Begonia platanifolia f. de la Serra da Prata

Éloignée de 60 kilomètres de la ville de Curitiba, la Serra de Prata, avec son pic typique en forme de tour qui culmine à 1497 mètres, est comme une sentinelle avance près de la baie de Paranaguá, à 20 km. Le Parque Nacional de Saint-Hilaire commence après la municipalité de Morretes.
Depuis les pentes, on surplombe les villes de Brejo et Pernambuco.

La forêt tropicale humide s’étale jusqu’à mi pente de la montagne à peu près.

La plante trouvée dans cette forêt possède des feuilles vert vif pointillées d’une multitudes de petits points blanc, les nervures sont rouge sombre.

 

Far 60 kilometers from the town of Curitiba, the Serra de Prata, with its typical tower-shaped peak that rises to 1497 meters, is like a sentinel advance near the bay of Paranaguá, 20 km. The Parque Nacional de Saint-Hilaire begins after the municipality of Morretes.
From the slopes, we overlook the cities of Brejo and Pernambuco.
The tropical rainforest stretches to about halfway down the mountain.
The plant found in this forest has bright green leaves dotted with a multitude of small white dots, the veins are dark red.

Begonia platanifolia f. de Morro do Rato

Morro do Itaoca, ou Morro do Rato, est une région à la périphérie de Campos dos Goytacazes, où les citadins viennent, dans une nature désormais préservée par une loi municipale, pour se promener, faire du sport. Comme il y a des pentes importantes, il arrive souvent des accidents, dont certains sont mortels, quand les cyclistes ne peuvent pas contrôler leur vitesse en descente notamment. 

Un semis de graines récoltées sur une plante assez particulière, identifiée comme Begonia platanifolia m’ont donnée des choses très jolies et variées.
Les spécimens que je préfère sont ceux-ci, avec de minuscules taches blanc argentées sur les feuilles.
J’espère que cette caractéristique va se maintenir sur la plante adulte.

Le semis n’a pas donné des plantes uniformes, j’ai encore des choses à trier dans ce semis…

En vieillissant, les feuilles deviennent vert foncé, avec des taches blanches entre les nervures principales qui restent entourée d’une bande vert foncée. Les écailles, les pédoncules et le revers des feuilles sont pourpre rouge.

Morro do Itaoca, or Morro do Rato, is a region on the outskirts of Campos dos Goytacazes, where city dwellers come, in a nature now preserved by a municipal law, to walk around, play sports. As there are important slopes, accidents often occur, some of which are fatal, when cyclists can not control their speed in particular
A seedling harvested from a rather particular plant, identified as Begonia platanifolia gave me very pretty and varied things.

The specimens that I prefer are these, with tiny silvery white spots on the leaves.
I hope this feature will stay on the adult plant.
The sowing did not give uniform plants, I still have things to sort out in this sowing …
As they age, the leaves become dark green, with white spots between the main veins remaining surrounded by a dark green band. Scales, peduncles and the underside of the leaves are purple red.

Begonia platanifolia f. du Morro Pão de Ló

Le Pão de Ló est une montagne qui, selon l’histoire, ressemble à un gâteau traditionnel portugais, qui en a inspiré le nom. Cette montagne est dans la Serra da Baitaca, à Quatro Barras, à environ 25 kilomètres du centre-ville de Curitiba.
Le sommet du Pão de Ló est un cadeau !
Avec une vue à 360º, vous pouvez voir la capitale de la région, Curitiba, Paranaguá et la baie d’Antonina le complexe Marumbi et au loin le pic Paraná, la plus haute montagne du sud du Brésil.

La forme locale du Begonia platanifolia trouvée dans la forêt pluvieuse sur les pentes du Pão de Ló à proximité d’une forme de Begonia reniformis possède un feuillage entièrement vert clair, brillant.

 

Pão de Ló is a mountain that, according to the story, looks like a traditional Portuguese cake, which inspired its name. This mountain is in the Serra da Baitaca, in Quatro Barras, about 25 kilometers from downtown Curitiba.
The summit of Pão de Ló is a gift!
With a 360º view, you can see the capital of the region, Curitiba, Paranaguá and Antonina bay the Marumbi complex and in the distance the peak Paraná, the highest mountain in southern Brazil.
The local form of Begonia platanifolia found in the rain forest on the slopes of Pão de Ló has foliage entirely green bright, shiny.

Begonia plebeja

La plante a été découverte en novembre 1846 par Anders Sandøe Oersted (1816-1872) au Costa Rica dans la région du monte Aguacate. C’est une espèce courante à feuillage caduc des forêts tropicales sèches où elle croit de façon épiphyte ou saxicole dans des endroits exposés à la lumière.

Elle a été décrite en 1852 par Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852 volume 1, page 8 publié le 4 février 1853.
L’épithète spécifique signifie « de la plèbe », en référence à la plèbe romaine, en raison de l’abondance de cette espèce à l’époque.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
Synonymes :
Begonia barsalouxiae Standl. & L.O.Williams
Begonia fissurarum C.DC.
Begonia kennedyi (Ziesenh.) F.A.Barkley & Golding
Begonia leptophylla C.DC.
Begonia ripicola C.DC.
Begonia tenuipila C.DC.
Begonia uvana C.DC.
Gireoudia plebeja (Liebm.) Klotzsch
Aux États-Unis, il a un temps été référencé sous le nom de Begonia U155.

La plante a été également découverte entre le 20 et le 25 mars 1949 au Honduras par Paul Carpenter Standley (1884-1963 ), à Olancho, dans la forêt dense, humide et mixte, près de la rivière des Catacamas, chemin entre Catacamus et La Presa, à l’altitude de 600 mètres.
Cette autre plante a été décrite en 1950 par P. Standley et Louis Otho Williams (1908-1991) dans Ceiba volume 1, numéro 3, pages 154 et 155, où elle est nommée Begonia barsalouxiae Standl. & L.O. Williams. En France (et en Europe), on trouve encore dans les collections cette plante sous ce nom, désormais désuet.

Plante vivace herbacée rampante, rhizome de 8 à 10 millimètres de diamètre pour au moins 8 centimètres de long, tiges rouge pourpre, pilosité faisant place à des extrémités plus glabres, feuille verte parfois ombrée de vert olive ou vert-bronze, asymétrique, ronde à elliptique, l’extrémité des 7 ou 8 nervures palmées se termine en pointe, inflorescence en grappe indéfinie s’élevant au-dessus du feuillage sur un pédoncule de 22 cm, cime des fleurs mâles ou femelles, blanches ou légèrement rosées à cœur jaune, capsule à trois loges avec 3 ailes de taille inégale.

Cette espèce a été utilisée pour créer les cultivars :
B. ‘Agnes Brin’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA) ; B. ‘Elizabeth Mateus’ (Paul P. Lowe, 2002 – USA) ; B. ‘Golden Sands’ (Patrick J. Worley, 1982 – USA) ; B. ‘Hastor’ (Patrick J. Worley, 2001 – USA) ; B. ‘Jay Ayersman’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA) ; B. ‘Maria Alejandra Brin’ (Roberto Brin, 2004 – Panama) ; B. ‘Sam Grice’ (Rudolf Ziesenhenne, 1973 – USA).

C’est toutefois une plante peu vigoureuse et délicate à conserver.
Multiplication par bouture de tiges ou par division des rhizomes.
Au Mexique, les tiges et les pétioles de Begonia plebeja sont consommés et sont appréciées pour le goût acide sous le nom de quelite.

The plant was discovered in November 1846 by Anders Sandøe Oersted (1816-1872) in Costa Rica in the Monte Aguacate region. It is a common species with deciduous foliage of dry tropical forests where it grows epiphytic or saxicolous in places exposed to light.
It was described in 1852 by Frederik Michael Liebmann (1813-1856) in Videnskabelige Meddelelser eng Dansk Naturhistorisk Forening and Kjøbenhavn 1852 volume 1, page 8 published 4 February 1853.
The specific epithet means « plebs », in reference to the Roman plebs, because of the abundance of this species at the time.
This species is part of the section Gireoudia.
Synonyms:
Begonia barsalouxiae Standl. & L.O.Williams
Begonia fissurarum C.DC.
Begonia kennedyi (Ziesenh.) F.A.Barkley & Golding
Begonia leptophylla C.DC.
Begonia ripicola C.DC.
Begonia tenuipila C.DC.
Begonia uvana C.DC.
Gireudia plebeja (Liebm.) Klotzsch
In the United States, it was once referred to as Begonia U155.
The plant was also discovered between 20 and 25 March 1949 in Honduras by Paul Carpenter Standley (1884-1963), in Olancho, in the dense, humid and mixed forest, near the Catacamas River, path between Catacamus and La Presa, at the altitude of 600 meters.
This other plant was described in 1950 by P. Standley and Louis Otho Williams (1908-1991) in Ceiba Volume 1, Number 3, pages 154 and 155, where it is named Begonia barsalouxiae Standl. & L.O. Williams. In France (and Europe), we still find in the collections this plant under this name, now obsolete.
Creeping herbaceous perennial plant, rhizome 8 to 10 millimeters in diameter for at least 8 centimeters long, purple-red stems, hairiness giving way to more hairless ends, green leaves, asymmetrical, round to elliptical, end of 7 or 8 webbed veins ending in tip, indefinite cluster inflorescence rising above foliage on a 22 cm peduncle, crown of male or female flowers, white or slightly pinkish yellow heart, capsule with three cells with 3 wings of size uneven.
This species was used to create the cultivars:
B. ‘Agnes Brin’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA); B. ‘Elizabeth Mateus’ (Paul P. Lowe, 2002 – USA); B. ‘Golden Sands’ (Patrick J. Worley, 1982 – USA); B. ‘Hastor’ (Patrick J. Worley, 2001 – USA); B. ‘Jay Ayersman’ (Rudolf Ziesenhenne, 1975 – USA); B. ‘Maria Alejandra Brin’ (Roberto Brin, 2004 – Panama); B. ‘Sam Grice’ (Rudolf Ziesenhenne, 1973 – USA).
It is however a plant not very vigorous and delicate to preserve.
Multiplication by stem cutting or rhizome division.
In Mexico, the stems and petioles of Begonia plebeja are eaten and are appreciated for the acid taste under the name of quelite.

Begonia plumieri

En 1753 il semble que cette même plante avait déjà été nommée B. obliqua Linnaeus var. epsilon Linnaeus, Species Plantarum tome II page 1056, mais je ne sais pas sur quelles bases.

La plante a été découverte à peu de temps d’intervalle à Saint-Domingue par le père Miguel Domingo Fuertes Lorén (1871-1926) dans les montagnes près de Barahona à l’altitude de 1000 mètres environs, en août 1910 et, la même année tout près du même endroit à Maniel près de Barahona par Hans Freiherr von Türckheim (1853-1920) à 600 mètres d’altitude. C’est pourquoi nous avons deux syntypes de cette espèce.

Pendant un temps, la plante a été considérée comme Begonia domingenis A.DC.

Puis, il a été décrit en 1864 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, numéro 1page 295, à la suite des travaux de Karl Sigismund Kunth (1788-1850) qui l’avait dédié au père Charles Plumier (1646-1704).
Ce bégonia est originaire des Grandes Antilles.
L’espèce fait partie de la section Begonia.
Il existe deux variétés :
Begonia plumieri var. barahonensis O.E. Schulz (Désormais Begonia barahonensis O.E. Schulz)
Begonia plumieri var. plumieri

Vous l’aurez compris, Begonia barahonensis O.E. Schulz, Begonia domingensis A.DC., et Begonia plumieri A.DC., sont des plantes très proches d’aspect, originaires des mêmes régions et qui prêtent donc souvent à confusion. Il est très difficile, dans la nature ou en culture de les différencier si l’on n’est pas en présence des trois espèces.

Arbuste de taille moyenne, bien ramifié, plutôt étalé, à petites petites feuilles lisses, arrondies et coriaces vert vif à gris-vert selon l’intensité de la lumière, fleurs roses et blanches, parfumées très inhabituelles qui recouvrent la plante pendant l’hiver.

Craint les excès d’humidité lié au froid.
Multiplication par semis ou boutures de tiges feuillées.

In 1753 it seems that this same plant had already been named B. obliqua Linnaeus var. epsilon Linnaeus, Species Plantarum Volume II page 1056, but I do not know on what basis.
The plant was discovered in Santo Domingo at short notice by Father Miguel Domingo Fuertes Lorén (1871-1926) in the mountains near Barahona at an altitude of 1000 meters, in August 1910 and, the same year near the same place in Maniel near Barahona by Hans Freiherr von Türckheim (1853-1920) at 600 meters above sea level. This is why we have two syntypes of this species.
For a time, the plant was considered Begonia domingenis A.DC.
Then, it was described in 1864 by Alphonse Pyrame of Candolle (1806-1893) in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, number 1 page 295, following the works of Karl Sigismund Kunth (1788-1850) who had dedicated it to Father Charles Plumier (1646-1704).
This begonia comes from the Greater Antilles.
The species is part of the section Begonia.
There are two varieties:
Begonia plumieri var. barahonensis O.E. Schulz (Now Begonia barahonensis O.E. Schulz)
Begonia plumieri var. plumieri
You will understand, Begonia barahonensis O.E. Schulz, Begonia domingensis A.DC., and Begonia plumieri A.DC., are closely related plants originating from the same regions and are therefore often confusing. It is very difficult in nature or in culture to differentiate them if one is not in the presence of the three species.
Medium-sized shrub, well branched, rather spreading, with small smooth, rounded, leathery leaves bright green to gray-green depending on the intensity of the light, pink and white flowers, very unusual scents that cover the plant during the winter .
Fear excess humidity due to cold.
Multiplications by seedling or cuttings of leafy stems.

Begonia pluvialis

La plante a été découverte le 11 avril 1968 par Gert G. Hatschbach à Moretes, Colonia Floresta, « dos matacões de granito de angusta de morro » (sur des blocs de granit) entre 50 et 100 mètres d’altitude, dans l’état de Parana.

L’espèce a été décrite en 1999 par Stephen F. Smith (1948-2012) et Dieter Carl Wasshausen (1938-…), à la suite des travaux de Lyman Bradford Smith (1904-1997) dans Selbyana volume 20, numéro 1, pages 22 à 24, figure 6 (New Taxa in Begonia (Begoniaceae) from Brazil).
L’épithète spécifique signifie pluvial (de la forêt pluviale) en référence à l’habitat de l’espèce.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Herbe terrestre ou rupicole. Tige dressée, ovales à très larges, ciliées, pétioles de 10 à 24 centimètres de long, recouverts d’une épaisse couche de trichomes squameux bifides, feuilles très largement ovales à elliptiques, entières, asymétriques, à base lobée, cordées, trichomes squameux des deux côtés, plus densément sur la face inférieure, fleurs à 2 sépales, subcirculaires à ovales larges, capsules glabres, ailes inégales, la plus grande aile triangulaire ascendant.

Begonia pluvialis se caractérise par des trichomes squameux simples à bifides, à limbes très largement ovales à largement elliptiques (Fig. 12o), à stipules ovoïdes à triangulaires ovales à très larges (Fig. 12n) et à des sommets de 46 à 68 cm de long. Il ressemble à Begonia scharffii Hook. f., dont il ne se distingue que par des capsules aux ailes inégales (Fig. 12m) (vs corniculée).

The plant was discovered on April 11, 1968 by Gert G. Hatschbach in Moretes, Colonia Floresta, « dos matacões de granito de angusta de morro » (on granite blocks) between 50 and 100 meters above sea level, in the state from Parana.
The species was described in 1999 by Stephen F. Smith (1948-2012) and Dieter Carl Wasshausen (1938- …), following the work of Lyman Bradford Smith (1904-1997) in Selbyana Volume 20, Number 1, pages 22 to 24, figure 6 (New Taxa in Begonia (Begoniaceae) from Brazil).
The specific epithet means rainfed (of the rainforest) in reference to the habitat of the species.
The species is part of the section Pritzelia.
Terrestrial or rupicolous grass. Stem erect, ovate to very broad, ciliate, petioles 10 to 24 cm long, covered with a thick layer of squamous bifid trichomes, leaves largely ovate to elliptic, entire, asymmetrical, lobate base, cordate, squamous trichomes two sides, more densely on the underside, flowers with 2 sepals, subcircular to oval wide, glabrous capsules, unequal wings, the largest ascending triangular wing.
Begonia pluvialis is characterized by simple to bifid squamous trichomes, with widely ovate to broadly elliptical limbs (Fig. 12o), with ovoid to triangular oval to very broad stipules (Fig. 12n) and 46 to 68 cm highs. long. It looks like Begonia scharffii Hook. f., of which it is distinguished only by capsules with unequal wings (Fig. 12m) (vs corniculate).

Begonia polypetala

La plante a été découverte par Karl Otto Froebel (1844-1906), en 1878 dans les Andes au nord du Pérou. Je n’ai trouvé cette plante dans aucun herbier.

Elle a été décrite en 1878 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) dans The Garden numéro 14, page 531.
L’épithète spécifique signifie à nombreux pétales.
L’espèce fait partie de la section Eupetalum.

Plante tubéreuse qui pousse dans les montagne vers 2000 mètres d’altitude.

Photo Peter Moonlight

Plante sans tige avec une base tubéreuse, feuilles très largement ovales, aiguës, profondément cordées, jusqu’à 25 centimètres de long, palmées à 7 nervures, à lobes obtus très courts, irrégulièrement dentelés, pubescents au-dessus, laineuses blanches en dessous, pétioles de 18 à 20 centimètres, pédoncule floral de 40-42 centimètres, bractées persistantes, par paires, elliptiques, aiguës, tépales, étroitement elliptiques, aigus, de belle couleur rouge, lisses.

L’espèce est menacée dans son habitat naturel bien qu’elle ne figure pas dans la liste rouge de l’IUCN.
Les bulbes commencent à pousser au mois d’août et les premières fleurs s’ouvrent en octobre. Ils s’ouvrent successivement jusqu’au mois de janvier.
Il est préférable de respecter une période de repos entre février-mars et l’apparition des premières feuilles.
La plante a été hybridée par les jardiniers ce qui a permis d’obtenir : B. ‘Incomparabilis’ (par Froebel dès 1880) que l’on a également trouvé sous le nom de B. froebeli ‘Incomparabilis’, issu du croisement entre B. froebelii et B. polypetala ainsi que B. polypetala ‘Elwesiae’ et B. polypetala ‘Sellae’ (André, France, 1884).

The plant was discovered by Karl Otto Froebel (1844-1906), in 1878 in the Andes in northern Peru. I did not find this plant in any herbarium.
It was described in 1878 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) in The Garden number 14, page 531.
The specific epithet means many petals.
This species is part of the section Eupetalum.
Tuberous plant that grows in the mountains around 2000 meters above sea level.
Plant without stem with a tuberose base, leaves very broadly ovate, acute, deeply cordate, up to 25 meters in length, webbed with 7 veins, obtuse lobes very short, irregularly serrated, pubescent above, woolly white below, petioles from 18 to 20 cm, floral peduncle 40-42 centimeters, persistent bracts, in pairs, elliptical, acute, tepals, narrowly elliptical, acute, of a beautiful red color, smooth.
The species is threatened in its natural habitat although it is not listed in the IUCN Red List.
The bulbs begin to grow in August and the first flowers open in October. They open successively until January.
It is best to observe a rest period between February-March and the appearance of the first leaves.
The plant was hybridized by the gardeners which allowed to obtain: B. ‘Incomparabilis’ (by Froebel from 1880) which was also found under the name of B. froebeli ‘Incomparabilis’, resulting from the cross between B froebelii and B. polypetala as well as B. polypetala ‘Elwesiae’ and B. polypetala ‘Sellae’ (André, France, 1884).

Begonia pseudo-lubbersii

Plante découverte par Apparicio Pereira Duarte sur la route entre Rio de Janeiro et São Paulo, entre le monument Rodoviário et Barra Mansa, dans la localité de Serra da Estrella, près de Petrópolis à une date inconnue avant 1954 (27-2-1954 ?).
Dénommée et décrite en 1957 par
Alexander Curt Brade dans Arquivos do Jardim Botânico do Rio de Janeiro volume 15, page 36, planche 5.

Une espèce très caractéristique, par les feuilles et les inflorescences de paucifloras, qui rappelle très bien Begonia lubbersii Morr. Mais les feuilles avec une base incise-cordée se distinguent facilement. Les placentas bilamellés, garnis de graines de tous les côtés, comme chez les espèces de la côte est et la forme des anthères et de l’ovaire, avec des ailes presque uniformes, sont conformes aux représentants de la section Gaerdtia.

Plante buissonnante de 150 centimètres de haut, ramifiée, feuilles allongées, pointues, mouchetées de blanc-argenté, grandes fleurs blanches en grappes pendantes.
Multiplication par semis ou bouture de tiges feuillées.

Cette espèce a été utilisée pour créer les cultivars B. ‘Monsieur Moth’ et B. ‘Pieces of Eight’ de Brad Thompson ; B. ‘Phantom Grex’ de Peter P. Lee.

Je cultive cette espèce à partir de semences obtenues auprès de Mauro Pereira, de Brazil Plants.

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Plant discovered by Apparicio Pereira Duarte on the road between Rio de Janeiro and São Paulo, between the Rodoviário monument and Barra Mansa, in the locality of Serra da Estrella, near Petrópolis on an unknown date before 1954 (27-2-1954?) .
Named and described in 1957 by Alexander Curt Brade in Arquivos do Jardim Botânico do Rio de Janeiro Volume 15, page 36, Plate 5.
A very characteristic species, by the leaves and inflorescences of paucifloras, which reminds very well Begonia lubbersii Morr. But the leaves with an incise-corded base are easily distinguishable. The bilamelous placentas, furnished with seeds on all sides, as in the species of the east coast, and the form of the anthers and ovary, with almost uniform wings, conform to the representatives of the Gaerdtia section.
Bushy plant 150 centimeters high, branched, leaves elongated, pointed, speckled with white-silver, large white flowers in hanging clusters.
Multiplication by sowing or cutting of leafy stems.

 

Begonia pulchella

La plante a été découverte en fleurs et en fruits au mois d’avril 1818 sur la montagne dénommée Corso-Secco au Brésil, par Giuseppe Raddi (1770-1829) qui l’a dénommée et décrite en 1820  dans son article titré Quaranta piante Nuove del Brasile publié dans Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Residente in Modena, Parte contenente le Memorie di Fisica volume 18, fascicule 2, page 407.
L’épithète spécifique pulchella signifie « joli, beau » lié à l’aspect attrayant de la plante.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Buisson érigé d’environs 1 mètre de haut, fortement ramifié, feuilles glabres étroites, allongées, dont les bords ondulés sont irrégulièrement dentés. Fleurs blanches au printemps, fruits avec deux ailes.
Cette espèce est assez proche de Begonia acuminata Dryand. dont elle partage les biotopes dans la Mata Atlantica, elle s’en différencie par une végétation plus ramifiée et les taches blanc-crème sur les feuilles.

C’est une plante robuste en situation ombragée, qui supporte assez bien une certaine sécheresse.

Multiplication par semi ou bouture de tiges feuillées en été.

 

J’ai obtenu des graines de cette espèce par Mauro Peixoto de Brazil Plants, mais le semis n’as pas donné le résultat escompté sans que je sois en mesure d’en connaître la raison, beaucoup de facteurs à de nombreux niveau (récolte, conservation et ensachage des graines, semis ou arrosage) peuvent être sources d’erreurs. Je vais tenter un nouveau semis, et essayer d’obtenir, plus tard, de nouvelle semences.

Voici la seule plante inconnue qui a germée cette fois :

 

 

The plant was discovered in flowers and fruits in April 1818 on the mountain called Corso-Secco in Brazil, by Giuseppe Raddi (1770-1829) who named and described in 1820 in his article titled Quaranta piante Nuove del Brasile published in Memorie di Matematica e di Fisica della Società Italiana delle Scienze Residente in Modena, Parte contenente le Memorie di Fisica volume 18, issue 2, page 407.
The specific epithet pulchella means « pretty, beautiful » related to the attractive appearance of the plant.
The species is part of the section Pritzelia.
Erect bush about 1 meter tall, strongly branched, narrow, elongated, glabrous leaves with wavy edges irregularly dentate. White flowers in spring, fruits with two wings.
This species is quite close to Begonia acuminata Dryand. it shares the biotopes in the Mata Atlantica, it is differentiated by a more branched vegetation and white-cream spots on the leaves.
It is a robust plant in a shady situation, which tolerates quite a certain dryness.
Multiplication by semi or cuttings of leafy stems in summer.
I got seeds of this species from Mauro Peixoto of Brazil Plants, but the sowing did not give the expected result without me being able to know the reason, many factors at many levels (harvest, storage and bagging of seeds, sowing or watering) can cause errors. I will try a new sowing, and try to obtain new seeds later.
Here are some pictures of the only unknown plant that germinated this time… (see above).