Begonia imperialis var. smaragdina

Plante découverte par Auguste Boniface Ghiesbreght (1810-1893), pour le compte des établissement horticoles du botaniste Eduard Verschaffelt (le futur directeur du Jardin Botanique d’Amsterdam). Ghiesbreght était reparti début mars 1841 à destination de Veracruz, où il arriva le 13 mai. Il entrepris cette fois un voyage d’exploration privé. Il était muni de quelques commandes, quelques fonds et des promesses de financement. Parmi les premiers commanditaires, Philippe Vandermaelen, les horticulteurs Louis Van Houtte (1810–1876) et Henri Galeotti, le Musée d’Histoire naturelle de Bruxelles, mais Ghiesbreght avait également d’importantes commandes du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris. Durant ce voyage, il visita les États du nord et du sud du Mexique, sillonna par trois fois la grande Cordillère d’océan à océan, traversa le plateau mexicain et fit l’ascension de quelques volcans.
Cette variété à été décrite par Charles Lemaire (1801-1871) dans L’Illustration Horticole volume 7, planche 262, en 1860.
L’espèce fait partie de la section Weilbachia ; l’épithète spécifique, imperialis, signifie « impérial ».

C’est la variété à feuilles vert émeraude du Begonia imperialis Lem, espèce rhizomateuse.
Comme le type, les feuilles sont tomenteuses, et les fleurs blanches au dessus du feuillage, en hiver essentiellement, mais parfois plus longtemps. Végétation compacte, rampante.

Culture en substrat bien drainé, cette plante craint toute présence d’eau sur le feuillage, pas de grosse difficulté de culture mais apprécie quand même une hygrométrie au dessus de la moyenne pour garder de jolies feuilles sinon le bord devient brun assez vite.
Multiplication par division, bouture ou marcotage de tiges feuillées.
Souvent proposée comme plante de terrarium.

 

Plant discovered by Auguste Boniface Ghiesbreght (1810-1893), on behalf of the horticultural establishments of the botanist Eduard Verschaffelt (the future director of the Botanical Garden of Amsterdam). Ghiesbreght left in early March 1841 for Veracruz, where he arrived on May 13th. He undertook this time a private exploration trip. He had a few orders, some funds, and pledges of funding. Among the first sponsors, Philippe Vandermaelen, the horticulturists Louis Van Houtte (1810-1876) and Henri Galeotti, the Museum of Natural History of Brussels, but Ghiesbreght also had important orders from the National Museum of Natural History of Paris. During this trip, he visited the northern and southern states of Mexico, crossed the Great Cordillera from ocean to ocean three times, crossed the Mexican plateau, and ascended some volcanoes.
This variety has been described by Charles Lemaire (1801-1871) in L’Illustration Horticole volume 7, plate 262, in 1860.
It is the emerald green-leaved variety of Begonia imperialis Lem, a rhizomatous species.
Like the type, the leaves are tomentose, and the white flowers above the foliage, mostly in winter, but sometimes longer. Compact vegetation, creeping.
Cultivation in well-drained substratum, this plant fears any water on the foliage, no big difficulty of cultivation but still appreciates a hygrometry above the average to keep pretty leaves if the edge becomes brown fast enough.
Multiplication by division, cutting or marcotage of leafy stems.
Often proposed as a terrarium plant.

 

 

Begonia imperialis ‘Silver Lace’

Créé en 1977 par les Établissements Van den Berg issu du croisement entre Begonia imperialis x B. ‘Roulette’ que venait de créer Leslie Woodriff. Cette même hybridation a également donné naissance à trois autres cultivars rhizomateux : B. ‘Silver Curl’ ; B. ‘Silver Sheen’ et B. ‘Silver Smith’.
Traditionnellement, Gerard Van den Berg est plus un créateur de Begonia tubéreux de la race Hiemalis.

Feuillage asymétrique cordiforme presque entièrement argenté, vert foncé autour des nervures principales, ainsi qu’un dessin formant comme une dentelle vert sombre près du bord des feuilles, revers pourpre. Floraison hivernale.

Plante compacte de 20 à 30 centimètres de haut, de culture délicate.
Multiplication par boutures de feuilles pétiolées à l’étouffée ou en terrarium.

Created in 1977 by the Etablissements Van den Berg from the cross between Begonia imperialis x B. ‘Roulette’ created by Leslie Woodriff. This same hybridization also gave rise to three other rhizomatous cultivars: B. ‘Silver Curl’; B. ‘Silver Sheen’ and B. ‘Silver Smith’.
Traditionally, Gerard Van den Berg is more a creator of tuberous Begonia of the Hiemalis breed.
Asymmetrical foliage almost entirely silvery, dark green around the main veins, and a drawing forming a dark green lace near the edge of the leaves, purple lapel. Winter bloom.
Compact plant 20 to 30 centimeters high, delicate culture.
Multiplication by cuttings of leaves stalked with mash or terrarium.

Begonia incarnata

Ce bégonia originaire du Mexique et du Brésil est connu sous le nom de B. metallica W.G. Smith, une espèce brésilienne décrite dans Floral Magazine à Londres en 1876 par Worthington George Smith.

Il est aussi décrit comme Begonia incarnata par Heinrich Friedrich Link (1767-1851) et Christoph Friedrich Otto (1783-1856) en 1829, dans Icones Plantarum Rariorum Horti Regii Botanici Berolinensis cum descriptionibus et colendi ratione page 37, planche 19 et c’est, d’ailleurs, cette détermination qu’il faut désormais utiliser depuis mai 2009. Donc, déjà : changez vos étiquettes de Begonia metallica en Begonia incarnata.

L’épithète spécifique incarnata signifie « incarnat » couleur chair.
On en connait trois sous-espèces :
B. incarnata var. gracilis Maund
B. incarnata var. incarnata   
B. incarnata var. papillosa A. DC.

Très appréciée par nos grand-mères, c’est une plante facile à vivre, en pot, ou, comme chez nous en pleine terre dans le jardin d’hiver. On lui donnera un sol riche, frais et bien drainé, et des arrosages espacés.
Multiplication par boutures de tiges feuillées.

 

This begonia from Mexico and Brazil is known as Begonia metallica W. G. Smith, a Brazilian species described in Floral Magazine in London in 1876 by Worthington George Smith.
It is also described as Begonia incarnata by Heinrich Friedrich Link (1767-1851) and Christoph Friedrich Otto (1783-1856) in 1829, in Icons rariorum Plantarum Horti Botanici Regii Berolinensis cum descriptionibus and colendi ratione page 37, and board 19 is besides, this determination that we now use since May 2009. So already: change your labels Begonia metallica in Begonia incarnata.
The specific epithet incarnata means « incarnate » flesh-colored.
There are three subspecies:
B. incarnata var. gracilis Maund
B. incarnata var. incarnata
B. incarnata var. p
apillosa A. DC.
Very popular with our grandmothers, it is an easy plant to live, in pots or, as with us in the ground in the winter garden. It will be given a rich soil, fresh and well drained, and spaced waterings.
Multiplication by cuttings of leafy stems.

Begonia insularis

Plante découverte par Apparicio Pereira Duarte (1910-1984)et Joaquim Ignacio de Almeida  Falcão, le 8 décembre 1950 sur le littoral de l’île de Santa Catarina également appelée « île de la Magie » (ilha da Magia en portugais).
L’espèce a été dénommée et décrite en 1957 par Alexander Curt Brade (1881-1971) dans les Archivos do Jardim Botânico do Rio de Janeiro volume 15, pages 32 et 33, planche 2.
L’épithète spécifique insularis signifie « insulaire » se rapportant au fait que cette espèce est endémique d’une seule île de la côte Atlantique de l’état de Santa Caterina à la latitude de 27° sud et la longitude de 48° ouest. Elle mesure environ 54 kilomètres de longueur (orientée nord-sud) et au maximum de 18 kilomètres de largeur dans sa partie nord, pour une surface totale de 424 km². L’île compte deux étendues d’eau importantes, le lagoa da Conceição et le lagoa do Peri. Son point culminant est le morro do Ribeirão, avec 532 mètres d’altitude.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Espèce arbustive, ramifiée, qui atteint 100 centimètres de haut. Les tiges sont tâches de rougeâtre et de blanc, feuilles lancéolées, brillantes, à bords dentelés. Inflorescences apicales, mâles et femelles séparées, fleurs blanches, avec une touffe de poils à l’extérieur des tépales.

Culture en sol bien drainé que l’on laissera sécher entre deux arrosages, à mi-ombre dans une atmosphère humide, en compagnie d’autres plantes.
Multiplication par boutures de tiges feuillues à la fin de l’été.

Plant discovered by Apparicio Pereira Duarte (1910-1984) and Joaquim Ignacio de Almeida Falcão, December 8, 1950 on the coast of the island of Santa Catarina also called « island of Magic » (ilha da Magia in Portuguese).
The species was named and described in 1957 by Alexander Curt Brade (1881-1971) in the Archivos do Jardim Botanico do Rio de Janeiro volume 15, pages 32 and 33, plate 2.
The specific epithet insularis means « insular » referring to the fact that this species is endemic to a single island on the Atlantic coast of the state of Santa Caterina at latitude 27 ° south and longitude 48 ° west. It is approximately 54 kilometers long (north-south oriented) and no more than 18 kilometers wide in its northern part, for a total area of ​​424 km². The island has two large bodies of water, the lagoa da Conceição and the lagoa do Peri. Its highest point is the Morro do Ribeirão, with 532 meters of altitude.
The species is part of the section Pritzelia.
Shrubby, branched species, which reaches 100 cm high. The stems are reddish and white spots, lanceolate leaves, shiny, with serrated edges. Inflorescences apical, male and female separated, white flowers, with a tuft of hair outside the tepals.
Cultivation in well-drained soil that will be allowed to dry between two waterings, half-shade in a humid atmosphere, in the company of other plants.
Multiplication by cuttings of leafy stems at the end of the summer.

Begonia integerrima

Ce bégonia est originaire du Brésil où il a été découvert par Friedrich Sellow, et fait fait partie de la section Solananthera.
Il a été décrit en 1821 par Kurt Sprengel (1766-1833) dans Neue Entdeckungen im Ganzen Umfang der Pflanzenkunde 2, page 174. L’épithète spécifique integerrima est formée à partir du latin integer qui signifie « entier, non dentelé » et du suffixe rimus qui signifie « en général », par référence aux feuilles rarement lobées ou dentelées de l’espèce.

Il existe une variété Begonia integerrima var. cardioides Irmsch.

Bégonia rampant ou retombant aux tiges fines, souples, ramifiées. Les feuilles en forme de cœur, brillantes, vertes lui valent le nom vulgaire de Brazilian heart begonia.
Floraison remarquable dès l’hiver et au printemps, de grands bouquets de fleurs blanc pur au cœur rouge, dégageant une odeur de violette.

Souvent proposé chez les horticulteurs spécialisés sous le nom erroné de Begonia solananthera.

C’est une excellente espèce pour les paniers suspendus ou la culture dans des murs végétaux.
La plante vieillit mal, c’est pourquoi il est préférable de la pincer régulièrement pour l’obliger à se ramifier, et couper les vieilles branches boisées pour laisser apparaître des jeunes pousses.
Multiplication facile par bouture de tiges feuillées.

 

This begonia is native to Brazil where it was discovered by Friedrich Sellow, and made part of the section Solananthera.
It was described in 1821 by Kurt Sprengel (1766-1833) in Neue Entdeckungen im Ganzen Umfang der Pflanzenkunde 2, page 174. The specific epithet integerrima is formed from the Latin integer which means « integer, non-serrated » and suffix rimus which means « in general », by reference to the rarely lobed or serrated leaves of the species.
There is a variety Begonia integerrima var. cardioides Irmsch.
Begonia crawling or falling down to thin, supple, branched stems. The heart-shaped, shiny, green leaves are worth the vulgar name of Brazilian heart begonia.
A remarkable bloom in the winter and spring, large bouquets of pure white flowers with a red heart, giving off a violet smell.
Often proposed in specialized horticulturists under the mistaken name of Begonia solananthera.
It is an excellent species for hanging baskets or cultivation in plant walls.
The plant grows badly, which is why it is better to pinch it regularly to force it to ramify, and cut the old woody branches to let appear young shoots.
Easy multiplication by cutting of leafy stems.

Begonia involucrata

La plante a été découverte par Anders Sandoe Oersted en février 1846 à 1800 mètres d’altitude, sur le monte Candelaria au Costa Rica.

Elle a été décrite en 1852 par Frederik Michael Liebmann (1813-1856) dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn 1852-1, page 15, publié le 4 Février 1853.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
L’épithète spécifique signifie que la plante est dotée de bractées entourant plusieurs fleurs. Synonyme de Gireoudia involucrata (Liebm.) Klotzsch.

En 1985 K. Burt-Utley a bien précisé les caractéristiques de l’espèce dans A revision of Central American species of Begonia section Gireoudia (Begoniaceae). Tulane Stud. Zool. Bot. 25(1), pages 51 à 54.

 

 

Il existe une variété : Begonia involucrata var. purpurascens hort. ex Fotsch
Je lui connais également un cultivar : B. ‘Inzae’ obtenu par Susie Zug en 1953 en croisant cette espèce avec B. mazae.

 

 

Begonia iridescens

Plante découverte par Isaac Henry Burkill (1870 – 1965) en décembre 1911 dans l’Himalaya oriental, à la frontière entre la Birmanie et le Tibet, où il est très abondant dans la vallée Lalik, près de Eenggingand, sur les rochers et sur le sol, dans l’ombre profonde, entre 500 et 1700 mètres d’altitude. C’est à cette période que ce botaniste a également découvert, en explorant ces contrées, les B. arborensis, B. burkillii, B. palmata, et B. scintillans.

Espèce décrite par Stephen Troyte Dunn (1868-1938), en 1920 dans le Bulletin of Miscellaneous Information, Royal Gardens, Kew, page 110. Par la suite, Rekha Morris a publié au sujet de cette espèce dans The Begonian, en novembre 2009.
L’espèce fait partie de la section Platycentrum.

Plante rhizomateuse, le rhizome est couvert de poils courts, rouges, les feuilles en cœur, sont souvent plaquées au sol, vert clair avec plus ou moins des grandes taches blanc argentées entre les nervures principales, revers vert clair avec les nervures apparentes rouge sombre, les bordures sont ciliées de poils rouges. Fleurs en janvier, blanches, couvertes de pilosités lie-de-vin, si densément qu’elles donnent l’impression que les fleurs sont roses.
Ce sont les taches entre les nervures qui sont iridescentes, d’où l’épithète spécifique. Rekha Morris écrit que les B. iridescens se trouvent généralement dans des habitats ombragés mais pas trop humides et qu’en décembre, leur habitat est sec, et que les plantes sont alors en repos. Elle rapporte en avoir trouvé deux formes. L’un avec un feuillage vert foncé et panaché, et dans une autre colonie, un au feuillage vert pâle et crémeux avec des nervures pourpres. J’ai constaté une grande variété dans un même semis.>

Je ne pense pas utile de cultiver cette espèce en terrarium, comme on peut le voir trop souvent.

La difficulté de culture de cette plante réside dans le fait qu’elle pousse à l’ombre épaisse sur des rochers, et que les feuilles ont tendance à se plaquer contre la roche. En culture, les feuilles en se plaquant contre le substrat ont tendance à pourrir. L’astuce que j’ai trouvée est donc de déposer à la surface des fragments d’ardoise. Dès que possible, je ferai d’autres tests, avec de la pouzzolane par exemple.
Je n’ai pas encore testé la culture sur une roche, comme dans son milieu naturel.
On peut multiplier cette espèce par division, bouture de rhizomes, boutures de feuilles pétiolées.

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A plant discovered by Isaac Henry Burkill (1870 – 1965) in December 1911 in the eastern Himalayas, on the border between Burma and Tibet, where it is very abundant in the Lalik Valley, near Eenggingand, on the rocks and on the ground, in the deep shade, between 500 and 1700 meters above sea level. It was during this period that this botanist also discovered B. arborensis, B. burkillii, B. palmata, and B. scintillans while exploring these regions.
Species described by Stephen Troyte Dunn (1868-1938), 1920 in the Bulletin of Miscellaneous Information, Royal Gardens, Kew, page 110. Subsequently, Rekha Morris published about this species in The Begonian, in November 2009.
The species is part of the Platycentrum section.
Rhizomatous plant, the rhizome is covered with short hairs, red, leaves in heart, are often plated on the ground, light green with more or less large silvery white spots between the main veins, light green lapel with dark red visible veins, the borders are ciliated with red hairs. Flowers in January, white, covered with dregs of wine, so densely that they give the impression that the flowers are pink.
It is the spots between the veins that are iridescent, hence the specific epithet. Rekha Morris writes that B. iridescens are usually found in shaded but not too moist habitats, and in December their habitat is dry and the plants are at rest. She reports having found two forms. One with dark green foliage and variegated, and in another colony, one with pale green foliage and creamy with purple veins. I noticed a great variety in one sowing.
I do not think it is useful to cultivate this species in terrarium, as we can see too often.
The difficulty of cultivation of this plant lies in the fact that it grows in thick shade on rocks, and that the leaves tend to stick against the rock. In cultivation, leaves sticking against the substrate tend to rot. The trick I found is to deposit slate fragments on the surface. As soon as possible, I will do other tests, with pozzolan for example.
I have not yet tested the culture on a rock, as in its natural environment.
This species can be propagated by division, cuttings of rhizomes, cuttings of petiolate leaves.

 

Begonia irmscheri

La plante a été découverte en Colombie par Robert B. White près de Nóvita dans la région de Choco en 1882 (les autres informations sont illisibles). Le type conservé dans l’herbier à Kew est accompagné de croquis annotés de la main de R. White et de celle de D. Oliver.
Toutefois, les conditions de conservation avec peu de lumière et l’interdiction d’utiliser un flash ont rendu difficile la prise des photos.

La nouvelle espèce a été dénommée Begoniella angustifolia Oliv. et décrite en 1885 par Daniel Oliver (1830-1916) dans Hooker’s Icones Plantarum volume 15, pages 68, figure 1487.
L’épithète spécifique faisait alors référence à l’étroitesse des feuilles.

En octobre 1946 dans Caldasia volume IV, numéro 18 pages 208 et 209 (Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University ) L.B. Smith et B. G. Schubert reprennent et confirment ces informations, sans avoir vu le type de la plante.

En 1955 Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) ont décidé de fusionner le genre Begoniella dans le genre Begonia, la plante a donc été renommée. Mais Begonia angustifolia Blume existait encore (ils ont décidé plus tard que ce taxons était un synonyme), et il y avait Begonia angustifolia A. DC., il fallait donc trouver une nouvelle épithète spécifique, ils choisirent Begonia irmscheri L.B. Sm. & B.G. Schub. dans Journal of the Washington Academy of Sciences numéro 45, page 112.
L’épithète spécifique est un hommage aux travaux sur les bégonias du botaniste allemand Edgar Irmscher (1887-1968).
L’espèce fait partie de la section Semibegoniella.

Begonia irmscheri ressemble à B. oliveri par le fait qu’il possède des bractées distiques (bien que moins nombreuses et plus minces) et par le nombre et la forme de ses étamines (bien que leur insertion soit différente).
Il en va de même pour B. kalbreyeri et B. libera car le périanthe est doublé dans les fleurs mâles et il est en accord avec B. libera également de n’avoir qu’un seul périanthe dans les fleurs femelles.

The plant was discovered in Colombia by Robert B. White near Nóvita in the Choco area in 1882 (other information is illegible). The type preserved in the herbarium at Kew is accompanied by sketches annotated by the hand of R. White and that of D. Oliver.
However, the conditions of conservation with little light and the prohibition to use a flash made it difficult to take pictures.
The new species has been named Begoniella angustifolia Oliv. and described in 1885 by Daniel Oliver (1830-1916) in Hooker’s Plantarum Icons Volume 15, pages 68, Figure 1487.
The specific epithet then referred to the narrowness of the leaves.
In October 1946 in Caldasia Volume IV, Number 18, pages 208 and 209 (Contributions from the Gray Herbarium of Harvard University) L. B. Smith and B. G. Schubert reproduce and confirm this information, without having seen the type of the plant.
In 1955 Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice Giduz Schubert (1913-2000) decided to merge the genus Begoniella into the genus Begonia, so the plant was renamed. But Begonia angustifolia Blume and Begonia angustifolia A. DC. still existed (they later decided that these taxa were synonyms), so it was necessary to find a new specific epithet, they chose Begonia irmscheri L.B. Sm. & B.G. Schub. in Journal of the Washington Academy of Sciences, number 45, page 112.
The specific epithet is a tribute to the works on the begonias of the German botanist Edgar Irmscher (1887-1968).
The species is part of the section Semibegoniella.
Begonia irmscheri resembles B. oliveri in having disttic (although fewer and thinner) bracts and in the number and shape of its stamens (although their insertion is different).
The same goes for B. kalbreyeri and B. libera because the perianth is doubled in the male flowers and it agrees with B. libera also to have only one perianth in the female flowers.

 

 

Begonia isoptera

La plante a été découverte sur l’île de Java puis s’est retrouvée entre les mains d’André Thouin (1747-1824), jardinier en chef du Jardin du roi, créateur avec Jussieu de l’école de botanique, sans que l’on sache si elle lui avait été envoyée par des botanistes explorateurs selon ses conseils, tels Dombey et plus tard La Pérouse puis d’Entrecasteaux, qui ont activement collaborés avec lui, ou si c’est le fruit de ce qu’il a « récupéré » dans les collections botaniques des pays envahis par les armées françaises lors de la guerre des Pays-Bas ou de la campagne d’Italie.

Elle a été décrite en 1899 dans Plantarum Icones Hactenus Ineditae, volume 2, planche 43 par James Edward Smith (1759-1828), à la suite des travaux de Jonas Carlsson Dryander (1748-1810).
L’épithète spécifique est formée à partir du grec iso, égal, et ptera, ailes, ce qui signifie « à ailes égales ».
L’espèce fait partie de la section Petermannia.
Synonymes :
Begonia angustifolia Blume
Begonia bombycina Blume
Diploclinium angustifolium (Blume) Miq.
Diploclinium bombycinium (Blume) Klotzsch

Plante arbustive de 30 à 60 centimètres de hauteur, tiges comme des cannes de bambous, feuilles asymétriques, vert clair à moyen, bord de la feuille peu échancré, denté, avec une ligne rouge violacé sur le contour , petites fleurs de couleur verdâtre à crème, les bords des tépales habituellement rouge.

Dans la nature, la plante affectionne les les collines bien drainées et les pentes de montagne entre 500 et 2000 mètres d’altitude.
Cette espèce est localement utilisée comme un légume, il soulage également les affections du foie.

Bien laisser sécher le substrat entre deux arrosages.
Multiplication par boutures de tiges feuillées ou par semis.
J’ai obtenu cette espèce auprès de Begonia Club.

The plant was discovered on the island of Java then found in the hands of André Thouin (1747-1824), gardener in chief of the Garden of the King, creator with Jussieu of the School of Botany, without the we know if it had been sent to him by botanists explorers according to his advice, such as Dombey and later La Perouse and d’Entrecasteaux, who actively collaborated with him, or if it is the result of what he has  » recovered « in the botanical collections of the countries invaded by the French armies during the war of the Netherlands or the Italian campaign.
It was described in 1899 in Plantarum Icons Hactenus Ineditae, Volume 2, Plate 43 by James Edward Smith (1759-1828), following the work of Jonas Carlsson Dryander (1748-1810).
The specific epithet is formed from the Greek iso, equal, and ptera, wings, which means « equal wings ».
This species is part of the Petermannia section.
Synonyms:
Begonia angustifolia Blume
Begonia bombycina Blume
Diploclinium angustifolium (Blume) Miq.
Diploclinium bombycinium (Blume) Klotzsch
Shrub plant 30 to 60 centimeters tall, stems like bamboo canes, leaves asymmetrical, light green to medium, edge of the leaf little indented, dentate, with a purplish red line on the outline, small flowers of greenish to cream color , the edges of the tepals usually red.
In the wild, the plant likes well-drained hills and mountain slopes between 500 and 2000 meters above sea level.
This species is locally used as a vegetable, it also relieves liver diseases.
Leave the substrate to dry between two waterings.
Multiplication by cuttings of leafy stems or by sowing.
I got this species from Begonia Club.

Begonia isopterocarpa

La plante a été découverte au Brésil en novembre 1826 par Friedrich Sellow (1789-1831) dans la région de Rio Grande do Sul dans la Serra de S. Antonia.

Elle a été décrite en 1953 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 76 page 57.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Arbuste terrestre ou poussant sur les rochers, érigé, feuilles asymétriques étroitement lancéolées, persistantes, glabres, inflorescences de fleurs blanches.

The plant was discovered in Brazil in November 1826 by Friedrich Sellow (1789-1831) in the region of Rio Grande do Sul in the Serra de S. Antonia.
It was described in 1953 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie number 76 page 57.
The species is part of the section Pritzelia.
Shrub or terrestrial shrub, erect, asymmetrical leaves narrowly lanceolate, persistent, glabrous, inflorescences of white flowers.