Begonia ludwigii

Espèce endémique de l’Équateur, découverte le 25 septembre 1933 par le botaniste allemand Friedrich Ludwig Emil Diels (1874 – 1945) dans un lieu qu’il désigne près du Rio Chanchan,  dans une localité nommée Naranjapata dans la région du volcan Chimborazo à 530 mètres d’altitude, dans un biotope commun avec Dicliptera callichlamys Mildbr (le même jour il découvrira proche de cet endroit Begonia budleifolia et Begonia parmata). Pour les voyageurs intrépides, c’est là que circule un train mythique qui chatouille la « Narine du Diable »… sensations garanties.

Pendant un temps, la plante a été désignée comme Begonia ecuadoriensis hort. ex Buxton (Begonias 29 – 1932).
La plante a été décrite en 1937 par Edgar Irmscher (1887-1968), dans Bibliotheca Botanica 116 page 113.
L’épithète spécifique ludwigii signifie « de Ludwig » et rend hommage à l’inventeur de la plante.
L’espèce fait partie de la section Knesebeckia.

Une plante terrestre endémique en Équateur, où elle est connue de quatre populations près de Naranjapata et Huigra dans la basse forêt côtière Andine (530-2 000 m). Il pousse à plus haute altitude en compagnie de nombreuses espèces tubéreuses qui sont les parents de nos bégonias tubéreux hybrides modernes.
La destruction de son habitat et la conversion de restes de végétation primaire en pâturages et terres cultivées sont une menace réelle pour cette espèce.

Bien qu’Ed et Millie Thompson la classent dans la catégorie des spécimens à tige épaisse, la plante forme un caudex plus ou moins enterré, parfois au raz du sol, très semblable à certaines espèces semi-tubéreuses. Les jeunes feuilles sont pointillées de blanc et deviennent unies, duveteuses et palmées à l’âge adulte. Fleurs blanc crème en fin d’hiver et au printemps.

Il a été utilisé pour créer les cultivars B. ‘Aquamarine,’ B. ‘Rudy’ et B. ‘Snow Peaks’. B. ‘Silvador’ est un clone apparu dans un semis de B. ludwigii.
Jeune feuille d’un semis de Begonia ludwigii

Outre le semis, on peut faire des boutures de tiges, seule méthode végétative qui fonctionne avec cette espèce.

Cette espèce et sa descendances sont à réserver aux collectionneurs avertis. Cette plante n’est pas facile à cultiver, qui semble apprécier un sol drainé, mais jamais complètement sec entre les arrosages. Les feuilles sont très minces et exigent une humidité plus élevée. Il ne pousse pas très vite et demande assez de lumière, ses besoins nutritifs sont importants, et plus que d’autres espèces, il demande, toute l’année des doses régulières de purin de consoude et d’urine.

Endemic species of Ecuador, discovered on September 25, 1933 by the German botanist Friedrich Ludwig Emil Diels (1874 – 1945) in a place he designates near the Rio Chanchan, in a locality named Naranjapata in the region Chimborazo volcano at 530 meters of altitude, in a biotope common with Dicliptera callichlamys Mildbr (the same day it will discover close to this place Begonia budleifolia and Begonia parmata). For the intrepid travelers, this is where a mythical train that tickles the « Devil’s narration » circulates … sensations guaranteed.
For a time, the plant has been designated as Begonia ecuadoriensis hort. ex Buxton (Begonias 29 – 1932).
The plant was described in 1937 by Edgar Irmscher (1887-1968), in Bibliotheca Botanica 116 page 113.
The specific ludwigii epithet means « Ludwig’s » and pays tribute to the inventor of the plant.
This species is part of the Knesebeckia section.
An endemic terrestrial plant in Ecuador, where it is known from four populations near Naranjapata and Huigra in the low Andean coastal forest (530-2000 m). It grows at higher altitudes in the company of many tuberous species that are the parents of our modern hybrid tuberous begonias.
The destruction of its habitat and the conversion of remnants of primary vegetation to pasture and cropland are a real threat to this species.
Although Ed and Millie Thompson classify it as a thick-stemmed specimen, the plant forms a more or less buried caudex, sometimes at the root level, very similar to some semi-tuberous species. The young leaves are dotted with white and become plain, feathery and webbed in adulthood. Cream white flowers in late winter and spring.
It was used to create cultivars B. ‘Aquamarine‘, B. ‘Rudy’ and B. ‘Snow Peaks’. B. ‘Silvador’ is a clone appeared in a seedling of B. ludwigii.
In addition to sowing, stem cuttings can be made, the only vegetative method that works with this species.
This species and its descendants are reserved for experienced collectors. This plant is not easy to grow, which seems to enjoy a drained soil, but never completely dry between waterings. The leaves are very thin and require higher humidity. It does not grow very fast and requires enough light, its nutritional needs are important, and more than other species, it asks, all year round, regular doses of comfrey manure and urine.

Begonia lunaris f. à feuilles rouges maculées

Espèce de Bégonia endémique de la forêt atlantique du Brésil, connue uniquement dans son emplacement typique, Estação Ecológica Estadual do Paraíso, situé dans les municipalités de Guapimirim et Cachoeiras de Macacu, Rio de Janeiro, Brésil.
L’espèce a été découverte le 3 septembre 2007 par Eliane de Lima Jacques, Lana da Silva
Sylvestre, Claudine M. Mynssen et  A. V. S. Couto, et dénommée et décrite par Eliane de Lima Jacques dans Rodriguésia Vol. 59, No. 1 (2008), pages 259 à 263.

 

 

Cette espèce se rencontre près des rives des rivières et se distingue facilement des autres espèces brésiliennes du genre pour présenter des ailes de capsule infléchies, des fleurs orange à rouge-orange et des feuilles semi-lunaires.

 

Photo Marcos Peron

Je cultive deux formes issues de semis de graines : à feuilles vertes et à feuilles rouges mouchetées, comme celle que j’avais vu au jardin Botanique de Kiew.
J’ai obtenu ces graines auprès de Mauro Peixoto (Brasil Plants).

Species of Begonia endemic to the Atlantic Forest of Brazil, known only in its typical location, Estação Ecológica Estadual do Paraíso, located in the municipalities of Guapimirim and Cachoeiras de Macacu, Rio de Janeiro, Brazil.
The species was discovered on September 3, 2007 by Eliane de Lima Jacques, Lana da Silva Sylvester, Claudine M. Mynssen and A. V. S. Couto, and named and described by Eliane de Lima Jacques in Rodriguesia Vol. 59, No. 1 (2008), pp. 259-263.
This species occurs near the banks of rivers and is easily distinguished from other Brazilian species of the genus for inflected capsule wings, orange to orange-red flowers and semi-lunar leaves.
I cultivate two forms of seed sowing: green leaves and red leaves.

Begonia lunaris f. à feuilles vertes

Espèce de Bégonia endémique de la forêt atlantique du Brésil, connue uniquement dans son emplacement typique, Estação Ecológica Estadual do Paraíso, situé dans les municipalités de Guapimirim et Cachoeiras de Macacu, Rio de Janeiro, Brésil.
L’espèce a été découverte le 3 septembre 2007 à proximité du caminho do Encanamento, au bord du rio Paraiso, à l’altitude de 17 mètres, par Eliane de Lima Jacques, Lana da Silva
Sylvestre, Claudine M. Mynssen et  A. V. S. Couto, et dénommée et décrite par Eliane de Lima Jacques dans Rodriguésia Vol. 59, No. 1 (2008), pages 259 à 263.

 

Cette espèce  d’une cinquantaine de centimètres se rencontre près des rives des rivières et se distingue facilement des autres espèces brésiliennes du genre pour présenter des ailes de capsule infléchies, des fleurs orange à rouge-orange et des feuilles semi-lunaires, qui peuvent être entièrement vertes, comme ici, ou couvertes de macules arrondies ou ovales, blanc argenté.

Je cultive deux formes issues de semis de graines : à feuilles vertes et à feuilles rouges maculées obtenues auprès de Mauro Peixoto (Brasil Plants).

Species of Begonia endemic to the Atlantic Forest of Brazil, known only in its typical location, Estação Ecológica Estadual do Paraíso, located in the municipalities of Guapimirim and Cachoeiras de Macacu, Rio de Janeiro, Brazil.
The species was discovered on September 3, 2007 by Eliane de Lima Jacques, Lana da Silva Sylvester, Claudine M. Mynssen and A. V. S. Couto, and named and described by Eliane de Lima Jacques in Rodriguesia Vol. 59, No. 1 (2008), pp. 259-263.
This species occurs near the banks of rivers and is easily distinguished from other Brazilian species of the genus for inflected capsule wings, orange to orange-red flowers and semi-lunar leaves.
I cultivate two forms of seed sowing: green leaves and red leaves.

Begonia cf. lunaris

Dans mes semis de Begonia lunaris, j’ai trouvé cette plante dont l’aspect général pouvait correspondre à la description qui est donnée de l’espèce.
Cependant, lors de la floraison, la plante en culture possède de belles grappe de fleurs roses en lieu des place des fleurs orange-vermillon à odeur de rose décrites dans la publication botanique.
Les feuilles des jeunes plantes sont maculées de points blancs, sur la surface des grandes feuilles de la plante adulte, ces macules ont totalement disparues.
Les grappes de fleurs roses, apparues ici en juillet, sont faiblement parfumées à certaines heures de la journée, surtout le soir.
Cette plante est placée en haut du mur végétalisé où elle semble apprécier la forte lumière.
J’ai obtenu les graines de cette belle plante auprès de Brazil Plants.

In my seedling of Begonia lunaris, I found this plant whose general appearance could correspond to the description that is given of the species.
However, during flowering, the plant in cultivation has a beautiful cluster of pink flowers in place of the orange-vermilion pink-scented flowers described in the botanical publication.
The leaves of the young plants are stained with white dots, on the surface of the large leaves of the adult plant, these macules have disappeared completely.
The clusters of pink flowers, appearing here in July, are scarcely perfumed at certain times of the day, especially in the evening.
This plant is placed at the top of the green wall where it seems to appreciate the strong light.
I got the seeds of this beautiful plant from Brazil Plants.

Begonia luxurians

Plante découverte au Brésil entre 1846 et 1848 par Peter Claussen (1804-1855) pour le compte de Jean De Jonghe (1804-1876) horticulteur, botaniste et pomologue néerlandais.
En 1846 De Jonghe avait conclu un accord commercial avec l’explorateur P. Claussen (1804-1855), en partance pour le Brésil, pour vendre ses nouveautés. Il a également financé un voyage de cinq ans du chasseur de plantes Joseph Libon. De cette façon, l’ambitieux horticulteur avait acquis une collection de plantes uniques.
L’espèce fut dénommée et décrite en 1848 par Michael Joseph François Scheidweiler (1799-1861) dans Allgemeine Gartenzeitung volume 16, page 131.
L’espèce fait partie de la section Scheidweileria.

Il existe deux sous-espèces :
B. luxurians var. luxurians
B. luxurians var. sampaioana Brade

Ce bégonia buissonnant peut atteindre 50 à 70 centimètre en pot, mais bien plus en conditions optimales, en pleine terre en serre ou en véranda où il dépasse 1 mètre de haut. Les feuilles, de 20 à 30 centimètres de diamètre, sont remarquables : digitées, palmées et légèrement pubescentes, de couleur vert foncé et vert plus clair à l’envers. Une allure vraiment exotique, moitié-palmier, moitié-Schefflera qui fait toute son attractivité.  Et en plus, les fleurs, blanches et minuscules, sont parfumées. La floraison a lieu au printemps et en été.

Un bégonia qui demande des arrosages réguliers, ne supporte ni les excès d’eau, ni le manque, aime la chaleur, la lumière, mais aussi les pots larges et peu profonds emplis d’une terre riche en compost, tourbe et terreaux de feuilles à raison d’un tiers de chaque élément. Originaire des forêts brésiliennes il peut être un grand capricieux, et déteste de plein soleil.

Le semis reste la méthode la plus facile pour multiplier cette plante.
On peut tenter, entre la fin du printemps et le milieu de l’été, le bouturage de tête, en conservant une seule feuille que l’on habillera, avant de la placer à l’étouffée.

Cette espèce est à l’origine d’une longue lignée de cultivars dont la première génération comprend : B. ‘Benitochiba‘ ; B. ‘Freda’s Folly’ ; B. ‘Green Luxury’ ; B. ‘High Gloss’ ; B. ‘Lady Brown’ ; B. ‘Lady Clare’ ; B. ‘Lee’s Luxurians’ ; B. ‘Mazzies Marvel’ ; B. ‘Mrs. Fred T. Scripps’ ; B. ‘Mike Flaherty’ ; B. ‘O’Flaherty’s Folly’ ; B. ‘Paul Hernandez’ ; B. ‘Pizzazz’ ; B. ‘Rudy’s Luxurians’ ; B. ‘Stewart’s Luxurians’ ; B. ‘Thompson’s Folly’ ; B. ‘Vista Lady’ ; B. ‘Vista Quest’.

Plant discovered in Brazil between 1846 and 1848 by Peter Claussen (1804-1855) on behalf of Jean De Jonghe (1804-1876) Dutch horticulturist, botanist and pomologist.
In 1846 De Jonghe had concluded a commercial agreement with the explorer P. Claussen (1804-1855), leaving for Brazil, to sell its novelties. He also funded a five-year trip from plant hunter Joseph Libon. In this way, the ambitious horticulturist had acquired a unique collection of plants.
The species was named and described in 1848 by Michael Joseph François Scheidweiler (1799-1861) in Allgemeine Gartenzeitung volume 16, page 131.
This species is part of the Scheidweileria section.
There are two subspecies:
B. luxurians var. luxurians
B. luxurians var.
sampaioana Brade
This bushy begonia can reach 50 to 70 cm in pots, but much more in optimal conditions, in the ground in greenhouse or veranda where it exceeds 1 meter high. The leaves, 20 to 30 centimeters in diameter, are remarkable: fingered, webbed and slightly pubescent, dark green in color and lighter green in reverse. A truly exotic, half-palm, half-Schefflera look that makes it all attractive. And in addition, the flowers, white and tiny, are fragrant. Flowering takes place in spring and summer.
A begonia that requires regular watering, does not support excess water or lack, likes heat, light, but also wide and shallow pots filled with a soil rich in compost, peat and leaf molds at a rate of one third of each element. Native to Brazilian forests he can be a big capricious, and hate full sun.
Sowing remains the easiest method to propagate this plant.
One can try, between the end of spring and the middle of the summer, the cutting of head, keeping a single sheet which one will dress, before placing it in the étouffée.
This species is at the origin of a long line of cultivars whose first generation includes: B. ‘Benitochiba’; B. ‘Freda’s Folly’; B. ‘Green Luxury’; B. ‘High Gloss’; B. ‘Lady Brown’; B. ‘Lady Clare’; B. ‘Lee’s Luxurians’; B. ‘Marvel Mazzies’; B. ‘Mrs. Fred T. Scripps’; B. ‘Mike Flaherty’; B. ‘O’Flaherty’s Folly’; B. ‘Paul Hernandez’; B. ‘Pizzazz’; ‘B. Rudy’s Luxurians’; B. ‘Stewart’s Luxurians’; B. ‘Thompson’s Folly’; B. ‘Vista Lady’; B. ‘Vista Quest’.

Begonia luzonensis

La plante a été découverte par Otto Warburg, à Montalbàn dans la province de Manille.
L’espèce a été dénommée  en 1904 par O. Warburg (1859-1938) dans Fragmenta Florae Philippinae page 52, d’après les travaux de Janet R. Perkins.
L’épithète spécifique luzonensis fait référence à l’île de Luzon, où l’espèce a été collectée pour la première fois.
L’espèce fait partie de la section Diploclinium.
Cette espèce peut être confondue avec B. manillensis A. DC. mais c’est la présence, ou non, de poils sur la face supérieure des feuilles qui permet de différencier ces deux espèces.

Plante rhizomateuse de 30 centimètres de haut. Pétioles grisâtres à brun rougeâtre ou rouge, densément couverts de poils blancs. Feuillage vert argenté terne, avec des marques vert olive foncé le long des nervures et dont le bord est densément cilié. Le revers des feuilles est vert rougeâtre pâle, avec des marques rouges le long des veines. Fleurs blanches, teintées de rose pâle juste au dessus du feuillage. 

Je cultive cette plante depuis un semis de graines récupérées lors d’une visite chez un amis collectionneur.
Culture dans un sol humifère, ou dans un substrat composé de feuilles et de fougères en décomposition, bien drainé, dans une ambiance moite (humide et chaude). La culture en terrarium qui apporte tout cela ne me semble pas pour autant nécessaire.
Je pense que outre le semis, la plante peut se multiplier par boutures de feuilles pétiolées.

Cette espèce est finalement très facile à cultiver et à multiplier, je réussis très bien à la conserver dans diverses conditions (dans un panier suspendu, dans la canopée de la serre, dans un aquarium, dans le terrarium, dans le mur végétal).
L’espèce semble apprécier la lumière, et dans ce cas, la plante est beaucoup plus florifère.

La multiplication par boutures de feuilles pétiolées est d’une simplicité enfantine.

The plant was discovered by Otto Warburg, in Montalbàn in the province of Manila.
The species was named in 1904 by O. Warburg (1859-1938) in Fragmenta Florae Philippinae page 52, based on the work of Janet R. Perkins. The specific epithet luzonensis refers to the island of Luzon, where the species was collected for the first time.
The species is part of the Diploclinium section.
This species may be confused with B. manillensis A. DC. but it is the presence, or not, of hairs on the upper surface of the leaves which makes it possible to differentiate these two species.
Rhizomatous plant 30 centimeters high. Petioles greyish to reddish brown or red, densely covered with white hairs. Dense silver green foliage, with dark olive-green markings along veins and densely cilate margins. The underside of the leaves is pale reddish green, with red markings along the veins. White flowers, tinged with pale pink just above the foliage.
I cultivate this plant from a sowing of seeds collected during a visit to a collector’s friends.
Cultivation in humus soil, or in a substrate composed of decomposing deciduous leaves and ferns, well drained, in a moist environment (moist and warm). The terrarium culture that brings all this does not seem necessary to me.
I think that besides sowing, the plant can multiply by cuttings of petiolate leaves.
T
his species is finally very easy to cultivate and multiply, I manage very well to keep it in various conditions (in a hanging basket, in the canopy of the greenhouse, in an aquarium, in the terrarium, in the green wall).
The species seems to appreciate the light, and in this case, the plant is much more floriferous.
The multiplication by cuttings of petiolate leaves is childlike simplicity
.

Begonia lyallii

Plante in situ à Sava, Andapa, Ambodivohitra. Forêt humide de moyenne altitude de Tsaralanto située à 12 Km au Sud Ouest de la commune rurale d’Anjialavabe et au Nord d’Anjialavahely. Echantillon préservé en alcool. Récolté avec J. Ihasotra & J. Rabevazaha.
Photo Charles Rakotovao

Plante découverte par David Lyall dans le centre de Madagascar pour l’herbier de Hooker.
L’espèce a été dénommée en l’honneur de son inventeur et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 144.
L’espèce fait partie de la section Nerviplacentaria.

Plante de 30 à 40 centimètres de haut, aux habitudes saxicoles, herbacée à tige charnue grimpante souvent plaquée sur les rochers par ses racines adhésives. Pétiole et stipules rosés, feuilles vert pâle. Inflorescences terminales portant des fleurs blanches ou roses. Fruit brun clair à une aile, très fin.
Pousse dans la forêt, à proximité des ruisseaux et torrents, dans la péninsule de Masoala entre 200 et 1000 mètres d’altitude.

Il existe plusieurs formes et variétés de cette espèce :

  • B. lyallii var. grandiflora Keraudren
  • B. lyallii var. lyallii
  • B. lyallii fo. masoalensis Aymonin & Bosser
  • B. lyallii fo. moratii Aymonin & Bosser
  • B. lyallii var. pubescens Keraudren
  • B. lyallii var. urschii Keraudren

Culture délicate, en terrarium de préférence, car l’espèce et toutes ses variétés et formes exigent chaleur constante et forte hygrométrie.
Multiplication par bouture de tiges feuillées, et même de feuilles pétiolées.

Plant discovered by David Lyall in central Madagascar for the Hooker Herbarium.
The species was named in honor of its inventor and described by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle in 1859 in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, Series 4 Volume 11, page 144.
This species belongs to the section Nerviplacentaria.
Plant 30 to 40 centimeters high, with saxicolous habits, herbaceous with climbing fleshy stem often pressed on the rocks by its adhesive roots. Petiole and pink stipules, pale green leaves. Terminal inflorescences with white or pink flowers. Light brown fruit with one wing, very fine.
Grows in the forest, near streams and streams, in the Masoala peninsula between 200 and 1000 meters above sea level.
There are several forms and varieties of this species:
B. lyallii var. grandiflora Keraudren
B. lyallii var. lyallii
B. lyalii fo.
masoalensis Aymonin & Bosser
B. lyallii fo. moratii Aymonin & Bosser
B. lyallii var. pubescens Keraudren
B. lyallii var. urschii Keraudren
Delicate cultivation, preferably terrarium, because the species and all its varieties and forms require constant heat and high hygrometry.
Multiplication by cuttings of leafy stems, and even petiolate leaves.

Begonia lyallii A. DC. var. lyallii dans la Flore des Mascareigne

Begonia lyallii fo. masoalensis

Plante découverte dans un peuplement très étendu et homogène, en octobre 1912 par Perrier de la Bâthie à l’Est de Madagascar sur les pierres en bords d’un ruisseau, dans un bois près de Maroantsetra à 50 mètres d’altitude.
La forme de l’espèce a été dénommée et décrite par Gérard Guy Aymonin et Jean M. Bosser, en 1983 dans la Flore de Madagascar et des Comores famille 144 Begoniaceae, page 76, gravure 23.

Plante rampante ou grimpante, à tiges fines pouvant atteindre 3 à 4 mètres de long, petites feuilles vert clair, à l’aspect palmatilobées car profondément et irrégulièrement dentées, avec une ombre rougeâtre en bordure. Face inférieure des feuilles vert gris pâle. Inflorescences avec 1 ou 2 fleurs blanches.

Culture délicate, de préférence en terrarium, car il faut une chaleur constante autour de 25 degrés Celcius et une forte hygrométrie.
Multiplication pas boutures de tiges feuillées et boutures de feuilles pétiolées.

 

Plant discovered in a very extensive and homogeneous stand, in October 1912 by Perrier de la Bâthie in the East of Madagascar on stones at the edge of a stream, in a wood near Maroantsetra at 50 meters of altitude.
The variety of the species was named and described by Gérard Guy Aymonin and Jean M. Bosser, in 1983 in the Flora of Madagascar and Comoros family 144 Begoniaceae, page 76, engraving 23.
Creeping or climbing plant, with fine stems up to 3 to 4 meters long, small pale green leaves, palmately-shaped because deeply and irregularly toothed, with a reddish shadow on the border. Underside of pale green-gray leaves. Inflorescences with 1 or 2 white flowers.
Delicate cultivation, preferably terrarium, because it requires a constant heat around 25 degrees Celcius and a high hygrometry.
Multiplication not cuttings of leafy stems and cuttings of petiolate leaves.

Begonia lyman-smithii

Plante découverte au Mexique par Kathleen Burt-Utley et John F. Utley le 3 janvier 1985 près d’Oaxaca, au nord de Presa Miguel Aleman sur un escarpement karstique à environ 1 mile au sud-sud-ouest d’Acatlan, puis par les mêmes botanistes, le 2 janvier 1986 sur des collines calcaires basses près de Acatlán a l’altitude de 200 mètres, dans une forêt à feuilles caduques dans un biotope à Bursera.
Plantes le plus souvent épilithiques, poussant dans les crevasses du calcaire fissuré caractéristique de cette région.

La nouvelle espèce a été dénommée et décrite en 1987 par ses inventeurs dans Brittonia volume 39 numéro 1, pages 59 à 62, figure 1.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

Plante rhizomateuse rampante, feuilles oblique asymétriques, ovales, à la base cordée, vert foncé dessus et marron dessous, tandis que les pétioles sont rouge foncé, ainsi que, sur les feuilles adultes, le bord couvert de pilosités. Les individus juvéniles ont fréquemment des feuilles avec des macules d’argent sur le dessus. Sur les spécimens en fleurs, les feuilles sont généralement ternes. Inflorescences presque symétriques, de fleurs blanches, de décembre à mai.

Plante réputée de culture assez délicate du fait de ses habitudes saxatiles, comme toutes les plantes de fissures.
Multiplication par semis.

 

Plant discovered in Mexico by Kathleen Burt-Utley and John F. Utley on 3 January 1985 near Oaxaca, north of Presa Miguel Aleman on a karstic escarpment about 1 mile south-southwest of Acatlan, then by same botanists, on January 2, 1986 on low limestone hills near Acatlán at an altitude of 200 meters, in a deciduous forest in a biotope of Bursera.
Plants most often epilithic, growing in crevices of the fissured limestone characteristic of this region.
The new species was named and described in 1987 by its inventors in Brittonia volume 39 No 1, page 59 to 62, Figure 1.
This species is part of the section Gireoudia.
Rhizomatous creeping plant, oblique asymmetrical leaves, ovate, corded base, dark green above and brown below, while petioles are dark red, and on the adult leaves the margin covered with pilosities. Juvenile individuals frequently have leaves with silver spots on the top. On flowering specimens, the leaves are usually dull. Inflorescences almost symmetrical, white flowers, from December to May.
Plant reputed of culture rather delicate because of its habits saxatile, like all the plants of cracks.
Multiplication by sowing.

Begonia macahensis

Plante découverte sur les troncs d’arbres, le 4 juin 1892, à Alto Macahé (Macaé en portugais), au nord de la métropole dans la région de Rio de Janeiro au Brésil.

Espèce dénommée et mentionnée par Auguste François Marie Glaziou (1828-1906 ) dans son mémoire intitulé Plantae Brasiliae centralis a Glaziou lectae, page 324, en 1905 (Liste des plantes du Brésil central recueillies en 1861-1895 – Mémoires publiés par la Société botanique de France ; volume 3).
L’épithète spécifique fait référence au lieu où a été découvert la plante.

Plante buissonnante a feuilles allongées, vert-foncé, grands panicules de fleurs roses en août et septembre. Espèce assez proche de Begonia rufa Thunb. avec laquelle il peut-être confondu.


La pression immobilière liée à l’attrait touristique des longues plages de sable doré de cette station balnéaire, et les nombreuses villas de luxe construites dans la forêt au dessus de la cité ont détruit de nombreuses stations naturelles de cette espèce. Il semblerait toutefois que la plante soit présente dans le Parque Estadual do Desengano.

Plant discovered on tree trunks, in Alto Macahé, in the Rio de Janeiro region of Brazil.
Species named and mentioned by Auguste François Marie Glaziou (1828-1906) in his memoir entitled Plantae Brasiliae centralis a Glaziou lectae, page 324, in 1905 (Liste des plantes du Brésil central recueillies en 1861-1895 – Mémoires publiés par la Société botanique de France ; volume 3)
Bushy plant with elongated leaves, dark green, large panicles of pink flowers in August and September. Species quite close to Begonia rufa Thunb. with which he may be confused.
The real estate pressure linked to the tourist attraction of the long golden sand beaches of this seaside resort, and the numerous luxury villas built in the forest above the city have destroyed many natural resorts of this species. It seems, however, that the plant is present in Parque Estadual do Desengano.