Begonia dryadis

La plante a été découverte en Chine en octobre 1936, par Chi-Wu Wang (1913-1987 – auteur de A preliminary Study of the Vegetation of Yunnan en 1939), dans un ravin, dans la forêt mixte à 1100 mètres d’altitude, près de Che-li Xian, Kuen-ger, dans le Yunnan.

Elle a été décrite en 1951 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Notes from the Royal Botanic Garden, Edinburgh 21(1), pages 41 et 42 à l’occasion d’un article dont le titre est Some New Chinese Species of Begonia.
L’épithète spécifique fait référence aux Dryades, ou nymphes des arbres auprès desquels pousse cette espèce.
L’espèce fait partie de la section Platycentrum.

Herbe rhizomateuse, gros rhizome courts, tiges dressées à environs 60 centimètres de haut, densément pubérulentes quand elles sont jeunes, stipules caduques, feuilles caulinaires, ovales ou largement ovales, asymétriques, pubescentes en dessous, 6 ou 7 nervures palmées, bords denticulés, inflorescences duveteuses quand elles sont jeunes, fleurs mâles à 4 tépales 4 roses étroitement ovales, fleurs femelles 5 ou 6 tépales 5, le plus grand largement ovale, duveteux, les plus petit elliptiques, capsule pendante, à 3 ailes inégales, la plus grande, en haut, arrondie. Floraison novembre – décembre. 2n = 22 *.

Begonia dryadis – photo Runcheng Huang

Cette espèce est semblable au Begonia daweishanensis, mais se distingue par son rhizome court et épais et par la présence de feuilles caulinaires.

The plant was discovered in China in October 1936, by Chi-Wu Wang (1913-1987 – author of A preliminary Study of the Vegetation of Yunnan in 1939), in a ravine, in the mixed forest at 1100 meters altitude, near Che-li Xian, Kuen-ger, Yunnan.
It was described in 1951 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Notes from the Royal Botanical Garden, Edinburgh 21 (1), pages 41 and 42 in an article entitled Some New Chinese Species of Begonia.
The specific epithet refers to the Dryads, or nymphs of the trees from which this species grows.
The species is part of the Platycentrum section.
Rhizomatous herb, short rhizomatous, stems erect at about 60 cm high, densely puberulent when young, stipules deciduous, leaves cauline, ovate or broadly ovate, asymmetrical, pubescent below, 6 or 7 veins webbed, margins denticulate, inflorescences feathery when young, male flowers with 4 tepals 4 closely ovate roses, female flowers 5 or 6 tepals 5, the largest oval, fluffy, the smallest elliptic, pendulous capsule, with 3 unequal wings, the largest, high, rounded. Flowering November – December. 2n = 22 *.
This species is similar to Begonia daweishanensis, but is distinguished by its short and thick rhizome and the presence of stem leaves.

Begonia dux

L’espèce fait partie de la section Platycentrum, découverte par le Rev. D. Parish à Moulmein, Moolee-it dans l’actuelle Birmanie. Elle a été décrite en 1879 par Charles Baron Clarke (1832-1906) dans The Flora of British India volume 2, page 637, d’après les travaux de Joseph D. Hooker.

Espèce tubéreuse semblable au Begonia rex, mais avec des feuilles plus fines, glabres au dessus, pubescentes au dessous, acuminée. Fleurs solitaire sur de petites hampes.

 

The species is part of the Platycentrum section, discovered by the Rev. D. Parish to Moulmein, Moolee-it in present-day Burma (Maymar). It was described in 1879 by Charles Baron Clarke (1832-1906) in The Flora of British India Volume 2, page 637, based on the work of Joseph D. Hooker.
Tuberous species similar to Begonia rex, but with finer leaves, glabrous above, pubescent below, acuminate. Solitary flowers on small stalks.

Begonia eiromischa

La plante a été découverte par Charles Curtis (1853-1928) en octobre 1886, puis de nouveau en novembre 1898, dans la péninsule de Pulo Boetong (de nos jours c’est une réserve), à Penang en Malaisie, à 170 mètres d’altitude où il était abondant sur des rochers de granit.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1917 par le botaniste britannique Henry Nicholas Ridley (1855-1956) dans le Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society numéro 75, page 36.
L’espèce fait partie de la section Ridleyella.
L’épithète spécifique fait allusion aux tiges laineuses.

Tige rhizomateuse, succulente, non ramifiée, s’enracinant aux nœuds, corpulente, de 6 à 10 mm d’épaisseur, sans tubercule, tiges avec des poils épais rouges laineux, feuilles formant des touffes, cannelées dessus, très obliques, vert foncé uni, succulentes, finement coriaces, asymétrique, peltées, nervures palmées densément poilues au revers, inflorescences axillaires, rouges, sans poils, dressées, fleurs mâles à 4 tépales roses vif, fleurs femelles à 3 tépales roses sans poils, fruits pendent à trois ailes inégales.

En 2007, cette espèce rare a été déclarée comme éteinte par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) suite à la destruction de son habitat par des fermiers.
Les seuls exemplaires conservés en herbier ont été collecté en 1886 et 1898.
Ridley a décrit la plante d’après des exemplaires cultivés en 1886 à Watterfall Garden à Penang.
Begonia eiromischa est très proche de Begonia kingiana, une espèce des rochers calcaires, mais cette dernière espèce est totalement glabre.
Je ne sais pas si cette espèce est encore conservée de nos jours dans un jardin botanique.

The plant was discovered by Charles Curtis (1853-1928) in October 1886, then again in November 1898, in the Pulo Boetong Peninsula (nowadays it is a reserve), in Penang, Malaysia, 170 meters from altitude where it was abundant on granite rocks.
The species was named and described in 1917 by the British botanist Henry Nicholas Ridley (1855-1956) in the Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society number 75, page 36.
The species is part of the Ridleyella section.
The specific epithet refers to woolly stems.
Rhizomatous stem, succulent, unbranched, rooted at nodes, corpulent, 6-10 mm thick, without tubercles, stems with woolly thick red hairs, leaves forming tuft, fluted above, very oblique, dark green plain , succulent, finely leathery, asymmetrical, peltate, densely hairy webbed veins on the underside, axillary, red, hairless, upright, upright flowers, male flowers with 4 bright pink tepals, female flowers with 3 pink, hairless tepals, fruit dangling from three unequal wings .
In 2007, this rare species was declared extinct by the International Union for the Conservation of Nature (IUCN) following the destruction of its habitat by farmers.
The only preserved herbarium copies were collected in 1886 and 1898.
Ridley described the plant from specimens grown in 1886 at Watterfall Garden in Penang.
Begonia eiromischa is very close to Begonia kingiana, a species of limestone rocks, but this last species is totally hairless.

Begonia elatostematoides

La plante a été découverte aux Philippines par Elmer Drew Merrill (1876-1956)le 27 novembre 1911, à Mindanao, district de Zamboanga, montagne de la rivière Sax après San Ramon, dans des ravins humides et ombragés et sur des pentes boisées, à une altitude comprise entre 800 et 1000 mètres.

Elle a été décrite et dénommée en 1912 par Merrill dans le Philippine Journal of Science, numéro 7, page 309.
L’épithète spécifique signifie « qui ressemble à une plante du genre Elatostema »
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

Sous-arbrisseau dressée ou ascendant, à tige simple ou légèrement ramifiée de 20 à 40 cm de hauteur, certaines tiges sont souvent prosternée contre le sol ou les rochers, les tiges, les pétioles et les faces inférieures des feuilles, du moins sur les nervures, nettement ciliées avec des poils bruns, feuilles vertes dessus, rouges dessous, oblongues à étroitement oblongues-obovales, fleurs à deux sépales et deux pétales roses et blancs en fascicules axillaires, capsules à trois ailes égales.

Multiplication par semis ou boutures de tiges feuillées.
Rare en culture.

 

 

The plant was discovered in the Philippines by Elmer Drew Merrill (1876-1956) on November 27, 1911, in Mindanao, Zamboanga District, Sax River Mountain after San Ramon, in moist, shaded ravines and on wooded slopes, an altitude between 800 and 1000 meters.
It was described and named in 1912 by Merrill in the Philippine Journal of Science, Issue 7, page 309.
This species is part of the Petermannia section.
An upright or ascending sub-shrub with a simple or slightly branched stem 20 to 40 cm high, some stems are often prostrate against the soil or rocks, stems, petioles and lower sides of the leaves, at least on the veins , distinctly ciliate with brown hairs, green leaves above, red below, oblong to closely oblong-obovate, flowers with two sepals and two pink and white petals in axillary fascicles, capsules with three equal wings.
Propagation by seedling or cuttings of leafy stems.
Rare in culture.

 

Begonia elatostemma

Plante découverte à Bornéo dans la région de Rejang, dans le Sarawak, par George Darby Haviland (1857-1901) entre 1892 et 1899.

Elle a été décrite en 1906 par Henry Nicholas Ridley (1855-1956) dans un article sur les Begonias de Bornéo paru dans le Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society numéro 46, pages 255 et 256.
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

Tige mince glabre, feuilles étroites lancéolées, longue base acuminée aiguë, bords avec environ 12 dents de chaque côté éloignées plutôt grandes, petite panicule, bractées obovale-oblongues, fleurs mâles portées par un pédicelle aussi long que les deux sépales oblongs, fleurs femelles par paires, capsule cylindrique enflée à bec court avec trois ailes égales.

Comme beaucoup de plantes de Bornéo, cette espèce est menacée de disparition en raison de la déforestation pour la culture du palmier à huile par les compagnies pétrolières.

Plant discovered in Borneo in the region of Rejang, in Sarawak, by George Darby Haviland (1857-1901) between 1892 and 1899.
It was described in 1906 by Henry Nicholas Ridley (1855-1956) in an article on the Begonias of Borneo published in the Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society number 46, pages 255 and 256.
This species is part of the Petermannia section.
Thin, glabrous stem, narrow lanceolate leaves, long acuminate base, edges with about 12 teeth on each side rather large, small panicle, obovate-oblong bracts, male flowers borne by a pedicel as long as the two oblong sepals, female flowers by pairs, cylindrical capsule swollen with short beak with three equal wings.
Like many plants in Borneo, this species is threatened with extinction due to deforestation for oil palm cultivation by oil companies.

Begonia eliasii

La plante a été trouvé en Nouvelle Guinée par monsieur Elias dans les canyons forestiers situés à proximité de Finschlafen, localité de la province de Morobe (Papouasie Nouvelle Guinée).

L’espèce a été dénommée et décrite en 1891 par Otto Warburg (1859-1938) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 13, page 387.
L’épithète spécifique honore l’inventeur de la plante.
L’espèce appartient à la section Petermannia.
Synonyme : Begonia elianii Warb.orth. var.

The plant was found in New Guinea by Mr. Elias in the forest canyons near Finschlafen, a locality in the province of Morobe (Papua New Guinea).
The species was named and described in 1891 by Otto Warburg (1859-1938) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 13, page 387.
The specific epithet honors the inventor of the plant.
The species belongs to the section Petermannia.
Synonym: Begonia elianii Warb.orth. var.

Begonia elisabethae

Plante découverte par Elisabeth Eber-Chan le 24 octobre 1996 dans la forêt à une centaine de mètres de la plage touristique du Teluk Datai Langkawi, Kedah en Malaisie.

Dénommée et décrite par Ruth Kiew en 2005 dans Begonias of Penisular Malaysia pages 98 à 101.
L’épithète spécifique honore une jardinière passionnée qui, la première a découvert cette espèce.
L’espèce fait partie de la section Parvibegonia.

 

Plante tubéreuse terrestre, tiges rampantes plus ou moins érigées, translucides et succulentes, s’enracinant facilement près des nœuds au contact du sol ou de mousses, stipules longues et pointues, vert clairs avec des poils épars, long pétioles, feuilles vert clair à vert bleuté, en forme de cœur asymétriques et très allongées, dont la pointe émet des bulbilles et des racines puis des plantules lorsque celle-ci entre en contact avec le substrat. Inflorescence terminale, poilue, érigée, le plus souvent sous les feuilles, fleurs blanches teintées de rose.

Culture délicate en terrarium, demande un fort taux d’humidité, et une chaleur constante, apprécie une période de repos.
La plante est supposée se multiplier seule de façon végétative.

Plant discovered by Elisabeth Eber-Chan on October 24, 1996 in the forest at a hundred meters from the Teluk Datai Langkawi tourist beach, Kedah in Malaysia.
Named and described by Ruth Kiew in 2005 in Begonias of Penisular Malaysia pages 98 to 101.
The specific epithet honors a passionate gardener who first discovered this species.
This species is part of the section Parvibegonia.
Tuberous plant, creeping stems more or less erect, translucent and succulent, rooting easily near knots in contact with soil or mosses, stipules long and pointed, light green with scattered hairs, long petioles, leaves light green to bluish green , heart shaped asymmetric and very elongated, the tip emits bulblets and roots and seedlings when it comes into contact with the substrate. Inflorescence terminal, hairy, erect, mostly under the leaves, white flowers tinged with pink.
Delicate terrarium cultivation, requires a high humidity, and constant heat, enjoys a period of rest.
The plant is supposed to multiply alone in a vegetative way.

 

 

Begonia elnidoensis

La plante à été officiellement découverte aux Philippines le 4 Novembre 2011à El Nido, sur l’île de Palawan, sur une paroi rocheuse calcaire, semi-exposée, à l’altitude d’environs 2 mètres, par Ching-I Peng (1950 – 2018) et son équipe composée ce jour-là de Kuo-Fang Chung, Chien-I Huang, et Rosario Rivera Rubite.
Cependant, la plante était connue depuis juillet 1912, quand elle avait été récoltée par Eugenio Fenix (1883-1939) mais elle a longtemps été confondue avec Begonia wadei. En 2009, Patrick Blanc, est intrigué par cette espèce, en même temps qu’il découvre plusieurs autres espèces dans la région de Palawan (voir les photos ci-dessous), et deux ans plus tard, après de nombreuses discussions avec Mark Hugues, une expédition est programmée pour récolter ces plantes et les étudier officiellement.

La plante a été décrite en mai 2018 par C.-I Peng, Rosario Rubite et Che-Wei Lin dans PLOSone 10.1371: pages 10 à 15 dans un article ayant pour titre Chloroplast and nuclear DNA exchanges among Begonia sect. Baryandra species (Begoniaceae) from Palawan Island, Philippines, and descriptions of five new species auquel ont collaborés Mark Hughes, C.-I Peng, C-.W. Lin, Rosario Rubite, Patrick Blanc et K.-F. Chung .
L’épithète spécifique provient de El Nido, où l’espèce a été découverte pour la première fois.
L’espèce fait partie de la section Baryandra.

Plante à à tige épaisse. Tige non ramifiée, ascendante ou pendante d’une paroi rocheuse calcaire, jusqu’à 50 cm ou plus, ttipules persistantes, vert jaunâtre pâle ou rosâtre, largement ovales à ovales-triangulaires, feuilles alternes, en spirale au sommet de la tige, subcoriacée, succulente, vert vif ou marron foncé, nervures rougeâtres vers la base, au revers les feuilles sont vert pâle ou magenta avec les nervures saillantes, rouges, nervures palmées, inflorescences en panicule axillaire, bisexuée, à ramifications en cymes de 20 à 40 centimètres de long, fleurs blanches à rosâtre, capsule pendante, avec 3 ailes inégales.

Begonia elnidoensis est endémique des falaises calcaires coralliennes du nord de Palawan, à peu près au niveau de la mer. Le spécimen type a été collecté à El Nido, et il est également présent dans les îles Lagen et Miniloc et dans d’autres îles et îlots adjacents à El Nido, comme observé par certains des auteurs au cours d’une expédition en 2011.
Après avoir observé de nombreux individus à différents endroits, il est clair que cette espèce est potentiellement immortelle par l’émergence continue de nouvelles tiges à la base. De plus, l’impact sur la croissance de l’alternance des saisons sèche et humide est nettement visible sur les plante dans le milieu naturel.

L’espèce a été comparée à Begonia wadei, car les deux espèces ont une tige à tronc épais, se différenciant par des feuilles ovales très ou très subtriangulaires très largement élargies, cette dernière ayant des feuilles obliquement ovales, avec 3-4 nervures secondaires de chaque côté de la nervure centrale, avec des pétioles glabres comparés à ceux pubéruleux à tomenteux, une inflorescence mesurant 20–40 cm de longueur contre seulement 6–20 cm ainsi que des bractées et des capsules de tailles différentes.

Je n’ai jamais vu la plante en culture, mais nous avons de très belles photos partagées par Patrick Blanc (pour voir la série complète, cliquer ici)

Patrick Blanc cultive cette espèce dans le mur végétal dans sa maison. Il y pousse très bien mais sans fleurir ni marquer les différences saisonnières de longueurs d’entre- nœuds telles qu’il les décris dans l’article ou dans le long passage dédié à B. elnidoensis dans le film de Pascal Heni, avec Noémie Viallard que je partage ci-dessous.
Je n’ai jamais eu l’occasion de tenter la culture de cette espèce, outre le semis, je ne sais pas comment on peut la propager.

The plant was officially discovered in the Philippines on November 4, 2011 in El Nido, on the island of Palawan, on a limestone wall, semi-exposed, at an altitude of about 2 meters, by Ching-I Peng and his team composed that day from Kuo-Fang Chung, Chien-I Huang, and Rosario Rivera Rubite.
However, the plant has been known since July 1912, when it was harvested by Eugenio Fenix (1883-1939) but it has long been confused with Begonia wadei. In 2009, Patrick Blanc, is intrigued by this species, at the same time that he discovers several other species in the Palawan region (see photos below), and two years later, after numerous discussions with Mark Hugues, an expedition is planned to collect these plants and study them officially.

The plant was described in May 2018 by C.-I Peng, Rosario Rubite and Che-Wei Lin in PLOSone 10.1371: pages 10-15 in an article entitled Chloroplast and nuclear DNA exchanges among Begonia sect. Baryandra species (Begoniaceae) from Palawan Island, Philippines, with descriptions from Mark Hughes, C.-I Peng, C.-W. Lin, Rosario Rubite, Patrick Blanc and K.-F. Chung.
The specific epithet comes from El Nido, where the species was discovered for the first time.
The species is part of the Baryandra section.
Plant with thick stem. Unbranched, ascending or pendulous stalk of calcareous rock wall, up to 50 cm or more, persistent stems, pale yellowish or pinkish green, broadly ovate to oval-triangular, alternate leaves, spiral to tip of stem, subcoriate succulent, bright green or dark brown, reddish veins towards the base, on the reverse the leaves are pale green or magenta with prominent veins, red, webbed veins, axillary panicle inflorescences, bisexual, branched in cymes 20 to 40 centimeters long, white to pinkish flowers, pendulous capsule, with 3 unequal wings.
Begonia elnidoensis is endemic to the coral limestone cliffs of northern Palawan, approximately at sea level. The typical specimen was collected at El Nido, and is also present in the Lagen and Miniloc Islands and in other islands and islands. islets adjacent to El Nido, as observed by some of the authors during an expedition in 2011.
After observing many individuals in different places, it is clear that this species is potentially immortal by the continued emergence of new stems at the base. In addition, the impact on the growth of the alternation of the dry and wet seasons is clearly visible on the plants in the natural environment.
The species has been compared to Begonia wadei because both species have thick-stemmed trunks, differentiated by very broad or very broadly subtriangular oval leaves, the latter having obliquely oval leaves, with 3-4 secondary veins of each side of the midrib, with petioles glabrous compared to those with pubescent tomentose, an inflorescence measuring 20-40 cm in length against only 6-20 cm, and bracts and capsules of different sizes.
Patrick Blanc cultivates this species in the plant wall in his house. It grows very well there but without flowering nor marking the seasonal differences in internode lengths as he describes them in the article or in the long passage dedicated to B. elnidoensis in the film by Pascal Heni, with Noémie Viallard which I share above.
I never had the opportunity to try the culture of this species, besides sowing, I do not know how it can be propagated..

Begonia emeiensis

La plante a été découverte en Chine le 11 décembre 1957 par Guang Hui Yang, sur le mont Emei à Hongchunping, district de Emei Shan, dans le Sichuan, dans des arbustes au bord de berges, à l’altitude de 950 mètres. Toujours sur le mont Emei, Ke-jian Guan et Jin Wu Wang on également découvert cette plante près de Heilongjieng, à l’altitude de 900 mètres, le 26 août 1964, près des ruisseaux, sous les arbustes, fleurs roses.

Elle a été décrite en 1995 par Chi Ming Hu (1935- ) d’après les travaux de Cheng Yih Wu et Tsue Chih Ku (1931- ), dans Acta Phytotaxonomica Sinica volume 33, numéro 3, pages 273 et 274, planche 19.
L’épithète spécifique rappelle que la plante est endémique du mont Emei.
L’espèce fait partie de la section Platycentrum.

Plante rhizomateuse de 50 centimètres de haut, rhizome souterrain en forme de petite carotte, amples feuilles simples asymétriques, vertes, lobées, dentées et denticulées, avec quelques poils épars, surmontées en été de nombreuses fleurs roses, les mâles à 4 tépales oblongs, les femelles à 5 tépales, capsule à 3 ailes.

Une belle espèce vigoureuse formant de belles touffes grâce à ses épais rhizomes.
Culture en situation ombragée et fraîche dans une terre fertile ne séchant pas trop mais bien drainée. Donné comme une espèce rustique résistant jusqu’à -12 voir même -17°C, je serais plus prudent et conseillerai plutôt une culture dans le jardin dans les régions où le thermomètre ne descend pas en-dessous de -10°C (avec un paillage). Ailleurs, sa culture en pot ne pose aucun problème.
Multiplication en récoltant les bulbilles à l’aisselle des feuilles avant les premiers froids.

En France, il est possible de se la procurer chez Ezavin – Le Monde des Fougères.

The plant was found in China on December 11, 1957, by Guang Hui Yang, on Emei Mountain in Hongchunping, Emei Shan District, Sichuan, in shrubs at the banks of the river, at an altitude of 950 meters. Also on Mount Emei, Ke-jian Guan and Jin Wu Wang also discovered this plant near Heilongjieng, at the altitude of 900 meters, on August 26, 1964, near streams, under shrubs, pink flowers.
It was described in 1995 by Chi Ming Hu (1935-) based on the work of Cheng Yih Wu and Tsue Chih Ku (1931-), in Acta Phytotaxonomica Sinica Volume 33, Number 3, pages 273 and 274, Plate 19.
The specific epithet recalls that the plant is endemic to Mount Emei.
The species is part of the Platycentrum section.
Rhizomatous plant 50 cm high, subterranean rhizome shaped as a small carrot, broad asymmetrical single leaves, green, lobed, dentate and denticulate, with some scattered hairs, overcome in summer many pink flowers, males with 4 oblong tepals, females with 5 tepals, capsule with 3 wings.
A beautiful vigorous species forming beautiful tufts thanks to its thick rhizomes.
Culture in shaded and cool situation in a fertile ground not drying too much but well drained. Given as a hardy species resistant to -12 or even -17 ° C, I would be more careful and would rather advise a crop in the garden in areas where the thermometer does not drop below -10 ° C (with a mulching). Elsewhere, its pot culture is no problem.
Multiplication by harvesting bulbils in the axils of the leaves before the first cold.

Begonia emeiensis DJHC 98479

La plante a été récoltée en 1998 sur le mont Emei par le chasseur de plantes américain Daniel John Hinkley, surtout connu pour avoir fondé Heronswood Nursery à Kingston, dans l’Etat de Washington et Windcliff, sur la péninsule de Kitsap, près d’Indianola, dans l’État de Washington, ainsi que pour la collecte de plantes nouvelles vendues sur le marché nord-américain.

Le rhizome épais donne naissance à de grandes feuilles vertes recouvertes de duvet, Au début de l’automne, la base des feuilles se gonfle, puis cette base enflée commence à faire pousser de nouvelles plantes à partir des bulbilles qui sont apparus à l’aisselle des feuilles. Chaque bouquet est orné, à partir d’octobre, de courtes gerbes de grandes fleurs rose vif sortant du rhizome.

Culture à l’ombre, sous des arbustes, en sol drainé.
Avec un bon paillage de feuilles et de frondes de fougères, cette plante est réputée rustique.
Multiplication en récoltant les bulbilles à l’aisselle des feuilles avant les premiers froids.

DJHC 98479 est pour cette espèce, la forme plus plus commercialisée dans le monde, peut-être simplement par snobisme, pour dire qu’on a une plante qui a été récoltée dans la nature ?
En tout cas, je suis absolument incapable de voir une différence avec l’espèce récoltée par Guang Hui Yang et décrite par Chi Ming Hu en 1995.

The plant was harvested on Mount Emei in 1998 by American plant hunter Daniel John Hinkley, best known for founding Heronswood Nursery in Kingston, Washcliff and Washington, on the Kitsap Peninsula near Indianola. , in Washington State, as well as for the collection of new plants sold on the North American market.
The thick rhizome gives rise to large green leaves covered with down, In early autumn, the base of the leaves inflates, then this swollen base begins to grow new plants from the bulbils that appeared in the armpit leaves. Each bouquet is adorned, from October, short sheaves of large bright pink flowers emerging from the rhizome.
Culture in the shade, under shrubs, in drained soil.
With a good mulch of leaves and fronds of ferns, this plant is reputed rustic.
Multiplication by harvesting bulbils in the axils of the leaves before the first cold.
DJHC 98479 is for this species, the most commercialized form in the world, perhaps simply snobbery, to say that we have a plant that has been harvested in the wild?
In any case, I am absolutely unable to see a difference with the species harvested by Guang Hui Yang and described by Chi Ming Hu in 1995.