanists. The specific epithet aspleniifolia means « Asplenium leaf », with reference to the shape of finely cut foliage.
Endemic plant of Gabon, limited to the Crystal Mountains and the Chailu Massif, belonging to the Filicibegonia section.
Grass up to 1 meter tall, with strongly branched stems, sometimes pubescent, sometimes not. Leaves very dissymmetrical, narrow very cut, in 6 to 11 lobes on one side, 5 to 8 on the other. Inflorescences of diaphanous white flowers or slightly tinged pale yellow to pinkish summit.
This rare plant grows on rocky slopes in semi-shaded conditions in the primary forest, between 350 and 800 meters above sea level.
It is found in culture in some collections where it remains still a confidential distribution, although its culture is not the most delicate and the tiny flowers occur easily.
Easy propagation by cuttings of leafy branches and even cuttings of pedunculate leaves.
By mistake, we sometimes see the specific epithet written B. asplenifolia.

 

 

Begonia auriculata

La plante a été découverte en Haute Guinée par Gustav Mann (1836-1916) dans les mont des Cristal, près de la rivière Gabon.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) à la suite des travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa volume 2, page 577.
L’espèce fait partie de la section Filicibegonia.
Synonyme : B. sciaphylla var. longipedunculata.

Arbrisseau de 30 à 60 centimètres, peu ramifié, glabre, stipules persistantes, feuilles alternes obovales, asymétriques, base cordée à un lobe plus développé que l’autre, sommet acuminé, parfois avec quelques poils épars au revers, bord faiblement denticulés, inflorescence subterminale de 3 à 10 fleurs, nombreuses bractées caduques plus ou moins circulaires, fleurs à 2 tépales elliptiques nervurés de rouge, capsule à trois ailes arrondies.

Begonia auriculata Hook. f. – Gabon : Concession SEEF. En bordure de la Foumana et de la petite Tsibil.
Photos : Ehoarn Bidault – 05 novembre 2017

On rencontre cette espèce endémique du Gabon, uniquement dans les monts de cristal et le massif du Chaillu.  C’est une plante des sols humides, meubles, au bord des cours d’eau en forêt entre 130 et 750 mètres d’altitude.
Plante consommée comme l’oseille.

Multiplication par semis.

The plant was discovered in Upper Guinea by Gustav Mann (1836-1916) in the Mont de Cristal, near the river Gabon.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) following the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 577.
This species is part of the section Filicibegonia.
Synonym: B. sciaphylla var. longipedunculata.
Shrub 30 to 60 cm, weakly branched, glabrous, evergreen stipules, leaves obovate, asymmetrical, base cordate to one lobe more developed than the other, apex acuminate, sometimes with few sparse hairs on the underside, margin slightly denticulate, subterminal inflorescence from 3 to 10 flowers, many more or less circular deciduous bracts, flowers with 2 elliptic tepals ribbed with red, capsule with three rounded wings.
We meet this endemic species of Gabon, only in the crystal mountains and the Chaillu massif. It is a plant of moist soil, furniture, at the edge of forest streams between 130 and 750 meters above sea level.
Plant consumed as sorrel.
Multiplication by sowing.

 

 

 

 

Begonia elatostemmoides

La plante a été découverte pendant sa période de floraison, sur les rives de la rivière Gabon dans les Monts de Cristal en Guinée, en juillet 1862 par Gustav Mann (1836-1916).

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) d’après les travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa 2, pages 576 et 577.
L’espèce fait partie de la section Filicibegonia.

Tiges rampantes et enracinées à la base, puis dressées, simples, minces, rigides, aussi épaisses que la plume d’un moineau, feuilles alternes, distiques, à pétioles courts, également hirsute sur les deux faces, bord inférieur arrondi et auriculé, supérieur plus étroit, plus court et aigu à la base, les nervures alternent, stipules oblongs, dentés et ciliés, petites fleurs blanches à cœur rose vif, en cymes peu fleuries et courbées, bractées en forme de stipule, les femelle solitaire à l’aisselle sous les mâles, capsule decurvée, oblongue-rhomboïde ou ovoïde, pileuse, ailes membraneuses, arrondies.

 

Photos prises au Gabon par Ehoarn Bidault

The plant was discovered during its flowering period, on the banks of the Gabon River in the Crystal Mountains in Guinea, in July 1862 by Gustav Mann (1836-1916).
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) based on the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa 2, pages 576 and 577.
This species is part of the section Filicibegonia.
Stems crawling and rooted at the base, then erect, simple, thin, rigid, as thick as the feather of a sparrow, alternate leaves, distich, with short petioles, also hirsute on both sides, lower rim rounded and auriculate, superior narrower, shorter and more acute at the base, the veins alternate, stipules oblong, dentate and ciliate, small white flowers with a bright pink heart, cymes little flowering and curved, bracted in the form of stipule, the female solitary in the armpit under the males, curved capsule, oblong-rhomboid or ovoid, pilose, membranous wings, rounded.