Begonia subvillosa var. leptotricha

La plante a été découverte par Karl August Gustav Fiebrig (1869-1951) entre 1909 et 1910 près d’une rivière dans la région du Alto Paraná au Paraguay.

Elle a été décrite et dénommée en 1914 Begonia leptotricha par Anne Casimir Pyramus de Candolle (1836-1918) dans le Bulletin de la Société Botanique de Genève, Série 2 numéro 6, page 121, planche 4.

En 1983, Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Dieter Carl Wasshausen (1938- ) considèrent qu’il s’agit d’une variété de Begonia subvillosa Klotzsch dans Phytologia volume 52, numéro 7, page 446.
L’espèce faisait partie de la section Begonia, mais en 2018 elle a été classée dans la nouvelle section Begonia sect. Ephemera Moonlight, l’épithète de cette nouvelle section provient du grec ephemeros (fugace), faisant référence au cycle de vie annuel de toutes les espèces dans cette section, ce qui est très inhabituel dans le genre Begonia.

La plante annuelle ou bisannuelle est assez variable dans son aspect, formant un buisson généralement peu ramifié avec des feuilles plus ou moins recouvertes d’une fine pubescence, mais qui, parfois peuvent être parfaitement glabres. Les inflorescence en sorte de cyme sont presque toujours composées soit de fleurs mâles, soit de fleurs femelles, blanches, rarement teintées de rose.

C’est un grand classique des anciennes collections, délaissé de nos jours pour des plantes plus spectaculaires, la plante fleurit sans cesse, et peut devenir vivace en pleine terre en serre, ou il est alors nécessaire de le régénérer tous les deux ans.
La plante se ressème spontanément et peut se montrer invasive dans les allées d’une serre.

Cette variété a été utilisée pour créer B. ‘Gayle’ par Tobjorn Lothman en 1962 ; B. ‘Mandiana’ par Della MacLanahan en 1952 ; B. ‘Teddy Bear’ par Marie Turner en 1951 et B. ‘Wichita Falls’ par Robert B. Hamm en 1980.

Article de Bill Claybaugh dans The Begonian de septembre – octobre 2011 (pages 168 à 170) à voir ci-dessous.

The plant was discovered by Karl August Gustav Fiebrig (1869-1951) between 1909 and 1910 near a river in the Alto Paraná region of Paraguay.
It was described and named in 1914 Begonia leptotricha by Anne Casimir Pyramus of Candolle (1836-1918) in the Bulletin de la Société Botanique de Genève, Series 2 number 6, page 121, plate 4.
In 1983, Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Dieter Carl Wasshausen (1938-) consider it to be a variety of Begonia subvillosa Klotzsch in Phytologia volume 52, number 7, page 446.
The species was part of the Begonia section, but in 2018 it was classified in the new section Begonia sect. Ephemera Moonlight, the epithet of this new section comes from the Greek ephemeros (fleeting), referring to the annual life cycle of all species in this section, which is very unusual in the genus Begonia.
The annual or biennial plant is rather variable in its appearance, forming a bush generally little branched with leaves more or less covered with a fine pubescence, but which sometimes can be perfectly hairless. The inflorescence in kind of cyme are almost always composed of either male flowers or female flowers, white, rarely tinged with pink.
This is a classic of old collections, abandoned nowadays for more spectacular plants, the plant blooms incessantly, and can become perennial in the greenhouse, where it is necessary to regenerate every two years.
The plant spontaneously reseeds and can be invasive in the aisles of a greenhouse.
This variety was used to create B. ‘Gayle’ by Tobjorn Lothman in 1962; B. ‘Mandiana’ by Della MacLanahan in 1952; B. ‘Teddy Bear’ by Marie Turner in 1951 and B. ‘Wichita Falls’ by Robert B. Hamm in 1980.
Article by Bill Claybaugh in The Begonian from September – October 2011 (pages 168-170) see below.

Bibliographie :
Zuloaga, F. O. & O. Morrone. 1997. Catálogo de las plantas vasculares de la república Argentina. Monogr. Syst. Bot. Missouri Bot. Gard. 74(1–2) pages 1 à 1331.