Begonia loranthoides var. rhopalocarpa

La plante a été découverte au Cameroun par Per Karl Hjalmar Dusén (1855–1926) le 7 juillet 1892 à Bidundi, la plante étant une épiphyte dans les arbres.

La plante a été dénommée en 1895 Begonia rhopalocarpa Warb. par Otto Warburg (1859-1938) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 22, page 40.

En 1896 une autre plante a été trouvée au Cameroun par Georg August Zenker (1855-1922) à Bipinde, dans une zone de jungle (Urwaldgebiet).

C’est cette plante qui a été considérée comme une variété et nommée Begonia loranthoides var. rhopalocarpa (Warb.) De Wild. puis décrite dans Begonia loranthoides Hook. f. (sect. Tetraphila A. DC) par Jan Jacobus Friedrich Egmond de Wilde (1932- ) et Johan Coenraad Arends (1940-), article paru en 1979 dans Acta Botanica Neerlandica numéro 28, page367, planche 1.
Synonymes :
Begonia injoloensis De Wild.
Begonia richardsiana T.Moore

Plante épiphyte, tige frutescente atteignant 2,5 mètres de long, stipules caduques, étroitement triangulaires, pétioles rougeâtres, feuilles charnues à coriaces, faiblement asymétriques, étroitement ovales à elliptiques, sommet aigu, bords entiers, inflorescences unisexuées, les fleurs mâles en cyme par deux, 4 tépales, les externes largement obovales, les internes spatulés, les fleurs femelles solitaires, sessiles, à 4 tépales, fruit ovoïde – ellipsoïde, avec 4 à 8 côtes, rouge vif.

Begonia loranthoides subsp. rhopalocarpa – Gabon : Concession SEEF. Rive droite du Komo. Zone du futur barrage.
Photo : Ehoarn Bidault – 04/11/2017

Beaucoup plus répandue à l’état sauvage, cette variété est plus fréquente dans les collections que l’espèce type insulaire beaucoup plus rare.
Culture facile, comme plante grimpante ou en paniers suspends, fonctionne également bien insérée dans un mur végétalisé.
Multiplication par semis, marcotage, bouture de tiges feuillées.

The plant was discovered in Cameroon by Per Karl Hjalmar Dusén (1855-1926) on July 7, 1892 in Bidundi, the plant being an epiphyte in the trees.
The plant was named in 1895 Begonia rhopalocarpa Warb. by Otto Warburg (1859-1938) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie number 22, page 40.
In 1896 another plant was found in Cameroon by Georg August Zenker (1855-1922) in Bipinde, in a jungle area (Urwaldgebiet).
It is this plant that has been considered a variety and named Begonia loranthoides var. rhopalocarpa (Warb.) Wild. then described in Begonia loranthoides Hook. f. (Tetraphila A. DC) by Jan Jacobus Friedrich Egmond of Wilde (1932-) and Johan Coenraad Arends (1940-), article published in 1979 in Acta Botanica Neerlandica number 28, page 367, plate 1.
Synonyms:
Begonia injoloensis De Wild.
Begonia richardsiana T.Moore
Epiphytic plant, fruteal stem up to 2.5 meters long, stipules deciduous, narrowly triangular, petioles reddish, fleshy to coriaceous leaves, weakly asymmetrical, narrowly ovate to elliptic, pointed apex, entire margins, unisexual inflorescences, male flowers in cyme two, four tepals, the largely obovate external ones, the spatulate interns, the solitary female flowers, sessile, with 4 tepals, ovoid fruit – ellipsoid, with 4 to 8 ribs, bright red.
Much more widespread in the wild, this variety is more common in collections than the much rarer island type species.
Easy cultivation, as a climbing plant or in hanging baskets, also works well inserted into a green wall.
Propagation by seed, marcotage, cuttings of leafy stems.

 

Begonia lubbersii

Plante introduite fortuitement du Brésil au Jardin Botanique de l’État à Bruxelles, en 1880, par Pedro-Maria Binot (1850-1912), chasseur de plantes, qui avait ramené des collections de Petrópolis au Brésil. Cette espèce est connue dans l’état de Rio de Janeiro.
Jean Baptiste Binot créa en 1870 à Retiro, un district de la ville de Petrópolis une entreprise horticole, spécialisée dans la culture des plantes tropicales, son fils, Pedro-Maria fut un des premier pilleurs de nature sauvage, il se contentait de récolter des plantes dans la nature, choisies en fonction de l’argent qu’elles seraient susceptible de lui rapporter une fois vendues en Europe. Il effectua ainsi pas moins de 76 voyages, passant 6 mois de l’année au Brésil pour piller la forêt, et 6 mois en Europe pour vendre ses plantes et faire la fête.

Le 4 janvier 1990, la plante a également été découverte par Antonio Molina R. & Albertina R. Molina dans des ruines près de Copán au Honduras.

Elle a été dénommé Begonia Lubbersi et décrite en 1883 par Charles Jacques Édouard Morren (1833-1886) dans La Belgique Horticole numéro 33, pages 155 et 156, planche XIII.
L’épithète spécifique est un hommage à l’horticulteur et botaniste belge Louis Lubbers (1832-1905) qui a repéré la plante sur le tronc d’un Alsophila elegans une fougère arborescente et a réussi à la faire repartir et la faire fleurir dès le mois d’octobre 1881.
L’espèce fait partie de la section Gaerdtia.

La nouvelle de cette espèce spectaculaire doit avoir voyagé très rapidement dans toute l’Europe, car on en parle en 1884 en Angleterre dans The Garden, un journal horticole de Londres. Le numéro du 10 mars 1888 du Gardener’s Chronicle, une autre revue horticole de Londres, rapporte que B. lubbersii a été introduit commercialement par Édouard Pynaert (1835-1900) de Gand. En 1888, le paysagiste Édouard André (1840-1911) écrivit un article sur la découverte et les mérites de B. lubbersii dans la Revue Horticole, publiée à Paris.

Plante buissonnante basse au port assez étalé et compact de 25 à 30 centimètres de haut et autant de diamètre, feuilles taille moyenne fortement asymétriques, limbe de différents tons de verts, plus ou moins maculé de taches blanches. Floraison parfumée de longue durée, fleurs vert, rose et blanc apparaissant de juillet à octobre ou novembre.

Plante qui est tolérante à la chaleur et l’humidité, culture au soleil tamisé ou mi ombre. Espèce qui a besoin d’une humidité constante, ne pas laisser complètement sécher le substrat entre deux arrosages.
Multiplication par bouturage de tiges feuillées et par semis. Rempotage au printemps.

Les caractéristiques si remarquables de cette espèce ont inspiré de nombreux hybrideurs un peu partout dans le monde pour la création de nouveaux cultivars. L’un des premiers cultivars encore cultivés aujourd’hui est B. ‘Helen Nicholson’, qui a été obtenu en 1961 par Margaret West, le plus ancien que j’ai pu retrouver est B. ‘La Neige’ créé en 1920.
La liste est fort longue de la progéniture de Begonia lubbersii :
B. ‘Apollo’ (Michael J. Kartuz – 1969) ; B. ‘Ayer Bergen’ (Juutaro Orihata – 1974) ; B. ‘Barbara Ann’ (Belva Nelson Kusler – 1973) ; B. ‘Black Prince’ et B. ‘Greensleeves’ (Lyla Kilpatrick – 1997) ; B. ‘Bonanza’ (Irene Nuss – 1968) ; B. ‘Brat Pack’ et B. ‘Irish Eyes’ et B. ‘Little Redeye’ et B. ‘Olivia Carr’ (Brad Thompson – 1990) ; B. ‘Careless Love’, B. ‘Cella McClish’, B. ‘Cosie’ et B. ‘Emma Yee’ (Goldie Frost – 1978) ; B. ‘Claire Christensen’, B. ‘Concerto’, B. ‘Dunfield’, B. ‘Elsie Manahan’, B. ‘Katharine Alberti’, B. ‘Minuet’, B. ‘Staccato’ et B. ‘Symphony’ (Irene Nuss) ; B. ‘Corinthian’ (Michael J. Kartuz – 1970) ; B. Coro Star (Jan Goodwin – 2002) ;  B. ‘Dressii’ (Naoyuki Uemura – 1996) ; B. ‘Emma Walker’ (Goldie Frost – 1976) ; B. ‘Florence Rita’ (M. L. MacIntyre – 1971) ; B. ‘Hakusen’ (Imamoto – 1987) ; B. ‘Helen Nicholson’ et B. ‘Robert Nicholson’ (Margaret I. West – 1961) ; B. ‘Kathy Brown’ (Goldie Frost) ; B. ‘Kenilu’ et B. ‘Laura Rokey’ (Irene Nuss – 1978) ; B. ‘Kittiwampus’ et B. ‘Watawegot’ (Ralph Asmussen, 1986) ; B. ‘La Neige’ (1920) ; B. ‘Lime’ (Shimozato Yasue – 1997) ; B. ‘Loretta Salzer’ et B. ‘Margaret Taylor’ (Goldie Frost – 1978) ; B. ‘Lubbergei’ (Naoyuki Uemura – 1966)  B. ‘Martha Floro’ (Belva Nelson Kusler – 1973) ; B. ‘Master Mark’ et B. ‘Satin Jade’ (Brad Thompson – 2003) ;  B. ‘Mr. Nishikawa’ (Nishikawa Takeshi – 1991) ; B. ‘Moon Drop’ et B. ‘Yayoi’ (Shimozato Yasue) ; B. ‘Pat McElderry’ et B. ‘Pink Jade’ (Irene Nuss – 1978) ; B. ‘Prism’ (Youko Sakakibara – 1977) ; B. ‘Rio Bergen’ (Juutaro Orihata – 1974) ; B. ‘Sierra Mountain King’ (Cynthia Bishop – 2001) ; B. ‘Southern Star’ (Jake Hafer) ; B. ‘Tachibana-Otome’ (Nishikawa Takeshi – 1991) ; B. ‘Tom’s Fantasy’ (Tom Mentelos) ; B. ‘Yuyo’ (Henmi Shuuzo – 1972).

Plant introduced by chance from Brazil to the Botanical Garden of the State in Brussels, in 1880, by Pedro-Maria Binot (1850-1912), hunter of plants, who had brought back collections of Petrópolis in Brazil. This species is known in the state of Rio de Janeiro.
Jean Baptiste Binot created in 1870 in Retiro, a district of the city of Petrópolis a horticultural company, specialized in the cultivation of tropical plants, his son, Pedro-Maria was one of the first raiders of wild nature, he was content to harvest plants in the wild, chosen according to the money that they would be likely to bring back when sold in Europe. He made no less than 76 trips, spending 6 months of the year in Brazil to loot the forest, and 6 months in Europe to sell his plants and party.
On January 4, 1990, the plant was also discovered by Antonio Molina R. & Albertina R. Molina in ruins near Copán, Honduras.
It was named Begonia Lubbersi and described in 1883 by Charles Jacques Édouard Morren (1833-1886) in the Belgique Horticole number 33, pages 155 and 156, plate XIII.
The specific epithet is a tribute to the Belgian horticulturist and botanist Louis Lubbers (1832-1905) who spotted the plant on the trunk of an Alsophila elegans a tree fern and managed to make it leave again and make it bloom from the beginning. October, 1881
The species is part of the section Gaerdtia.
The news of this spectacular species must have traveled very quickly all over Europe, because it is spoken in 1884 in England in The Garden, a horticultural newspaper in London. The March 10, 1888, issue of Gardener’s Chronicle, another horticultural journal in London, reports that B. lubbersii was introduced commercially by Édouard Pynaert (1835-1900) of Ghent. In 1888, the landscape gardener Édouard André (1840-1911) wrote an article on the discovery and merits of B. lubbersii in the Revue Horticole, published in Paris.
Low bushy plant with a fairly spread and compact habit 25 to 30 centimeters high and as large in diameter, medium-sized, strongly asymmetrical leaves, limb of different shades of green, more or less stained with white spots. Long-lasting scented flowers, green, pink and white flowers appearing from July to October or November.
Plant that is tolerant to heat and moisture, sieved sun or shade. Species that require constant moisture, do not allow the substrate to completely dry between two waterings.
Propagation by cuttings of leafy stems and seedlings. Repotting in the spring.
The remarkable characteristics of this species have inspired many breeders around the world to create new cultivars. One of the first cultivars still grown today is B. ‘Helen Nicholson’, which was obtained in 1961 by Margaret West, the oldest I was able to find is B. ‘La Neige’ created in 1920.
The list is very long of the offspring of Begonia lubbersii:
B. ‘Apollo’ (Michael J. Kartuz – 1969) ; B. ‘Ayer Bergen’ (Juutaro Orihata – 1974) ; B. ‘Barbara Ann’ (Belva Nelson Kusler – 1973) ; B. ‘Black Prince’ (Lyla Kilpatrick – 1997) ; B. ‘Bonanza’ (Irene Nuss – 1968) ; B. ‘Brat Pack’ (Brad Thompson – 1990) ; B. ‘Careless Love’ and B. ‘Cella McClish’ (Goldie Frost – 1978) ; B. ‘Claire Christensen’ and B. ‘Concerto’ (Irene Nuss) ; B. ‘Corinthian’ (Michael J. Kartuz – 1970) ; B. ‘Coro Star’ (Jan Goodwin – 2002) ; B. ‘Cosie’ (Goldie Frost – 1978) ; B. ‘Dressii’ (Naoyuki Uemura – 1996) ; B. ‘Dunfield’ and B. ‘Elsie Manahan’ (Irene Nuss) ;  B. ‘Emma Walker’ (Goldie Frost – 1976) ; B. ‘Emma Yee’ (Goldie Frost – 1978) ; B. ‘Florence Rita’ (M. L. MacIntyre – 1971) ; B. ‘Greensleeves’ (Lyla Kilpatrick – 1997) ; B. ‘Hakusen’ (Imamoto – 1987) ; B. ‘Helen Nicholson’ (Margaret I. West – 1961) ; B. ‘Irish Eyes’ (Brad Thompson – 1990) ; B. ‘Katharine Alberti’ (Irene Nuss) ; B. ‘Kathy Brown’ (Goldie Frost) ; B. ‘Kenilu’ (Irene Nuss – 1978) ; B. ‘Kittiwampus’ (Ralph Asmussen, 1986) ; B. ‘La Neige’ (1920) ; B. ‘Laura Rokey’ (Irene Nuss – 1978) ; B. ‘Lime’ (Shimozato Yasue – 1997) ; B. ‘Little Redeye’ (Brad Thompson – 1990) ; B. ‘Loretta Salzer’ (Goldie Frost – 1978) ; B. ‘Lubbergei’ (Naoyuki Uemura – 1966) ; B. ‘Margaret Taylor’ (Goldie Frost – 1978) ; B. ‘Martha Floro’ (Belva Nelson Kusler – 1973) ; B. ‘Master Mark’ (Brad Thompson – 2003) ; B. ‘Minuet’ (Irene Nuss) ; B. ‘Mr. Nishikawa’ (Nishikawa Takeshi – 1991) ; B. ‘Moon Drop’ (Shimozato Yasue) ; B. ‘Olivia Carr’ (Brad Thompson – 1990) ; B. ‘Pat McElderry’ et B. ‘Pink Jade’ (Irene Nuss – 1978) ; B. ‘Prism’ (Youko Sakakibara – 1977) ; B. ‘Rio Bergen’ (Juutaro Orihata – 1974) ; B. ‘Robert Nicholson’ (Margaret I. West – 1961) ; B. ‘Satin Jade’ (Brad Thompson – 2003) ; B. ‘Sierra Mountain King’ (Cynthia Bishop – 2001) ; B. ‘Southern Star’ (Jake Hafer) ; B. ‘Staccato’ et B. ‘Symphony’ (Irene Nuss) ; B. ‘Tachibana-Otome’ (Nishikawa Takeshi – 1991) ; B. ‘Tom’s Fantasy’ (Tom Mentelos) ; B. ‘Watawegot’ (Ralph Asmussen – 1986) ; B. ‘Yayoi’ (Shimozato Yasue) ; B. ‘Yuyo’ (Henmi Shuuzo – 1972).

Bibliographie :

Brazil Flora Group. 2015. Growing knowledge: an overview of Seed Plant diversity in Brazil. Rodriguésia 66(4): 1085–1113.
Forzza, R. C. 2010. Lista de espécies Flora do Brasil. Jardim Botânico do Rio de Janeiro, Rio de Janeiro.
Nelson, C. H. 2010. Adiciones y comentarios a la flora de Honduras. Ceiba 51(2): 70–88.

Begonia ludwigii

Espèce endémique de l’Équateur, découverte le 25 septembre 1933 par le botaniste allemand Friedrich Ludwig Emil Diels (1874 – 1945) dans un lieu qu’il désigne près du Rio Chanchan,  dans une localité nommée Naranjapata dans la région du volcan Chimborazo à 530 mètres d’altitude, dans un biotope commun avec Dicliptera callichlamys Mildbr (le même jour il découvrira proche de cet endroit Begonia budleifolia et Begonia parmata). Pour les voyageurs intrépides, c’est là que circule un train mythique qui chatouille la « Narine du Diable »… sensations garanties.

Pendant un temps, la plante a été désignée comme Begonia ecuadoriensis hort. ex Buxton (Begonias 29 – 1932).
La plante a été décrite en 1937 par Edgar Irmscher (1887-1968), dans Bibliotheca Botanica 116 page 113.
L’épithète spécifique ludwigii signifie « de Ludwig » et rend hommage à l’inventeur de la plante.
L’espèce fait partie de la section Knesebeckia.

Une plante terrestre endémique en Équateur, où elle est connue de quatre populations près de Naranjapata et Huigra dans la basse forêt côtière Andine (530-2 000 m). Il pousse à plus haute altitude en compagnie de nombreuses espèces tubéreuses qui sont les parents de nos bégonias tubéreux hybrides modernes.
La destruction de son habitat et la conversion de restes de végétation primaire en pâturages et terres cultivées sont une menace réelle pour cette espèce.

Bien qu’Ed et Millie Thompson la classent dans la catégorie des spécimens à tige épaisse, la plante forme un caudex plus ou moins enterré, parfois au raz du sol, très semblable à certaines espèces semi-tubéreuses. Les jeunes feuilles sont pointillées de blanc et deviennent unies, duveteuses et palmées à l’âge adulte. Fleurs blanc crème en fin d’hiver et au printemps.

Il a été utilisé pour créer les cultivars B. ‘Aquamarine,’ B. ‘Rudy’ et B. ‘Snow Peaks’. B. ‘Silvador’ est un clone apparu dans un semis de B. ludwigii.
Jeune feuille d’un semis de Begonia ludwigii

Outre le semis, on peut faire des boutures de tiges, seule méthode végétative qui fonctionne avec cette espèce.

Cette espèce et sa descendances sont à réserver aux collectionneurs avertis. Cette plante n’est pas facile à cultiver, qui semble apprécier un sol drainé, mais jamais complètement sec entre les arrosages. Les feuilles sont très minces et exigent une humidité plus élevée. Il ne pousse pas très vite et demande assez de lumière, ses besoins nutritifs sont importants, et plus que d’autres espèces, il demande, toute l’année des doses régulières de purin de consoude et d’urine.

Endemic species of Ecuador, discovered on September 25, 1933 by the German botanist Friedrich Ludwig Emil Diels (1874 – 1945) in a place he designates near the Rio Chanchan, in a locality named Naranjapata in the region Chimborazo volcano at 530 meters of altitude, in a biotope common with Dicliptera callichlamys Mildbr (the same day it will discover close to this place Begonia budleifolia and Begonia parmata). For the intrepid travelers, this is where a mythical train that tickles the « Devil’s narration » circulates … sensations guaranteed.
For a time, the plant has been designated as Begonia ecuadoriensis hort. ex Buxton (Begonias 29 – 1932).
The plant was described in 1937 by Edgar Irmscher (1887-1968), in Bibliotheca Botanica 116 page 113.
The specific ludwigii epithet means « Ludwig’s » and pays tribute to the inventor of the plant.
This species is part of the Knesebeckia section.
An endemic terrestrial plant in Ecuador, where it is known from four populations near Naranjapata and Huigra in the low Andean coastal forest (530-2000 m). It grows at higher altitudes in the company of many tuberous species that are the parents of our modern hybrid tuberous begonias.
The destruction of its habitat and the conversion of remnants of primary vegetation to pasture and cropland are a real threat to this species.
Although Ed and Millie Thompson classify it as a thick-stemmed specimen, the plant forms a more or less buried caudex, sometimes at the root level, very similar to some semi-tuberous species. The young leaves are dotted with white and become plain, feathery and webbed in adulthood. Cream white flowers in late winter and spring.
It was used to create cultivars B. ‘Aquamarine‘, B. ‘Rudy’ and B. ‘Snow Peaks’. B. ‘Silvador’ is a clone appeared in a seedling of B. ludwigii.
In addition to sowing, stem cuttings can be made, the only vegetative method that works with this species.
This species and its descendants are reserved for experienced collectors. This plant is not easy to grow, which seems to enjoy a drained soil, but never completely dry between waterings. The leaves are very thin and require higher humidity. It does not grow very fast and requires enough light, its nutritional needs are important, and more than other species, it asks, all year round, regular doses of comfrey manure and urine.

Begonia lunaris f. à feuilles rouges maculées

Espèce de Bégonia endémique de la forêt atlantique du Brésil, connue uniquement dans son emplacement typique, Estação Ecológica Estadual do Paraíso, situé dans les municipalités de Guapimirim et Cachoeiras de Macacu, Rio de Janeiro, Brésil.
L’espèce a été découverte le 3 septembre 2007 par Eliane de Lima Jacques, Lana da Silva
Sylvestre, Claudine M. Mynssen et  A. V. S. Couto, et dénommée et décrite par Eliane de Lima Jacques dans Rodriguésia Vol. 59, No. 1 (2008), pages 259 à 263.

 

 

Cette espèce se rencontre près des rives des rivières et se distingue facilement des autres espèces brésiliennes du genre pour présenter des ailes de capsule infléchies, des fleurs orange à rouge-orange et des feuilles semi-lunaires.

 

Photo Marcos Peron

Je cultive deux formes issues de semis de graines : à feuilles vertes et à feuilles rouges mouchetées, comme celle que j’avais vu au jardin Botanique de Kiew.
J’ai obtenu ces graines auprès de Mauro Peixoto (Brasil Plants).

Species of Begonia endemic to the Atlantic Forest of Brazil, known only in its typical location, Estação Ecológica Estadual do Paraíso, located in the municipalities of Guapimirim and Cachoeiras de Macacu, Rio de Janeiro, Brazil.
The species was discovered on September 3, 2007 by Eliane de Lima Jacques, Lana da Silva Sylvester, Claudine M. Mynssen and A. V. S. Couto, and named and described by Eliane de Lima Jacques in Rodriguesia Vol. 59, No. 1 (2008), pp. 259-263.
This species occurs near the banks of rivers and is easily distinguished from other Brazilian species of the genus for inflected capsule wings, orange to orange-red flowers and semi-lunar leaves.
I cultivate two forms of seed sowing: green leaves and red leaves.

Begonia lunaris f. à feuilles vertes

Espèce de Bégonia endémique de la forêt atlantique du Brésil, connue uniquement dans son emplacement typique, Estação Ecológica Estadual do Paraíso, situé dans les municipalités de Guapimirim et Cachoeiras de Macacu, Rio de Janeiro, Brésil.
L’espèce a été découverte le 3 septembre 2007 à proximité du caminho do Encanamento, au bord du rio Paraiso, à l’altitude de 17 mètres, par Eliane de Lima Jacques, Lana da Silva
Sylvestre, Claudine M. Mynssen et  A. V. S. Couto, et dénommée et décrite par Eliane de Lima Jacques dans Rodriguésia Vol. 59, No. 1 (2008), pages 259 à 263.

 

Cette espèce  d’une cinquantaine de centimètres se rencontre près des rives des rivières et se distingue facilement des autres espèces brésiliennes du genre pour présenter des ailes de capsule infléchies, des fleurs orange à rouge-orange et des feuilles semi-lunaires, qui peuvent être entièrement vertes, comme ici, ou couvertes de macules arrondies ou ovales, blanc argenté.

Je cultive deux formes issues de semis de graines : à feuilles vertes et à feuilles rouges maculées obtenues auprès de Mauro Peixoto (Brasil Plants).

Species of Begonia endemic to the Atlantic Forest of Brazil, known only in its typical location, Estação Ecológica Estadual do Paraíso, located in the municipalities of Guapimirim and Cachoeiras de Macacu, Rio de Janeiro, Brazil.
The species was discovered on September 3, 2007 by Eliane de Lima Jacques, Lana da Silva Sylvester, Claudine M. Mynssen and A. V. S. Couto, and named and described by Eliane de Lima Jacques in Rodriguesia Vol. 59, No. 1 (2008), pp. 259-263.
This species occurs near the banks of rivers and is easily distinguished from other Brazilian species of the genus for inflected capsule wings, orange to orange-red flowers and semi-lunar leaves.
I cultivate two forms of seed sowing: green leaves and red leaves.

Begonia cf. lunaris

Dans mes semis de Begonia lunaris, j’ai trouvé cette plante dont l’aspect général pouvait correspondre à la description qui est donnée de l’espèce.
Cependant, lors de la floraison, la plante en culture possède de belles grappe de fleurs roses en lieu des place des fleurs orange-vermillon à odeur de rose décrites dans la publication botanique.
Les feuilles des jeunes plantes sont maculées de points blancs, sur la surface des grandes feuilles de la plante adulte, ces macules ont totalement disparues.
Les grappes de fleurs roses, apparues ici en juillet, sont faiblement parfumées à certaines heures de la journée, surtout le soir.
Cette plante est placée en haut du mur végétalisé où elle semble apprécier la forte lumière.
J’ai obtenu les graines de cette belle plante auprès de Brazil Plants.

In my seedling of Begonia lunaris, I found this plant whose general appearance could correspond to the description that is given of the species.
However, during flowering, the plant in cultivation has a beautiful cluster of pink flowers in place of the orange-vermilion pink-scented flowers described in the botanical publication.
The leaves of the young plants are stained with white dots, on the surface of the large leaves of the adult plant, these macules have disappeared completely.
The clusters of pink flowers, appearing here in July, are scarcely perfumed at certain times of the day, especially in the evening.
This plant is placed at the top of the green wall where it seems to appreciate the strong light.
I got the seeds of this beautiful plant from Brazil Plants.

Begonia luxurians

Plante découverte au Brésil entre 1846 et 1848 par Peter Claussen (1804-1855) pour le compte de Jean De Jonghe (1804-1876) horticulteur, botaniste et pomologue néerlandais.
En 1846 De Jonghe avait conclu un accord commercial avec l’explorateur P. Claussen (1804-1855), en partance pour le Brésil, pour vendre ses nouveautés. Il a également financé un voyage de cinq ans du chasseur de plantes Joseph Libon. De cette façon, l’ambitieux horticulteur avait acquis une collection de plantes uniques.
L’espèce fut dénommée et décrite en 1848 par Michael Joseph François Scheidweiler (1799-1861) dans Allgemeine Gartenzeitung volume 16, page 131.
L’espèce fait partie de la section Scheidweileria.

Il existe deux sous-espèces :
B. luxurians var. luxurians
B. luxurians var. sampaioana Brade

Ce bégonia buissonnant peut atteindre 50 à 70 centimètre en pot, mais bien plus en conditions optimales, en pleine terre en serre ou en véranda où il dépasse 1 mètre de haut. Les feuilles, de 20 à 30 centimètres de diamètre, sont remarquables : digitées, palmées et légèrement pubescentes, de couleur vert foncé et vert plus clair à l’envers. Une allure vraiment exotique, moitié-palmier, moitié-Schefflera qui fait toute son attractivité.  Et en plus, les fleurs, blanches et minuscules, sont parfumées. La floraison a lieu au printemps et en été.

Un bégonia qui demande des arrosages réguliers, ne supporte ni les excès d’eau, ni le manque, aime la chaleur, la lumière, mais aussi les pots larges et peu profonds emplis d’une terre riche en compost, tourbe et terreaux de feuilles à raison d’un tiers de chaque élément. Originaire des forêts brésiliennes il peut être un grand capricieux, et déteste de plein soleil.

Le semis reste la méthode la plus facile pour multiplier cette plante.
On peut tenter, entre la fin du printemps et le milieu de l’été, le bouturage de tête, en conservant une seule feuille que l’on habillera, avant de la placer à l’étouffée.

Cette espèce est à l’origine d’une longue lignée de cultivars dont la première génération comprend : B. ‘Benitochiba‘ ; B. ‘Freda’s Folly’ ; B. ‘Green Luxury’ ; B. ‘High Gloss’ ; B. ‘Lady Brown’ ; B. ‘Lady Clare’ ; B. ‘Lee’s Luxurians’ ; B. ‘Mazzies Marvel’ ; B. ‘Mrs. Fred T. Scripps’ ; B. ‘Mike Flaherty’ ; B. ‘O’Flaherty’s Folly’ ; B. ‘Paul Hernandez’ ; B. ‘Pizzazz’ ; B. ‘Rudy’s Luxurians’ ; B. ‘Stewart’s Luxurians’ ; B. ‘Thompson’s Folly’ ; B. ‘Vista Lady’ ; B. ‘Vista Quest’.

Plant discovered in Brazil between 1846 and 1848 by Peter Claussen (1804-1855) on behalf of Jean De Jonghe (1804-1876) Dutch horticulturist, botanist and pomologist.
In 1846 De Jonghe had concluded a commercial agreement with the explorer P. Claussen (1804-1855), leaving for Brazil, to sell its novelties. He also funded a five-year trip from plant hunter Joseph Libon. In this way, the ambitious horticulturist had acquired a unique collection of plants.
The species was named and described in 1848 by Michael Joseph François Scheidweiler (1799-1861) in Allgemeine Gartenzeitung volume 16, page 131.
This species is part of the Scheidweileria section.
There are two subspecies:
B. luxurians var. luxurians
B. luxurians var.
sampaioana Brade
This bushy begonia can reach 50 to 70 cm in pots, but much more in optimal conditions, in the ground in greenhouse or veranda where it exceeds 1 meter high. The leaves, 20 to 30 centimeters in diameter, are remarkable: fingered, webbed and slightly pubescent, dark green in color and lighter green in reverse. A truly exotic, half-palm, half-Schefflera look that makes it all attractive. And in addition, the flowers, white and tiny, are fragrant. Flowering takes place in spring and summer.
A begonia that requires regular watering, does not support excess water or lack, likes heat, light, but also wide and shallow pots filled with a soil rich in compost, peat and leaf molds at a rate of one third of each element. Native to Brazilian forests he can be a big capricious, and hate full sun.
Sowing remains the easiest method to propagate this plant.
One can try, between the end of spring and the middle of the summer, the cutting of head, keeping a single sheet which one will dress, before placing it in the étouffée.
This species is at the origin of a long line of cultivars whose first generation includes: B. ‘Benitochiba’; B. ‘Freda’s Folly’; B. ‘Green Luxury’; B. ‘High Gloss’; B. ‘Lady Brown’; B. ‘Lady Clare’; B. ‘Lee’s Luxurians’; B. ‘Marvel Mazzies’; B. ‘Mrs. Fred T. Scripps’; B. ‘Mike Flaherty’; B. ‘O’Flaherty’s Folly’; B. ‘Paul Hernandez’; B. ‘Pizzazz’; ‘B. Rudy’s Luxurians’; B. ‘Stewart’s Luxurians’; B. ‘Thompson’s Folly’; B. ‘Vista Lady’; B. ‘Vista Quest’.

Begonia luzonensis

La plante a été découverte par Otto Warburg, à Montalbàn dans la province de Manille.
L’espèce a été dénommée  en 1904 par O. Warburg (1859-1938) dans Fragmenta Florae Philippinae page 52, d’après les travaux de Janet R. Perkins.
L’épithète spécifique luzonensis fait référence à l’île de Luzon, où l’espèce a été collectée pour la première fois.
L’espèce fait partie de la section Diploclinium.
Cette espèce peut être confondue avec B. manillensis A. DC. mais c’est la présence, ou non, de poils sur la face supérieure des feuilles qui permet de différencier ces deux espèces.

Plante rhizomateuse de 30 centimètres de haut. Pétioles grisâtres à brun rougeâtre ou rouge, densément couverts de poils blancs. Feuillage vert argenté terne, avec des marques vert olive foncé le long des nervures et dont le bord est densément cilié. Le revers des feuilles est vert rougeâtre pâle, avec des marques rouges le long des veines. Fleurs blanches, teintées de rose pâle juste au dessus du feuillage. 

Je cultive cette plante depuis un semis de graines récupérées lors d’une visite chez un amis collectionneur.
Culture dans un sol humifère, ou dans un substrat composé de feuilles et de fougères en décomposition, bien drainé, dans une ambiance moite (humide et chaude). La culture en terrarium qui apporte tout cela ne me semble pas pour autant nécessaire.
Je pense que outre le semis, la plante peut se multiplier par boutures de feuilles pétiolées.

Cette espèce est finalement très facile à cultiver et à multiplier, je réussis très bien à la conserver dans diverses conditions (dans un panier suspendu, dans la canopée de la serre, dans un aquarium, dans le terrarium, dans le mur végétal).
L’espèce semble apprécier la lumière, et dans ce cas, la plante est beaucoup plus florifère.

La multiplication par boutures de feuilles pétiolées est d’une simplicité enfantine.

The plant was discovered by Otto Warburg, in Montalbàn in the province of Manila.
The species was named in 1904 by O. Warburg (1859-1938) in Fragmenta Florae Philippinae page 52, based on the work of Janet R. Perkins. The specific epithet luzonensis refers to the island of Luzon, where the species was collected for the first time.
The species is part of the Diploclinium section.
This species may be confused with B. manillensis A. DC. but it is the presence, or not, of hairs on the upper surface of the leaves which makes it possible to differentiate these two species.
Rhizomatous plant 30 centimeters high. Petioles greyish to reddish brown or red, densely covered with white hairs. Dense silver green foliage, with dark olive-green markings along veins and densely cilate margins. The underside of the leaves is pale reddish green, with red markings along the veins. White flowers, tinged with pale pink just above the foliage.
I cultivate this plant from a sowing of seeds collected during a visit to a collector’s friends.
Cultivation in humus soil, or in a substrate composed of decomposing deciduous leaves and ferns, well drained, in a moist environment (moist and warm). The terrarium culture that brings all this does not seem necessary to me.
I think that besides sowing, the plant can multiply by cuttings of petiolate leaves.
T
his species is finally very easy to cultivate and multiply, I manage very well to keep it in various conditions (in a hanging basket, in the canopy of the greenhouse, in an aquarium, in the terrarium, in the green wall).
The species seems to appreciate the light, and in this case, the plant is much more floriferous.
The multiplication by cuttings of petiolate leaves is childlike simplicity
.

Begonia lyallii

Plante in situ à Sava, Andapa, Ambodivohitra. Forêt humide de moyenne altitude de Tsaralanto située à 12 Km au Sud Ouest de la commune rurale d’Anjialavabe et au Nord d’Anjialavahely. Echantillon préservé en alcool. Récolté avec J. Ihasotra & J. Rabevazaha.
Photo Charles Rakotovao

Plante découverte par David Lyall dans le centre de Madagascar pour l’herbier de Hooker.
L’espèce a été dénommée en l’honneur de son inventeur et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 144.
L’espèce fait partie de la section Nerviplacentaria.

Plante de 30 à 40 centimètres de haut, aux habitudes saxicoles, herbacée à tige charnue grimpante souvent plaquée sur les rochers par ses racines adhésives. Pétiole et stipules rosés, feuilles vert pâle. Inflorescences terminales portant des fleurs blanches ou roses. Fruit brun clair à une aile, très fin.
Pousse dans la forêt, à proximité des ruisseaux et torrents, dans la péninsule de Masoala entre 200 et 1000 mètres d’altitude.

Il existe plusieurs formes et variétés de cette espèce :

  • B. lyallii var. grandiflora Keraudren
  • B. lyallii var. lyallii
  • B. lyallii fo. masoalensis Aymonin & Bosser
  • B. lyallii fo. moratii Aymonin & Bosser
  • B. lyallii var. pubescens Keraudren
  • B. lyallii var. urschii Keraudren

Culture délicate, en terrarium de préférence, car l’espèce et toutes ses variétés et formes exigent chaleur constante et forte hygrométrie.
Multiplication par bouture de tiges feuillées, et même de feuilles pétiolées.

Plant discovered by David Lyall in central Madagascar for the Hooker Herbarium.
The species was named in honor of its inventor and described by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle in 1859 in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, Series 4 Volume 11, page 144.
This species belongs to the section Nerviplacentaria.
Plant 30 to 40 centimeters high, with saxicolous habits, herbaceous with climbing fleshy stem often pressed on the rocks by its adhesive roots. Petiole and pink stipules, pale green leaves. Terminal inflorescences with white or pink flowers. Light brown fruit with one wing, very fine.
Grows in the forest, near streams and streams, in the Masoala peninsula between 200 and 1000 meters above sea level.
There are several forms and varieties of this species:
B. lyallii var. grandiflora Keraudren
B. lyallii var. lyallii
B. lyalii fo.
masoalensis Aymonin & Bosser
B. lyallii fo. moratii Aymonin & Bosser
B. lyallii var. pubescens Keraudren
B. lyallii var. urschii Keraudren
Delicate cultivation, preferably terrarium, because the species and all its varieties and forms require constant heat and high hygrometry.
Multiplication by cuttings of leafy stems, and even petiolate leaves.

Begonia lyallii A. DC. var. lyallii dans la Flore des Mascareigne

Begonia lyallii fo. masoalensis

Plante découverte dans un peuplement très étendu et homogène, en octobre 1912 par Perrier de la Bâthie à l’Est de Madagascar sur les pierres en bords d’un ruisseau, dans un bois près de Maroantsetra à 50 mètres d’altitude.
La forme de l’espèce a été dénommée et décrite par Gérard Guy Aymonin et Jean M. Bosser, en 1983 dans la Flore de Madagascar et des Comores famille 144 Begoniaceae, page 76, gravure 23.

Plante rampante ou grimpante, à tiges fines pouvant atteindre 3 à 4 mètres de long, petites feuilles vert clair, à l’aspect palmatilobées car profondément et irrégulièrement dentées, avec une ombre rougeâtre en bordure. Face inférieure des feuilles vert gris pâle. Inflorescences avec 1 ou 2 fleurs blanches.

Culture délicate, de préférence en terrarium, car il faut une chaleur constante autour de 25 degrés Celcius et une forte hygrométrie.
Multiplication pas boutures de tiges feuillées et boutures de feuilles pétiolées.

 

Plant discovered in a very extensive and homogeneous stand, in October 1912 by Perrier de la Bâthie in the East of Madagascar on stones at the edge of a stream, in a wood near Maroantsetra at 50 meters of altitude.
The variety of the species was named and described by Gérard Guy Aymonin and Jean M. Bosser, in 1983 in the Flora of Madagascar and Comoros family 144 Begoniaceae, page 76, engraving 23.
Creeping or climbing plant, with fine stems up to 3 to 4 meters long, small pale green leaves, palmately-shaped because deeply and irregularly toothed, with a reddish shadow on the border. Underside of pale green-gray leaves. Inflorescences with 1 or 2 white flowers.
Delicate cultivation, preferably terrarium, because it requires a constant heat around 25 degrees Celcius and a high hygrometry.
Multiplication not cuttings of leafy stems and cuttings of petiolate leaves.