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Begonia josephi

La plante a été découverte le 5 juillet 1850 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) et Thomas Thomson (1817-1878) à une altitude de 1530 mètres près de Khasia en Inde.

 

Espèce décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 126.

En 2015, l’orthographe originale a été retenue pour tirer parti du doute que l’auteur a dérivé l’épithète spécifique de la forme latinisée de « Joseph », en référence à Joseph Dalton Hooker qui avait découvert la plante avec Thomas Thomson.  C’est donc Begonia josephi et non Begonia josephii !

En 1879, Charles Baron Clarke a précisé la description de l’espèce et de ses sous variétés dans Flora of British India volume 2 page 639.
Il y a quatre sous variétés :
Begonia josephi var. josephi
Begonia josephi var. macrocarpa A. DC.
Begonia josephi var. minima C.B. Clarke
Begonia josephi var. typica C.B. Clarke

Begonia josephi est une espèce bulbeuse himalayenne à grandes feuilles peltées caduques des forêts ou marges forestières, sur les roches dans des milieux humides où on le rencontre entre 2600 et 6300 mètres au Bhoutan, Nord-Est de l’Inde et Népal. Les feuilles sont variablement colorées ou vertes sur le dessus et colorées de rouge en-dessous. En faible luminosité, les feuilles sont plus ou moins iridescentes. En été, nombreuses fleurs blanches à rose pâle. Un bégonia pour les coins frais en situation ombragée. Rusticité jusqu’à -15°C environ.

Espèce extrêmement variable, mais qui se reconnait à ses feuilles peltées.

J’ai pu constater que les feuilles peuvent être iridescentes …

Les pousses tendres et les pétioles sont consommés crus ou fermentés en conserves au vinaigre dans la majeure partie du district de Dolakha (centre du Népal) par les Brahmin, Chettries et Newars. Dans le district de Maimajuwa Ilam (est du Népal), Begonia josephii est dominant entre 1800 et 200 m. Étonnamment, cette espèce n’est pas utilisée, mais il existe un dicton local qui dit que si la plante est récoltée et jetée au sol près d’une rizière, celle-ci meurt avant qu’elle ne mûrisse, ce qui constitue un très mauvais signe. Cependant, cette espèce est consommée crue dans la région de Charikot, dans le district de Dolakha (centre du Népal).

 

Species described by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candole in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 11 on page 126 in 1859.
In 2015, the original spelling was retained to take advantage of the doubt that the author derived the epithet from the latinized form of « Joseph« , referring to Joseph Dalton Hooker who had discovered the plant with Thomas Thomson at an altitude of 5000 meters near Khasia in India. So it’s Begonia josephi and not Begonia josephii!
In 1879 Charles Baron Clarke specified the description of the species and its sub-varieties in Flora of British India Volume 2 page 639.
Begonia josephi is a Himalayan bulbous species with large deciduous lobed leaves of forest or forest margins, on rocks in wetlands where it is encountered between 2600 and 6300 meters in Bhutan, North-East of India and Nepal. The leaves are variably colored on the top and colored red below. In summer, many white flowers to pale pink. A begonia for fresh corners in shaded location. Hardiness up to -15 ° C.
An extremely variable species, but recognizable by its peeled leaves, there are three distinct sub-species:
B. josephi var. josephi A. DC.
B. josephi var. macrocarpa A. DC.
B. josephi var. minima C.B. Clarke
Tender shoots and petiole are eaten raw or fermented as pickle in most part of the Dolakha district (central Nepal) by Brahmin, Chettries, and Newars. In Maimajuwa Ilam district (eastern Nepal), Begonia josephii is found dominant between 1800-2200 m. This species is surprisingly not in use, but there is a local saying that if the plant is collected and brought down near a paddy fi eld, the paddy dies out before it matures, therefore: a very bad sign. However, this species is eaten raw in Charikot area in Dolakha district (central Nepal).

Begonia juliana

La plante a été découverte au bord de l’eau à Mata virgem, Corumbataí, dans l’état de São Paulo, mais on ne sait ni quand, ni par qui…

Elle a été décrite en 1953 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie 76, pages 62 et 63par le botaniste allemand Edgar Irmscher (1887-1968), à la suite des travaux de son homologue suédois Johan Albert Constantin Löfgren (1854–1918) qui vécût au Brésil. En 1891, le président de l’État d’Almeida confia à Alberto Löfgren la tâche d’organiser la collection du Muséum de São Paulo, en le désignant directeur du musée d’État nouvellement créé. C’est vers 1905 qu’il devient directeur du Jardin Botanique de Rio de Janeiro. En 1913, il demanda au ministère de l’Agriculture de créer un parc national à Itatia.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.
Il a été répertorié aux USA comme B. U049.

Il a été utilisé pour créer les cultivars : B. ‘Darlene Fuentes’ (Bob Cole – 1981) ; B. ‘Don Englund’ (Patrick J. Worley) ; B. ‘Lady Brown’ et B. ‘Mike Flaherty’ (Brad Thompson – 2002).

 

 

 

The plant was discovered at the edge of the water in Mata virgem, Corumbataí, in the state of São Paulo, but we do not know when or by whom …
It was described in 1953 in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie 76, pages 62 and 63 by the German botanist Edgar Irmscher (1887-1968), following the work of his Swedish counterpart Johan Albert Constantin Löfgren (1854-1918) who lived in Brazil. In 1891, the President of the State of Almeida entrusted to Alberto Löfgren the task of organizing the collection of the Museum of São Paulo, appointing him director of the newly created State Museum. It was around 1905 that he became director of the Botanical Garden of Rio de Janeiro. In 1913, he asked the Ministry of Agriculture to create a national park in Itatia.
The species is part of the section Pritzelia.
It has been listed in the USA as B. U049.
It has been used to create cultivars: B. ‘Darlene Fuentes’ (Bob Cole – 1981); B. ‘Don Englund’ (Patrick J. Worley); B. ‘Lady Brown’ and B. ‘Mike Flaherty’ (Brad Thompson – 2002).

Begonia kalbreyeri

La plante a été découverte en Colombie à Antioquia par Wilhelm Kalbreyer (1847-1912).

Elle a été dénommée Begoniella kalbreyeri Oliv. et décrite en 1881 par Daniel Oliver (1830-1916) dans Hooker’s Icones Plantarum 14, page 38, planche 1352.

Elle a été intégrée dans le genre Begonia en 1955 par Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) dans le Journal of the Washington Academy of Sciences 45: 113.
L’épithète spécifique rend hommage à Guilhermo Kalbreyer qui a découvert la plante.
L’espèce fait partie de la section Semibegoniella.
Il existe une sous espèce : Begonia kalbreyeri var. glabra (L.B. Sm. & B.G. Schub.) L.B. Sm. & B.G. Schub.

Cette plante à première vue, par son aspect général, la forme et la taille des feuilles, la pilosité et la forme des fleurs, ressemble étroitement à B. whitei.
Il diffère par les quelques bractées des pédoncules, nombreuses et distillées chez B. whitei et, bien plus, la présence d’un court périanthe (corolle), à peu près équivalent aux étamines de la fleur mâle et des branches des stigmates dans les fleurs femelles.

The plant was discovered in Colombia at Antioquia by Wilhelm Kalbreyer (1847-1912).
It was named Begoniella kalbreyeri Oliv. and described in 1881 by Daniel Oliver (1830-1916) in Hooker’s Icones Plantarum 14, page 38, plate 1352.
It was incorporated into the genus Begonia in 1955 by Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) in the Journal of the Washington Academy of Sciences 45: 113.
The specific epithet pays tribute to Guilhermo Kalbreyer who discovered the plant.
The species is part of the section Semibegoniella.
There is one subspecies: Begonia kalbreyeri var. glabra (L. B. Sm. & B. G. Schub.) L. B. Sm. & B.G. Schub.
This plant at first sight, by its general appearance, the shape and size of the leaves, the hairiness and the shape of the flowers, closely resembles B. whitei.
It differs by the few bracts of the peduncles, numerous and distilled in B. whitei and, moreover, the presence of a short perianth (corolla), roughly equivalent to the stamens of the male flower and the branches of the stigmas in the flowers females.

 

Begonia kalbreyeri var. glabra

La plante a été découverte en Colombie par les frères Daniel (1909-1988) et Tomás Alberto en décembre 1940 dans la province d’Antioquia, près de Jericó, puis de nouveau en février 1853 par José Jéronimo Triana (1834-1890) dans les Andes del Quindio.

Elle a été dénommée Begoniella kalbreyeri var. glabra L.B. Sm. & B.G. Schub. et décrite par Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) en 1950 dans le Journal of the Washington Academy of Sciences volume 40, numéro 8, pages 244 et 245.

Puis en 1955 elle a été renommée Begonia kalbreyeri var. glabra (L.B. Sm. & B.G. Schub.) L.B. Sm. & B.G. Schub. lorsque L. B. Smith et B.G. Schubert ont décidé de simplifier la taxonomie des Begoniaceae dans Journal of the Washington Academy of Sciences volume 45, numéro 4, page 113.
L’espèce fait partie de la section Semibegoniella.

La variété diffère de l’espèce type par le fait qu’elle est entièrement glabre.

The plant was discovered in Colombia by the brothers Daniel (1909-1988) and Tomás Alberto in December 1940 in the province of Antioquia, near Jericó, then again in February 1853 by José Jéronimo Triana (1834-1890) in the Andes del Quindio.
It has been named Begoniella kalbreyeri var. glabra L.B. Sm. & B.G. Schub. and described by Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) in 1950 in Journal of the Washington Academy of Sciences Volume 40, Number 8, pages 244 and 245.
Then in 1955 it was renamed Begonia kalbreyeri var. glabra (L. B. Sm. & B. G. Schub.) L. B. Sm. & B.G. Schub. when L. B. Smith and B. G. Schubert decided to simplify the Begoniaceae taxonomy in Journal of the Washington Academy of Sciences, volume 45, number 4, page 113.
The species is part of the section Semibegoniella.
The variety differs from the type species in that it is entirely hairless.

Begonia × kapangan

La plante à été découverte à Luzon aux Philippines, le 2 février 2012 dans la province du Benguet : municipalité de Kapangan, Barangay Sagubo, à environs 1200 mètres d’altitude par Kuo-Fang Chung lors d’une expédition avec Rosario Rivera Rubite, Severino M. Balangcod, Teodora D. Balangcod, et Han-Yao Huang.

La plante a été dénommée et décrite par dans Phytotaxa volume 407, numéro 1, page 13 dans un article titré Begonia balangcodiae sp. nov. from northern Luzon, the Philippines and its natural hybrid with B. crispipila, B. × kapangan nothosp. nov.
L’épithète spécifique fait référence à la localité où la plante a été découverte.
La plante appartient à la section Petermannia.

C’est le premier hybride naturel putatif, confirmé par des analyses phylogénétiques moléculaires, entre deux espèces de la section Petermannia à être décrit : Begonia × kapangan Rubite, S.H.Liu & K.F.Chung, nothosp. nov. (Begonia balangcodiae Rubite, S.H.Liu & K.F.Chung × B. crispipila Elmer).

L’hybride naturel B. × kapangan est un intermédiaire entre B. crispipila et B. balangcodiae dans sa morphologie.
Begonia × kapangan est similaire à B. crispipila par la forme de trichomes, de feuilles oblongues, de la taille des bractées et des inflorescences bisexuelles ; cependant, il se distingue de B. crispipila par sa pubescence clairsemée (vs dense), ses tépales blancs et plus grands (vs ses tépales roses et plus petits), ses inflorescences plus grandes (vs ses inflorescences courtes) et ses ovaires verts (vs ses ovaires roses). ). De plus, B. × kapangan ressemble à B. balangcodiae par ses inflorescences composées de cymes, ses tépales blanches et ses ovaires verts, mais il diffère de B. balangcodiae par sa pubescence clairsemée (vs glabre), ses feuilles oblongues (vs ses feuilles lancéolées) ses bractées plus larges (vs aux bractées plus petites) et les inflorescences bisexuelles (vs aux inflorescences unisexuées).

The plant was discovered in Luzon, Philippines on February 2, 2012 in Benguet Province: Kapangan Municipality, Barangay Sagubo, approx. 1,200 meters above sea level by Kuo-Fang Chung on an expedition with Rosario Rivera Rubite, Severino M. Balangcod, Teodora D. Balangcod, and Han-Yao Huang.
The plant was named and described in Phytotaxa volume 407, number 1, page 13 in an article titled Begonia balangcodiae sp. nov. from northern Luzon, the Philippines and its natural hybrid with B. crispipila, B. × kapangan nothosp. Nov.
The specific epithet refers to the locality where the plant was found.
The plant belongs to the section Petermannia.
It is the first putative natural hybrid, confirmed by molecular phylogenetic analyzes, between two species of the Petermannia section to be described: Begonia × kapangan Rubite, S.H.Liu & K.F.Chung, nothosp. Nov. (Begonia balangcodiae Rubite, S.H.Liu & K.F.Chung × B. crispipila Elmer).
The natural B. × kapangan hybrid is an intermediate between B. crispipila and B. balangcodiae in its morphology.
Begonia × kapangan is similar to B. crispipila in the form of trichomes, oblong leaves, bract size and bisexual inflorescences; however, it is distinguished from B. crispipila by its sparse pubescence (vs dense), its white and larger tepals (vs its pink and smaller tepals), its larger inflorescences (vs its short inflorescences) and its green ovaries (vs its pink ovaries). ). In addition, B. × kapangan resembles B. balangcodiae by its inflorescences composed of cymes, white tepals and green ovaries, but differs from B. balangcodiae in its sparse pubescence (vs glabrous), oblong leaves (vs. leaves). lanceolate) larger bracts (vs. smaller bracts) and bisexual inflorescences (vs. unisexual inflorescences).

Begonia karwinskyana

La plante à été découverte probablement à la fin de l’année 1841 par Wilhelm Friedrich Karwinski von Karwin (1780-1855) près d’Ixcatlan, une ville à 20 kilomètres au sud-ouest de Huejutla, au Mexique, pendant son second séjour entre 1841 et 1843. Les spécimens qu’il a collectés furent envoyés à Saint-Petersbourg (quelques années plus tard Leningrad) où ils furent organisés et numérotés par Franz Josef Ruprecht (1814–1870) qui les distribua dans la Russie tsariste.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 134.
L’épithète spécifique rend hommage au naturaliste bavarois W. F. Karwinski von Karwin qui a voyagé au Mexique et au Brésil et récolté la plante pour la première fois.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

En 1984, L.B. Smith et D.C. Wasshausen estiment, dans leurs Notes on Begoniaceae III parues dans Phytologia volume 54, numéro 7, page 468 que cette espèce n’est qu’un synonyme de Begonia fusca Liebmann. Mais aucun argumentaire n’est venu étayer cette hypothèse, mais il est cependant possible que de Candole, Smith et Wasshaussen se soient fiés au seul exemplaire existant en dehors de l’URSS à cette époque, celui qui, numéroté Karvinski 1373 est en réalité une espèce encore différente, Begonia maritii récoltée par le botaniste lors de son premier séjour à Oaxaca, au Mexique, entre 1827 et 1832. Ces botanistes ayant travaillé, dans les années 80 à partir de simples photos de spécimens conservés à Munich.

Dans un article très complet paru dans Brittonia, volume 42, numéro 1 en 1990, Kathleen Burt-Utley (1944-) décrit consciencieusement la plante et explique avec précision pourquoi elle ne peut pas être considérée comme synonyme de Begonia fuscaNew and Noteworthy Species in Begonia Section Gireoudia (Begoniaceae) from Mexico, pages 43 à 45.

 

Plante vivace herbacée, rhizome rampant, entre-nœuds courts, remarquablement lenticellé, écailles villeuse avec trichomes jusqu’à 4 millimètres de long, feuilles au limbe comme du carton, obliques, asymétriquement obovales à largement elliptiques, vert clair au-dessus, plus pâles en dessous, profondément cordés avec des lobes qui se chevauchent habituellement, atténués et acuminés vers l’apex, légèrement dentées à cuspidées, ciliées , 10 à 12 nervures palmées, inflorescence dépassant généralement le feuillage, asymétrique à cyme unilatérale, nombreuses fleurs, longs pédoncules de 40 à 90 centimètres de long, vert clair glanduleux et villeux à trichomes, bractée caduque, naviculaire, fleurs mâles, 2 sépales, coriaces, faiblement convexes, obovales à suborbiculaires, blanches à rose pâle, fleurs femelles, 2 sépales, obovales à elliptiques colorés comme les sépales staminés, capsules 3 ailes inégales, la plus grande asymétrique ovale.

 

The plant was probably discovered at the end of the year 1841 by Wilhelm Friedrich Karwinski von Karwin (1780-1855) near Ixcatlan, a town 20 kilometers southwest of Huejutla, Mexico, during his second stay between 1841 and 1843. The specimens he collected were sent to St. Petersburg (a few years later Leningrad) where they were organized and numbered by Franz Josef Ruprecht (1814-1870) who distributed them in Tsarist Russia.
The species was named and described in 1859 by Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), when he wrote his Mémoire sur la Famille des Begoniaceae in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 number 11, page 134.
The specific epithet pays tribute to the Bavarian naturalist W. F. Karwinski von Karwin who traveled to Mexico and Brazil and collected the plant for the first time.
This species is part of the section Gireoudia.
In 1984 L. B. Smith and D. C. Wasshausen, in their Notes on Begoniaceae III, published in Phytologia, Volume 54, Number 7, page 468, state that this species is only a synonym for Begonia fusca Liebmann. But there is no argument to support this hypothesis, but it is possible that de Candole, Smith and Wasshaussen relied on the only copy existing outside the USSR at that time, the one which, numbered Karvinski 1373 is actually a a different species, Begonia maritii harvested by the botanist during his first stay in Oaxaca, Mexico, between 1827 and 1832. These botanists have worked in the 80s from simple photos of specimens preserved in Munich.
In a very comprehensive article in Brittonia, volume 42, number 1 in 1990, Kathleen Burt-Utley (1944-) carefully describes the plant and explains precisely why it can not be considered synonymous with Begonia fusca. New and Noteworthy Species in Begonia Section Gireudia (Begoniaceae) from Mexico, pp. 43-45.
Perennial herbaceous plant, creeping rhizome, short internodes, conspicuously lenticellate, villous scales with trichomes up to 4 mm long, leaves as limber as cardboard, oblique, asymmetrically obovate to broadly elliptical, light green above, paler below, deeply cordate with usually overlapping lobes, attenuate and acuminate to apex, slightly serrated to cuspidate, ciliate, 10 to 12 webbed veins, inflorescence generally exceeding foliage, asymmetrical to unilateral cyme, numerous flowers, long peduncles 40 to 90 cm long, glandular light-green and villous with trichomes, deciduous bract, navicular, male flowers, 2 sepals, coriaceous, weakly convex, obovate to suborbicular, white to pale pink, female flowers, 2 sepals, obovate to elliptic stained like sepals, capsules 3 unequal wings, the largest asymmetrical oval.

 

 

Begonia kautskyana

La plante a été découverte au Brésil par Roberto Anselmo Kautsky (1924 – 2010), le 26 juin 1979 dans un endroit frais et sombre dans l’humus sur des dalles de pierre, dans le lieu-dit Carioca, près de Baía Nova, dans l’Etat d’Espírito Santo, district de Viana.

La plante a été dénommée et décrite en par Oswaldo Handro (1908-1986) dans Loefgrenia; communicaçoes avulsas de botânica numéro 74, page 1.
L’épithète spécifique honore l’inventeur de l’espèce et créateur de la forêt de Kautsky près de Domingos Martins.
Cette espèce appartient à la section Astrothrix (autrefois elle était classée dans la section Begoniastrum puis Knesebeckia).

Au début des années 2000, Dieter Carl Wasshausen et Stephen F. Smith (1948-2012) qui est le fils de Lyman B. Smith (1904-1997) et qui achève son « œuvre » estiment que pour l’USNH Begonia santos-limae et Begonia kautskyana sont une seule espèce. Ils sont alors vers la fin de leur grande période de « simplification » de la taxonomie, période pendant laquelle, ils vont, sur de simples préjugés supprimer un certain nombre d’espèces les considérant désormais comme de simples synonymes, ce qui est souvent contestable dans nos collections et qui est source de nombreuses erreurs d’étiquetage des plantes dans de nombreux jardins botaniques.

Mais Jack Golding (1918-) dans Begonia santos-limae Brade and Begonia kautskyana Handro are Distinct Species ; The Begonian Volume 74 Novembre Décembre 2007 pages 210 à 214 démontre que nous avons bien affaire à deux espèces distinctes, ce que refusent toujours d’admettre les botanistes modernes.

 

Roberto Anselmo Kautsky (1924 – 2010) était un botaniste et un écologiste né dans la région montagneuse d’Espírito Santo, possédant l’une des plus grandes biodiversités de la planète. Orchidophile, broméliophile, autodidacte, docteur honoraire de l’Université de Rio de Janeiro, en collaboration avec des scientifiques nationaux et internationaux, il a étudié et révélé au monde plus d’une centaine de nouvelles espèces de la flore et de la faune de la région montagneuse d’Espírito Santo, publiées dans des livres et des magazines.
Il a consacré une superficie de 300 000 m² (30 hectares) de forêt atlantique appartenant à sa famille à la conservation des espèces et l’a enrichie de plus de 100 000 plants d’orchidées, de broméliacées et d’autres plantes récoltées lors de la déforestation au cours des trente dernières années. Situé à Domingos Martins, les 16 sentiers d’interprétation permettent de découvrir la flore et la faune locale. Les visites de sentier et d’observation sont guidées et une réservation préalable est requise. La réserve abrite également le Pico do Eldorado, haut de 850 mètres. À son sommet, vous pouvez voir un temple œcuménique connu sous le nom de chapelle de l’Union et avoir une vue panoramique sur la ville et la région.

The plant was discovered in Brazil by Roberto Anselmo Kautsky (1924 – 2010), on June 26, 1979 in a cool and dark place in humus on stone slabs, in the place called Carioca, near Baía Nova, in the State of Espírito Santo, district of Viana.
The plant was named and described by Oswaldo Handro (1908-1986) in Loefgrenia; communicaçoes avulsas de botânica number 74, page 1.
The specific epithet honors the inventor of the species and creator of the Kautsky Forest near Domingos Martins.
This species belongs to the section Astrothrix (formerly it was classified in the section Begoniastrum then Knesebeckia).
In the early 2000s, Dieter Carl Wasshausen and Stephen F. Smith (1948-2012) who is the son of Lyman B. Smith (1904-1997) and who completes his « work » believe that for the USNH Begonia santos-limae and Begonia kautskyana are a single species. They are then towards the end of their great period of « simplification » of the taxonomy, period during which, they go, on simple prejudices to remove a number of species considering them henceforth as simple synonyms, which is often questionable in our collections and which is causing many plant labeling errors in many botanical gardens.
But Jack Golding (1918-) in Begonia santos-limae Brade and Begonia kautskyana Handro are Distinct Species; The Begonian Volume 74 November December 2007 pages 210 to 214 shows that we are dealing with two distinct species, which modern botanists still refuse to admit.
Roberto Anselmo Kautsky (1924 – 2010) was a botanist and ecologist born in the mountainous region of Espírito Santo, with one of the greatest biodiversities on the planet. Orchidophile, bromeliophile, self-taught, honorary doctor of the University of Rio de Janeiro, in collaboration with national and international scientists, he has studied and revealed to the world more than one hundred new species of flora and fauna of the mountainous region of Espírito Santo, published in books and magazines.
He dedicated 300,000 square meters (30 hectares) of his family’s Atlantic forest to species conservation and fortified them with more than 100,000 orchids, bromeliads and other plants harvested during the harvest. deforestation over the last thirty years. Located in Domingos Martins, the 16 interpretive trails allow you to discover the local flora and fauna. Trail and observation tours are guided and prior reservation is required. The reserve is also home to Pico do Eldorado, 850 meters high. At its summit, you can see an ecumenical temple known as the Union Chapel and have a panoramic view of the city and the region.

 

Begonia kellermanii

Plante découverte par un spécialiste des champignons de l’Ohio State University, William Ashbrook Kellerman (1850-1908 ) le 10 Février 1906, dans les montagnes près de Patulul dans la région de Sololá, dans le sud du Guatemala.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1919 par Anne Casimir Pyramus de Candolle dans Smithsonian Miscellaneous Collections Volume 69, numéro 12, page 1.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
L’épithète spécifique rend hommage à l’inventeur de la plante.

Arbuste peu ramifié, tiges épaisses, recouvertes d’un duvet court, laineux, gris argenté, qui leu donne un aspect gris verdâtre. Les feuilles sont peltées, bords légèrement ondulés, fleurs rose pâle, presque blanches.
B. kelermanii est proche de B. kulmanii et de B. peltata. B. kulmanii est couvert de poils bruns, B. peltata a des feuilles plus grandes.

Je connait quelques cultivars qui sont nés de cette espèce : des créations de Bob Cole de Reseda en Californie, B. ‘Calender Girl’ (1981), B. ‘Danube’ (1982), B. ‘Doe Boy’ (1981), B. ‘Dromedary’ (1979), B. ‘Notre Dame’ (1978), B. ‘Plain Jane’ (1981), B. ‘Quazimoto’ (1981).
Mais également : B. ‘Cowbell’ et B. ‘Uzushio’ de Michiko Murayama (1991), B. ‘Debbie’ de Merv Sharrad (1972), B. ‘Frances Kizer’ de Mae Blanton (1981), B. ‘Hummel’s Incana’ de Hummel (1984), B. ‘Kellergay’ de Francis Michelson (1961), B. ‘Marie Reed’ de Louise Schwerdtfeger (1952), B. ‘Mish’ de Rudolf Ziesenhenne (1975), B. ‘Rambling Rose’ de Goldie Frost, B. ‘Spring Storm’ de Hiroshi Shigemi (1991), .
Je ne sais pas, à part B. ‘Mish’ qui est dans les collections du Conservatoire de Rochefort, et B. ‘Notre Dame’ ceux qui ont survécu jusqu’à ce jour. Ces deux-là, en tout cas, on hérité de leur parent sa sensibilité à la pourriture.

Culture dans un milieu sec, et un substrat léger et bien drainé. Plus il sera exposé à la lumière et plus il sera couvert de duvet. Trop d’humidité le fait pourrir en quelques heures.
La meilleure solution pour le multiplier consiste à prélever des rejets qui repartent de la base chaque année. Le semis est aussi une bonne solution.
Par contre, il est pratiquement impossible de réussir des boutures en raison de la sensibilité à la pourriture.

Je cultive cette espèce grâce à des graines reçues de l’ABS.

Plant discovered by an Ohio State University mushroom specialist, William Ashbrook Kellerman (1850-1908) on February 10, 1906, in the mountains near Patulul in the Sololá region of southern Guatemala.
The species was named and described in 1919 by Anne Casimir Pyramus de Candolle in Smithsonian Miscellaneous Collections Volume 69, number 12, page 1.
This species is part of the section Gireoudia.
The specific epithet pays tribute to the inventor of the plant.
A weakly branched shrub with thick stems covered with a short, woolly, silvery-gray down that gives them a greenish gray appearance. The leaves are peltate, slightly wavy edges, pale pink flowers, almost white.
B. kelermanii is close to B. kulmanii and B. peltata. B. kulmanii is covered with brown hairs, B. peltata has larger leaves.
I know some cultivars that are born of this species: creations of Bob Cole of Reseda in California, B. ‘Calender Girl’ (1981), B. ‘Danube’ (1982), B. ‘Doe Boy’ (1981), B. ‘Dromedary’ (1979), B. ‘Notre Dame’ (1978), B. ‘Plain Jane’ (1981), B. ‘Quazimoto’ (1981).
But also: B. ‘Cowbell’ by Michiko Murayama (1991), B. ‘Debbie’ by Merv Sharrad (1972), B. ‘Frances Kizer’ by Mae Blanton (1981), B. ‘Hummel’s Incana’ by Hummel (1984) ), B. ‘Kellergay’ by Francis Michelson (1961), B. ‘Marie Reed’ by Louise Schwerdtfeger (1952), B. ‘Mish’ by Rudolf Ziesenhenne (1975), B. ‘Rambling Rose’ by Goldie Frost, B ‘Spring Storm’ by Hiroshi Shigemi (1991), B. ‘Uzushio’ by Michiko Murayama (1991).
I do not know, except B. ‘Mish’ and B. ‘Notre Dame’ those who have survived to this day. These two, in any case, we inherit their parent’s sensitivity to rot.
Culture in a dry environment, and a light and well-drained substrate. The more it will be exposed to the light and the more it will be covered with down. Too much moisture makes it rot in a few hours.
The best way to multiply it is to take discards that start from the base each year. Sowing is also a good solution. I grow this species thanks to seeds received from ABS.
On the other hand, it is practically impossible to obtain cuttings because of the susceptibility to rot.

Begonia kenworthyae

La plante à été découverte au Mexique  par Thomas Baillie MacDougall en mars 1948, à une trentaine de kilomètres au sud d’Ocozocoautla, à El Chango, dans le Chiapas, sur des falaises dans une région sèche.

Begonia kenworthyae - Type

Elle a été décrite en 1950 par Rudolf Christian Ziesenhenne (1911-2005) comme B. kenwortyi dans The Begonian volume 17, numéro 7, pages 148 à 150, figures 1 à 30.
L’épithète spécifique rend hommage à Mrs. Eva Kenworthy Grey, de San Diego, en Californie, qui avait beaucoup œuvré à stimuler la culture des Begonias et créé quelques hybrides, auteur également du livre The Begonia Book, paru en 1931.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

Plante herbacée rhizomateuse, tiges épaisses et charnues, plus ou moins érigées, feuilles irrégulières profondément incisées en étoile, comme des feuilles de lierre, les nervures sont plus claires que le limbe. Panicules de fleurs blanches en décembre.
La couleur des feuilles est variable selon les spécimens, de vert olive foncé, à gris-brun-rouge, cette dernière forme étant la plus présente dans les collections.

Je lui connais une trentaine de cultivars sans trop savoir lesquels ont survécu jusqu’à nos jours.

Je cultive cette espèce à partir de deux semis de graines.
Culture en sol drainé, assez sec, apprécie la culture sur un mur végétal, les feuilles seront d’autant plus colorées qu’elle seront exposées à la lumière.
Multiplication par division, boutures de rhizomes, boutures de feuilles pétiolées en été.

The plant was discovered in Mexico by Thomas Baillie MacDougall in March 1948, about thirty kilometers south of Ocozocoautla, in El Chango, Chiapas, on cliffs in a dry region.
It was described in 1950 by Rudolf Christian Ziesenhenne (1911-2005) as B. kenwortyi in The Begonian volume 17, number 7, pages 148 to 150, figures 1 to 30.
The specific epithet pays tribute to Mrs. Eva Kenworthy Gray, of San Diego, California, who had worked hard to stimulate the Begonias‘ culture and created some hybrids, also author of The Begonia Book, published in 1931.
This species is part of the section Gireoudia.
Rhizomatous herbaceous plant, thick and fleshy stems, more or less erect, irregular leaves deeply incised in star, like leaves of ivy, the veins are clearer than limb. Panicles of white flowers in December.
The color of the leaves is variable according to the specimens, from dark olive green to gray-brown-red, the latter form being the most present in the collections.
I know him about thirty cultivars without knowing which ones have survived until today.
Cultivation in drained soil, quite dry, appreciates the culture on a plant wall, the leaves will be all the more colored that it will be exposed to the light.
Multiplication by division, cuttings of rhizomes, leaf cuttings stalked in summer.

Begonia khangii

Plante découverte au Vietnam  le 23 octobre 2013 dans la province de Nghe An, district de Ky Son Son, municipalité de Na Ngoi, village de Phu Kha, sur les versants est du système de montagnes de Phu Xai Lai Leng, dans la forêt primaire humide de feuillus sur des pentes de granit escarpées à une altitude d’environ 2350 mètres, par une équipe de botaniste comprenant L. Averyanov, N. T. Hiep, N. S. Khang, L. M. Tuan, N. A. Trang, L. H. Dang, herbe tubéreuse de 5 à 10 cm de hauteur. Rare.

Plante lithophyte sur roches moussues, fleurs roses, anthères et stigmates jaunes, feuilles en dessous avec des taches pourpres. Rare.
Il se pourrait que ce soit Begonia parvula H.Lév. & Vaniot

Plant discovered on 23 October 2013 in Nghe An province, Ky Son Son district, Na Ngoi municipality, Phu Kha village, on the eastern slopes of the Phu Xai Lai Leng mountain system, in the moist primary hardwood forest on steep granite slopes at an altitude of about 2350 meters, by a team of botanists including L. Averyanov, N. T. Hiep, N. S. Khang, L. M. Tuan, N. A. Trang, L. H. Dang, tuberous grass 5 to 10 cm high.
Lithophytic herb on mossy rocks, flowers pink, anthers and stigmas yellow, leaves below with dull dirty purple spots. Rare.
May be Begonia parvula H.Lév. & Vaniot.