Begonia cf. pulchella

Plante apparue dans un semis de Begonia pulchella à partir de semences obtenues chez Brazil Plants. Il arrive souvent ce genre de découvertes dans les semis, beaucoup de facteurs à de nombreux niveau (récolte, conservation et ensachage des graines, semis ou arrosage) peuvent être sources d’erreurs.

Plant appeared in a seedling of Begonia pulchella from seeds obtained from Brazil Plants. There are often such discoveries in seedlings, many factors at many levels (harvest, storage and bagging seeds, sowing or watering) can be sources of error.

 

 

 

Begonia pustulata

Plante découverte en fleur et avec des fruits en juin (1841 à 1843), dans les forêts de montagne ombragées et humides de Lacoba, dans le district de Chinantla, dans le département de Oajaca au Mexique par Frederik Michael Liebmann (1813-1856 ), qu’il a ensuite décrite le 14 avril 1852 dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn, pages 6 et 7, dans un article sur les Begonias du Mexique.
L’épithète spécifique signifie « couvert de pustules », en référence au feuillage d’aspect grumeleux.
L’espèce faisait partie de la section Weilbachia qui a été rattachée désormais à la section Gireoudia.

En 1961, cette espèce a également été décrite dans la Flora of Guatemala publiée dans Fieldiana. Botany volume 24, partie 7, numéro 1, par Lyman B. Smith et Bernice G. Schubert avec une gravure d’une plante récoltée sur les rochers au Guatemala, dans la région d’Alta Verapaz (au sud Mexique ?).

Espèce rhizomateuse à tige rampante, s’enracinant aux nœuds. Feuilles gaufrées, cordiformes, asymétriques, avec les macules blanches plus ou moins importantes, inflorescences portées par de hautes tiges charnues, fleurs blanches en fin de printemps.

Utilisé pour créer de nombreux cultivars dont : B. ‘Brown Jewel’ (Paul P. Lowe, 1972) ; B. ‘Emelem’ et B. ‘Silver Leaf’ (M. L. MacIntyre, 1973) ; B. ‘Emerald Jewell’ et B. ‘Silver Jewell’ (Susie Zug, 1955) ; B. ‘Fantastic’ (1981) ; B. ‘Fred Bedson’, B. ‘Fred Martin’, B. ‘Mac MacIntyre’, B. ‘Motley’ et B. ‘Starry Night’ (M. L. MacIntyre, 1974) ; B. ‘Green Ice’ (Paul P. Lowe, 1995) ; B. ‘Knutsford’ (Curtis, vers 1980) ; B. ‘Lorn’ (Mickey Meyer, 1976) ; B. ‘Silver Cascade’ (Leslie Woodriff, 1977) ; B. ‘Winslow’ (Rudolf Ziesenhenne, vers 1980).

Plante à cultiver à l’ombre, à l’abri des projections d’eau directes sur les feuilles, en respectant une période de repos en hiver.
Multiplication facile par marcotage.

Plant discovered in bloom and with fruit in June (1841 to 1843), in the shaded and humid mountain forests of Lacoba, in the district of Chinantla, in the department of Oajaca in Mexico by Frederik Michael Liebmann (1813-1856), which he then described on April 14, 1852 in Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening and Kjøbenhavn, pages 6 and 7, in an article on the Begonias of Mexico.
The specific epithet means « covered with pustules », in reference to the lumpy foliage.
The species was part of the Weilbachia section which has now been attached to the Gireoudia section.
In 1961, this species was also described in Flora of Guatemala – Part VII, Number 1 by L. B. Schmith and B. G. Schubert in Guatemala, in the Alta Verapaz region (in southern Mexico?).
Rhizomatous species with creeping stem, rooting at nodes. Leaves embossed, cordiform, asymmetrical, with white macules more or less important, inflorescences carried by high fleshy stems, white flowers in late spring.
Used to create many cultivars including: B. Brown Jewel (Paul P. Lowe, 1972); B. ‘Emelem’ and B. ‘Silver Leaf’ (L. MacIntyre, 1973); B. ‘Emerald Jewell’ and B. ‘Silver Jewell’ (Susie Zug, 1955); B. ‘Fantastic’ (1981); B. ‘Fred Bedson’, B. ‘Fred Martin’, B. ‘Mac MacIntyre’, B. ‘Motley’ and B. ‘Starry Night’ (L. MacIntyre, 1974); B. ‘Green Ice’ (Paul P. Lowe, 1995); B. ‘Knutsford’ (Curtis, circa 1980); B. ‘Lorn’ (Mickey Meyer, 1976); B. S’ilver Cascade’ (Leslie Woodriff, 1977); B. ‘Winslow’ (Rudolf Ziesenhenne, circa 1980).
Plant to grow in the shade, protected from direct splashing of water on the leaves, respecting a period of rest in winter.
Easy multiplication by marcotage.

Begonia pycnantha

Plante découverte le 15 mars 1926 dans les ravins à 1500 mètres d’altitude par Erik L. Ekman dans la localité de Hispaniola, Civ. Haiti, dans le Massif des Matheux, à Grands-Bois, sur le Morne Caya.
Espèce que l’on trouve en Haïti et dans la République Dominicaine, décrite en 1930 par Ignaz Urban (1848-1931) et Erik Leonard Ekman (1883-1931) dans Arkiv för Botanik, volume 23A(5), page 93.
L’espèce fait partie de la section Begonia.

Plante buissonnante érigée de 80 à 100 centimètres, feuillage vert olive, légèrement pubescent, aux nervures profondes ce qui donne aux feuilles un aspect fripé, inflorescences terminales de fleurs blanches marquées de rouge. Capsules rouge vif.

Culture facile en pleine terre ou en potées, à condition d’un substrat bien drainé, et de laisser un peu sécher le sol entre deux arrosages.
Multiplication délicate par boutures de tiges feuillées.

 

 

Plant discovered on March 15, 1926 in the ravines at 1500 meters altitude by Erik L. Ekman in the locality of Hispaniola, Civ. Haiti, in the Massif des Matheux, at Grands-Bois, on Morne Caya.
Species found in Haiti and the Dominican Republic, described in 1930 by Ignaz Urban (1848-1931) and Erik Leonard Ekman (1883-1931) in Arkiv för Botanik, volume 23A (5), page 93.
The species is part of the section Begonia.
Bushy plant erect 80 to 100 centimeters, olive green foliage, slightly pubescent, with deep veins which gives the leaves a crumpled appearance, terminal inflorescences of white flowers marked with red. Bright red capsules.
Easy cultivation in open ground or in pots, provided a well-drained substrate, and let a little dry the soil between two waterings.
Delicate multiplication by cuttings of leafy stems.

Begonia radicans

Découvert dès 1831, il dénommé par José Mariano da Conceição Vellozo, botaniste portugais, dans Florae Fluminensis Icones 10 planche 39, en 1827 (mais l’ouvrage n’a été publié qu’en 1931).

Il existe pas moins de 12 synonymes pour cette espèce : B. glaucophylla J. D. Hooker ; B. procumbens Vellozo ; B. limminghei Pynaert  ; B. limmingheana Morren ; B. liminghi hort. Wein ; B. dubia Vellozo ; B. sandersii hort. Kew ex A. de Candolle ; B. fritz-muelleri Brade ; B. glaucophylla J. D. Hooker var. scandens hort. ex fotsch ; B. coccinea W. J. Hooker var. A. de Liming Regel ; B. coccinea W. J. Hooker var. Comte Alfred de Limering Regel ; B. limminghei hort ex Gentil.

Begonia radicans Vell. est le dernier nom retenu par les botanistes en vertu de la règle d’antériorité (Begoniaceae : Annoted Species List L.B. Smith, D.C. Wasshausen, J. Golding et C.E. Karegeannes – 1986).
On peut le trouver à l’état sauvage au Brésil dans les régions de Paraná et Santa Catarina à moins de 1000 mètres d’altitude.

Liane glabre aux longues branches fines, mais sans être grêles, rougeâtres, feuilles asymétriques ovales à elliptiques vert luisant aux nervures saillantes, grosses grappes de fleurs rouge vif corail, teinté de blanc pour les fleurs femelles.
Floraison de janvier-février à avril, en condition lumineuse.

Culture facile, en suspension, ou en laissant la plante grimper sur un support, ou, dans une serre, comme bon lui semble en compagnie de Hoyas par exemple. Le long d’un tuteur couvert de mousse humidifiée régulièrement, la plante va prospérer surtout si on lui donne beaucoup de lumière pour conserver un feuillage bien vert, mais pas de soleil pour ne pas voir les pointes se racornir.

Multiplication par marcotage, bouture de tiges feuillées ou semis.
Ses 56 chromosomes permettent de le croiser facilement avec d’autres espèces comme B. alniflora (B. ‘Glenata’), B. dichroa (B. ‘Ellen Dee’), B. goegoensis (B. ‘Springtime’), B. incarnata (B. ‘Florence Carrell’), B. malabarica (B. ‘Annan Blush’), B. solanthera (B. ‘Fragrant Beauty’, B. ‘Fragrant Pink’) et tant d’autres.

 

Discovered in 1831, it is named by José Mariano da Conceição Vellozo, Portuguese botanist, in Florae Fluminensis Icones 10 Plate 39, in 1827 (but the work was only published in 1931).
There are no less than 12 synonyms for this species: B. glaucophylla J. D. Hooker; B. procumbens Vellozo; B. limminghei Pynaert; B. limmingheana Morren; B. liminghi hort. Wein; B. dubia Vellozo; B. sandersii hort. Kew ex A. de Candolle; B. fritz-muelleri Brade; B. glaucophylla J. D. Hooker var. scandens hort. Ex fotsch; B. coccinea W. J. Hooker var. A. de Liming Regel; B. coccinea W. J. Hooker var. Count Alfred de Limering Regel; B. limminghei hort ex Gentil.
Begonia radicans Vell. is the last name chosen by botanists under the rule of precedence (Begoniaceae: Annoted Species List, L.B. Smith, D.C. Wasshausen, J. Golding, and C.E. Karegeannes, 1986).
Liana glabrous with long thin branches, but not slender, reddish, asymmetrical leaves oval to elliptic green shiny with prominent veins, large clusters of bright red coral flowers, white tinted for female flowers.
Flowering from January-February to April, in light condition.
Cultivation easy, in suspension, or letting the plant climb on a support, or, in a greenhouse, as it sees fit with Hoyas for example. Along a tiller covered with regularly moistened moss, the plant will thrive especially if it is given a lot of light to preserve a green foliage, but no sun not to see the tips shrink.
Multiplication by marcotage, cuttings of leafy stems or seedlings.
Its 56 chromosomes make it easy to cross it with other species such as B. alniflora (B. ‘Glenata’), B. dichroa (B. ‘Ellen Dee’), B. goegoensis (B. ‘Springtime’), B. incarnata (B. ‘Florence Carrell’), B. malabarica (B. ‘Annan Blush’), B. solanthera (B. ‘Fragrant Beauty’, B. ‘Fragrant Pink’) and many others.

Begonia radicans f. à feuilles rouges

Liane glabre aux longues branches fines, mais sans être grêles, rougeâtres, feuilles asymétriques ovales à elliptiques pourpre clair luisant aux nervures saillantes, grosses grappes de fleurs rouge vif corail, teinté de blanc pour les fleurs femelles.
Floraison de janvier-février à avril, en condition lumineuse.
Forme à feuillage rouge, issue d’un semis.

 

Liana glabrous with long, thin branches, but not slender, reddish, asymmetrical leaves ovate to elliptic bright purple shiny with prominent veins, large clusters of bright red coral flowers, tinged with white for female flowers.
Flowering from January-February to April, in bright conditions.
Form with red foliage, resulting from a sowing.

Begonia radicans f. à feuilles vertes

Découvert dès 1831, il dénommé par José Mariano da Conceição Vellozo, botaniste portugais, dans Florae Fluminensis Icones 10 planche 39, en 1827 (mais l’ouvrage n’a été publié qu’en 1931).
Begonia radicans Vell. est le dernier nom retenu par les botanistes en vertu de la règle d’antériorité (Begoniaceae : Annoted Species List L.B. Smith, D.C. Wasshausen, J. Golding et C.E. Karegeannes – 1986).
On peut le trouver à l’état sauvage au Brésil dans les régions de Paraná et Santa Catarina à moins de 1000 mètres d’altitude.

Espèce très polymorphe.
Ici, c’est la forme à feuillage vert tendre qui est cultivée à partir d’un semis de graines.

Discovered as early as 1831, it was named by José Mariano da Conceição Vellozo, a Portuguese botanist, in Florae Fluminensis Icones 10 plate 39, in 1827 (but the work was published only in 1931).
Begonia radicans Vell. is the last name retained by botanists under the rule of precedence (Begoniaceae: Annoted Species List L. B. Smith, D. C. Wasshausen, J. Golding and C. E. Karegeannes – 1986).
It can be found wild in Brazil in the areas of Paraná and Santa Catarina at less than 1000 meters above sea level.
Very polymorphic species.
Here, it is the soft green foliage form that is grown from a seedling.

Begonia radicans f. de Antonina

Plantes obtenues à partir de semences achetées chez Brazil plants supposées provenir de la région de Antonina une municipalité brésilienne de la micro-région de Paranaguá dans l’État du Paraná au sud du pays.

Vue aérienne d’Antonina vers 1920

Ce semis a donné une population assez hétérogène de jeune plantes dont aucune ne semble vouloir se comporter comme une liane pour le moment, mais il faut donner du temps à la plante de se décider. Le feuillage de ces plantes est assez varié, du vert clair, jusqu’à une ou deux plantes au feuilles vert pourpre légèrement dentelé.

Je n’ai aucune information sur ce que devrait être la spécificité de cette forme locale.

Réponse dans quelques mois…

Antonina est un port dans une baie assez profonde, à 90 km de Curitiba, et à 50 km de Paranaguá. Le relief de la commune est montagneux à l’ouest jusqu’à 1800 mètres d’altitude, légèrement vallonné au nord et à l’est et des plaines au centre et au sud avec quelques collines éparpillées. L’emplacement de la ville d’Antonina sur la côte atlantique lui procure un climat chaud et humide. Les températures moyennes observées sont  de 12°C pour les minimales, à 28°c pour les maximales.
Au moment de la découverte du Brésil, en 1500, ce lieu était couvert  par
les mangroves dans les basses terres en bordure de la baie d’Antonina et de diverses formations végétales de la forêt ombrophile dense dans les parties montagneuses au nord et à l’ouest.

Plants obtained from seeds purchased from Brazil plants believed to come from the region of Antonina a Brazilian municipality of the Paranaguá micro-region in the state of Paraná in the south of the country.
This sowing has given a rather heterogeneous population of young plants, none of which seems to behave like a liana for the moment, but it is necessary to give the plant time to decide. The foliage of these plants is quite varied, from light green to one or two plants with purple green leaves slightly serrated.
I have no information on what should be the specificity of this local form.
Answer in a few months …
Antonina is a harbor in a fairly deep bay, 90 km from Curitiba, and 50 km from Paranaguá. The relief of the municipality is mountainous in the west up to 1800 meters above sea level, slightly hilly to the north and east and plains in the center and south with some scattered hills. The location of the city of Antonina on the Atlantic coast gives it a hot and humid climate. The average temperatures observed are from 12°C for the minimum, to 28°C for the maximum.
At the time of the discovery of Brazil, in 1500, this place was covered by mangroves in the lowlands bordering the Antonina bay and various vegetation formations of the dense rainforest in the mountainous areas to the north and to the ouest.

Begonia rafael-torresii

La plante a été découverte au Mexique, le 24 février 1987 par C. Rafael Torres, et Luis Cortes à 660 mètres d’altitude sur le chemin vers Choapan, à 6 kilomètres au nord-est de Comaltepec, district de Mixe, dans la région d’Oaxaca.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1990 par Kathleen Burt-Utley dans Britonia, volume 42, numéro 1, pages 38 à 40 dans un article qui a pour titre New and noteworthy species in Begonia section Gireoudia (Begoniaceae) fron Mexico.
L’épithète spécifique honore l’inventeur de la plante.
L’espèce appartient à la section Gireoudia.

Plante à rhizome rampant, pileux avec des trichomes grossiers, grandes feuilles épaisses, obliques, asymétriquement obovales à ovales ou elliptiques, base cordée avec les lobes se chevauchant parfois, s’atténuant vers l’apex acuminé à brusquement acuminée, bords dentés à denticulés et ciliés, face supérieure entièrement glabre, moyennement à densément pileuse sur le nervures principales au revers, mais glabre entre les nervures palmées, long pétiole pouvant atteindre 30 centimètres de haut, densément laineux, stipules persistants, ovales à triangulaires, inflorescence au dessus du feuillage, en cyme asymétrique très fleurie, fleur mâle à deux sépales ovales, larges, blanc, teinté de rose, fleurs femelles avec 2 sépales elliptiques blancs avec des taches roses, capsule à trois ailes inégales, la plus grande elliptique, les deux autres en forme de croissant de lune.

Dans la section Gireoudia, cette espèce se distingue par ses pétioles densément laineux.

 

The Begonian volume 72 juillet août 2005 page 142

The plant was discovered in Mexico, on February 24, 1987 by C. Rafael Torres, and Luis Cortes at 660 meters above sea level on the way to Choapan, 6 kilometers north-east of Comaltepec, Mixe district, in the region Oaxaca.
The species was named and described in 1990 by Kathleen Burt-Utley in Britonia, Volume 42, Number 1, pp. 38-40 in an article titled New and noteworthy species in Begonia section Gireudia (Begoniaceae) fron Mexico.
The specific epithet honors the inventor of the plant.
The species belongs to the section Gireoudia.
Plant with creeping rhizome, hairy with coarse trichomes, large, oblique, asymmetrically obovate to ovate or elliptical leaves, base corded with occasionally overlapping lobes, tapering to acuminate apex with abruptly acuminate, dentate to dentate margins ciliate, upper surface entirely hairless, medium to densely hairy on veins on upper side, but glabrous between webbed veins, long petiole up to 30 cm tall, densely woolly, persistent stipules, ovate to triangular, inflorescence above foliage, in asymmetric cyme very flowery, male flower with two oval sepals, broad, white, tinged with pink, female flowers with 2 white elliptic sepals with pink spots, capsule with three unequal wings, the largest elliptic, the other two shaped crescent moon.
In the Gireoudia section, this species is distinguished by its densely woolly petioles.

Begonia reniformis

Begonia reniformis fut décrit et dénommé par Jonas Carlsson Dryander dans Transactions of the Linnean Society of London. 1: 161. t. 14 f.1-2 publié à Londres en 1791.
La plante avait été récolté au Brésil dans la région de Rio de Janeiro, par le botaniste suédois Daniel Carlsson Solander.
L’épithète spécifique signifie « en forme de rein » et fait allusion à la forme des feuilles.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Une gravure précisait les nouvelle espèces décrites : 1 et 2 Begonia reniformis ; 3 Begonia crenata ; 4 Begonia tenuifolia ; …

Pour le moment, les deux plantes, différentes, que j’ai sous le nom de Begonia vitifolia var. grandis A. DC. ne ressemble pas beaucoup à ce que je devrais m’attendre à voir, si j’en juge par l’isotype dans l’herbier Kathryn Kalmbach Herbarium du Jardin Botanique de Denver.
Une de ces deux plantes, s’est avérée être Begonia lindleyana Walp.

Cette plante pousse lentement, mais semble, enfin, vouloir enfin ressembler à l’espèce attendue.
Je ne l’ai pas encore vu fleurir.
Begonia reniformis Dryand. et Begonia vitifolia A. DC. sont désormais considérés comme une même espèce.

Pour compliquer les choses, il existe plusieurs homonymes :

  • Begonia reniformis Vell. Florae Fluminensis Icones numéro 10, planche 40. 1827 ou 1831.
  • Begonia reniformis hort. ex Klotzsch Bericht über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlungen der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin page 124. 1854, probablement une obtention horticole qui semble aujourd’hui disparue (ou pas ?)
  • Begonia reniformis Pav. ex A. DC. Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15 (pt. 1), page 308. 1864 qui est connu désormais sous le nom de Begonia balmisiana Balmis.
  • Begonia reniformis Bedd. Madras Journal of Literature and Science numéro 22 page 72. 1861.

 

Toujours est-il que Begonia reniformis est une plante arbustive à végétation érigée de 100 à 150 centimètres de haut, à tiges épaisses, charnues qui se ramifient rarement et peuvent devenir très boisées avec l’âge. Les feuilles sont vert clair vif, les pétioles rainurées de manière horizontale. Chaque feuille est plutôt ronde, mais avec des lobes irréguliers et dentelés qui la font ressembler à une feuille de raisin. Des tiges verticales portent les inflorescences qui prennent la forme d’une grappe de spicules de fleurs blanches, bien ramifiées, dressées, où balancent de minuscules fleurs mâles ou femelles blanches. La floraison a lieu toute l’année, mais surtout entre la fin de l’hiver et l’automne. Les fruits sont petits et de couleur vert clair.

Je cultive plusieurs formes de cette espèce :
Begonia reniformis f. à feuilles rouges
Begonia reniformis f. de Italva
Begonia reniformis f. de Mococa
Begonia reniformis f. du Morro de Pão de Lo
Begonia reniformis f. de Santa Teresa

 

Cultiver ce Begonia à mi-ombre, mais avec de la lumière à l’abri du soleil dans un sol sablonneux riche en humus, humide mais très bien drainé. Ne jamais laisser la plante dans un sol détrempé.
Multiplication par division ou boutures de tiges feuillées.

Begonia reniformis was described by Jonas Carlsson Dryander in Transactions of the Linnean Society of London. 1, page 161, plate 14, figures 1-2 published in London in 1791.
The plant was harvested in Brazil in the Rio de Janeiro region by Swedish botanist Daniel Carlsson Solander. The specific epithet means « kidney-shaped » and refers to the shape of the leaves.
An engraving N° 14 specified the new species described: 1 and 2 Begonia reniformis; 3 Begonia crenata; 4 Begonia tenuifolia
For the moment, the two different plants that I have under the name of Begonia vitifolia var. grandis A. DC. does not look much like what I should expect to see, judging by the isotype in the Kathryn Kalmbach Herbarium at the Denver Botanical Garden.
One of these two plants, turned out to be Begonia lindleyana Walp.
This plant grows slowly, but seems finally to want to finally look like the species expected.
I have not seen it bloom yet.
Begonia reniformis Dryand. and Begonia vitifolia A. DC. are now considered as one species.
To complicate things, there are several homonyms:
Begonia reniformis Vell. Florae Fluminensis Icones number 10, plate 40. 1827 or 1831.
Begonia reniformis hort. ex Klotzsch Bericht über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlungen der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin page 124. 1854, probably a horticultural horticultural hut that seems to have disappeared today (or not?)
Begonia reniformis Pav. ex A. DC. Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15 (pt.1), page 308. 1864 which is now known as Begonia balmisiana Balmis.
Begonia reniformis Bedd. Madras Journal of Literature and Science number 22 page 72. 1861.
Still, Begonia reniformis is a shrubby plant with erect vegetation 100 to 150 centimeters high, thick stems, fleshy that rarely ramify and can become very woody with age. The leaves are bright green, the petioles grooved horizontally. Each leaf is rather round, but with irregular and jagged lobes that make it look like a grape leaf. Vertical stems carry the inflorescences which take the form of a cluster of spicules of white flowers, well branched, erect, where tiny white male or female flowers swing. Flowering takes place all year, but especially between the end of winter and autumn. The fruits are small and light green in color.
Grow this Begonia in partial shade, but with light sheltered from the sun in a sandy soil rich in humus, moist but very well drained. Never leave the plant in wet soil.
Multiplication by division or cuttings of leafy stems.
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Begonia reniformis f. de Italva

Plantes issues d’un semis de graines achetées chez Brazil Plants.
A priori, ce serait une forme locale à la commune d’Italva, du Begonia reniformis. Je ne sais pas qui l’a découverte, ni quand, ni où.

Plante plus compacte au petit feuillage nettement tri-lobé, couvert de petits poils glandulaires, et aux bord ciliés. Les pédoncules vert clair se colorent de brun rouge vers la feuille.

Plants from seed sowing purchased from Brazil Plants.
A priori, it would be a local form of the
Begonia reniformis to the municipality of Italva. I do not know who discovered it, when or where.
Plant more compact with small foliage clearly tri-lobed, covered with small glandular hairs, and with ciliate margins. The light green peduncles are colored reddish brown to the leaf.