Begonia dux

L’espèce fait partie de la section Platycentrum, découverte par le Rev. D. Parish à Moulmein, Moolee-it dans l’actuelle Birmanie. Elle a été décrite en 1879 par Charles Baron Clarke (1832-1906) dans The Flora of British India volume 2, page 637, d’après les travaux de Joseph D. Hooker.

Espèce tubéreuse semblable au Begonia rex, mais avec des feuilles plus fines, glabres au dessus, pubescentes au dessous, acuminée. Fleurs solitaire sur de petites hampes.

 

The species is part of the Platycentrum section, discovered by the Rev. D. Parish to Moulmein, Moolee-it in present-day Burma (Maymar). It was described in 1879 by Charles Baron Clarke (1832-1906) in The Flora of British India Volume 2, page 637, based on the work of Joseph D. Hooker.
Tuberous species similar to Begonia rex, but with finer leaves, glabrous above, pubescent below, acuminate. Solitary flowers on small stalks.

Begonia ealensis

Plante collectée au Congo Belge par Auguste Chevalier dans deux stations différentes, les 20 et 22 août 1912, puis implanté au Jardin Botanique d’Eala où la plante s’est naturalisée. L’espèce a été décrite et nommée par Edgar Irmscher en 1921 dans la troisième partie de ses Begoniaceae Africanae publiée dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 57, page 241.
Désormais, une partie des jeunes botanistes estiment que la plante est synonyme de Begonia eminii Warb. et cela malgré les disparité importantes entre ces deux espèces.

Herbe monopodiale aux tiges de 10 centimètres de long, simples, parfois couvertes de poils étoilés de couleur rouille. Feuilles ovales ou oblong-ovales, duveteuses quand elles sont jeunes, puis devenant glabres, de 9 à 15 centimètres de long. Inflorescences axiliaires unisexuelles avec peu de fleurs.

 

 

Plant collected in the Belgian Congo by Auguste Chevalier in two different stations, August 20 and 22, 1912, then implanted in the Botanical Garden of Eala where the plant became naturalized. The species was described and named by Edgar Irmscher in 1921 in the third part of his Begoniaceae Africanae published in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie number 57, page 241.
Now, some of the young botanists believe that the plant is synonymous with Begonia eminii Warb. and this despite the significant disparity between these two species.
Monopodial herb with stems 10 cm long, simple, sometimes covered with stellate hairs of rust color. Leaves ovate or oblong-oval, fuzzy when young, then becoming glabrous, 9 to 15 centimeters long. Unisexual axillary inflorescences with few flowers.

Begonia echinosepala

Plante découverte en novembre 1868 par Ernst Heinrich Georg Ule (1854-1915) dans les bois du Coqueirenberg près de Blumenau.
Espèce endémique du Brésil dénommée en 1871 par Eduard August von Regel (1815–1892) dans Trudy Imperatorskago S.-Peterburgskago Botaniceskago Sada. Acta Horti Petropolitani. Saint-Pétersbourg 1, page 91.
L’épithète spécifique echinosepala signifie « aux sépales piquants » en raison des poils raides sur les fleurs.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Il pousse à l’état naturel dans la forêt ombrophile de la côte Atlantique, dans les régions de Santa Catarina et de Paranà.

C’est un buisson érigé terrestre dont les botanistes ont accepté trois variétés naturelles :
B. echinosepala var. echinosepala
B. echinosepala var. elongatifolia Irmsch.
B. echinosepala var. tapesca hort.
Je n’ai jamais vu cette dernière variété décrite dans The Begonian numéro 13, page 252, en 1946, ni à l’état sauvage, ni en culture.

Buisson érigé à tiges souples, feuilles vertes, cordées obovales plus ou moins allongées et plus ou moins étroites. Fleurs blanches de mars à juin, sépales couvert de poils raides à l’extérieur.

Plant discovered in November 1868 by Ernst Heinrich Georg Ule (1854-1915) in the woods of Coqueirenberg near Blumenau.
Endemic species of Brazil named in 1871 by Eduard August von Regel (1815-1892) in Trudy Imperatorskago St. Petersburgburgskago Botaniceskago Sada. Acta Horti Petropolitani. St. Petersburg 1, page 91.
The specific epithet echinosepala means « with prickly sepals » because of the stiff hairs on the flowers.
The species is part of the section Pritzelia.
It grows naturally in the rain forest of the Atlantic coast, in the regions of Santa Catarina and Paranà.
It is an erected terrestrial bush whose botanists have accepted three natural varieties:
B. echinosepala var. echinosepala
B. echinosepala var.
elongatifolia Irmsch.
B. echinosepala var. tapesca hort.
I have never seen this last variety described in The Begonian number 13, page 252, in 1946, either in the wild or in cultivation.
Bush erect with soft stems, green leaves, cordate obovate more or less elongated and more or less narrow. White flowers from March to June, sepals covered with stiff hairs outside.

Begonia echinosepala var. echinosepala

Les semences de cette espèce ont été envoyées en Russie par un certain Gautier (Sans savoir s’il s’agit de Marie ou ce Victor).
Espèce endémique du Brésil dénommée en 1871 par Eduard August von Regel (1815–1892) dans Trudy Imperatorskago S.-Peterburgskago Botaniceskago Sada. Acta Horti Petropolitani. Saint-Pétersbourg 1, page 91.

Il pousse à l’état naturel dans la forêt ombrophile de la côte Atlantique, dans les régions de Santa Catarina et de Paranà.

C’est un buisson érigé terrestre ramifié au tiges souples. Feuilles cordées, obovales, pointues, finement dentées. Inflorescences axilaires de fleurs blanches. Le revers des tépales est couverts de gros poils blancs.

Ce bégonia se multiplie facilement par bouture de tiges feuillues.

Il est facile à cultiver et fleurit abondamment. Il semble qu’il s’hybride facilement en donnant des graines viables, car il a une longue descendance… B. ‘Darlene Fuentes’ ; B. ‘Duchartrei’ ; B. ‘Echo’ ; B. ‘Eunice Gray’ ; B. ‘Freda’s Folly’ ; B. ‘Garcia’ ; B. ‘Ginny’ ; B. ‘High Sierra’ ; B. ‘Holley’s Heron’ ; B. ‘Lady Brown’ ; B. ‘Leodiense’ ; B. ‘Magdalene Madsen’ ; B. ‘Margie Sikkelee’ ; B. ‘Margaritae’ ; B. ‘O’Flaherty’s Folly’ ; B. ‘Pastel Prince’ ; B. ‘Pastel Princess’ ; B. ‘Paul-Bee’ ; B. ‘Penny Lahn’ ; B. ‘Peppermint Prince’ ; B. ‘Stepping Stone’ ; B. ‘Thompson’s Folly’ ; B. ‘Twacks’ ; B. ‘Vista Way’ ; B. ‘Wabbit Twacks’

Seeds of this species were sent to Russia by a certain Gautier.
Endemic species of Brazil named in 1871 by Eduard August von Regel (1815-1892) in Trudy Imperatorskago St. Petersburgburgskago Botaniceskago Sada. Acta Horti Petropolitani. St. Petersburg 1 page 91.
It grows naturally in the rain forest of the Atlantic coast, in the regions of Santa Catarina and Paranà.
It is a upland erect bush branched with flexible stems. Leaves cordate, obovate, pointed, finely toothed. Axilary inflorescences of white flowers. The reverse of the tepals is covered with large white hairs.
This begonia is easily propagated by cuttings of leafy stems.
It is easy to grow and flowers abundantly. It seems that it hybridizes easily by giving viable seeds, because it has a long descendance …
B. ‘Darlene Fuentes’
B. ‘Duchartrei’
B. ‘Echo’
B. ‘Eunice Gray’
B. ‘Freda’s Folly’
B. ‘Garcia’
B. ‘Ginny’
B. ‘High Sierra’
B. ‘Holley’s Heron’
B. ‘Lady Brown’
B. ‘Leodiense’
B. ‘Magdalene Madsen’
B. ‘Margie Sikkelee’
B. ‘Margaritae’
B. ‘O’Flaherty’s Folly’
B. ‘Pastel Prince’
B. ‘Pastel Princess’
B. ‘Paul-Bee’
B. ‘Penny Lahn’
B. ‘Peppermint Prince’
B. ‘Stepping Stone
B. Thompson’s Folly
B. ‘Twacks’
B. ‘Vista Way’
B. ‘Wabbit Twacks’

(source International Database of Begonia)

Begonia echinosepala var. elongatifolia

Plante découverte par Luis Alves à Braso Serafim, à l’altitude de 100 mètres.
Variété décrite par Edgar Irmscher en 1953 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 76, page 66.

Variété endémique de la forêt ombrophile humide de la Mata Atlantica, dans la province de Santa Catarina dans le sud du Brésil, synonyme de Begonia itajaiensis Brade, devenu inusité.

Plante buissonnante au feuillage vert vif, étroit, dentelé. Floraison blanche de mars à juillet, les fleurs mâles ont des poils raides au dos des tépales.
Parent de B. ‘Busy Bees’ ; B. ‘Denise Seth’ ; B. ‘North Sea’ ; B. ‘Olivia’ ; B. ‘Pasadena’ ; B. ‘Southampton’

Plus fréquente en collection que le type, c’est une plante facile à conserver.
Multiplication facile par bouture de tiges feuillées.

Plant discovered by Luis Alves in Braso Serafim, at an altitude of 100 meters.
Variety described by Edgar Irmscher in 1953 in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 76, page 66.
Endemic variety of moist rain forest of Mata Atlantica, in the province of Santa Catarina in southern Brazil, synonymous with Begonia itajaiensis Brade, become unusual.
Bushy plant with bright green foliage, narrow, serrated. Flowering white from March to July, the male flowers have stiff hairs on the back of the tepals.
Parent of B. ‘Busy Bees’; B. ‘Denise Seth’; B. ‘North Sea’; B. ‘Olivia’; B. ‘Pasadena’; B. ‘Southampton’
More common in the collection than the type, it is an easy plant to keep.
Easy propagation by cuttings of leafy stems.

 

Begonia egregia

On ne sait pas où la plante a été découverte, mais il semble que ce soit un certain William Bull (1828-1902) qui l’ait trouvée le 28 janvier 1887 et introduite depuis le Brésil.

Elle a été décrite en 1887 par Nicholas Edward Brown (1849-1934) dans The Gardeners’ Chronicle: a weekly illustrated journal of horticulture and allied subjects. serie 3 numéro 1, page 346.
L’épithète spécifique signifie distinguée, remarquable.
L’espèce fait partie de la section Tetrachia.

Espèce à tige épaisse et à croissance rapide, tiges ligneuses et généralement nues sauf près du sommet, grandes feuilles charnues, longues et étroites vert clair et texturées, velues, avec un bord rouge légèrement dentelé et légèrement pliées le long de la nervure centrale, fleurs blanches abondantes en grandes grappes ouvertes de la fin de l’hiver et au printemps.

Cette espèce a été utilisée pour créer : B. ‘Bill Byron’ et B. ‘Vista Way’ ( Brad Thompson – USA) ; B. ‘Egrelet’ (Francis Michelson, 1961 – USA) ; B. ‘Ernest Martin’ (Ernest Martin, 1979 – USA) ; B. ‘Glen Forest’ (John Clare, 1998 – Australie) ; B. ‘Gothol’ (B. egregia x B. gehrtii) ; B. ‘Palomar Pirate’ (Michael J. Kartuz, 2001 – USA)…

Espèce facile à cultiver à condition de bien laisser sécher le substrat entre deux arosages.
Multiplication par semis.

We do not know where the plant was found, but it seems that it was a certain William Bull (1828-1902) who found it on January 28, 1887 and introduced from Brazil.
It was described in 1887 by Nicholas Edward Brown (1849-1934) in The Gardeners’ Chronicle: a weekly illustrated journal of horticulture and allied subjects. series 3 number 1, page 346.
The specific epithet means distinguished, remarkable.
The species is part of the section Tetrachia.
Thick-stemmed, fast-growing species, woody stems generally naked except near the apex, large fleshy leaves, long and narrow light green and textured, hairy, with a slightly serrated red margin and slightly folded along the midrib, flowers abundant white in large open clusters of late winter and spring.
This species was used to create: B. ‘Bill Byron’ and B. ‘Vista Way’ (Brad Thompson – USA); B. ‘Egrelet’ (Francis Michelson, 1961 – USA); B. ‘Ernest Martin’ (Ernest Martin, 1979 – USA); B. ‘Glen Forest’ (John Clare, 1998 – Australia); B. ‘Gothol’ (B. egregia x B. gehrtii); B. ‘Palomar Pirate’ (Michael J. Kartuz, 2001 – USA) …
Easy to cultivate if the substrate is allowed to dry between two irrigations.
Multiplication by sowing.

 

 

 

 

 

 

 

 

Begonia eiromischa

La plante a été découverte par Charles Curtis (1853-1928) en octobre 1886, puis de nouveau en novembre 1898, dans la péninsule de Pulo Boetong (de nos jours c’est une réserve), à Penang en Malaisie, à 170 mètres d’altitude où il était abondant sur des rochers de granit.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1917 par le botaniste britannique Henry Nicholas Ridley (1855-1956) dans le Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society numéro 75, page 36.
L’espèce fait partie de la section Ridleyella.
L’épithète spécifique fait allusion aux tiges laineuses.

Tige rhizomateuse, succulente, non ramifiée, s’enracinant aux nœuds, corpulente, de 6 à 10 mm d’épaisseur, sans tubercule, tiges avec des poils épais rouges laineux, feuilles formant des touffes, cannelées dessus, très obliques, vert foncé uni, succulentes, finement coriaces, asymétrique, peltées, nervures palmées densément poilues au revers, inflorescences axillaires, rouges, sans poils, dressées, fleurs mâles à 4 tépales roses vif, fleurs femelles à 3 tépales roses sans poils, fruits pendent à trois ailes inégales.

En 2007, cette espèce rare a été déclarée comme éteinte par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) suite à la destruction de son habitat par des fermiers.
Les seuls exemplaires conservés en herbier ont été collecté en 1886 et 1898.
Ridley a décrit la plante d’après des exemplaires cultivés en 1886 à Watterfall Garden à Penang.
Begonia eiromischa est très proche de Begonia kingiana, une espèce des rochers calcaires, mais cette dernière espèce est totalement glabre.
Je ne sais pas si cette espèce est encore conservée de nos jours dans un jardin botanique.

The plant was discovered by Charles Curtis (1853-1928) in October 1886, then again in November 1898, in the Pulo Boetong Peninsula (nowadays it is a reserve), in Penang, Malaysia, 170 meters from altitude where it was abundant on granite rocks.
The species was named and described in 1917 by the British botanist Henry Nicholas Ridley (1855-1956) in the Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society number 75, page 36.
The species is part of the Ridleyella section.
The specific epithet refers to woolly stems.
Rhizomatous stem, succulent, unbranched, rooted at nodes, corpulent, 6-10 mm thick, without tubercles, stems with woolly thick red hairs, leaves forming tuft, fluted above, very oblique, dark green plain , succulent, finely leathery, asymmetrical, peltate, densely hairy webbed veins on the underside, axillary, red, hairless, upright, upright flowers, male flowers with 4 bright pink tepals, female flowers with 3 pink, hairless tepals, fruit dangling from three unequal wings .
In 2007, this rare species was declared extinct by the International Union for the Conservation of Nature (IUCN) following the destruction of its habitat by farmers.
The only preserved herbarium copies were collected in 1886 and 1898.
Ridley described the plant from specimens grown in 1886 at Watterfall Garden in Penang.
Begonia eiromischa is very close to Begonia kingiana, a species of limestone rocks, but this last species is totally hairless.

Begonia elachista

La plante a été découverte au Pérou le 17 mars 2008 par une équipe de botanistes composée de Rodolfo Vásquez (1956-), Abel Monteagudo, Isau Huamantupa et Antonio Peña au tunnel de Quebrada, dans le secteur de Paujil, dans le parc national Yanachaga-Chemillén, Distric de Palcazu, Province d’Oxapampa, Région Pasco, à l’altitude de 429 mètres, et c’est presque au même endroit que le 25 février 2016 Peter Moonlight et Aniceto Daza trouveront une autre station également dans dans le secteur Paujil, à 150 m de l’entrée de Las Cavernas sur la piste reliant Paujil, à l’altitude de 432 mètres, sur des roches calcaires à l’entrée d’une grotte située dans la forêt primaire de l’Amazonie, à 430 m. Il a été observé poussant sur des roches exemptes d’autres plantes vasculaires en association avec diverses espèces de bryophytes à l’ombre presque continue de la forêt environnante.

Peter W. Moonlight occupé à collecter précautionneusement les échantillons destinés aux herbiers
et ci-dessous, le résultat de son travail soigné.

La nouvelle espèce a été dénommée et décrite en 2017 par Peter Watson Moonlight, Carlos Reynel, Mark C. Tebbitt dans European Journal of Taxonomy volume 281, pages 1 à 13
L’épithète vient du grec « moins » et souligne la taille réduite de cette espèce, qui est la plus petite espèce connue de Begonia.
L’espèce appartient à la nouvelle section Microtuberosa.

Herbe tubéreuse. Tubercule globuleux de 1 à 2 millimètres de diamètre, une à 3 tiges érigées par tubercule, de 5 à 30 millimètres de long, glabres, vert clair, stipules persistantes, étroitement lancéolées, feuilles alternes qui viennent de la base de la plante, pétiole orienté dans le même sens que la nervure principale, glabres, limbe symétrique, ovale, membraneuse, sommet obtus, base cordée, bords irrégulièrement crénelés et ciliés, surface supérieure glabre gris-vert clair, 5 à 7 nervures palmées, inflorescences axillaires, émergeant de l’axe de chaque feuille, érigées, en cymes dichasiales asymétriques, portant jusqu’à 2 fleurs mâles et jusqu’à 2 fleurs femelles s’ouvrant souvent en même temps, blanches, capsule ovoïde à 3 ailes inégales, arrondies-oblongues.

En raison de l’aire restreinte d’une population estimée à 5000 plantes, et compte tenu des pressions humaines environnantes en raison d’un sentier en construction pour mener les touristes à la grotte, cette espèce est considérée comme en danger critique selon les règles de l’IUCN.

Begonia elachista est une espèce très distincte avec une combinaison inhabituelle de caractéristiques qui est facilement reconnue comme la seule espèce de Begonia péruvienne atteignant sa maturité avec une hauteur inférieure à 5 cm. Il est également unique au Pérou par ses feuilles ovales plus petites que 3 × 3 cm et par une combinaison de placentas entiers et à racine tubéreuse.

The plant was discovered in Peru on March 17, 2008 by a team of botanists composed of Rodolfo Vásquez (1956-), Abel Monteagudo, Isau Huamantupa and Antonio Peña in the Quebrada Tunnel, in the area of ​​Paujil, in the Yanachaga National Park. Chemillén, Distric de Palcazu, Province of Oxapampa, Pasco Region, at the altitude of 429 meters, and it is almost at the same place as on February 25, 2016 Peter Moonlight and Aniceto Daza will find another station also in the sector Paujil , 150 m from the entrance of Las Cavernas on the track linking Paujil, at the altitude of 432 meters, on limestone rocks at the entrance of a cave located in the primary forest of the Amazon, at 430 m . It has been observed growing on rocks free of other vascular plants in association with various species of bryophytes in the almost continuous shade of the surrounding forest.
The new species was named and described in 2017 by Peter Watson Moonlight, Carlos Reynel and Mark C. Tebbitt in European Journal of Taxonomy Volume 281, pages 1 to 13
The epithet comes from the Greek « minus » and emphasizes the reduced size of this species, which is the smallest known species of Begonia.
The species belongs to the new section Microtuberosa.
Tuberous herb. Globular tubercle 1 to 2 millimeters in diameter, one to 3 tuber-erect stems, 5 to 30 millimeters long, glabrous, light green, persistent stipules, narrowly lanceolate, alternate leaves from the base of the plant, petiole-oriented in the same direction as the main vein, glabrous, symmetrical, ovate, membranous lamina, obtuse apex, cordate base, irregularly crenate and ciliate margins, upper surface glabrous gray-light green, 5 to 7 veins palmate, axillary inflorescences, emerging Axis of each leaf, erect, in asymmetric dichasial cymes, carrying up to 2 male flowers and up to 2 female flowers often opening at the same time, white, ovoid capsule with 3 unequal, rounded-oblong wings.
Due to the restricted area of a population estimated at 5,000 plants, and given the human pressures due to a path under construction to lead tourists to the cave, this species is considered critically endangered by the rules. from IUCN.
Begonia elachista is a very distinct species with an unusual combination of characteristics that is easily recognized as the only species of Peruvian Begonia reaching maturity with a height of less than 5 cm. It is also unique in Peru with its oval leaves smaller than 3 × 3 cm and a combination of whole placentas and tuberous port.

 

Merci à Peter W. Moonlight et Mark C. Tebbitt du Jardin Botanique Royal d’Edimbourg
pour la mise à disposition de l’ensemble des documents qui m’ont permis de réaliser cet article.

Begonia elaeagnifolia

La plante a été découverte sur des troncs d’arbres par Gustav Mann dans les Monts de Cristal en 1862.

Elle a été décrite en 1871 par Joseph Dalton Hooker (1817-1911) dans Flora of Tropical Africa à la page 579.
L’épithète spécifique signifie « à feuille d’Eleagnus ».
L’espèce fut d’abord inclue dans la section Fuscibegonia, mais elle fait désormais partie de la section Tetraphila.

Ce bégonia est originaire d’Afrique centrale (Cameroun ; Guinée Équatoriale ; Gabon ; Zaïre).
C’est une plante bien ramifiée avec tiges rampantes, couvertes de poils bruns courts, et des feuilles de forme et d’aspect très variables de formes et de dimensions, un peu charnues vert foncé, lisses avec le dessous légèrement feutré. Floraison blanche, rose ou blanche avec le centre rose en hiver et début du printemps.

Begonia elaeagnifolia – Cascade de Kongou au Gabon
Photo Nicolas Texier

Cette espèce très variable a donné lieu à de nombreuses synonymies, ou des formes qui, actuellement ne sont plus reconnues par les botanistes, alors qu’elles sont bien particulières ainsi qu’on peut le voir dans la planche 39 de la Flore du Gabon de Hans de Wilde et Marc Sosef.

Culture en terrarium de préférence, avec une hygrométrie élevée et une température autour de 25°C toute l’année.

Multiplication par boutures de tiges feuillues.

Dans beaucoup de collections et chez les amateurs, on cultive toujours les formes de cette espèce sous les noms anciens :

Begonia eleagnifolia Hook.f. var arendsii Wilde
Begonia eleagnifolia Hook.f. var schultzei Engler ex R. Wilczek.
Begonia eleagnifolia Hook.f. var wilczekiana N. Hallé.

 

 

 

Le 3 mars 2012, Vincent Droissart, Pascal Descourvières et Simon Verlynde ont découvert dans le Parc National de Korup, à proximité du Chimpanzee Camp dans une forêt mature de terre ferme de plaine à 300 mètres d’altitude une plante identifiée comme Begonia elaeagnifolia qui est totalement différente d’aspect. Épiphyte sur branches de 30 à 60 cm de diamètre, souvent avec Lecomtedoxa sp. dans la strate dominante. Les feuilles sont étroites, les fleur blanche et rose.

This begonia is native to Central Africa (Cameroon, Equatorial Guinea, Gabon, Zaire). The species is part of the Tetraphila section. It was described in 1871 by Joseph Dalton Hooker (1817-1911) in Flora of Tropical Africa on page 579. The specific epithet means « Eleagnus leaf ».
It is a well branched plant with creeping stems, covered with short brown hairs, and leaves of varying shape and appearance of shapes and sizes, somewhat fleshy dark green, smooth with slightly felted underside. White, pink or white flowering with pink center in winter and early spring.
Terrarium cultivation preferably, with a high hygrometry and a temperature around 25°C all the year.
Multiplication by cuttings of leafy stems.
This highly variable species has given rise to numerous synonymies, or forms that are no longer recognized by botanists, whereas they are very particular as can be seen in Plate 39 of the Flora of Gabon de Hans de Wilde and Marc Sosef.
Heinrich Gustav Adolf Engler (1844-1930) describes in 1921 a plant harvested by Evelyn Polhill that it described in Die Vegetation der Erde, volume 9, number 3.2, page 619, and which will prove to be synonymous with a plant described by Rudolf Wilczek, in the Bulletin of the National Botanical Garden of Belgium number 39, page 88 in 1969 under the name Begonia schultzei Engler ex R. Wilczek.
Collectors sometimes label this form: Begonia eleagnifolia Hook.f. var schultzei Engler ex R. Wilczek.
Nicolas Hallé and Jean François Villiers found in the Monts de Cristal, Kinguélé region, a very large heart-shaped leaf shape, initially described in the Bulletin of the Botanical Garden of the State in Brussels number 39, page 91, in 1969 and named in this article Begonia wilczekiana N. Hallé in honor of Ernst Wilczek (1867-1948) Swiss botanist pharmacist
Collectors sometimes label this form, rare in culture: Begonia eleagnifolia Hook.f. var wilczekiana N. Hallé.
In 1992, Louis Arends discovers and describes a form with very elongated leaves that collectors often call Begonia eleagnifolia Hook.f. var arendsii Wilde.
On March 3, 2012, Vincent Droissart, Pascal Descourvières and Simon Verlynde discovered in the Korup National Park, near the Chimpanzee Camp in a mature lowland plain forest at 300 meters altitude a plant identified as Begonia elaeagnifolia which is totally different in appearance. Epiphyte on branches 30 to 60 cm in diameter, often with Lecomtedoxa sp. in the dominant stratum. The leaves are narrow, the flowers white and pin
k.