Espèce endémique de l’Équateur, découverte le 25 septembre 1933 par le botaniste allemand Friedrich Ludwig Emil Diels (1874 – 1945) dans un lieu qu’il désigne près du Rio Chanchan, dans une localité nommée Naranjapata dans la région du volcan Chimborazo à 530 mètres d’altitude, dans un biotope commun avec Dicliptera callichlamys Mildbr (le même jour il découvrira proche de cet endroit Begonia budleifolia et Begonia parmata). Pour les voyageurs intrépides, c’est là que circule un train mythique qui chatouille la « Narine du Diable »… sensations garanties.
Pendant un temps, la plante a été désignée comme Begonia ecuadoriensis hort. ex Buxton (Begonias 29 – 1932).
La plante a été décrite en 1937 par Edgar Irmscher (1887-1968), dans Bibliotheca Botanica 116 page 113.
L’épithète spécifique ludwigii signifie « de Ludwig » et rend hommage à l’inventeur de la plante.
L’espèce fait partie de la section Knesebeckia.
Une plante terrestre endémique en Équateur, où elle est connue de quatre populations près de Naranjapata et Huigra dans la basse forêt côtière Andine (530-2 000 m). Il pousse à plus haute altitude en compagnie de nombreuses espèces tubéreuses qui sont les parents de nos bégonias tubéreux hybrides modernes.
La destruction de son habitat et la conversion de restes de végétation primaire en pâturages et terres cultivées sont une menace réelle pour cette espèce.
Bien qu’Ed et Millie Thompson la classent dans la catégorie des spécimens à tige épaisse, la plante forme un caudex plus ou moins enterré, parfois au raz du sol, très semblable à certaines espèces semi-tubéreuses. Les jeunes feuilles sont pointillées de blanc et deviennent unies, duveteuses et palmées à l’âge adulte. Fleurs blanc crème en fin d’hiver et au printemps.
![](https://collectiondebegonias.wordpress.com/wp-content/uploads/2016/05/aoc3bbt-2017-596.jpg?w=680&h=1024)
Outre le semis, on peut faire des boutures de tiges, seule méthode végétative qui fonctionne avec cette espèce.
Cette espèce et sa descendances sont à réserver aux collectionneurs avertis. Cette plante n’est pas facile à cultiver, qui semble apprécier un sol drainé, mais jamais complètement sec entre les arrosages. Les feuilles sont très minces et exigent une humidité plus élevée. Il ne pousse pas très vite et demande assez de lumière, ses besoins nutritifs sont importants, et plus que d’autres espèces, il demande, toute l’année des doses régulières de purin de consoude et d’urine.
Endemic species of Ecuador, discovered on September 25, 1933 by the German botanist Friedrich Ludwig Emil Diels (1874 – 1945) in a place he designates near the Rio Chanchan, in a locality named Naranjapata in the region Chimborazo volcano at 530 meters of altitude, in a biotope common with Dicliptera callichlamys Mildbr (the same day it will discover close to this place Begonia budleifolia and Begonia parmata). For the intrepid travelers, this is where a mythical train that tickles the « Devil’s narration » circulates … sensations guaranteed.
For a time, the plant has been designated as Begonia ecuadoriensis hort. ex Buxton (Begonias 29 – 1932).
The plant was described in 1937 by Edgar Irmscher (1887-1968), in Bibliotheca Botanica 116 page 113.
The specific ludwigii epithet means « Ludwig’s » and pays tribute to the inventor of the plant.
This species is part of the Knesebeckia section.
An endemic terrestrial plant in Ecuador, where it is known from four populations near Naranjapata and Huigra in the low Andean coastal forest (530-2000 m). It grows at higher altitudes in the company of many tuberous species that are the parents of our modern hybrid tuberous begonias.
The destruction of its habitat and the conversion of remnants of primary vegetation to pasture and cropland are a real threat to this species.
Although Ed and Millie Thompson classify it as a thick-stemmed specimen, the plant forms a more or less buried caudex, sometimes at the root level, very similar to some semi-tuberous species. The young leaves are dotted with white and become plain, feathery and webbed in adulthood. Cream white flowers in late winter and spring.
It was used to create cultivars B. ‘Aquamarine‘, B. ‘Rudy’ and B. ‘Snow Peaks’. B. ‘Silvador’ is a clone appeared in a seedling of B. ludwigii.
In addition to sowing, stem cuttings can be made, the only vegetative method that works with this species.
This species and its descendants are reserved for experienced collectors. This plant is not easy to grow, which seems to enjoy a drained soil, but never completely dry between waterings. The leaves are very thin and require higher humidity. It does not grow very fast and requires enough light, its nutritional needs are important, and more than other species, it asks, all year round, regular doses of comfrey manure and urine.