Begonia prismatocarpa

Plante découverte en 1860 par Gustav Mann à Fernado Po à près de 1000 mètres d’altitude.
A. de Candolle, dans son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae, se refuse à la décrire car le type observé dans l’herbier de Sir J. W. Hoocker est trop incomplet.
La plante a fleurit en décembre 1861 dans les serres du Jardin Botanique de Kew.

L’espèce a été décrite en 1862 par William Jackson Hooker (1785-1865) dans Curtis’s botanical magazine volume 88, série 3, numéro 18, planche 5307.
L’épithète spécifique signifie « à fruit en forme de prisme ».
L’espèce fait partie de la section Loasibegonia.

Ce bégonia est originaire d’Afrique de l’ouest (Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée Équatoriale).
Il existe trois sous-espèces :

  • B. prismatocarpa subsp. delobata Sosef (1994)
  • B. prismatocarpa subsp. petraea (A.Chev.) Sosef (1994)
  • B. prismatocarpa subsp. prismatocarpa

Begonia prismatocarpa Hook. Wageningen Agricultural University Papers 94(1), page 175, f. 16.11. 1994. (Wageningen Agric. Univ. Pap.) est un homonyme obsolète

La plante pousse sur les rochers et sur les troncs d’arbre, à près de 1000 mètres d’altitude. Le feuillage couvert de petits poils épars ne dépasse pas quelques centimètres de hauteur et la plante a plutôt tendance à s’étaler formant un petit couvre-sol. Nombreuses petites fleurs d’une jaune vif, avec des fines stries rouges au revers des pétales.

C’est un des bégonias à fleurs jaunes les plus répandus, même s’il reste une plante de collection de culture assez délicate. Cette espèce africaine a besoin d’une forte hygrométrie pour prospérer. Ses dimensions restreintes et sa floraison jaune bouton d’or en font une plante idéale pour les terrariums.

Multiplication par division, par boutures de rhizomes ou de feuilles pétiolées dans la vermiculite.

Quelques cultivars ont été créés avec cette espèce : B. ‘Buttercup’ (Michael J. Kartuz – 1975) ; B. ‘Gold Coast’ (Phillip Seitner – 1975) ; B. ‘Golden Girl’ ; B. ‘New Green Ice’ (Atsuyuki Ashizawa – 200) ; B. ‘Ona-Mae’ (Jacqueline Basye – 1973) ; B. ‘Variegation’ (Maria S. Weywand – 1975).

Je possède en collection une forme à fleurs orange vif veinée de rouge.

Plant discovered in 1860 by Gustav Mann in Fernado Po at nearly 1000 meters altitude.
A. de Candolle, in his Memoir on the Begoniaceae Family, refuses to describe it because the type observed in the herbarium of Sir J. W. Hoocker is too incomplete.
The plant bloomed in December 1861 in the greenhouses of the Kew Botanical Garden.
The species was described in 1862 by William Jackson Hooker (1785-1865) in Curtis’ botanical magazine volume 88, series 3, number 18, plate 5307. The specific epithet means « fruit-shaped prism ».
The species is part of the Loasibegonia section.
This begonia is native to West Africa (Cameroon, Ivory Coast, Equatorial Guinea).
There are three subspecies:
B. prismatocarpa subsp. delobata Sosef (1994)
B. prismatocarpa subsp. petraea (A.Chev.) Sosef (1994)
B. prismatocarpa subsp. prismatocarpa
Begonia prismatocarpa Hook. Wageningen Agricultural University Papers 94 (1), page 175, f. 16.11. 1994. (Wageningen Agric, Univ., Pap.) is an obsolete namesake
The plant grows on rocks and tree trunks, at nearly 1000 meters altitude. The foliage covered with small scattered hairs does not exceed a few centimeters in height and the plant tends to spread out forming a small groundcover. Many small flowers of a bright yellow, with thin red streaks on the back of the petals.
It is one of the most common yellow-flowered begonias, although it remains a fairly delicate crop plant. This African species needs a high hygrometry to prosper. Its small dimensions and its yellow butterflies make it an ideal plant for terrariums.
Multiplication by division.
Some cultivars have been created with this species: B. ‘Buttercup’ (Michael J. Kartuz – 1975); B. ‘Gold Coast’ (Phillip Seitner – 1975); B. ‘Golden Girl’; B. ‘New Green Ice’ (Atsuyuki Ashizawa – 200); B. ‘Ona-Mae’ (Jacqueline Basye – 1973); B. ‘Variegation’ (Maria S. Weywand – 1975).

Begonia scutifolia

La plante aurait été découverte, en fleurs en juillet, dans les Monts de Crystal par Daniel Oliver. C’est logique et donc certainement probable, mais je n’ai pas trouvé le type qui me permette de confirmer cela.
Par contre, j’ai retrouvé un holotype récolté par Gustav Mann en juillet 1862 dans cette même Sierra del Crystal.

La plante a été nommée et décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) dans Flora of Tropical Africa tome 2, page 572 et 573.
L’espèce fait partie de la section Loasibegonia.

Le 9 octobre 1912, Auguste Chevalier à découvert au Gabon, à Ahiémé, sur le Haut-Komo, une plante, nommée Begonia triflora Irmsch. et décrite par Edgar Irmscher dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 57, page 245.
Désormais, cette espèce est considérée comme Begonia scutifolia Hook. f.

Dans la nature, c’est une plante terrestre que l’on rencontre sur les berges des rivières et des ruisseaux ou épiphyte sur des troncs d’arbres moussus, sur des rochers ou des parois rocheuses verticales, ces rochers étant parfois riches en fer; de préférence dans les lits de ruisseau, près des rapides et dans d’autres lieux humides ; dans des sites semi-ombragés à ombragés ou parfois très ombragés dans des forêts primaires ou anciennes ou parfois dans des forêts récemment exploitées ; associé à Selaginella sp., fougères et Araceae ; entre 330 et 950 m d’altitude.

Photos prises dans le Ivindo National Park. au Gabon le 9 avril 2017 par Nicolas Texier.

Plante à rhizome court de 10 à 20 centimètres de haut, pétioles avec quelques poils longs, feuilles asymétriques peltées, limbe très variable, largement elliptique ou largement ovale, ou étroitement elliptiques, sommet pointu, bords dentés, glabres sur le dessus, inflorescences de 1 à 3 fleurs mâles et une, parfois deux, fleurs femelles à tépales jaunes.

Cette espèce a été utilisée en 2000 par Wallace W. Wagner, de Silverton dans l’Oregon, pour créer le Begonia ‘Samuelle’ issu d’un croisement avec Begonia leprosa.

Culture délicate, en terrarium, chaud humide et bien drainé.
Multiplication par boutures de feuilles pétiolées ou par semis.

The plant may was discovered, in bloom in July, in the Monts de Crystal by Daniel Oliver. It is logical and therefore certainly likely, but I have not found the type that allows me to confirm this.
On the other hand, I found a holotype harvested by Gustav Mann in July 1862 in this same Sierra del Crystal.
The plant was named and described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) in Flora of Tropical Africa Volume 2, page 572 and 573.
The species is part of the section Loasibegonia.
On May 10, 1912, Auguste Chevalier discovered in Gabon, in Ahiémé, on Upper Komo, a plant, named Begonia triflora Irmsch. and described by Edgar Irmscher in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 57, page 245.
From now on, this species is considered as Begonia scutifolia Hook. f.
In nature, it is a terrestrial plant found on the banks of rivers and streams or epiphyte on mossy tree trunks, on rocks or vertical rock faces, these rocks being sometimes rich in iron; preferably in creek beds, near rapids and in other damp places; in semi-shaded, shaded or sometimes very shady sites in primary or old forests or sometimes in recently logged forests; associated with Selaginella sp., ferns and Araceae; between 330 and 950 m altitude.
Plant with short rhizome 10 to 20 centimeters high, petioles with some long hairs, asymmetrical leaves peltate, very variable limb, widely elliptical or broadly ovate, or narrowly elliptic, pointed apex, toothed margins, glabrous on top, inflorescences of 1 with 3 male flowers and one, sometimes two, female flowers with yellow tepals.
This species was used in 2000 by Wallace W. Wagner, of Silverton, Oregon, to create Begonia ‘Samuelle’ from a cross with Begonia leprosa.
Delicate cultivation, in terrarium, warm humid and well drained.
Multiplication by cuttings of petiolate leaves or by sowing.

Begonia scutulum

La plante a été découverte en Haute Guinée par Gustav Mann (1836-1916), dans les monts de Cristal près de la rivière Gabon. Endémique des Monts de Cristal ainsi que du massif du Chaillu et des Monts Doudou, où elle pousse sur le sol, ou, plus rarement, sur des parois rocheuses verticales, en forêt primaire, le long des cours d’eau entre 250 et 700 mètres d’altitude.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) suite aux travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa volume 2, pages 575 et 576.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.

Plante rhizomateuse atteignant 35 à 50 centimètres de haut, rhizome rampant, feuilles peltées, asymétriques, coriaces, largement ovales, bords sinués et grossièrement dentés, glabre sur les deux faces, 7 ou 8 nervures palmées, hirsutes au revers, inflorescence sur un pédoncule mince, hirsute, de 2 à 12 centimètres de haut, avec une fleur femelle et plusieurs fleurs mâles au sommet, 2 sépales jaune, capsule à trois ailes largement triangulaires.

Begonia scutulum au Gabon. Route Mbigou-Malinga, à proximité du village Leyonga.
Photo Davy Ikabanga – 10/10/2017

The plant was discovered in Upper Guinea by Gustav Mann (1836-1916), in the Crystal Mountains near the Gabon River. Endemic to the Monts de Cristal and the Chaillu Massif and the Doudou Mountains, where it grows on the ground, or, more rarely, on vertical rock walls, in primary forest, along watercourses between 250 and 700 meters altitude.
It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) following the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa Volume 2, pages 575 and 576.
The species is part of the section Scutobegonia.
Rhizomatous plant up to 35-50 cm tall, creeping rhizome, peltate leaves, asymmetrical, leathery, broadly ovate, sinuate and coarsely toothed margins, glabrous on both sides, 7 or 8 webbed veins, hirsute on underside, inflorescence on thin peduncle , shaggy, 2 to 12 centimeters high, with a female flower and several male flowers at the top, 2 yellow sepals, capsule with three widely triangular wings.

Begonia scutulum au Gabon : Dibwangui, rive gauche de la Loutsi, au pied de la chute.
Photo Ehoarn Bidault – 15/11/2017

Begonia squamulosa

La plante a été découverte en fleurs en Haute Guinée en juillet 1862 par Gustav Mann (1836-1916) dans les monts de Cristal, près de la rivière Gabon.

Elle a été dénommée et décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) à la suite des travaux de Daniel Oliver (1830-1916) dans Flora of Tropical Africa 2, pages 579 et 580.
L’épithète spécifique vient du latin squamula, écaille, et signifie « écailleux ».
L’espèce fait partie de la section Tetraphila.
Synonymes :
B. macrura Gilg.
B. squamulosa var. squamulosa N. Hallé

Begonia squamulosa var. bipindensis (Gilg ex Engl.) N. Hallé est synonyme de B. longipetiolata Gilg.

Begonia squamulosa – Gabon : Monts de Cristal. Entre Kinguélé et Andok Foula, à l’embouchure de la Méba. Photo : Ehoarn Bidault – 29/10/2017

 

 

Tige rampante ligneuse, qui s’enracine facilement aux nœuds, de l’épaisseur d’une plume d’oie, avec les pédoncules, les pétioles et le dessous des feuilles revêtus de minuscules écailles fimbriées membraneuses. Feuilles solitaires, plutôt distantes, dressées, coriaces, elliptiques-oblongues, légèrement obliques, abruptement acuminées, base arrondie ou aiguë, vert et glabres dessus, rougeâtre avec écailles éparses au revers, nervures alternes, stipules très grandes, convolues et persistantes. groupe de fleurs à la base de la plante formant un involucre; pédicelles minces, ombellés, fleur mâle à 4 sépales rose-rouge, concaves, écailleux au dos, fleurs femelles subsessiles, ovaire légèrement courbé, fruits, par 2 ou 3 en forme de saucisse atteignant 3 centimètres de long.

Begonia squamulosa – Gabon : Concession SEEF, rive Est du Komo.
Photo : Ehoarn Bidault – 06/11/2017

Cette espèce est originaire d’Afrique équatoriale où on la rencontre dans les forêts sombres entre 100 et 850 mètres d’altitude.

Plante de terrarium, peu cultivée, délicate.
Multiplication par semis, marcotage très facile puisque naturel, boutures de tiges feuillées.

The plant was discovered in flowers in Upper Guinea in July 1862 by Gustav Mann (1836-1916) in the Monts de Cristal, near the Gabon River.
It was named and described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) following the work of Daniel Oliver (1830-1916) in Flora of Tropical Africa 2, pages 579 and 580.
The specific epithet comes from the Latin squamula, shell, and means « scaly ».
The species is part of the Tetraphila section.
Synonyms:
B. macrura Gilg.
B. squamulosa var. squamulosa N. Hallé
Begonia squamulosa var. bipindensis (Gilg ex Engl.) N.Hallé is synonym of B. longipetiolata Gilg.
Woody creeping stem, which is easily rooted at the nodes, the thickness of a goose feather, with peduncles, petioles and undersides covered with tiny membranous fimbriated scales. Leaves solitary, rather distant, erect, coriaceous, elliptic-oblong, slightly oblique, abruptly acuminate, base rounded or acute, green and glabrous above, reddish with scales scattered on the underside, alternate veins, stipules very large, convolute and persistent. group of flowers at the base of the plant forming an involucre; pedicels thin, umbellate, male flower with 4 pinkish-red sepals, concave, scaly on the back, subsessile female flowers, ovate slightly curved, fruit, by 2 or 3 in the shape of a sausage up to 3 cm long.
This species is native to Equatorial Africa where it occurs in dark forests between 100 and 850 meters altitude.
Terrarium plant, little cultivated, delicate.
Multiplication by sowing, very easy marcotage since natural, cuttings of leafy stems.

Begonia staudtii

Alois Staudt avait découvert la plante le 10 février 1895, en fleurs, dans la région de Lolodorf au Cameroun, où l’espèce affectionne les failles des parois rocheuses recouvertes de mousses, mais également l’humus et les troncs d’arbres dans la jungle humide et ombragée, entre 400 et 700 mètres d’altitude.

La vie de Alois Staudt est peu connue. De 1893 à 1895 il est l’assistant de Georg August Zenker qui dirige la station scientifique de Yaoundé. En 1895, après le départ de Zenker, il prend en charge la station scientifique de Lolodorf, puis de 1895 jusqu’à sa mort, le 11 mai 1897 celle de Johann-Albrechtshöhe (auj. Kumba, près du lac Barombi Mbo).

Begonia staudii dans le Parc National de Korup, Mont Yuhan entre 850 mètres et le sommet à 1111 mètres. Photo prise par Vincent Droissart, de l’IRD, le 6 mars 2012

L’espèce fait partie de la section Loasibegonia et a été décrite en 1905 par Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 34, page 90. Son épithète spécifique staudtii rend hommage au botaniste allemand inventeur de l’espèce A. Staudt.

 

Il existe trois variétés selon les botanistes :

Begonia staudtii var. caloskiada N. Hallé
Begonia staudtii var. dispersipilosa Irmsch.
Begonia staudtii var. staudtii

B. microsperma x B. staudtii

Il existe également un (ou deux ?) hybride naturel entre B. microsperma et B. staudtii (photo ci-dessus).

Begonia ‘Gold Coast’ – Image source: http://www.begonia-net.com/
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En 1975, Phillip Seitner de Chicago a obtenu le cultivar B. ‘Gold Coast’ qui est issu d’un croisement entre B. prismatocarpa x B.  staudtii var. dispersipilosa.
En 1975 également, Goldie Frost de Garden Grove en Californie a croisé B. ‘Pearlii’ x B. staudtii et obtenu les cultivars B. ‘Frosty Knight’ et B. ‘Pink Lemonade’.
B. ‘Golden Girl’ serait le fruit d’un croisement entre B. primatoscarpa et B. staudtii, mais il semble que la plante n’existe plus.

 

Plante rhizomateuse avec des feuilles acuminées circulaires, fortement ciliées et à la surface gauffrée avec de gros poils rouges qui ressemblent à des épines sur leur face inférieure. Les poils sur le dessus des feuilles sont blancs transparents, plus longs et beaucoup plus fins. Les jeunes feuilles sont fortement couverts de poils blancs. Fleurs jaunes à orange en automne.

Culture relativement aisée si l’on tiens compte des besoins de l’espèce, notamment en matière organique, en chaleur constante et en humidité.
On peut la cultiver en pot, dans un grand terrarium, ou tenter sa culture comme plante épiphyte, sur un mur, dans un panier suspendu ou au creux d’une branche.
Multiplication par division, marcotage ou bouture de feuilles pétiolées.

Alois Staudt had discovered the plant on February 10, 1895, in bloom, in the region of Lolodorf in Cameroon, where the species likes the faults of the rock walls covered with moss, but also the humus and the trunks of trees in the jungle wet and shady, between 400 and 700 meters above sea level.
The life of Alois Staudt is little known. From 1893 to 1895 he is the assistant of Georg August Zenker who directs the scientific station of Yaoundé. In 1895, after the departure of Zenker, he took charge of the scientific station of Lolodorf, then from 1895 until his death, on May 11, 1897 that of Johann-Albrechtshöhe (at the moment Kumba, near the lake Barombi Mbo).
The species is part of the Loasibegonia section and was described in 1905 by Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 34, page 90. Its specific staudtii epithet pays homage to the German botanist inventor of the species A. Staudt.
There are three varieties according to botanists:
B. staudtii var. caloskiada N. Hallé
B. staudtii var. dispersipilosa Irmsch.
B. staudtii var. staudtii
There is also one (or two?) Natural hybrid between B. microsperma and B. staudtii.
In 1975, Phillip Seitner of Chicago obtained the cultivar B. ‘Gold Coast’ which comes from a cross between B. prismatocarpa x B. staudtii var. dispersipilosa.
Also in 1975, Goldie Frost of Garden Grove, California, crossed B. ‘Pearlii’ x B. staudtii and obtained B. ‘Frosty Knight’ and B. ‘Pink Lemonade’.
B. ‘Golden Girl’ would be the result of a cross between B. primatoscarpa and B. staudtii, but it seems that the plant no longer exists.
Rhizomatous plant with circular acuminate leaves, strongly ciliate and waffled surface with large red hairs that look like spines on their underside. The hairs on the top of the leaves are transparent whites, longer and much thinner. Young leaves are heavily covered with white hairs. Yellow to orange flowers in autumn.
Relatively easy to grow considering the needs of the species, including organic matter, constant heat and moisture.
It can be grown in pots, in a large terrarium, or can be grown as an epiphytic plant, on a wall, in a hanging basket or in the hollow of a branch.
Multiplication by division, marcotage or cuttings of petiolate leaves.