Begonia adamsensis

La plante a été découverte en 2016 dans la partie nord de l’île de Luzon dans le district d’Ilocos Norte, près du village d’Adams, à environs 308 mètres d’altitude.

Il ressemble à Begonia hernandioides parce que ses feuilles sont peltées, avec une base large, une pointe acuminée, une marge presque entière et un pédoncule glabre ; cependant, il diffère considérablement de B. hernandioides en raison de sa stipule rouge largement ovée, de son pétiole pubescent, de sa feuille elliptique peltée, de sa lame abaxiale pubescente et de 4 segments de périanthe dans la fleur carpellée.
Environ 200 individus seulement ont été trouvés dans une zone de 100 m qui est en train de devenir un lieu touristique dans la localité, c’est pourquoi Begonia adamsensis est proposé comme étant en danger critique d’extinction.

The plant was discovered in 2016 in the northern part of the island of Luzon in the district of Ilocos Norte, near the village of Adams, at an altitude of around 308 meters.
It resembles Begonia hernandioides because its leaves are peltate, with a broad base, an acuminate tip, an almost entire margin and a glabrous peduncle; however, it differs considerably from B. hernandioides due to its widely ovate red stipule, pubescent petiole, elliptical peltate leaf, pubescent abaxial lamina and 4 segments of perianth in the carpal flower.
Only around 200 individuals have been found in an area of 100 m which is becoming a tourist spot in the locality, which is why Begonia adamsensis is proposed as critically endangered.

 

 

 

 

Begonia balangcodiae

La plante a été découverte aux Philippines le 2 février 2012 par Kuo-Fang Chung à Luzon, province du Benguet, municipalité de Kapangan, sur les pentes du sol dans la forêt moussue de Barangay Sagubo, à environs 1200 mètres d’altitude. Il faisait partie d’une équipe composée de Rosario Rivera Rubite, Severino M. Balangcod, Teodora D. Balangcod et Han-Yao Huang.

La nouvelle espèce a été décrite en juin 2019 par Shif-Hui Liu, Yu-Hsin Tseng, Diaiti Zure, Rosario Rivera Rubite, Teodora D. Balangcod, Ching-I Peng, Kuo-Fang Chung dans Phytotaxa volume 407, numéro 1 pages 5 à 21 dans un article dont le titre est : Begonia balangcodiae sp. nov. from northern Luzon, the Philippines and its natural hybrid with B. crispipila, B. × kapangan nothosp. nov.
L’épithète spécifique rend hommage au Professeur Teodora D. Balangcod et sa famille pour ses nombreuses contributions à la recherche sur la préservation de la flore et la préservation de l’environnement dans la région administrative de la Cordillère.
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

Plante érigée de 1 mètre de hauteur, tiges vert olive à pourpre, stipules caduques ovales-triangulaires vert-olive, feuilles vert foncé cramoisi le longe des nervures avec des taches blanches éparses entre, lancéolées, asymétriques, base oblique et cordée, apex aigu, bords irrégulièrement dentés, rouge cramoisi au revers, nervures palmées, inflorescence axillaire ou en cyme, unisexuée, fleurs blanches, parfois verdâtre, capsule à trois ailes.

Begonia × kapangan Rubite, S.H.Liu & K.F.Chung est un hybride naturel entre cette espèce et B. crispipila Elmer.

L’espèce était apparentée à B. esculenta Merr. Elle s’en distingue par sa base foliaire cordée et ses tépales blancs, tandis que la base de ses feuilles n’est pas cordée et présente des tépales de couleur vermillon.
De même, cette espèce ressemble à celle de B. leucosticta Warburg, se différenciant de celle-ci sur la base de la feuille cordée par rapport à la base de la feuille sous-ordonnée, et par des tépales plus grands allant de 12 à 18 mm de long chez les fleurs pistillées par rapport à ses 3–5 mm .
De plus, cette espèce est semblable à B. negrosensis Elmer, en ce sens qu’elle a une feuille glabre et lancéolée par rapport à celle de ses feuilles obovales-oblongues et à poil clairsemé, et des tépales blancs à verdâtres, par opposition à celle des tépales rosâtres de celle-ci.

The plant was discovered in the Philippines on February 2, 2012 by Kuo-Fang Chung in Luzon, Benguet Province, Kapangan Municipality, on the slopes of the soil in the Barangay Sagubo mossy forest, at about 1200 meters altitude. He was part of a team composed of Rosario Rivera Rubite, Severino M. Balangcod, Teodora D. Balangcod and Han-Yao Huang.
The new species was described in June 2019 by Shif-Hui Liu, Yu-Hsin Tseng, Diaiti Zure, Rosario Rivera Rubite, Teodora D. Balangcod, Ching-I Peng, Kuo-Fang Chung in Phytotaxa volume 407, number 1 pages 5 to 21 in an article whose title is: Begonia balangcodiae sp. nov. from northern Luzon, the Philippines and its natural hybrid with B. crispipila, B. × kapangan nothosp. Nov.
The specific epithet pays tribute to Professor Teodora D. Balangcod and his family for his many contributions to research on the preservation of flora and preservation of the environment in the administrative region of the Cordillera.
This species is part of the Petermannia section.
Erect plant 1 meter high, olive-green to purple stems, olive-green oval-triangular stipules, crimson-green leaves along veins with scattered white spots between lanceolate, asymmetrical, oblique and cordate bases, acute apex, irregularly toothed margins, crimson red on the underside, webbed veins, axillary or cyme inflorescence, unisexual, white flowers, sometimes greenish, capsule with three wings.
Begonia × kapangan Rubite, S.H.Liu & K.F.Chung is a natural hybrid between this species and B. crispipila Elmer.
The species was allied to B. esculenta Merr., from which it is distinguished by its cordate leaf base and white tepals, while the latter’s leaf base is not cordate and has a vermilion-colored tepals.
On the same hand, this species resembles that of B. leucosticta Warburg, differing from the latter on cordate leaf base versus subcordate leaf base, and larger tepals ranging in size from 12–18 mm long in pistillate flowers versus the latter’s 3–5 mm.
Additionally, this species is similar to B. negrosensis Elmer, in that it has lanceolate, glabrous leaf compared to that of latter’s obovately oblong and sparsely hairy leaves, and white to greenish tepals, versus that of latter’s pinkish tepals

Begonia blancii

Cette espèce a été découverte par Patrick Blanc avec Rosario Rubite aux Philippines, à Palawan, en route vers les cascades de Bulalakaw, à environs 25 kilomètres à l’est de El Nido, à 300-400 mètres d’altitude.

En mai 2011, après la publication de la nouvelle espèce, les deux botanistes sont revenus voir ce Begonia en compagnie de Mark Hughes, l’un des auteurs de la publication.

La description de cette nouvelle espèce a été publiée dans Botanical Studies N° 52, pages 203 à 209, en mars 2011. Les auteurs sont Mark Hugues, Rosario Rivera Rubite, Yoshiko Kono, et Ching-I Peng (1950 – 2018).
L’espèce a été dénommée en l’honneur du botaniste Patrick Blanc.
L’espèce fait partie de la section Diploclinium.

Rosario Rubite, Mark Hughes, Pascal Héni et Patrick Blanc dans le biotope du Begonia blancii, Palawan, Mai 2011
Photo copyright Patrick Blanc

La plante pousse à l’état naturel sur des rochers humides, sur les berges, toujours à proximité de l’eau et fleurit rose tout l’automne et l’hiver.

Ce Begonia a des feuilles triangulaires et charnues. J’ai observé que les diverses formes décrites selon les couleurs de feuilles ne sont pas fixées, une plante à  feuillage sombre, produira un jour ou l’autre des feuilles vertes, sans que l’on sache pourquoi, et les boutures d’une forme spécifique, donnent parfois une autre couleur de feuillage.

Cette plante reste une espèce délicate à cultiver, et demande une certaine dextérité.

Excellente plante pour mur végétal d’intérieur ou terrarium. Garder à température constante (entre 18 et 25 °C et avec un fort taux d’humidité).

Je cultive cette espèce à partir d’un semis de graines, méthode qui est toutefois longue, délicate avec beaucoup de pertes, mais qui permet d’obtenir des plants plus forts génétiquement, et à partir de boutures de diverses formes repérées, mais cette méthode a l’inconvénient de reproduire des plantes avec les mêmes faiblesse génétiques.

Begonia blancii âgé de 5 mois après le semis. J’ai trouvé comme astuce de poser mes plantules sur un petit bloc de tuf, et ainsi éviter la fonte qui décimait mes plants après le repiquage.

Dans le grand terrarium, j’ai essayé de lui donner des conditions qui ressemblent le plus possible à ses conditions dans la nature : sur un rocher non calcaire, couvert de mousse, à proximité de l’eau.

This species was discovered by Patrick Blanc with Rosario Rubite in the Philippines, in Palawan, en route to the Bulalakaw cascades, about 25 kilometers east of El Nido, 300-400 meters above sea level.
In May 2011, after the publication of the new species, the two botanists returned to see Begonia in the company of Mark Hughes, one of the authors of the publication.
The description of this new species was published in Botanical Studies No. 52, pages 203 to 209, in March 2011. The authors are Mark Hugues, Rosario Rivera Rubite, Yoshiko Kono, and Ching-I Peng.
The species was named in honor of the botanist Patrick Blanc.
The plant grows naturally on damp rocks, on the banks, always near the water and blooms pink throughout the autumn and winter.
This Begonia has triangular and fleshy leaves. I noticed that the various forms described in the colors of leaves are not fixed, a dark-leaved plant, will produce green leaves one day or another, without knowing why, and the cuttings of a specific form, sometimes give another color of foliage.
This plant remains a delicate species to cultivate, and requires a certain dexterity.
Excellent plant for indoor vegetal wall or terrarium. Keep at a constant temperature (between 18 and 25 ° C and with high humidity).
I cultivate this species from a seed, a method that is however long, delicate with a lot of losses, but which makes it possible to obtain plants stronger genetically, and from cuttings of various identified forms , but this method has the disadvantage of reproducing plants with the same genetic weakness.

Bibliographie :

Hughes, M., Rubite, R.R., Kono, Y. & Peng, C-I. (2011). Begonia blancii (sect. Diploclinium), a new species endemic to the Philippine island of Palawan. Botanical Studies 52:203-209

Begonia castilloi

Plante découverte par E. Drake del Castillo (1855-1904), le 23 avril 1915, à Callao près de Pena Blanca, province de Cagayan, Luzon aux Philippines, sur des rochers au dessus d’une rivière, à l’altitude de 100 mètres.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1918 par Elmer Drew Merrill (1876-1956) dans le Philippine Journal of Science numéro 13, page 38.
L’espèce a alors été inclue dans la section Diploclinium.
L’épithète spécifique rend hommage à l’inventeur de l’espèce.

Récemment, les botanistes Rosario Rivera Rubite, Mark Hughes, Grecebio JD Alejandro, et Ching-I Peng (1950 – 2018) on décidé de réorganiser la section Diploclinium devenue au fil du temps une section de «poubelle» pour les espèces conservant des caractères pleisiomorphiques et manquant de nouveaux caractères synapomorphiques utilisés pour délimiter d’autres sections asiatiques du genre Begonia. Une partie de cette section large et polymorphe a donc été transférée à la section Baryandra dans un mouvement vers une classification plus naturelle pour le genre. Le résultat de ce travail a été publié en septembre 2013 dans un article titré Recircumscription of Begonia sect. Baryandra (Begoniaceae): evidence from molecular data publié dans la revue Botanical Studies.
A cette occasion, le Begonia castilloi Merr. a été classifié dans la section Baryandra.

Cladogram of a Bayesian phylogenetic analysis of nuclear ribosomal internal transcribed spacer DNA sequences from Begonia sect. Coelocentrum, Begonia sect. Leprosae (outgroups), Begonia sect. Ridleyella , Begonia sect. Reichenheimea and 21 out of 55 species in Begonia sect. Baryandra.

Petite plante rhizomateuse rampante,  aux habitudes saxatiles, qui affectionne les rochers moussus, petites feuilles arrondies, base cordée, avec une pointe à l’extrémité des feuilles, vert tendre, nervures plus claires, bordure finement et irrégulièrement dentelée.  Fleurs blanc pur portées par des tiges de 10 à 15 centimètres de long.

Multiplication par semis, bouture de rhizome, bouture de feuilles pédonculées, division des touffes.

 

Plant discovered by E. Drake del Castillo (1855-1904), April 23, 1915, in Callao near Pena Blanca, province of Cagayan, Luzon in the Philippines, on rocks over a river, at the altitude of 100 meters.
The species was named and described in 1918 by Elmer Drew Merrill (1876-1956) in the Philippine Journal of Science Number 13, page 38.
The species was then included in the Diploclinium section.
The specific epithet pays tribute to the inventor of the species.
Botanists Rosario Rivera Rubite, Mark Hughes, Grecebio JD Alejandro, and Ching-I Peng recently decided to reorganize the Diploclinium section, which has become a « garbage » section over time for species that retain pleomorphic characters and lack new characters. synapomorphic used to delimit other Asian sections of the genus Begonia. Part of this broad and polymorphic section has thus been transferred to the Baryandra section in a move towards a more natural classification for the genre. The result of this work was published in September 2013 in an article titled Recircumscription of Begonia sect. Baryandra (Begoniaceae): evidence from molecular data published in the journal Botanical Studies.
On this occasion, the Begonia castilloi Merr. has been classified in the Baryandra section.
Small creeping rhizomatous plant, with saxatile habits, which is fond of mossy rocks, small rounded leaves, base cordate, with a tip at the end of the leaves, tender green, paler ribs, finely edged and irregularly serrated border. Pure white flowers borne by stems 10 to 15 centimeters long.
Propagation by seedling, rhizome cuttings, cuttings of pedunculate leaves, division of tufts.

Begonia elnidoensis

La plante à été officiellement découverte aux Philippines le 4 Novembre 2011à El Nido, sur l’île de Palawan, sur une paroi rocheuse calcaire, semi-exposée, à l’altitude d’environs 2 mètres, par Ching-I Peng (1950 – 2018) et son équipe composée ce jour-là de Kuo-Fang Chung, Chien-I Huang, et Rosario Rivera Rubite.
Cependant, la plante était connue depuis juillet 1912, quand elle avait été récoltée par Eugenio Fenix (1883-1939) mais elle a longtemps été confondue avec Begonia wadei. En 2009, Patrick Blanc, est intrigué par cette espèce, en même temps qu’il découvre plusieurs autres espèces dans la région de Palawan (voir les photos ci-dessous), et deux ans plus tard, après de nombreuses discussions avec Mark Hugues, une expédition est programmée pour récolter ces plantes et les étudier officiellement.

La plante a été décrite en mai 2018 par C.-I Peng, Rosario Rubite et Che-Wei Lin dans PLOSone 10.1371: pages 10 à 15 dans un article ayant pour titre Chloroplast and nuclear DNA exchanges among Begonia sect. Baryandra species (Begoniaceae) from Palawan Island, Philippines, and descriptions of five new species auquel ont collaborés Mark Hughes, C.-I Peng, C-.W. Lin, Rosario Rubite, Patrick Blanc et K.-F. Chung .
L’épithète spécifique provient de El Nido, où l’espèce a été découverte pour la première fois.
L’espèce fait partie de la section Baryandra.

Plante à à tige épaisse. Tige non ramifiée, ascendante ou pendante d’une paroi rocheuse calcaire, jusqu’à 50 cm ou plus, ttipules persistantes, vert jaunâtre pâle ou rosâtre, largement ovales à ovales-triangulaires, feuilles alternes, en spirale au sommet de la tige, subcoriacée, succulente, vert vif ou marron foncé, nervures rougeâtres vers la base, au revers les feuilles sont vert pâle ou magenta avec les nervures saillantes, rouges, nervures palmées, inflorescences en panicule axillaire, bisexuée, à ramifications en cymes de 20 à 40 centimètres de long, fleurs blanches à rosâtre, capsule pendante, avec 3 ailes inégales.

Begonia elnidoensis est endémique des falaises calcaires coralliennes du nord de Palawan, à peu près au niveau de la mer. Le spécimen type a été collecté à El Nido, et il est également présent dans les îles Lagen et Miniloc et dans d’autres îles et îlots adjacents à El Nido, comme observé par certains des auteurs au cours d’une expédition en 2011.
Après avoir observé de nombreux individus à différents endroits, il est clair que cette espèce est potentiellement immortelle par l’émergence continue de nouvelles tiges à la base. De plus, l’impact sur la croissance de l’alternance des saisons sèche et humide est nettement visible sur les plante dans le milieu naturel.

L’espèce a été comparée à Begonia wadei, car les deux espèces ont une tige à tronc épais, se différenciant par des feuilles ovales très ou très subtriangulaires très largement élargies, cette dernière ayant des feuilles obliquement ovales, avec 3-4 nervures secondaires de chaque côté de la nervure centrale, avec des pétioles glabres comparés à ceux pubéruleux à tomenteux, une inflorescence mesurant 20–40 cm de longueur contre seulement 6–20 cm ainsi que des bractées et des capsules de tailles différentes.

Je n’ai jamais vu la plante en culture, mais nous avons de très belles photos partagées par Patrick Blanc (pour voir la série complète, cliquer ici)

Patrick Blanc cultive cette espèce dans le mur végétal dans sa maison. Il y pousse très bien mais sans fleurir ni marquer les différences saisonnières de longueurs d’entre- nœuds telles qu’il les décris dans l’article ou dans le long passage dédié à B. elnidoensis dans le film de Pascal Heni, avec Noémie Viallard que je partage ci-dessous.
Je n’ai jamais eu l’occasion de tenter la culture de cette espèce, outre le semis, je ne sais pas comment on peut la propager.

The plant was officially discovered in the Philippines on November 4, 2011 in El Nido, on the island of Palawan, on a limestone wall, semi-exposed, at an altitude of about 2 meters, by Ching-I Peng and his team composed that day from Kuo-Fang Chung, Chien-I Huang, and Rosario Rivera Rubite.
However, the plant has been known since July 1912, when it was harvested by Eugenio Fenix (1883-1939) but it has long been confused with Begonia wadei. In 2009, Patrick Blanc, is intrigued by this species, at the same time that he discovers several other species in the Palawan region (see photos below), and two years later, after numerous discussions with Mark Hugues, an expedition is planned to collect these plants and study them officially.

The plant was described in May 2018 by C.-I Peng, Rosario Rubite and Che-Wei Lin in PLOSone 10.1371: pages 10-15 in an article entitled Chloroplast and nuclear DNA exchanges among Begonia sect. Baryandra species (Begoniaceae) from Palawan Island, Philippines, with descriptions from Mark Hughes, C.-I Peng, C.-W. Lin, Rosario Rubite, Patrick Blanc and K.-F. Chung.
The specific epithet comes from El Nido, where the species was discovered for the first time.
The species is part of the Baryandra section.
Plant with thick stem. Unbranched, ascending or pendulous stalk of calcareous rock wall, up to 50 cm or more, persistent stems, pale yellowish or pinkish green, broadly ovate to oval-triangular, alternate leaves, spiral to tip of stem, subcoriate succulent, bright green or dark brown, reddish veins towards the base, on the reverse the leaves are pale green or magenta with prominent veins, red, webbed veins, axillary panicle inflorescences, bisexual, branched in cymes 20 to 40 centimeters long, white to pinkish flowers, pendulous capsule, with 3 unequal wings.
Begonia elnidoensis is endemic to the coral limestone cliffs of northern Palawan, approximately at sea level. The typical specimen was collected at El Nido, and is also present in the Lagen and Miniloc Islands and in other islands and islands. islets adjacent to El Nido, as observed by some of the authors during an expedition in 2011.
After observing many individuals in different places, it is clear that this species is potentially immortal by the continued emergence of new stems at the base. In addition, the impact on the growth of the alternation of the dry and wet seasons is clearly visible on the plants in the natural environment.
The species has been compared to Begonia wadei because both species have thick-stemmed trunks, differentiated by very broad or very broadly subtriangular oval leaves, the latter having obliquely oval leaves, with 3-4 secondary veins of each side of the midrib, with petioles glabrous compared to those with pubescent tomentose, an inflorescence measuring 20-40 cm in length against only 6-20 cm, and bracts and capsules of different sizes.
Patrick Blanc cultivates this species in the plant wall in his house. It grows very well there but without flowering nor marking the seasonal differences in internode lengths as he describes them in the article or in the long passage dedicated to B. elnidoensis in the film by Pascal Heni, with Noémie Viallard which I share above.
I never had the opportunity to try the culture of this species, besides sowing, I do not know how it can be propagated..

Begonia gironellae

La plante a été découverte le 19 décembre 2014 près de la localité de Barangay Tanabag, sur une pente rocheuse abrupte, moussue, le long de la rivière Tanabag sinueuse, exposée à mi-ombre à une altitude d’environs 30 mètres au nord de l’île de Palawan, dans la région de Puerto Princesa, par Elizabeth P. Gironella lors d’une expédition de Ching-I Peng avec Chien-I Huang, Rosario R. Rubite, M. A. Suzuki, T. Cardona.
Deux populations ont été observées par les auteurs dans la localité type sur le cours inférieur de la rivière Tanabag, dont une était localement abondante. L’espèce est susceptible de croître plus haut sur les berges sinueuses et relativement inaccessibles.

La plante a été décrite en mai 2018 par C.-I Peng, Rosario Rubite et Che-Wei Lin dans PLOSone 10.1371: pages 16 à 18 dans un article ayant pour titre Chloroplast and nuclear DNA exchanges among Begonia sect. Baryandra species (Begoniaceae) from Palawan Island, Philippines, and descriptions of five new species auquel ont collaborés Mark Hughes, C.-I Peng, C-.W. Lin, Rosario Rubite, Patrick Blanc et K.-F. Chung.
L’épithète spécifique rend hommage au professeur Elizabeth P. Gironella qui a guidé l’équipe lors de la visite sur le terrain.
L’espèce fait partie de la section Baryandra.

Rhizome court, rampant aux entre-nœuds très congestionnés. Stipules persistantes, vert jaunâtre pâle ou rosé, largement triangulaires, fortement carénées, très peu veloutées ou presque glabres, feuilles alternes, pétiole cylindrique, vert jaunâtre pâle à rougeâtre, poils peu laineux, glabrescents, charnus fusionnés en un anneau à la base du pétiole, limbe asymétrique, oblique, ovale à largement ovale, parfois polygonal, base cordée, apex obtus à aigu, bords denticulés, peu veloutés, poils blancs, feuilles épaisses, chartacées, succulentes, vertes, vert olive foncé à marron, panachées de zones gris argenté à vert pâle le long de la nervure médiane et vers l’extrémité des nervures primaires près du bord des feuilles, parfois limbe uniformément vert foncé à marron ou avec une nervure sous-jacente, surface glabre, le dessous des feuilles vert pâle ou rougeâtre, peu velouté sur toutes les nervures, nervures palmées avec environs 8 nervures, nervure médiane distincte, avec environs 2 veines secondaires de chaque côté, inflorescences en panicule axillaire, bisexuée et protandre, ramifiée cymosée, cymes dichasiales, provenant directement du rhizome, ramifiée de 3 à 6 fois, dressée ou ascendante, vert jaunâtre à rougeâtre, peu laineuses, bractées vert jaunâtre pâle, hyalines, caduques, en forme de bateau, puis au sommet de l’inflorescence ovales, fleur mâle à 4 tépales, blanc à rosâtre, glabre, externe 2 largement ovée ou obovale à suborbiculaire, interne 2 obovale ou oblancéolée, fleur femelles avec un ovaire vert pâle à rougeâtre, corps trigone-ellipsoïde, avec 4 tépales, blancs à rosés, glabres, externes 2 obovales, largement ovales ou obovales, internes 2 oblancéolées à largement obovales, capsule pendante à 3 ailes inégales, ailes latérales de 2 ± 4 mm de large, aile supérieure de 9 ± 16 mm de large.

Photos Irene Ngoo – Singapour, mars – avril 2020

La nouvelle espèce n’a été trouvée que dans une zone limitée. La plupart des plantes de cette population ont des feuilles panachées avec des taches pâles sur la marge et la nervure médiane sur la surface supérieure.
Les feuilles largement ovales et panachées ressemblent à celles de Begonia cleopatrae, une belle espèce également originaire du nord de Palawan. Les deux espèces ont également des poils charnus fusionnés en un anneau à la base du pétiole foliaire. Cependant, Begonia gironellae se distingue de B. cleopatrae par son port de rosette avec un rhizome plus court à 5 cm (contre plus de 40 cm) de long, des entre-nœuds très congestionnés (contre environ 1 cm), des stipules largement triangulaires (contre lancéolées), 5 ± 6 × 6 ± 7 mm (environ 6 × 3 mm), lame à 12,5 × 9,5 cm (vs 6 × 6 cm), bractées 6 ± 9 × 4 ± 4,5 mm (vs 3 ± 4 × 2 mm ), capsule à ailes abaxiales plus larges (jusqu’à 16 mm contre 12 mm). De plus, B. gironellae est une espèce de plaine qui se trouve dans les forêts de feuillus au bord de la mer, tandis que B. cleopatrae pousse sur les forêts de collines à environs 400 mètres d’altitude.

Begonia gironellae en culture chez un collectionneur allemand – Photo Robert Gall

The plant was discovered on December 19, 2014 near the locality of Barangay Tanabag, on a steep, mossy rocky slope, along the winding Tanabag river, exposed to partial shade at an altitude of about 30 meters north of the Island of Palawan, in the region of Puerto Princesa, by Elizabeth P. Gironella during an expedition of Ching-I Peng with Chien-I Huang, Rosario R. Rubite, M.A. Suzuki, T. Cardona.
Two populations were observed by the authors in the type locality of the lower Tanabag rivers, one of which was locally abundant. The species is likely to grow higher on the winding and relatively inaccessible banks.
The plant was described in May 2018 by C.-I Peng, Rosario Rubite and Che-Wei Lin in PLOSone 10.1371: pages 16 to 18 in an article entitled Chloroplast and nuclear DNA exchanges among Begonia sect. Baryandra species (Begoniaceae) from Palawan Island, Philippines, and descriptions of five new species in which cooperate Mark Hughes, C.-I Peng, C-.W. Lin, Rosario Rubite, Patrick Blanc and K.-F. Chung.
The specific epithet pays homage to Professor Elizabeth P. Gironella who guided the team during the field visit.
The species is part of the Baryandra section.
Rhizome short, crawling with very congested internodes. Stipules persistent, pale yellowish green or pinkish, broadly triangular, strongly keeled, very little velvety or almost glabrous, alternate leaves, cylindrical petiole, pale yellowish green to reddish, hairs slightly woolly, glabrescent, fleshy fused in a ring at the base of the petiole , asymmetrical, oblique, oval to broadly oval, sometimes polygonal, cordate base, apex obtuse to acute, denticulate edges, not very velvety, white hairs, thick leaves, chartaceous, succulent, green, dark olive green to brown, variegated with gray areas silvery to pale green along the midrib and toward the tip of the primary veins near the edge of the leaves, sometimes uniformly dark green to brown or with an underlying vein, glabrous surface, the underside of the leaves pale green or reddish , slightly velvety on all the ribs, webbed ribs with around 8 ribs, distinct midrib, with around 2 secondary veins on each side, inflorescences in panillum axill area, bisexual and protander, branched cymose, dichasial cymes, coming directly from the rhizome, branched 3 to 6 times, erect or ascending, yellowish green to reddish, slightly woolly, pale yellowish green bracts, hyaline, deciduous, boat-shaped, then at the top of the inflorescence oval, male flower with 4 tepals, white to pinkish, glabrous, external 2 broadly ovate or obovate to suborbicular, internal 2 obovate or oblanceolate, female flower with a pale green to reddish ovary, trigone-ellipsoid body , with 4 tepals, white to rosy, glabrous, external 2 obovate, broadly ovate or obovate, internal 2 oblanceolate to broadly obovate, pendant capsule with 3 unequal wings, lateral wings 2 ± 4 mm wide, upper wing 9 ± 16 mm wide.
The new species has only been found in a limited area. Most plants in this population have variegated leaves with pale spots on the margin and midrib on the upper surface.
The broadly oval and variegated leaves resemble those of Begonia cleopatrae, a beautiful species also native to the north of Palawan. Both species also have fleshy hairs fused into a ring at the base of the leaf petiole. However, Begonia gironellae is distinguished from B. cleopatrae by its rosette habit with a shorter rhizome at 5 cm (against more than 40 cm) long, very congested internodes (against approximately 1 cm), largely triangular stipules (against lanceolate), 5 ± 6 × 6 ± 7 mm (approx. 6 × 3 mm), blade 12.5 × 9.5 cm (vs 6 × 6 cm), bracts 6 ± 9 × 4 ± 4.5 mm (vs 3 ± 4 × 2 mm), capsule with larger abaxial wings (up to 16 mm versus 12 mm). In addition, B. gironellae is a lowland species found in deciduous forests by the sea, while B. cleopatrae grows in hill forests at approx. 400 m above sea level.

Begonia × kapangan

La plante à été découverte à Luzon aux Philippines, le 2 février 2012 dans la province du Benguet : municipalité de Kapangan, Barangay Sagubo, à environs 1200 mètres d’altitude par Kuo-Fang Chung lors d’une expédition avec Rosario Rivera Rubite, Severino M. Balangcod, Teodora D. Balangcod, et Han-Yao Huang.

La plante a été dénommée et décrite par dans Phytotaxa volume 407, numéro 1, page 13 dans un article titré Begonia balangcodiae sp. nov. from northern Luzon, the Philippines and its natural hybrid with B. crispipila, B. × kapangan nothosp. nov.
L’épithète spécifique fait référence à la localité où la plante a été découverte.
La plante appartient à la section Petermannia.

C’est le premier hybride naturel putatif, confirmé par des analyses phylogénétiques moléculaires, entre deux espèces de la section Petermannia à être décrit : Begonia × kapangan Rubite, S.H.Liu & K.F.Chung, nothosp. nov. (Begonia balangcodiae Rubite, S.H.Liu & K.F.Chung × B. crispipila Elmer).

L’hybride naturel B. × kapangan est un intermédiaire entre B. crispipila et B. balangcodiae dans sa morphologie.
Begonia × kapangan est similaire à B. crispipila par la forme de trichomes, de feuilles oblongues, de la taille des bractées et des inflorescences bisexuelles ; cependant, il se distingue de B. crispipila par sa pubescence clairsemée (vs dense), ses tépales blancs et plus grands (vs ses tépales roses et plus petits), ses inflorescences plus grandes (vs ses inflorescences courtes) et ses ovaires verts (vs ses ovaires roses). ). De plus, B. × kapangan ressemble à B. balangcodiae par ses inflorescences composées de cymes, ses tépales blanches et ses ovaires verts, mais il diffère de B. balangcodiae par sa pubescence clairsemée (vs glabre), ses feuilles oblongues (vs ses feuilles lancéolées) ses bractées plus larges (vs aux bractées plus petites) et les inflorescences bisexuelles (vs aux inflorescences unisexuées).

The plant was discovered in Luzon, Philippines on February 2, 2012 in Benguet Province: Kapangan Municipality, Barangay Sagubo, approx. 1,200 meters above sea level by Kuo-Fang Chung on an expedition with Rosario Rivera Rubite, Severino M. Balangcod, Teodora D. Balangcod, and Han-Yao Huang.
The plant was named and described in Phytotaxa volume 407, number 1, page 13 in an article titled Begonia balangcodiae sp. nov. from northern Luzon, the Philippines and its natural hybrid with B. crispipila, B. × kapangan nothosp. Nov.
The specific epithet refers to the locality where the plant was found.
The plant belongs to the section Petermannia.
It is the first putative natural hybrid, confirmed by molecular phylogenetic analyzes, between two species of the Petermannia section to be described: Begonia × kapangan Rubite, S.H.Liu & K.F.Chung, nothosp. Nov. (Begonia balangcodiae Rubite, S.H.Liu & K.F.Chung × B. crispipila Elmer).
The natural B. × kapangan hybrid is an intermediate between B. crispipila and B. balangcodiae in its morphology.
Begonia × kapangan is similar to B. crispipila in the form of trichomes, oblong leaves, bract size and bisexual inflorescences; however, it is distinguished from B. crispipila by its sparse pubescence (vs dense), its white and larger tepals (vs its pink and smaller tepals), its larger inflorescences (vs its short inflorescences) and its green ovaries (vs its pink ovaries). ). In addition, B. × kapangan resembles B. balangcodiae by its inflorescences composed of cymes, white tepals and green ovaries, but differs from B. balangcodiae in its sparse pubescence (vs glabrous), oblong leaves (vs. leaves). lanceolate) larger bracts (vs. smaller bracts) and bisexual inflorescences (vs. unisexual inflorescences).

Begonia tabonensis

La plante a été officiellement découverte le 31 décembre 2014 par une équipe de botanistes composée de Ching-I Peng avec Chien-I Huang, Rosario R. Rubite, Elizabeth P. Gironella, M. A. Suzuki, T. C. B. Cardona, à l’altitude d’environs 30 mètres, sur des falaises semi-ombragées de calcaire ou une pente rocheuse autour de la grotte de Tabon Cave, près de Lipuun Point, un site archéologique et du patrimoine naturel dans la municipalité de Quezon, sur l’île de Palawan aux Philippines.
Toutefois, la photo ci-dessous, montrant Begonia tabonensis et Begonia gutierrezii exactement au même endroit, a été prise en 2011 par Patrick Blanc.

Begonia tabonensis et Begonia gutierrezii, sympatriques à Tabon Cave, Lipuun Point, Palawan, Philippines – Photo Patrick Blanc, 2011.

La nouvelle espèce a été dénommée et décrite en mai 2018 par C.-I Peng, Rosario Rubite et Che-Wei Lin dans PLOSone 10.1371: pages 20 à 23 dans un article ayant pour titre Chloroplast and nuclear DNA exchanges among Begonia sect. Baryandra species (Begoniaceae) from Palawan Island, Philippines, and descriptions of five new species auquel ont collaborés Mark Hughes, C.-I Peng, C-.W. Lin, Rosario Rubite, Patrick Blanc et K.-F. Chung.
L’épithète spécifique fait référence à la grotte de Tabon où la plante a été découverte.
L’espèce fait partie de la section Baryandra.

Herbe rhizomateuse monoïque, rhizome rampant, stipules persistantes, rougeâtres, triangulaires, feuilles alternes, asymétriques, obliques, largement ovales, épaisses, glabres, gris vertapex acuminé ou aigu, bords denticulés discrètement ciliés, poils blancs, vert pâle au revers, velouté sur toutes les nervures, nervures basales palmés, nervure médiane distincte avec 2 veines secondaires de chaque côté, inflorescences en panicule axillaire, bisexuée, ramifiée, pédoncule de 6 à 15 centimètres de long, provenant directement du rhizome, bractées vert jaunâtre pâle à rosâtre, fleur mâle à 4 tépales blanc à rosé, les 2 extérieurs ové ou obové à suborbiculaire, les 2 intérieur oblancéolé, fleur femelle à 4 tépales blancs à rosés, les 2 externes obovales ou suborbiculaires, les 2 internes oblancéolés, capsule pendante, à 3 ailes, ailes sous-égales.

Begonia tabonensis, inflorescence, Tabon Cave, Lipuun Point, Palawan, Philippines – Patrick Blanc 2011

Pour voir d’autres photo réalisées en 2011 par Patrick Blanc, cliquez ici

Begonia tabonensis est endémique de Lipuun Point, au nord de la municipalité de Quezon, dans le sud-ouest de l’île de Palawan. Il se trouve sur les falaises de calcaire semi-ombragées autour de la grotte de Tabon, un site archéologique et du patrimoine naturel, dans la forêt de plaine. Le site est visité par les touristes, mais il est géré de manière durable par la communauté locale et la branche du Musée National de Palawan. Bien qu’il ait une petite distribution, B. tabonensis appartient à la catégorie la moins préoccupante de l’UICN tant que le site reste intact.

Begonia tabonensis ressemble à B. mindorensis Merr. dans les feuilles largement ovales, uniformément vertes et inflorescence avec des glandes sessiles, différant par des pétioles plus courts (jusqu’à 10 centimètres contre 25 cm de long); feuilles 4−8 × 4 ± 6,4 cm (contre 10−15 × 6 ± 10 cm); bractées caduques (vs persistantes), chartacées (vs coriaces), glabres ou très peu glandulaires (vs densément glandulaires); aile ovaire en forme de croissant, parfois légèrement pointue au sommet (vs triangulaire, aiguë au sommet).

 

The plant was officially discovered on December 31, 2014 by a team of botanists composed of Ching-I Peng with Chien-I Huang, Rosario R. Rubite, Elizabeth P. Gironella, M. A. Suzuki, T. C. B. Cardona, at an altitude of around 30 meters, on semi-shaded limestone cliffs or a rocky slope around the cave of Tabon Cave, near Lipuun Point, an archaeological and natural heritage site in the municipality of Quezon, on the island of Palawan in the Philippines.
However, the photo above this page, showing Begonia tabonensis and Begonia gutierrezii in exactly the same place, was taken in 2011 by Patrick Blanc.
The new species was named and described in May 2018 by C.-I Peng, Rosario Rubite and Che-Wei Lin in PLOSone 10.1371: pages 20 to 23 in an article entitled Chloroplast and nuclear DNA exchanges among Begonia sect. Baryandra species (Begoniaceae) from Palawan Island, Philippines, and descriptions of five new species with which Mark Hughes, C.-I Peng, C-.W. Lin, Rosario Rubite, Patrick Blanc and K.-F. Chung.
The specific epithet refers to the Tabon cave where the plant was discovered.
The species is part of the Baryandra section.
Monoecious rhizomatous grass, creeping rhizome, persistent, reddish, triangular stipules, alternate leaves, asymmetrical, oblique, broadly oval, thick, glabrous, acuminated or acute vertapex gray, discreetly ciliated denticulate edges, white hairs, pale green on the back, velvety on all the veins, webbed basal veins, distinct midrib with 2 secondary veins on each side, inflorescences in axillary panicle, bisexual, branched, peduncle 6 to 15 cm long, coming directly from the rhizome, bracts pale yellowish green to pinkish, male flower with 4 tepals white to pink, the 2 outer ovate or obovate to suborbicular, the 2 inner oblanceolate, female flower with 4 tepal white to pink, the 2 outer obovate or suborbicular, the 2 internal oblanceolate, pendant capsule, 3 wings, wings sub-equal.
Begonia tabonensis is endemic to Lipuun Point, north of the municipality of Quezon, in the southwest of the island of Palawan. It is located on the semi-shaded limestone cliffs around the Tabon cave, an archaeological and natural heritage site, in the lowland forest. The site is visited by tourists, but is managed sustainably by the local community and the branch of the Palawan National Museum. Although it has a small distribution, we consider B. tabonensis to be in the least concern category of IUCN as long as the site remains intact.
Begonia tabonensis resembles B. mindorensis Merr. in broadly oval, uniformly green leaves and inflorescence with sessile glands, differing by shorter petioles (up to 10 cm against 25 cm long); leaves 4−8 × 4 ± 6.4 cm (against 10−15 × 6 ± 10 cm); deciduous bracts (vs persistent), chartaceous (vs tough), glabrous or very little glandular (vs densely glandular); crescent-shaped ovary wing, sometimes slightly pointed at the top (vs triangular, acute at the top).

 

 

Begonia tagbanua

La plante a été découverte le 2 Novembre 2011, sur l’île de Palawan, dans le Parc National de la Rivière Souterraine de Puerto Princesa, à une altitude d’environs 35 mètres, par Ching-I Peng (1950 – 2018) avec Kuo-Fang Chung, Chien-I Huang, et Rosario Rubite, il a également été trouvé à partir des contreforts à la base du mont. St. Paul à environs 200 mètres d’altitude (observation de M. Hughes).
Elle a été dénommée et décrite par M. Hughes, C.-I Peng et R. Rubite en 2015 dans Botanical Studies An International Journal numéro 56, dans un article consacré à Three new species of Begonia endemic to the Puerto Princesa Subterranean River National Park, Palawan, publié à partir de la page 19.
L’espèce porte le nom des Tagbanuas, l’un des peuples autochtones de la localité où la plante a été découverte.

A l’état naturel cette espèce pousse sur des sols rocheux calcaires karstiques, assez abondamment le long des côtés des sentiers dans un sol nu, sous une forêt de feuillus semi-ombragée. À l’écart des sentiers, on peut le trouver en train de pousser sur des berges escarpées de sol nu comme on peut le trouver à la base des racines des arbres.
Cependant, la plante n’est pas une lithophyte restreint, et peut coloniser les berges argileuses récemment creusées sur les côtés des sentiers, la plus grande population observée se situe le long du sentier côtier vers l’entrée de la grotte souterraine.

Plante rhizomateuse, feuilles de couleurs variables, plus ou moins tachées, couvertes de pilosités raides, éparses, fleurs roses au dessus de la végétation, de juillet à octobre ou novembre. La plante que j’ai reçue a des feuilles presque noires.

Culture en substrat drainé, calcaire, avec un bon complexe argilo-humique.
Multiplication par boutures de feuilles. Je n’ai jamais eu l’occasion de tester le semis.

The plant was discovered on November 2, 2011, on the island of Palawan, in the Puerto Princesa Underground River National Park, at an altitude of about 35 meters, by Ching-I Peng (1950 – 2018) with Kuo-Fang Chung, Dog -I Huang, and Rosario Rubite, he was also found from the foothills at the base of Mount. St. Paul at about 200 meters above sea level (observation by Mark Hughes).
It was named and described by M. Hughes, C.-I Peng and R. Rubite in 2015 in Botanical Studies An International Journal Issue 56, in an article devoted to Three New Species of Begonia Endemic to the Puerto Princesa Subterranean River National Park , Palawan, published from page 19.
The species is named after the Tagbanuas, one of the indigenous peoples of the locality where the plant was discovered.
In the natural state this species grows on rocky karstic rock soils, quite abundantly along the sides of the paths in bare soil, under a semi-shaded hardwood forest. Away from the trails, it can be found growing on steep banks of bare ground as can be found at the base of tree roots.
However, the plant is not a restricted lithophyte, and can colonize the clay banks recently dug on the sides of the trails, the largest population observed is along the coastal path to the entrance to the underground cave.
Rhizomatous plant, leaves of varying colors, more or less stained, covered with stiff pilots, scattered, pink flowers above the vegetation, from July to October or November.
Culture in drained substrate, limestone, with a good clay-humic complex.
Multiplication by leaf cuttings. I have never had the opportunity to test sowing.