Begonia josephi

La plante a été découverte le 5 juillet 1850 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) et Thomas Thomson (1817-1878) à une altitude de 1530 mètres près de Khasia en Inde.

 

Espèce décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 126.

En 2015, l’orthographe originale a été retenue pour tirer parti du doute que l’auteur a dérivé l’épithète spécifique de la forme latinisée de « Joseph », en référence à Joseph Dalton Hooker qui avait découvert la plante avec Thomas Thomson.  C’est donc Begonia josephi et non Begonia josephii !

En 1879, Charles Baron Clarke a précisé la description de l’espèce et de ses sous variétés dans Flora of British India volume 2 page 639.
Il y a quatre sous variétés :
Begonia josephi var. josephi
Begonia josephi var. macrocarpa A. DC.
Begonia josephi var. minima C.B. Clarke
Begonia josephi var. typica C.B. Clarke

Begonia josephi est une espèce bulbeuse himalayenne à grandes feuilles peltées caduques des forêts ou marges forestières, sur les roches dans des milieux humides où on le rencontre entre 2600 et 6300 mètres au Bhoutan, Nord-Est de l’Inde et Népal. Les feuilles sont variablement colorées ou vertes sur le dessus et colorées de rouge en-dessous. En faible luminosité, les feuilles sont plus ou moins iridescentes. En été, nombreuses fleurs blanches à rose pâle. Un bégonia pour les coins frais en situation ombragée. Rusticité jusqu’à -15°C environ.

Espèce extrêmement variable, mais qui se reconnait à ses feuilles peltées.

J’ai pu constater que les feuilles peuvent être iridescentes …

Les pousses tendres et les pétioles sont consommés crus ou fermentés en conserves au vinaigre dans la majeure partie du district de Dolakha (centre du Népal) par les Brahmin, Chettries et Newars. Dans le district de Maimajuwa Ilam (est du Népal), Begonia josephii est dominant entre 1800 et 200 m. Étonnamment, cette espèce n’est pas utilisée, mais il existe un dicton local qui dit que si la plante est récoltée et jetée au sol près d’une rizière, celle-ci meurt avant qu’elle ne mûrisse, ce qui constitue un très mauvais signe. Cependant, cette espèce est consommée crue dans la région de Charikot, dans le district de Dolakha (centre du Népal).

 

Species described by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candole in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 11 on page 126 in 1859.
In 2015, the original spelling was retained to take advantage of the doubt that the author derived the epithet from the latinized form of « Joseph« , referring to Joseph Dalton Hooker who had discovered the plant with Thomas Thomson at an altitude of 5000 meters near Khasia in India. So it’s Begonia josephi and not Begonia josephii!
In 1879 Charles Baron Clarke specified the description of the species and its sub-varieties in Flora of British India Volume 2 page 639.
Begonia josephi is a Himalayan bulbous species with large deciduous lobed leaves of forest or forest margins, on rocks in wetlands where it is encountered between 2600 and 6300 meters in Bhutan, North-East of India and Nepal. The leaves are variably colored on the top and colored red below. In summer, many white flowers to pale pink. A begonia for fresh corners in shaded location. Hardiness up to -15 ° C.
An extremely variable species, but recognizable by its peeled leaves, there are three distinct sub-species:
B. josephi var. josephi A. DC.
B. josephi var. macrocarpa A. DC.
B. josephi var. minima C.B. Clarke
Tender shoots and petiole are eaten raw or fermented as pickle in most part of the Dolakha district (central Nepal) by Brahmin, Chettries, and Newars. In Maimajuwa Ilam district (eastern Nepal), Begonia josephii is found dominant between 1800-2200 m. This species is surprisingly not in use, but there is a local saying that if the plant is collected and brought down near a paddy fi eld, the paddy dies out before it matures, therefore: a very bad sign. However, this species is eaten raw in Charikot area in Dolakha district (central Nepal).

Begonia megaptera

La plante a été découverte au Népal par Thomas Thomson (1817-1878) et Joseph Dalton Hooker (1817-1911).

L’espèce a été décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 134.
L’épithète spécifique vient du grec et signifie « grandes ailes ».
L’espèce fait partie de la section Platycentrum.

Plante tubéreuse, tiges et pétioles verts avec de courtes rayures blanches, grandes feuilles irrégulières, vertes sur le dessus, ovées, lobes pointus et bords dentés,nervures rouges dessous, panicule individuelle d’une dizaine de fleurs chacune, fleurs faisant penser à celles des pommiers, blanches ombrées de rose, fleurs mâles avec deux grands sépales arrondis et deux pétales étroits, fleurs femelles semblent beaucoup plus grandes, fruit a trois ailes assez grandes teintées de rouge.

Le grand bégonia ailé est une plante rare et intéressante, originaire du nord-est de l’Inde entre 500 et 2000 mètres d’altitude facile à acclimater.

The plant was discovered in Nepal by Thomas Thomson (1817-1878) and Joseph Dalton Hooker (1817-1911).
The species was described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4 number 11, page 134.
The specific epithet comes from Greek and means « big wings ».
Tuberous plant, stems and petioles green with short white stripes, large irregular leaves, green on top, ovate, pointed lobes and toothed edges, red veins below, individual panicle of ten flowers each, flowers reminiscent of those of apple trees, white shaded with pink, male flowers with two large rounded sepals and two narrow petals, female flowers seem much larger, fruit has three rather large wings tinged with red.
The great winged begonia is a rare and interesting plant, native to northeastern India between 500 and 2000 meters altitude easy to acclimatize.

The Begonian - février 1957 page 27

The Begonian - février 1957 page 45

 

Begonia ovatifolia

La plante a été découverte par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) et Thomas Thomson (1817-1878) sur le mont Khasia, en Inde à 1200 mètres d’altitude environs.

Elle a été décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 132.
L’épithète spécifique signifie « à feuille ovoïde ».
L’espèce fait partie de la section Diploclinium.

Begonia ovatifolia est originaire des pentes himalayennes d’Asie du Sud (Inde, Népal, Bouthan, signalé en Chine).
Il existe une variété naturelle décrite en 1879 dans The Flora of British India 2, page 643 : Begonia ovatifolia var. cretaceea C.B. Clarke.

 

 

The plant was discovered by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) and Thomas Thomson (1817-1878) on Mount Khasia, India at an altitude of 1200 meters.
It was described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) in the Annales des Sciences Naturelles ; Botanique, Series 4, Volume 11, page 132.
The specific epithet means « ovoid leaf ».
The species is part of the Diploclinium section.
Begonia ovatifolia is native to the Himalayan slopes of South Asia (India, Nepal, Bhuthan, reported in China).
There is a natural variety described in 1879 in The Flora of British India 2, page 643: Begonia ovatifolia var. cretaceea C.B. Clarke.
I grow this species from seeds received from ABS

Begonia roxburghii

La plante a été découverte à une date inconnue par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) et Thomas Thomson (1817-1878) à Khasia, à l’altitude de 750 mètres, en Inde, l’étiquette indique Col. J.D.H.V.T.T., mais l’écriture a été interprétée comme étant J.D.H.V.J.J. par certains, est enregistrée à KEW en tant que tel : Joseph Dalton Hooker et Thomas Thomson.

L’espèce a été décrite en 1856 sous le basionyme Diploclinium roxburghii par Friedrich Anton Wilhelm Miquel (1811-1871) dans Flora van Nederlandsch Indië volume 1, tome 1, page 692, puis elle a été recombinée dans le genre Begonia en 1864 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, tome 1, page 398.
L’épithète spécifique rend hommage au botaniste écossais William Roxburgh (1759-1815).
L’espèce appartient à la section Platycentrum.

Plante rhizomateuse vivace de 60 à 120 centimètres de haut, rhizome souterrain, court, tiges dressées, peu ramifiées, feuilles alternes glabres, asymétriques, cordiformes amples, avec 7 nervures palmées, vert vif, revers vert pâle, fleurs blanches, odorantes, à proximité de la tige, généralement cachées, dioïques. Floraison de février à octobre. Fruits pendants, sans ailes de juillet à octobre.

Begonia silletensis est assez proche, mais B. roxburghii est distinct en ce qu’il a une tige principale et des inflorescences à l’aisselle des feuilles, et non sur les pédoncules émergeant du rhizome. L’espèce est complètement glabre sauf quelques petits poils sur les inflorescences, contrairement à B. silletensis qui a des poils fins sur les pétioles et les feuilles.
Il est possible que des hybrides naturels apparaissent avec des espèces de B. sect. Platycentrum, comme celle collectée par Ward sous le N° 19131. Cet échantillon contient des fleurs femelles en grappes à l’aisselle des feuilles et munies de petites ailes. Il a été initialement identifié comme étant B. dux mais les fleurs sont plutôt petites et le spécimen est mieux interprété comme un hybride de B. roxburghii.

En 2009, Freda Holley, de Choudrant en Californie, a utilisé cette espèce pour créer le B. ‘Louisiana Moonlight’ (B. ‘Comet Hale Bopp’ x B. roxburghii).

Plante sensible à l’oïdium, à cultiver dans un espace aéré.
Multiplication pas semis ou division.

The plant was discovered at an unknown date by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) and Thomas Thomson, (1817-1878) at Khasia, at an altitude of 750 meters, in India, the label says Col. J.D.H.V.T.T., but the writing has been interpreted as J.D.H.V.J.J. by some, is registered with KEW as such: Joseph Dalton Hooker and Thomas Thomson.
The species was described in 1856 under the basionymm Diploclinium roxburghii by Friedrich Anton Wilhelm Miquel (1811-1871) in Flora van Nederlandsch Indië volume 1, volume 1, page 692, then it was recombined in the genus Begonia in 1864 by Alphonse Pyramus de Candolle (1806-1893) in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, volume 1, page 398.
The specific epithet pays tribute to Scottish botanist William Roxburgh (1759-1815).
The species belongs to the section Platycentrum.
Perennial rhizomatous plant 60 to 120 cm high, rhizome subterranean, short, stems erect, little branched, alternate leaves glabrous, asymmetrical, broadly cordate, with 7 veined webs, bright green, pale green lapel, white flowers, fragrant, close stem, usually hidden, dioecious. Flowering from February to October. Hanging fruit, without wings from July to October.
Begonia silletensis is fairly close, but B. roxburghii is distinct in that it has a main stem and inflorescences in the axils of the leaves, not on the peduncles emerging from the rhizome. The species is completely hairless except for a few small hairs on the inflorescences, unlike B. silletensis which has fine hairs on the petioles and leaves.
It is possible that natural hybrids appear with B. sect species. Platycentrum, such as that collected by Ward under No. 19131. This sample contains female flowers in clusters in the axils of the leaves and with small wings. It was originally identified as B. dux but the flowers are rather small and the specimen is better interpreted as a hybrid of B. roxburghii.
In 2009, Freda Holley, of Choudrant in California, used this species to create B. ‘Louisiana Moonlight’ (B. ‘Comet Hale Bopp’ x B. roxburghii).
Plant sensitive to powdery mildew, to grow in a ventilated space.
Multiplication not sowing or division.