Begonia limprichtii

Selon Tropicos, l’espèce aurait été décrite par Edgar Irmscher en 1922 dans le volume 12 de Repertorium Specierum Novarum Regni Vegetabilis à la page 440.
Sauf que le volume 12 de cette revue a été édité en 1913, et qu’en 1922, c’est le volume 18 qui est paru, et que dans aucun des deux Irmscher n’a publié quoi que ce soit.

Begonia limprichtii est une petite herbe rhizomateuse des montagnes du Sichuan, au Yunan, où on peut le trouver entre 500 et 1700 mètres d’altitude.
Les feuilles ovales asymétriques ont des nervures en forme de palmier, entres lesquelles des poils épars, verts, parfois rouges, sont disséminés. Inflorescences de 10 à 15 centimètres de haut, portant des fleurs blanches.

Cette espèce est semblable à Begonia ruboides, mais diffère par son limbe très faiblement lobé et son ovaire à deux loculaires.

Begonia limprichtii se développe bien dans des conditions de faible lumière et n’aime pas la chaleur. Multiplication par division, ou bouture de rhizome.

C’est une plante qui se contente de peu, mais qui aime l’humidité… j’ai testé divers substrats, avec plus ou moins de vermiculite dans le compost. Je n’utilise que rarement le shagnum, même pour ce genre d’espèce pour lesquelles beaucoup d’amateur privilégient ce support. En culture il fleurit rarement.
Charles et Leora Henthorne, des amateurs de l’Oklahoma semblent avoir trouvé le secret pour réussir la culture de cette espèce.

Je cultive une forme qui est dite à feuilles rouges.

According to Tropicos, the species was described by Edgar Irmscher in 1922 in volume 12 of Repertorium Specierum Novarum Regni Vegetabilis on page 440.
Except that volume 12 of this magazine was published in 1913, and that in 1922, volume 18 was published, and that in neither of the two Irmscher published anything.
Begonia limprichtii is a small rhizomatous herb in the Sichuan Mountains, Yunan, where it can be found between 500 and 1700 meters above sea level.
The asymmetrical oval leaves have palm-shaped veins, between which scattered, green, sometimes red hairs are scattered. Inflorescences 10 to 15 centimeters high, bearing white flowers.
This species is similar to Begonia ruboides, but differs in its very slightly lobed limb and two-celled ovary.
Begonia limprichtii thrives well in low light conditions and does not like heat. Multiplication by division, or rhizome cutting.
It is a plant that does little, but who likes moisture … I tested various substrates, with more or less vermiculite in the compost. I rarely use the shagnum, even for this kind of species for which many amateurs favor this support. In cultivation it rarely blooms.
Charles and Leora Henthorne, amateur collectors of Oklahoma seem to have found the secret to succeed in cultivating this species.

 

Begonia lindleyana

Espèce envoyée à la Horticultural Society par monsieur K. T. Hartweg  qui l’avait trouvée au Guatemala, et dénommée Begonia vitifolia par John Lindley dans Edwards’s Botanical Register 28, misc. 21 en 1842.

Wilhelm Gerhard Walpers, dans Repertorium Botanices Systematicae. 2 page 209 lui donnera le nom de Begonia lindleyana 1843, pour éviter, à l’époque, les confusions avec Begonia vitifolia Schott  ou Begonia vitifolia var. grandis A. DC. considéré par certains botanistes comme un synonyme de Begonia reniformis Dryand.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
L’épithète spécifique rend hommage à John Lindley.

Plante faisant partie de ce que l’on appelle les « gros-bois ».
Herbe érigée, buissonnante, peu ramifiée.

 

Multiplication par semis ou boutures de tronçons de tiges.

Species sent to the Horticultural Society by Mr. K. T. Hartweg who had found it in Guatemala, and named Begonia vitifolia by John Lindley in Edwards’s Botanical Register 28, misc. 21 in 1842.
Wilhelm Gerhard Walpers, in Repertorium Botanices Systematicae. 2 page 209 to be known as Begonia vitifolia Schott (name invalide) or Begonia vitifolia var. grandis A. DC. synonym of Begonia reniformis Dryand.
A plant that is part of what are known as « gros-bois ».
Grass erect, bushy, little branched.
Multiplication by sowing or cutting stem sections.

 

Bibliographie et références :
Burt-Utley K. 1985. A revision of Central American species of Begonia section Gireoudia (Begoniaceae). Tulane Stud. Zool. Bot. 25(1): 1–131
G. Davidse, M. Sousa Sánchez, S. Knapp & F. Chiang Cabrera. 2015. Saururaceae a Zygophyllaceae. 2(3): v–xvii, 1–347. In G. Davidse, M. Sousa Sánchez, S. Knapp & F. Chiang Cabrera (eds.) Fl. Mesoamer.. Missouri Botanical Garden, St. Louis.
L.B. Smith & B. G. Schubert. 1961. Begoniaceae. En: P. C. Standley & L. O. Williams (eds.), Flora of Guatemala – Part VII, Number 1. Fieldiana, Bot. 24(7, no. 1): 157–185

 

Begonia listada

La plante a été ajoutée en août 1961 au fond de semences de l’American Begonia Society, comme nouvelle espèce découverte au Brésil (Begonian 28: 162. août 1961 : « No.2-B. listada » – Nouvelle espèce du Brésil). Le nom était lié au collectionneur qui avait la plante en sa possession. A cette époque, la plante était totalement inconnue, même dans son Brésil natal où il n’existait que trois spécimens en culture. Le Dr Oswaldo Handro de l’Instituto de Botanica de Sao Paulo, au Brésil, a écrit à Sylvia Leatherman, directrice de la recherche sur l’ABS en 1955-60, qu’aucune description officielle n’avait été publiée.
En 1967, une lettre du Brésil au directeur de recherche de l’époque, Robert Shatzer, indiquait que la plante était une espèce rare qui poussait à Rio Grande do Suí.
Des années plus tard, en 1977, Tom Mentelos l’apporta à Thelma O’Reilly, non pas au Brésil, mais cette fois en provenance d’Argentine où elle avait été trouvée à l’intérieur des terres, à la frontière entre l’Argentine et le Paraguay. Pendant de nombreuses années, la plante a été étiquetée B. listada hort. L’abréviation « hort. » signifie horticulture, et signifie que c’est un nom horticole, pas un nom latin botanique officiel. Quand il a été déterminé qu’il s’agissait d’une espèce qui n’avait pas été décrite et n’avait donc aucun nom botanique officiel, T. O’Reilly de La Mesa, Californie a fourni au Smithsonian Institute un spécimen type.

Cette nouvelle espèce a été décrite et dénommée par Lyman Bradford Smith (1904-1997) et  Dieter Carl Wasshausen (1938- ) dans The Begonian  volume 48, page 155 à 159 en juillet 1981.
L’épithète spécifique listada vient de l’espagnol et signifie « rayée », une allusion au feuillage sombre à la nervure centrale bordée de vert plus vif.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Dans le même numéro, était publié un rappel de l’histoire de cette plante.

Plante à végétation buissonnante d’un développement moyen. Le port est érigé avec une tendance à devenir semi-retombante. Les feuilles allongées, en fer de lance sont recouvertes d’un fin duvet, ce qui lui donne une texture veloutée. La couleur des feuilles est vert foncé avec une raie centrale de long de la nervure principale blanche à vert clair. Les tiges et les pétioles sont vert-olive rougeâtre, recouverts de petits poils. Les fleurs blanches clairsemées apparaissent surtout en automne et en hiver, et sous une forte lumière, les bourgeons sont couverts de poils roses.

Occasionnellement, cette espèce va sporuler et produire des feuilles en forme de tête de flèche ou triangulaire, et même des fasciations sur une tige. Ce n’est pas une mutation stable, et la plante reviendra plus tard à la forme originale de la feuille. Ces anomalies ont été observées par le Dr. Handro dans la nature au Brésil, également. Cependant, une plante de l’Arboretum du Comté de Los Angeles conserve ces caractéristique de feuilles doubles, la bande claire formant un Y renversé sur le limbe.

 

B. listada, avec ses hybrides, est une espèce si caractéristique qu’elle a son propre groupe horticole : le feuillage distinctif, arbustif, bégonia de type listada.

B. listada a été utilisé pour créer de nombreux beaux hybrides. La texture de ses feuilles et leur motif de couleur semblent dominer. Dans une partie de sa longue descendance on trouve les Begonias ‘Caravan’ (désormais connu sous le nom B. ‘Serlis’), B. ‘Helen Michelson’, B. ‘Mabel Corwin’, B. ‘Magdalene Madsen’, B. ‘Murray Morrison’, B. ‘Oh No’, B.’Raymond George Nelson ; B. ‘Tuti Siregar’ (Hartutiningsih-M. Siregar – Bogor Botanical Gardens, Ouest Java, 2005)… sans oublier le difficile B. listada ‘Variegated’ sport aux feuilles zébrées de blanc-gris en travers des feuilles.

Растение было добавлено в августе 1961 года в семенной фонд Америанского Общества Бегоний как новый вид, открытый в Бразилии (Begonian 28: 162. август 1961 : « No.2-B. listada » – Новый вид из Бразилии). Название было дано коллекционером, который имел растение в коллекции. В эту эпоху растение было совершенно неизвестно, и даже в самой Бразии было только три экземпляра. Доктор Oswaldo Handro de Института Ботаники в Сан Поло в Бразилии написал директору исследований Sylvia Leatherman в 1955-60, что никаких официальных описаний не было опубликовано.
В 1967 году директор исследований Robert Shatzer получил письмо из Бразилии, в котором говорилось, что это растение является редким видом, которое растет в Rio Grande do Suí.
В 1977 Tom Mentelos привез растение для Thelma O’Reilly, в этот раз из Аргентины (на границе между Аргентиной и Парагваем).
В течении многих лет растение носило название B. listada hort. Сокращение holt. садовый, что означает, что это не официальное ботаническое название по латыни .
Когда растение было определено, речь шла о виде, который не был описан и не имел официального названия.
O’Reilly из La Mesa, Калифорня, доставил экземпляр в институт Smithsonian. Этот новый вид был описан учеными Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Dieter Carl Wasshausen (1938- ) в издании The Begonian том 48, стр 155 – 159, июль 1981.
Эпитет listada взят из испанского языка и означает полосатый, так как лист растения темный с прожилками более яркого зеленого цвета.
В этом же номере опубликовано описание этого растения.
Растение кустарниковое средней высоты, Листья удлиненные, покрыты небольшими ворсинками, что придает им бархатистую структуру. Цвет листьев темно зеленый со светлыми прожилками светло зеленого цвета
Стебель и черенки красноватые, покрытые небольшими ворсинками. Цветки белые, цветут осенью и зимой при хорошем освещении. Почки покрыты ворсинками розоватого цвета.
Изредка этот вид размножается спорами и производит растение с листьями треугольной формы, Это не является окончательной формой мутации, так как через некоторое время растение приобретает первоначальный вид.
Эта аномалия была замечена доктором Handro в дикой природе в Бразилии. Однако, растения, которые находятся в Arboretum do Compté в Лос Анжелесе, имеют основые характеристики вида : двойные листья со светлой пололской в форме Y.
B. Listada со своими гибридами образует собственную группу : Бегония listada с отличительной листвой, кустарного типа.
B. Listada используется для получения новый красивый гибридов. Текстура ее листьев и цветовой рисунок являются доминирующими. Таким образом, в результате многолетнего скрещивания были получены такие растения как les Begonias ‘Caravan’ (сейчас известная под названием B. ‘Serlis’), B. ‘Helen Michelson’, B. ‘Mabel Corwin’, B. ‘Magdalene Madsen’, B. ‘Murray Morrison’, B. ‘Oh No’, B.’Raymond George Nelson’… а также B. listada ‘Variegated’ с листьями серо белого цвета между основной листвой.
Этот вид достаточно деликатный для разведения. Нуждается в теплом вдажном воздухе (18-20 градусов) весь год. Полив умеренный, лучше дождевой водой. Надо дать земле просохнуть между поливами.Хорошо реагирует на солнечный свет, но не любит прямых солнечных лучей, Яркие солнечные лучи замедляют рост растения, листья могут скручиваться и чернеть по бокам. Но при хорошем уходе, растение восстанавливается к осени, когда начинается вегетативный рост ( растение южного полушария с измененным сезонным режимом).
А теперь небольшой секрет, как узнать, что вы выращиваете действительно настоящую Begonia listada, а не ее гибрид. За океаном, это растение имеет еще название « Sun Tan Begonia » , так как оно темнеет на солнце, и на нем остаются следы от ожогов. Если вы положите монетку на лист и оставите лист на солнце, то через 15 или 30 минут, остальная часть листа потемнеет от солнца. Когда вы уберете монетку, на листе будет заметна светлая зона, которая находилась под монеткой.

C’est une espèce délicate en culture, à qui il faut apporter une atmosphère chaude (entre 18 et 20°C) toute l’année et une bonne humidité ambiante. Elle apprécie beaucoup de lumière mais sans soleil direct ainsi que des arrosages sans excès avec une eau non calcaire (eau de pluie). Le soleil direct estival ralentit ce bégonia et les feuilles peuvent s’enrouler ou brunir sur le bord. Avec un soin diligent, il se remettra à l’automne à la reprise de la végétation (et oui, c’est une espèce de l’hémisphère sud qui reste dessaisonnée). Il faut faire sécher le substrat entre deux arrosages.

Cette espèce est très facile à multiplier par bouture de tige feuillée ou même de feuille. Multipliée à partir d’une feuille, la bouture forme rapidement une plante compacte et touffue.

Enfin, une petite astuce, pour savoir si la plante que vous cultivez est réellement Begonia listada ou si c’est l’un de ses hybrides horticoles.
Souvenez-vous que cette espèce est connu, outre-Atlantique comme « Sun Tan Begonia » car, en effet, il bronze au soleil et on voit la trace du maillot. Si vous placez une pièce de monnaie sur une feuille et laissez la lumière du soleil tomber sur le reste de la feuille, après 15 ou 30 minutes, le reste de la feuille va s’assombrir du soleil. Lorsque vous retirez la pièce, une zone claire sera visible là où se trouvait la pièce.
Ce petit miracle aurait la réputation de ne pas fonctionner avec les cultivars.

 

 

The plant was added in August 1961 to the American Begonia Society seedbed, as a new species found in Brazil (Begonian 28: 162. August 1961: « No.2-B.listada » – New species from Brazil). The name was linked to the collector who had the plant in his possession. At that time, the plant was totally unknown, even in his native Brazil where there were only three specimens in culture. Dr. Oswaldo Handro of the Instituto de Botanica in Sao Paulo, Brazil, wrote to Sylvia Leatherman, director of ABS research in 1955-60, that no official description had been published.
In 1967, a letter from Brazil to the then research director, Robert Shatzer, indicated that the plant was a rare species that grew in Rio Grande do Suí.
Years later, in 1977, Tom Mentelos brought it to Thelma O’Reilly, not to Brazil, but this time from Argentina where she was found inland, on the border between Argentina and Paraguay. For many years, the plant has been labeled B. listada hort. The abbreviation « hort. » horticultural means, and means that it is a horticultural name, not an official Latin botanical name. When it was determined that this was a species that had not been described and therefore had no official botanical name, T. O’Reilly of La Mesa, California provided the Smithsonian Institute with a typical specimen .
This new species has been described and named by Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Dieter Carl Wasshausen (1938-) in The Begonian volume 48, page 155-159 in July 1981. The specific epithet listada comes from Spanish and means « striped », an allusion to the dark foliage at the midrib edged with brighter green.
The species is part of the section Pritzelia.
In the same issue, was published a reminder of the history of this plant.
Plant with bushy vegetation of medium development. The habit is erected with a tendency to become semi-drooping. The elongated leaves, spearhead are covered with a fine down, which gives it a velvety texture. The color of the leaves is dark green with a central stripe along the white to light green main vein. The stems and petioles are reddish-olive green, covered with small hairs. The sparse white flowers appear mostly in autumn and winter, and under a strong light, the buds are covered with pink hairs.
Occasionally, this species will sporulate and produce leaves in the shape of an arrowhead or triangular, and even fasciations on a stem. It is not a stable mutation, and the plant will return to the original form of the leaf later. These abnormalities have been observed by Dr. Handro in the wild in Brazil, too. However, a plant in the Los Angeles County Arboretum retains these characteristics of double leaves, with the light band forming an inverted Y on the limb.
B. listada, with its hybrids, is a species so characteristic that it has its own horticultural group: distinctive foliage, shrub, begonia type listada.
B. listada has been used to create many beautiful hybrids. The texture of its leaves and their color pattern seem to dominate. In part of his long lineage are the Begonias ‘Caravan’ (now known as B. ‘Serlis’), B. ‘Helen Michelson’, B. ‘Mabel Corwin’, B. ‘Magdalene Madsen’, B. ‘Murray Morrison’, B. ‘Oh No’, B. ‘Raymond George Nelson’ … not to mention the difficult B. listada’ Variegated’ zebra leaf sport of white-gray across the leaves.
It is a delicate species in culture, to which it is necessary to bring a warm atmosphere (between 18 and 20 ° C) all the year and a good ambient humidity. She enjoys a lot of light but without direct sun as well as watering without excess with non-calcareous water (rainwater). The direct summer sun slows down this begonia and the leaves may curl or brown on the edge. With diligent care, he will recover in the fall when the vegetation returns (and yes, it is a species of the southern hemisphere that remains unseasoned). It is necessary to dry the substrate between two waterings.
This species is very easy to propagate by cutting leaf stems or even leaves. Multiplied from a leaf, the cutting quickly forms a compact and bushy plant.
Finally, a little tip, to know if the plant you grow is actually Begonia listada or if it is one of its horticultural hybrids.
Remember that this species is known across the Atlantic as « Sun Tan Begonia » because, indeed, it is bronze in the sun and we see the trace of the shirt. If you place a coin on a leaf and let the sunlight fall on the rest of the leaf, after 15 or 30 minutes, the rest of the leaf will darken from the sun. When you remove the room, a clear area will be visible where the coin was.
This little miracle would have the reputation of not working with cultivars.

Begonia locii

Lang Son est la capitale de la province du même nom et se trouve au nord-est du Vietnam, à 18 km de la frontière avec la Chine. C’est l’une des plus grandes villes du nord-est, située à 154 km de Hanoï.
Lang Son se situe dans une région montagneuse où vivent de nombreuses ethnies, à savoir les Tho, Nung, Dao, Man, Tay, Hoa, Ngai et Hmong. Son climat y est frais et tempéré.
C’est dans cette région, à proximité du village de Tam Lai, qu’a été découvert le 20 novembre 2008, à l’altitude de 185 mètres, cette nouvelle espèce, décrite le 8 avril 2010 dans Botanical Studies volume 56, numéro 9, page 14 et suivantes, par Ching-I Peng (1950 – 2018), Che-Wei Lin, Hsun-An Yang, Yoshiko Kono et Hieu Quang Nguyen, dans un article titré Six new species of Begonia (Begoniaceae) from limestone areas in Northern Vietnam qui présente les nouvelles espèces vietnamiennes B. caobangensis [sect. Platycentrum], B. circularis, B. melanobullata, B. langsonensis, B.locii et B. montaniformis [sect. Coelocentrum].

Figure 10
Begonia locii C.-I Peng, C. W. Lin & H. Q. Nguyen. A. Habit; B, B’. Portion of leaf, adaxial and abaxial surface; C. Cross section of leaf; D, D”. Stipule, abaxial view, D’. adaxial view; E. Bract and bracteole; F, F’. Staminate flowers; G. Androecium; H, H’, H”. Stamen; I, I’. Pistillate flowers; J, J’, J”. Style and stigmatic band; K. Serial cross section of an immature capsule; L. Capsule, L’. Capsule, back view, showing the occasional presence of 2 additional, reduced wings. All from Peng 21943 (HAST).

Cette espèce est endémique de la zone protégée de Huu Lung où il pousse sur des roches calcaires semi-ombragées.
L’espèce a été nommée en l’honneur du professeur Phan Ke Loc pour sa contribution à la botanique vietnamienne.
En fait, lors de l’inventaire des plantes en attente de description, il a été constaté que la plante avait déjà été collectée le 2 avril 1998 dans les environs de Lang Son par Daniel K. Harder dans la zone protégée de Húu Lien, entre Deo Dat et Lan Dat en forêt sur calcaire et schiste à l’altitude de 115 mètres. Le botaniste avait alors noté « Occasionnel et répandu dans des fissures de roches; rhizome souvent dans une petite crevasse et difficile à enlever, rose-rouge; stipules légères rouge-rose…« 

Figure 11
Begonia locii C.-I Peng, C. W. Lin & H. Q. Nguyen. A, B. Habit and habitats; C. Habit; D, E. Portion of leaf, adaxial and abaxial surface; F. Stipule; G. Inflorescence; H. Staminate flowers; I. Pistillate flowers; J. Capsule, side view, showing the additional reduced wing (arrows); K. Capsule, back view, showing 3 wings; L. Capsule; M. Cross section of an immature capsule. All from Peng 21943 (HAST).

Begonia Locii ressemble un peu par la forme des feuilles et les motif des maculations au Begonia Luochengensis S.M. Ku, C.-I Peng et Yan Liu, une espèce endémique de la région du Guangxi, en Chine.

Plante rhizomateuse, feuilles asymétrique oblongues de 10 à 22 centimètres, bordures denticulées et densément pubérulents avec des poils magenta pâle. Les feuilles sont de couleur vert olive jusqu’au bord avec des zones vert clair le long des nervures primaires et secondaires, parfois agrémentées de petits bouts de taches blanches argentées, les nervures médianes formant une large zone blanche argentée. Inflorescences axillaires, provenant directement du rhizome, pédoncule de 13 à 35 centimètres de long portant des fleurs blanches.
On peut observer quelques variations dans la population issue d’un même semis.

Culture assez facile pour un collectionneur expérimenté, en utilisant un support de terreau de feuilles et de particules de calcaires. Je n’ai pas encore tenté la culture sur bloc de tuf.
Multiplication délicate par bouture de feuilles pétiolées ou de fragments de feuilles. Le semis, bien que long, et le bouturage de rhizome donnent de meilleurs résultats.

Lang Son is the capital of the province of the same name and is located in northeast Vietnam, 18 km from the border with China. It is one of the largest cities in the northeast, located 154 km from Hanoi.
Lang Son is located in a mountainous region where many ethnic groups live, namely Tho, Nung, Dao, Man, Tay, Hoa, Ngai and Hmong. Its climate is cool and temperate.
It is in this region, near the village of Tam Lai, that was discovered on November 20, 2008, at the height of 185 meters, this new species, described on April 8, 2010 in Botanical Studies volume 56, number 9 , page 14 and following, by Ching-I Peng (1950 – 2018), Che-Wei Lin, Hsun-An Yang, Yoshiko Kono and Hieu Quang Nguyen, in an article titled Six New Species of Begonia (Begoniaceae) from limestone areas in Northern Vietnam which presents the new Vietnamese species B. caobangensis [sect. Platycentrum], B. circularis, B. melanobullata, B. langsonensis, B. locii and B. montaniformis [sect. Coelocentrum].
This species is endemic to the Huu Lung Protected Area where it grows on semi-shaded limestone rocks.
The species was named in honor of Professor Phan Ke Loc for his contribution to Vietnamese botany.
Begonia locii is somewhat similar in leaf shape and mottling pattern to Begonia luochengensis S.M. Ku, C.I. Peng and Yan Liu, endemic to the Guangxi region of China.
Rhizomatous plant, asymmetrical leaves oblong from 10 to 22 centimeters, margins denticulate and densely puberulent with pale magenta hairs. The leaves are olive-green to the edge with light green areas along the primary and secondary veins, sometimes with small tips of silvery white spots, the midribs forming a large silvery white area. Axillary inflorescences, directly from the rhizome, peduncle 13 to 35 centimeters long with white flowers.
There are some variations in the population from one sowing.
Cultivation quite easy for an experienced collector, using a medium of compost of leaves and limestone particles. I have not tried tuff block culture yet.
Delicate propagation by cuttings of petiolate leaves or leaf fragments. Seeding, although long, and rhizome cuttings give better results.

Begonia longifolia

La plante a été découverte par Carl Ludwig Blume (1789-1862) à Salak, sur l’île de Java.

Il a ensuite dénommée et décrite la nouvelle espèce en 1823 dans Catalogus van eenige der merkwaardigste zoo in-als uitheemse gewassen, te vinden in’s Lands Plantentuin te Buitenzorg page 102.

L’espèce fait partie de la section Platycentrum.
Récemment, il a fait l’objet de publications par M.C. Tebbitt dans Brittonia Volume 55, numéro 1, page 25 en 2003, par R. Kiew, dans Begonias of Peninsular Malaysia page 107 en 2005 et par Cuizhi Gu, Ching-I Peng et Nicholas J. Turland, dans Flora of China 13, Begoniaceae 14 page 184 en 2007.
Synonymes :
Begonia aptera Hayatalater homonym, non Blume
Begonia brachyptera Hayatanom. nud.
Begonia crassirostris Irmsch.
Begonia hayatae Gagnep.
Begonia inflata C.B.Clarke
Begonia sarcocarpa Ridl.
Begonia tricornis Ridl.
Begonia trisulcata (A.DC.) Warb.
Begonia turbinata Ridl.
Casparya trisulcata A.DC.
Diploclinium longifolium var. longifolium
Diploclinium longifolium var. luxurians
Cette espèce, outre ses nombreux synonymes, a aussi connu plusieurs changements de classification : Casparya sect. Holoclinium A.DC. in Ann. Sci. Nat., Bot., ser. 4, 11: 118. 1859 ; Begonia sect. Holoclinium (A.DC.) Warb. in Engler & Prantl, Nat. Pflanzenfam. 3(6a): 142. 1894.

Herbe érigée. Rhizomes courts, gros, tiges de 0,5 à 1,5 mètre de haut, bien ramifiées. Feuilles caulinaires; stipules caduques, étroitement ovales à larges ; limbe lancéolé à largement lancéolée, asymétrique, glabre, nervures veinée palmée-pennée, bordure irrégulièrement denticulée. Inflorescences fortement réduites, à 5 cm, pendantes, fleurs blanches en avril-mai.

Affectionne les bords de rivière dans une forêt ombragée, humide et mes environnements humides et ombragés entre 200 et 2200 mètres d’altitude.
Pays : Indonésie, NE, Inde, Bhoutan, sud de la Chine, Taïwan, Birmanie, Thaïlande, Vietnam, Malaisie péninsulaire, Sumatra, Java, Bali et Sulawesi, mais n’a jamais été trouvée à Bornéo.

Begonia longifolia est probablement l’espèce la plus répandue du genre. Il ressemble à B. acetosella lorsqu’il est stérile, se différenciant par sa monoïcité, son ovaire à 3 locus, ses fleurs pistillées à 6 tépales et son bord foliaire distillé.
Le professeur Ching-I Peng a décrit deux hybrides naturels :
B. x taipeiensis un croisement entre B. formosana Blume et B. longifolia Blume, découvert en 1991 à Taipei Hsien, le long du sentier menant à Hsiaoyi, environs 3-5 km de Wulai Hsiang, à 200 mètres d’altitude, Bot. Bull. Acad. Sin. (Taipei) 41(2): 151 (2000).
B. x chungii, (B. longifolia x B. palmata var. palmata) plante rhizomateuse découverte en 1994 dans le Comté de Nantou, canton de Luku, Sitou, dans la forêt expérimentale de l’université nationale de Taiwan, vers 1200 mètres d’altitude, puis dans l’Arunachal Pradesh à environs 1800 pieds, Bot. Stud. (Taipei) 50(2): 241. 2009; Rekha Morris. Notes. 2009.

Je cultive une plante récoltée en Taïlande.
Multiplication par semis, boutures de tiges, division.

The plant was discovered by Carl Ludwig Blume (1789-1862) in Salak, Java.
He then named and described the new species in 1823 in Catalogus van eenige der merkwaardigste zoo in-als uitheemse gewassen, te vinden in Lands Plantentuin te Buitenzorg page 102.
The species is part of the Platycentrum section.
Recently, it was the subject of publications by MC Tebbitt in Brittonia Volume 55, number 1, page 25 in 2003, by R. Kiew, in Begonias of Peninsular Malaysia page 107 in 2005 and by Cuizhi Gu, Ching-I Peng & Nicholas J. Turland, in Flora of China 13, Begoniaceae 14 page 184 in 2007.
Heterotypic synonyms:
Begonia aptera Hayatalater homonym, no Blume
Begonia brachyptera Hayatanom. node.
Begonia crassirostris Irmsch.
Begonia hayatae Gagnep.
Begonia inflata C.B.Clarke
Begonia sarcocarpa Ridl.
Begonia tricornis Ridl.
Begonia trisulcata (A.DC.) Warb.
Begonia turbinata Ridl.
Casparya trisulcata A.DC.
Diploclinium longifolium var. longifolium
Diploclinium longifolium var. luxurians
This species, in addition to its many synonyms, has also undergone several classification changes: Casparya sect. Holoclinium A.DC. in Ann. Sci. Nat., Bot., Ser. 4, 11: 118. 1859; Begonia sect. Holoclinium (A.DC.) Warb. in Engler & Prantl, Nat. Pflanzenfam. 3 (6a): 142. 1894.
Grass erected. Rhizomes short, large, stems 0.5 to 1.5 meters high, well branched. Stem leaves; deciduous stipules, narrowly ovate to broad; blade lanceolate to widely lanceolate, asymmetrical, glabrous, venate veined palmate-pinnate, border irregularly denticulate. Inflorescences strongly reduced, to 5 cm, pendulous, white flowers in April-May.
Affects river banks in a shady, humid forest and my humid and shady environments between 200 and 2200 meters above sea level.
Country Indonesia, NE, India, Bhutan, South China, Taiwan, Myanmar (Burma), Thailand, Vietnam, Peninsular Malaysia, Sumatra, Java, Bali and Sulawesi, but has never been found in Borneo.
Begonia longifolia is probably the most widespread species of its kind. It resembles B. acetosella when sterile, differing by being monoecious, having a 3-loculed ovary, 6-tepaled pistillate flowers, and a remotely denticulate leaf margin.
Professor Ching-I Peng described two natural hybrids:
B. x taipeiensis a cross between B. formosana Blume and B. longifolia Blume, discovered in 1991 in Taipei Hsien, along the path to Hsiaoyi, around 3-5 km from Wulai Hsiang, 200 meters above sea level, Bot. Bull. Acad. Sin. (Taipei) 41 (2): 151 (2000).
B. x chungii, (B. longifolia x B. palmata var palmata) rhizomatous plant found in 1994 in Nantou County, Luku County, Situ, in the experimental forest of the National Taiwan University, about 1200 meters altitude, then in Arunachal Pradesh at around 1800 feet, Bot. Stud. (Taipei) 50 (2): 241. 2009; Rekha Morris. Notes. 2009.

I grow a plant harvested in Thailand.
Multiplication by sowing, stem cuttings, division.

Begonia longipetiolata

Espèce découverte par Max J. Dinklage, en fleurs en mars, dans le sud du Cameroun (mais on ne sait pas en quelle année).
La nouvelle espèce à été nommée et décrite en 1904 par Ernest Friedrich Gilg dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 34, page 92.

Dénommée Begonia squamulosa var. bipindensis par Nicolas Hallé et décrite en 1972 dans Adansonia: recueil périodique d’observations botanique, volume 2 numéro 12, page 365, planche 4, figure 1, les botanistes on finalement décidé que la plante découverte par Hallé n’était pas une variété nouvelle de l’espèce, mais un synonyme de la plante décrite par Ernest Friedrich Gilg.

Espèce épiphyte, tige couchée, rampante, pouvant atteindre 1 mètre de longueur, et formant des racines à chaque nœud. Feuilles plus ou moins symétriques, elliptique à oblongues, presque linéaire ou étroitement obovales, de forme très variables, ce qui peut entrainer des confusions. Inflorescences unisexuées. Les inflorescences mâles portent de 5 à 70 fleurs pendantes, aplaties ; les inflorescences femelles portent une ou deux fleurs, subsessiles. Les fruits, caractéristiques, en forme de saucisses, sont rétrécis vers le sommet et s’ouvrent selon tris fentes déhiscentes.

Présent dans les forêts ombrophiles de Guinée Équatoriale, du Gabon, et de la République du Congo entre 100 et 850 mètres d’altitude.

Rare en culture dans les collections privées, cette plante est souvent présentée en suspensions dans les collections des jardins botaniques.
Multiplication par marcotage (naturel).

 

Species discovered by Max J. Dinklage, in bloom in March, in the south of Cameroon (but we do not know in what year).
The new species was named and described in 1904 by Ernest Friedrich Gilg in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie nr. 34, page 92.
Called Begonia squamulosa var. bipindensis by Nicolas Hallé and described in 1972 in Adansonia: periodic collection of botanical observations, volume 2 number 12, page 365, plate 4, figure 1, the botanists finally decided that the plant discovered by Hallé was not a new variety of the species, but a synonym of the plant described by Ernest Friedrich Gilg.
Epiphytic species, recumbent, creeping stem, up to 1 meter long, forming roots at each node. Leaves more or less symmetrical, elliptic to oblong, almost linear or closely obovate, very variable in shape, which can lead to confusion. Unisexual inflorescences. Male inflorescences have from 5 to 70 pendulous flowers, flattened; the female inflorescences carry one or two flowers, subsessile. The fruit, characteristic, sausage-shaped, is narrowed towards the top and opens according to three dehiscent slits.
Present in the rainforests of Equatorial Guinea, Gabon, and the Republic of Congo between 100 and 850 meters above sea level.
Rare in culture in private collections, this plant is often presented in suspensions in the collections of botanical gardens.
Multiplication by marcotage (natural).

Begonia longirostris

La plante a été découverte en Équateur par K. T. Hartweg dans la région de Pichincha. Cette espèce affectionne des clairières le long des ruisseaux dans la forêt pluviale, elle préfère vraiment les espaces ouverts où elles peuvent être facilement vues et accessibles aux petits oiseaux.

Karl Theodor Hartweg (1812-1871) est un botaniste allemand. Entre 1836 et 1854 il récolte de nombreuses espèces de plantes en Colombie, en Équateur, au Guatemala, au Canada, au Mexique, au Pérou et en Californie pour le compte de la Royal Horticultural Society. De nombreuses espèces qu’il découvre sont publiées, et attribuées, par George Gordon (1806-1879), le responsable du jardin de la Société et spécialiste des conifères, lesquels étaient bien représentés dans les collections d’Hartweg. George Bentham (1800-1884) décrira une grande partie de la collection appelée Plantae Hartwegianae. Le genre Hartwegia Lindl. est nommé en son honneur.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1845 par G. Bentham dans Plantas Hartwegianas imprimis Mexicanas, page 185.
L’épithète spécifique signifie « au longs becs »
L’espèce avait été inclue dans la section Casparya (voir clef de détermination ci-dessous), mais elle figure désormais dans la section Semibegoniella.
Synonymes :
Begonia grewiifolia (A.DC.) Warb.
Casparya grewiifolia A.DC.
Casparya grewiifolia var. grewiifolia
Casparya grewiifolia var. jamesoniana A.DC.
Casparya grewiifolia var. pavoniana A.DC.
Semibegoniella jamesoniana (A.DC.) C.DC.
Semibegoniella sodiroi C.DC.
Homotypes :
Isopterix longirostris (Benth.) Klotzsch
Casparya longirostris (Benth.) A.DC.

Plante herbacée érigée, suffrutescente à tiges souples pubescentes, rugueuses, de 60 à 120 centimètres de long, stipules oblongs, feuilles obliques étroitement ovales, pointues, bords serrulés et ciliés, quelques fleurs mâles en ombelle, 2 tépales et 2 pétales rouge vermillon, fleurs femelles uniques avec 3 sépales et 2, ou 3 pétales glabres, capsule glabre, déprimée, à 3 ailes.

Ressemble à Begonia urticae var. urticae.

De loin, cette espèce ressemble à première vue à une gesneriacée. Mais les feuilles asymétriques ressemblent indéniablement à un Begonia. Les fleurs rouges attirent les colibris qui peuvent voir et préfèrent les fleurs rouges, lilas et violettes. Bien que la forme de la fleur de cette espèce particulière soit un peu tubulaire elle semble convenir aux becs de colibris locaux.

Multiplication par semis, marcotage, bouture de tiges feuillées.
Demande plus de lumière que la plupart des espèces de Begonias, et supporte assez bien un ensoleillement modéré, bonne plante pour paniers suspendus et culture sur un mur végétal.

The plant was discovered in Ecuador by K. T. Hartweg in the Pichincha area. This species likes clearings along streams in the rainforest, it really prefers open spaces where they can be easily seen and accessible to small birds.
Karl Theodor Hartweg (1812-1871) is a German botanist. Between 1836 and 1854 he harvested many species of plants in Colombia, Ecuador, Guatemala, Canada, Mexico, Peru and California for the Royal Horticultural Society. Numerous species that he discovered are published, and attributed, by George Gordon (1806-1879), the head of the garden of the Society and conifer specialist, which were well represented in the collections of Hartweg. George Bentham (1800-1884) will describe much of the collection called Plantae Hartwegianae. The genus Hartwegia Lindl. is named in his honor.
It was described in 1845 by G. Bentham in Plantas Hartwegianas imprimis Mexicanas, page 185.
The specific epithet means « long-nosed »
The species was included in the Casparya section (see determination key below), but is now included in the Semibegoniella section.
Synonyms:
Begonia grewiifolia (A.DC.) Warb.
Casparya grewiifolia A.DC.
Casparya grewiifolia var. grewiifolia
Casparya grewiifolia var. jamesoniana A.DC.
Casparya grewiifolia var. pavoniana A.DC.
Semibegoniella jamesoniana (A.DC.) C.DC.
Semibegoniella sodiroi C.DC.
Homotyps:
Isopterix longirostris (Benth.) Klotzsch
Casparya longirostris (Benth.) A.DC.
Erect herbaceous plant, suffrutescens with soft pubescent rough stems, 60 to 120 cm long, stipules oblons, obliquely narrow ovate leaves, pointed, cuffed and cuffed margins, some male flowers in umbel, 2 tepals and 2 petals vermilion red, flowers single females with 3 sepals and 2, or 3 petals glabrous, glabrous, depressed, 3-winged capsule.
Looks like Begonia urticae var. urticae.
From a distance, this species looks at first sight to a gesneriaceae. But the asymmetrical leaves undeniably resemble a Begonia. Red flowers attract hummingbirds that can see and prefer red, lilac and purple flowers. Although the shape of the flower of this particular species is a little tubular it seems to be suitable for local hummingbirds.
Propagation by seed, marcotage, cuttings of leafy stems.
Requires more light than most species of Begonias, and tolerates fairly moderate sunlight, good plant for hanging baskets and growing on a vertical garden.

Begonia loranthoides

La plante a été découverte par Charles Barter (-1859) dans un arbre, sur Prince Island.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) à la suite des travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa volume 2, page 580.
L’espèce était initialement placé dans la section Squamibegonia, elle a été admise dans la section Tetraphila en 1979 (Acta Bot. Neerl. 28:367).
Synonymes :
Begonia henriquesii C.DC.
Begonia mauricei Ziesenh.
Il existe deux variétés :
Begonia loranthoides var. loranthoides
Begonia loranthoides var. rhopalocarpa (Warb.) De Wild.

Plante épiphyte, tige frutescente atteignant 2,5 mètres de long, stipules caduques, étroitement triangulaires, longs pétioles rougeâtres, feuilles charnues à coriaces, nettement asymétriques, étroitement ovales à elliptiques, sommet acuminé, bords entiers, inflorescences unisexuées, les fleurs mâles en cyme par deux, 4 tépales, les externes largement obovales, les internes spatulés, les fleurs femelles solitaires, sessiles, à 4 tépales, fruit ovoïde – ellipsoïde, avec 4 à 8 côtes, rouge vif.
La sous espèce typique Begonia loranthoides var. loranthoides est géographiquement limitée aux îles de São Tomé et Principe, elle se distingue de la sous espèce Begonia loranthoides var. rhopalocarpa par des pétioles bien plus longs, de 1,5 à 7 centimètres,des feuilles nettement asymétrique dont le sommet est acuminé.

Plus rare en culture que la sous espèce continentale, beaucoup plus répandue à l’état sauvage.
Culture facile, comme plante grimpante ou en paniers suspends, fonctionne également bien insérée dans un mur végétalisé.
Multiplication par semis, marcotage, bouture de tiges feuillées.

The plant was discovered by Charles Barter (-1859) in a tree on Prince Island.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) following the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 580.
The species was initially placed in the Squamibegonia section, and was accepted in the Tetraphila section in 1979 (Acta Bot.Neyl 28: 367).
Synonyms:
Begonia henriquesii C.DC.
Begonia mauricei Ziesenh.
There are two varieties:
Begonia loranthoides var. loranthoides
Begonia loranthoides var. rhopalocarpa (Warb.) Wild.
Epiphytic plant, stem length up to 2.5 meters long, stipules deciduous, narrowly triangular, long petioles reddish, fleshy to coriaceous leaves, distinctly asymmetrical, narrowly ovate to elliptic, top acuminate, entire margins, unisexual inflorescences, male flowers in cyme by two, 4 tepals, the largely obovate external ones, the spatulate internals, the solitary female flowers, sessile, with 4 tepals, ovoid fruit – ellipsoid, with 4 to 8 ribs, bright red.
The typical subspecies Begonia loranthoides var. loranthoides is geographically limited to the islands of São Tomé and Principe, it is distinguished from the subspecies Begonia loranthoides var. rhopalocarpa by much longer petioles, 1.5 to 7 centimeters long, leaves clearly asymmetrical, the apex of which is acuminate.
More rare in cultivation than the continental subspecies, much more common in the wild.
Easy cultivation, as a climbing plant or in hanging baskets, also works well inserted into a green wall.
Propagation by seed, marcotage, cuttings of leafy stems.

Begonia loranthoides var. rhopalocarpa

La plante a été découverte au Cameroun par Per Karl Hjalmar Dusén (1855–1926) le 7 juillet 1892 à Bidundi, la plante étant une épiphyte dans les arbres.

La plante a été dénommée en 1895 Begonia rhopalocarpa Warb. par Otto Warburg (1859-1938) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 22, page 40.

En 1896 une autre plante a été trouvée au Cameroun par Georg August Zenker (1855-1922) à Bipinde, dans une zone de jungle (Urwaldgebiet).

C’est cette plante qui a été considérée comme une variété et nommée Begonia loranthoides var. rhopalocarpa (Warb.) De Wild. puis décrite dans Begonia loranthoides Hook. f. (sect. Tetraphila A. DC) par Jan Jacobus Friedrich Egmond de Wilde (1932- ) et Johan Coenraad Arends (1940-), article paru en 1979 dans Acta Botanica Neerlandica numéro 28, page367, planche 1.
Synonymes :
Begonia injoloensis De Wild.
Begonia richardsiana T.Moore

Plante épiphyte, tige frutescente atteignant 2,5 mètres de long, stipules caduques, étroitement triangulaires, pétioles rougeâtres, feuilles charnues à coriaces, faiblement asymétriques, étroitement ovales à elliptiques, sommet aigu, bords entiers, inflorescences unisexuées, les fleurs mâles en cyme par deux, 4 tépales, les externes largement obovales, les internes spatulés, les fleurs femelles solitaires, sessiles, à 4 tépales, fruit ovoïde – ellipsoïde, avec 4 à 8 côtes, rouge vif.

Begonia loranthoides subsp. rhopalocarpa – Gabon : Concession SEEF. Rive droite du Komo. Zone du futur barrage.
Photo : Ehoarn Bidault – 04/11/2017

Beaucoup plus répandue à l’état sauvage, cette variété est plus fréquente dans les collections que l’espèce type insulaire beaucoup plus rare.
Culture facile, comme plante grimpante ou en paniers suspends, fonctionne également bien insérée dans un mur végétalisé.
Multiplication par semis, marcotage, bouture de tiges feuillées.

The plant was discovered in Cameroon by Per Karl Hjalmar Dusén (1855-1926) on July 7, 1892 in Bidundi, the plant being an epiphyte in the trees.
The plant was named in 1895 Begonia rhopalocarpa Warb. by Otto Warburg (1859-1938) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie number 22, page 40.
In 1896 another plant was found in Cameroon by Georg August Zenker (1855-1922) in Bipinde, in a jungle area (Urwaldgebiet).
It is this plant that has been considered a variety and named Begonia loranthoides var. rhopalocarpa (Warb.) Wild. then described in Begonia loranthoides Hook. f. (Tetraphila A. DC) by Jan Jacobus Friedrich Egmond of Wilde (1932-) and Johan Coenraad Arends (1940-), article published in 1979 in Acta Botanica Neerlandica number 28, page 367, plate 1.
Synonyms:
Begonia injoloensis De Wild.
Begonia richardsiana T.Moore
Epiphytic plant, fruteal stem up to 2.5 meters long, stipules deciduous, narrowly triangular, petioles reddish, fleshy to coriaceous leaves, weakly asymmetrical, narrowly ovate to elliptic, pointed apex, entire margins, unisexual inflorescences, male flowers in cyme two, four tepals, the largely obovate external ones, the spatulate interns, the solitary female flowers, sessile, with 4 tepals, ovoid fruit – ellipsoid, with 4 to 8 ribs, bright red.
Much more widespread in the wild, this variety is more common in collections than the much rarer island type species.
Easy cultivation, as a climbing plant or in hanging baskets, also works well inserted into a green wall.
Propagation by seed, marcotage, cuttings of leafy stems.

 

Begonia lubbersii

Plante introduite fortuitement du Brésil au Jardin Botanique de l’État à Bruxelles, en 1880, par Pedro-Maria Binot (1850-1912), chasseur de plantes, qui avait ramené des collections de Petrópolis au Brésil. Cette espèce est connue dans l’état de Rio de Janeiro.
Jean Baptiste Binot créa en 1870 à Retiro, un district de la ville de Petrópolis une entreprise horticole, spécialisée dans la culture des plantes tropicales, son fils, Pedro-Maria fut un des premier pilleurs de nature sauvage, il se contentait de récolter des plantes dans la nature, choisies en fonction de l’argent qu’elles seraient susceptible de lui rapporter une fois vendues en Europe. Il effectua ainsi pas moins de 76 voyages, passant 6 mois de l’année au Brésil pour piller la forêt, et 6 mois en Europe pour vendre ses plantes et faire la fête.

Le 4 janvier 1990, la plante a également été découverte par Antonio Molina R. & Albertina R. Molina dans des ruines près de Copán au Honduras.

Elle a été dénommé Begonia Lubbersi et décrite en 1883 par Charles Jacques Édouard Morren (1833-1886) dans La Belgique Horticole numéro 33, pages 155 et 156, planche XIII.
L’épithète spécifique est un hommage à l’horticulteur et botaniste belge Louis Lubbers (1832-1905) qui a repéré la plante sur le tronc d’un Alsophila elegans une fougère arborescente et a réussi à la faire repartir et la faire fleurir dès le mois d’octobre 1881.
L’espèce fait partie de la section Gaerdtia.

La nouvelle de cette espèce spectaculaire doit avoir voyagé très rapidement dans toute l’Europe, car on en parle en 1884 en Angleterre dans The Garden, un journal horticole de Londres. Le numéro du 10 mars 1888 du Gardener’s Chronicle, une autre revue horticole de Londres, rapporte que B. lubbersii a été introduit commercialement par Édouard Pynaert (1835-1900) de Gand. En 1888, le paysagiste Édouard André (1840-1911) écrivit un article sur la découverte et les mérites de B. lubbersii dans la Revue Horticole, publiée à Paris.

Plante buissonnante basse au port assez étalé et compact de 25 à 30 centimètres de haut et autant de diamètre, feuilles taille moyenne fortement asymétriques, limbe de différents tons de verts, plus ou moins maculé de taches blanches. Floraison parfumée de longue durée, fleurs vert, rose et blanc apparaissant de juillet à octobre ou novembre.

Plante qui est tolérante à la chaleur et l’humidité, culture au soleil tamisé ou mi ombre. Espèce qui a besoin d’une humidité constante, ne pas laisser complètement sécher le substrat entre deux arrosages.
Multiplication par bouturage de tiges feuillées et par semis. Rempotage au printemps.

Les caractéristiques si remarquables de cette espèce ont inspiré de nombreux hybrideurs un peu partout dans le monde pour la création de nouveaux cultivars. L’un des premiers cultivars encore cultivés aujourd’hui est B. ‘Helen Nicholson’, qui a été obtenu en 1961 par Margaret West, le plus ancien que j’ai pu retrouver est B. ‘La Neige’ créé en 1920.
La liste est fort longue de la progéniture de Begonia lubbersii :
B. ‘Apollo’ (Michael J. Kartuz – 1969) ; B. ‘Ayer Bergen’ (Juutaro Orihata – 1974) ; B. ‘Barbara Ann’ (Belva Nelson Kusler – 1973) ; B. ‘Black Prince’ et B. ‘Greensleeves’ (Lyla Kilpatrick – 1997) ; B. ‘Bonanza’ (Irene Nuss – 1968) ; B. ‘Brat Pack’ et B. ‘Irish Eyes’ et B. ‘Little Redeye’ et B. ‘Olivia Carr’ (Brad Thompson – 1990) ; B. ‘Careless Love’, B. ‘Cella McClish’, B. ‘Cosie’ et B. ‘Emma Yee’ (Goldie Frost – 1978) ; B. ‘Claire Christensen’, B. ‘Concerto’, B. ‘Dunfield’, B. ‘Elsie Manahan’, B. ‘Katharine Alberti’, B. ‘Minuet’, B. ‘Staccato’ et B. ‘Symphony’ (Irene Nuss) ; B. ‘Corinthian’ (Michael J. Kartuz – 1970) ; B. Coro Star (Jan Goodwin – 2002) ;  B. ‘Dressii’ (Naoyuki Uemura – 1996) ; B. ‘Emma Walker’ (Goldie Frost – 1976) ; B. ‘Florence Rita’ (M. L. MacIntyre – 1971) ; B. ‘Hakusen’ (Imamoto – 1987) ; B. ‘Helen Nicholson’ et B. ‘Robert Nicholson’ (Margaret I. West – 1961) ; B. ‘Kathy Brown’ (Goldie Frost) ; B. ‘Kenilu’ et B. ‘Laura Rokey’ (Irene Nuss – 1978) ; B. ‘Kittiwampus’ et B. ‘Watawegot’ (Ralph Asmussen, 1986) ; B. ‘La Neige’ (1920) ; B. ‘Lime’ (Shimozato Yasue – 1997) ; B. ‘Loretta Salzer’ et B. ‘Margaret Taylor’ (Goldie Frost – 1978) ; B. ‘Lubbergei’ (Naoyuki Uemura – 1966)  B. ‘Martha Floro’ (Belva Nelson Kusler – 1973) ; B. ‘Master Mark’ et B. ‘Satin Jade’ (Brad Thompson – 2003) ;  B. ‘Mr. Nishikawa’ (Nishikawa Takeshi – 1991) ; B. ‘Moon Drop’ et B. ‘Yayoi’ (Shimozato Yasue) ; B. ‘Pat McElderry’ et B. ‘Pink Jade’ (Irene Nuss – 1978) ; B. ‘Prism’ (Youko Sakakibara – 1977) ; B. ‘Rio Bergen’ (Juutaro Orihata – 1974) ; B. ‘Sierra Mountain King’ (Cynthia Bishop – 2001) ; B. ‘Southern Star’ (Jake Hafer) ; B. ‘Tachibana-Otome’ (Nishikawa Takeshi – 1991) ; B. ‘Tom’s Fantasy’ (Tom Mentelos) ; B. ‘Yuyo’ (Henmi Shuuzo – 1972).

Plant introduced by chance from Brazil to the Botanical Garden of the State in Brussels, in 1880, by Pedro-Maria Binot (1850-1912), hunter of plants, who had brought back collections of Petrópolis in Brazil. This species is known in the state of Rio de Janeiro.
Jean Baptiste Binot created in 1870 in Retiro, a district of the city of Petrópolis a horticultural company, specialized in the cultivation of tropical plants, his son, Pedro-Maria was one of the first raiders of wild nature, he was content to harvest plants in the wild, chosen according to the money that they would be likely to bring back when sold in Europe. He made no less than 76 trips, spending 6 months of the year in Brazil to loot the forest, and 6 months in Europe to sell his plants and party.
On January 4, 1990, the plant was also discovered by Antonio Molina R. & Albertina R. Molina in ruins near Copán, Honduras.
It was named Begonia Lubbersi and described in 1883 by Charles Jacques Édouard Morren (1833-1886) in the Belgique Horticole number 33, pages 155 and 156, plate XIII.
The specific epithet is a tribute to the Belgian horticulturist and botanist Louis Lubbers (1832-1905) who spotted the plant on the trunk of an Alsophila elegans a tree fern and managed to make it leave again and make it bloom from the beginning. October, 1881
The species is part of the section Gaerdtia.
The news of this spectacular species must have traveled very quickly all over Europe, because it is spoken in 1884 in England in The Garden, a horticultural newspaper in London. The March 10, 1888, issue of Gardener’s Chronicle, another horticultural journal in London, reports that B. lubbersii was introduced commercially by Édouard Pynaert (1835-1900) of Ghent. In 1888, the landscape gardener Édouard André (1840-1911) wrote an article on the discovery and merits of B. lubbersii in the Revue Horticole, published in Paris.
Low bushy plant with a fairly spread and compact habit 25 to 30 centimeters high and as large in diameter, medium-sized, strongly asymmetrical leaves, limb of different shades of green, more or less stained with white spots. Long-lasting scented flowers, green, pink and white flowers appearing from July to October or November.
Plant that is tolerant to heat and moisture, sieved sun or shade. Species that require constant moisture, do not allow the substrate to completely dry between two waterings.
Propagation by cuttings of leafy stems and seedlings. Repotting in the spring.
The remarkable characteristics of this species have inspired many breeders around the world to create new cultivars. One of the first cultivars still grown today is B. ‘Helen Nicholson’, which was obtained in 1961 by Margaret West, the oldest I was able to find is B. ‘La Neige’ created in 1920.
The list is very long of the offspring of Begonia lubbersii:
B. ‘Apollo’ (Michael J. Kartuz – 1969) ; B. ‘Ayer Bergen’ (Juutaro Orihata – 1974) ; B. ‘Barbara Ann’ (Belva Nelson Kusler – 1973) ; B. ‘Black Prince’ (Lyla Kilpatrick – 1997) ; B. ‘Bonanza’ (Irene Nuss – 1968) ; B. ‘Brat Pack’ (Brad Thompson – 1990) ; B. ‘Careless Love’ and B. ‘Cella McClish’ (Goldie Frost – 1978) ; B. ‘Claire Christensen’ and B. ‘Concerto’ (Irene Nuss) ; B. ‘Corinthian’ (Michael J. Kartuz – 1970) ; B. ‘Coro Star’ (Jan Goodwin – 2002) ; B. ‘Cosie’ (Goldie Frost – 1978) ; B. ‘Dressii’ (Naoyuki Uemura – 1996) ; B. ‘Dunfield’ and B. ‘Elsie Manahan’ (Irene Nuss) ;  B. ‘Emma Walker’ (Goldie Frost – 1976) ; B. ‘Emma Yee’ (Goldie Frost – 1978) ; B. ‘Florence Rita’ (M. L. MacIntyre – 1971) ; B. ‘Greensleeves’ (Lyla Kilpatrick – 1997) ; B. ‘Hakusen’ (Imamoto – 1987) ; B. ‘Helen Nicholson’ (Margaret I. West – 1961) ; B. ‘Irish Eyes’ (Brad Thompson – 1990) ; B. ‘Katharine Alberti’ (Irene Nuss) ; B. ‘Kathy Brown’ (Goldie Frost) ; B. ‘Kenilu’ (Irene Nuss – 1978) ; B. ‘Kittiwampus’ (Ralph Asmussen, 1986) ; B. ‘La Neige’ (1920) ; B. ‘Laura Rokey’ (Irene Nuss – 1978) ; B. ‘Lime’ (Shimozato Yasue – 1997) ; B. ‘Little Redeye’ (Brad Thompson – 1990) ; B. ‘Loretta Salzer’ (Goldie Frost – 1978) ; B. ‘Lubbergei’ (Naoyuki Uemura – 1966) ; B. ‘Margaret Taylor’ (Goldie Frost – 1978) ; B. ‘Martha Floro’ (Belva Nelson Kusler – 1973) ; B. ‘Master Mark’ (Brad Thompson – 2003) ; B. ‘Minuet’ (Irene Nuss) ; B. ‘Mr. Nishikawa’ (Nishikawa Takeshi – 1991) ; B. ‘Moon Drop’ (Shimozato Yasue) ; B. ‘Olivia Carr’ (Brad Thompson – 1990) ; B. ‘Pat McElderry’ et B. ‘Pink Jade’ (Irene Nuss – 1978) ; B. ‘Prism’ (Youko Sakakibara – 1977) ; B. ‘Rio Bergen’ (Juutaro Orihata – 1974) ; B. ‘Robert Nicholson’ (Margaret I. West – 1961) ; B. ‘Satin Jade’ (Brad Thompson – 2003) ; B. ‘Sierra Mountain King’ (Cynthia Bishop – 2001) ; B. ‘Southern Star’ (Jake Hafer) ; B. ‘Staccato’ et B. ‘Symphony’ (Irene Nuss) ; B. ‘Tachibana-Otome’ (Nishikawa Takeshi – 1991) ; B. ‘Tom’s Fantasy’ (Tom Mentelos) ; B. ‘Watawegot’ (Ralph Asmussen – 1986) ; B. ‘Yayoi’ (Shimozato Yasue) ; B. ‘Yuyo’ (Henmi Shuuzo – 1972).

Bibliographie :

Brazil Flora Group. 2015. Growing knowledge: an overview of Seed Plant diversity in Brazil. Rodriguésia 66(4): 1085–1113.
Forzza, R. C. 2010. Lista de espécies Flora do Brasil. Jardim Botânico do Rio de Janeiro, Rio de Janeiro.
Nelson, C. H. 2010. Adiciones y comentarios a la flora de Honduras. Ceiba 51(2): 70–88.