Begonia berhamanii

La plante à été récoltée le 7 juillet 2000 sur l’île de Bornéo, dans le Sabah, par Ruth Kiew et S. Anthonysamy près de Batu Punggul.

 

La nouvelle espèce a été décrite en 2001 par Ruth Kiew dans le Garden’s Bulletin Singapore numéro 53, pages 253 à 255 dans un article qui a pour titre « The Limestone Begonias of Sabah, Borneo – Flagship Species for Conservation« » pages 241 à 286.
L’épithète spécifique rend hommage à Berhaman Ahmad qui, alors qu’il était officier de recherche au Centre de recherche forestière du Département forestier de Sabah, a organisé plusieurs expéditions pour explorer et recueillir la flore des zones calcaires.
L’espèce appartient à la section Petermania, au sein de laquelle elle constitue un groupe avec : B. caulifora, B. lawii, B. magentifolia, B. pubescens et B. stichochaete.

 

 

Begonia elisabethae

Plante découverte par Elisabeth Eber-Chan le 24 octobre 1996 dans la forêt à une centaine de mètres de la plage touristique du Teluk Datai Langkawi, Kedah en Malaisie.

Dénommée et décrite par Ruth Kiew en 2005 dans Begonias of Penisular Malaysia pages 98 à 101.
L’épithète spécifique honore une jardinière passionnée qui, la première a découvert cette espèce.
L’espèce fait partie de la section Parvibegonia.

 

Plante tubéreuse terrestre, tiges rampantes plus ou moins érigées, translucides et succulentes, s’enracinant facilement près des nœuds au contact du sol ou de mousses, stipules longues et pointues, vert clairs avec des poils épars, long pétioles, feuilles vert clair à vert bleuté, en forme de cœur asymétriques et très allongées, dont la pointe émet des bulbilles et des racines puis des plantules lorsque celle-ci entre en contact avec le substrat. Inflorescence terminale, poilue, érigée, le plus souvent sous les feuilles, fleurs blanches teintées de rose.

Culture délicate en terrarium, demande un fort taux d’humidité, et une chaleur constante, apprécie une période de repos.
La plante est supposée se multiplier seule de façon végétative.

Plant discovered by Elisabeth Eber-Chan on October 24, 1996 in the forest at a hundred meters from the Teluk Datai Langkawi tourist beach, Kedah in Malaysia.
Named and described by Ruth Kiew in 2005 in Begonias of Penisular Malaysia pages 98 to 101.
The specific epithet honors a passionate gardener who first discovered this species.
This species is part of the section Parvibegonia.
Tuberous plant, creeping stems more or less erect, translucent and succulent, rooting easily near knots in contact with soil or mosses, stipules long and pointed, light green with scattered hairs, long petioles, leaves light green to bluish green , heart shaped asymmetric and very elongated, the tip emits bulblets and roots and seedlings when it comes into contact with the substrate. Inflorescence terminal, hairy, erect, mostly under the leaves, white flowers tinged with pink.
Delicate terrarium cultivation, requires a high humidity, and constant heat, enjoys a period of rest.
The plant is supposed to multiply alone in a vegetative way.

 

 

Begonia madaiensis

La plante a été découverte en Malaisie le 8 juillet 2000, par Ruth Kiew (1946-…) dans la localité de Gunung Madai, Madai Baturong F.R., Lahad Datu District, Sabah, se développant directement sur les roches calcaires et les falaises à l’ombre claire.

Elle a été décrite en 2001 par Ruth Kiew dans le Gardens’ Bulletin, Singapore, numéro 53, pages 273 à 276 planche 14.
L’épithète spécifique fait référence à la localité où la plante a été découverte.
L’espèce fait partie de la section Petermannia.

Bégonia en forme de canne à plusieurs tiges glabres provenant d’un rhizome prostré, tige brun rougeâtre à l’état jeune, d’abord dressée, puis devenant prosternée ou pendante si elle pousse sur des falaises, jusqu’à 170 centimètres de haut, ligneuse, légèrement plus épaisse aux nœuds très ramifiés, rameaux en zigzag jusqu’à 60 cm de long, marron, stipules pourpre rose pâle, étroitement lancéolées, pétiole marron, feuilles alternes, éloignées, pendantes, vert, vert foncé ou vert brun, dessous marron ou vert clair rosé, bord rouge, les jeunes feuilles panachées au-dessus avec des taches ovales vert blanchâtre ou argentées de taille variable entre les nervures, parfois coalescentes et avec de minuscules taches le long du bord, obliquement ovée, asymétrique, lobe basal largement arrondi, apex acuminé, nervure palmée-pennée, nervure médiane et nervures latérales rouges dessus et dessous.
Plante protogyne. Inflorescences mâles produites à l’aisselle supérieure, rouge brunâtre, dressées, cyme une fois ramifiée avec jusqu’à 7 fleurs, bractées étroitement lancéolées, fleur mâle à pédicelle rose, 4 tépales, 2 externes deux blancs ou rose rosé, glabres, 2 internes blancs purs, étroitement obovales. Fleurs femelles solitaires à l’aisselle inférieure des feuilles, ovaire blanc-vert pâle avec le bord des ailes rougeâtre, 3 ailes égales, 5 tépales blancs légèrement roses vers le bord, elliptiques.

Les feuilles des jeunes plants sont plus grandes (environ deux fois la taille de celles des pousses fertiles) et peuvent être très variées, mais cette coloration ne se maintient pas dans les feuilles plus âgées. Les plantes poussant à l’ombre plus profonde ont tendance à avoir des feuilles plus vertes et moins marron et les plantes à l’ombre profonde, c’est-à-dire à la base des falaises, ne fleurissent pas. La floraison sur un seul rameau est effectivement unisexuée car la phase femelle ne chevauche pas la phase mâle ultérieure.

Begonia madaiensis – Photo Albert Sng Chay Jian

Parmi les Begonias en forme de canne que l’on trouve sur calcaire dans la région du Sabah, B. baturongensis est le plus similaire à B. madaiensis ses feuilles étant plus larges et ayant un lobe basal arrondi par rapport à celles de B. amphioxus et B. keithii, et étant plus petit que ceux de B. heliostrophe, B. keeana et B. malachostica. B. madaiensis se distingue facilement de B. baturongensis par son fruit, qui se rétrécit jusqu’à l’apex, lui donnant un contour rhomboïde. Outre la forme du fruit, il diffère également de B. baturongensis par plusieurs autres caractéristiques, telles que la marge foliaire festonnée, les bractées plus petites, l’inflorescence mâle moins ramifiée, les fleurs blanches ou rose pâle, les tépales de la fleur mâle qui sont plus longs que larges et le feuilles fortement plissées avant leur expansion.

Begonia madaiensis – Photos Albert Sng Chay Jian, Singapour

Culture délicate, en terrarium au début, dans un substrat dont le Ph sera supérieur à 7.
Multiplication ps semis, boutures de tiges feuillées, mais aussi par boutures de feuilles pétiolées, mais c’est plus long.

La plante est également décrite avec des photos dans :
Begonias of Borneo pages 174-175, Kiew et al, 2015
Asian Begonia page 192, Hughes M. et al., 2018

The plant was discovered in Malaysia on July 8, 2000, by Ruth Kiew (1946-…) in the locality of Gunung Madai, Madai Baturong FR, Lahad Datu District, Sabah, developing directly on limestone rocks and cliffs in the clear shadow.
It was described in 2001 by Ruth Kiew in the Gardens’ Bulletin, Singapore, number 53, pages 273 to 276 plate 14.
The specific epithet refers to the locality where the plant was discovered.
The species is part of the Petermannia section.
Begonia in the shape of a cane with several glabrous stems coming from a prostrate rhizome, reddish brown stem in the young state, first erect, then becoming prostrate or hanging if it grows on cliffs, up to 170 centimeters high, woody, slightly thicker with very branched nodes, zigzag twigs up to 60 cm long, brown, pale pinkish purple stipules, narrowly lanceolate, brown petiole, alternate, distant, drooping leaves, green, dark green or greenish brown, underside brown or light pinkish green, red edge, young leaves variegated above with whitish green or silvery oval spots of variable size between the veins, sometimes coalescing and with tiny spots along the edge, oblique ovate, asymmetrical, basal lobe broadly rounded, acuminate apex, webbed-pinnate rib, midrib and red lateral veins above and below.
Protogynous plant. Male inflorescences produced in the upper armpit, reddish brown, erect, cyme when branched with up to 7 flowers, bracts tightly lanceolate, male flower with pink pedicel, 4 tepals, 2 external two white or pinkish pink, glabrous, 2 internal pure whites, narrowly obovate. Solitary female flowers in the lower axils of the leaves, pale white-green ovary with the edge of the wings reddish, 3 equal wings, 5 white tepals slightly pink towards the edge, elliptical.
The leaves of young plants are larger (about twice the size of those of fertile shoots) and can be very varied, but this coloration does not persist in older leaves. Plants growing in deeper shade tend to have greener, less brown leaves, and plants in deep shade, i.e. at the base of cliffs, do not flower. Flowering on a single branch is effectively unisexual because the female phase does not overlap the subsequent male phase.
Among the cane-shaped Begonias found on limestone in the Sabah region, B. baturongensis is most similar to B. madaiensis, its leaves being wider and having a rounded basal lobe compared to those of B. amphioxus and B. keithii, and being smaller than those of B. heliostrophe, B. keeana and B. malachostica. B. madaiensis is easily distinguished from B. baturongensis by its fruit, which narrows to the apex, giving it a rhomboid outline. Besides the shape of the fruit, it also differs from B. baturongensis by several other characteristics, such as the scalloped leaf margin, the smaller bracts, the less branched male inflorescence, the white or pale pink flowers, the tepals of the male flower which are longer than wide and the leaves strongly folded before their expansion.
Delicate cultivation, in a terrarium at the start, in a substratum with a pH higher than 7.
Multiplication ps seedlings, cuttings of leafy stems, but also by cuttings of petiolate leaves, but it is longer.

 

 

 

 

Begonia magentifolia

La plante a été découverte par Julia Sang et son équipe, le 4 octobre 2007 dans le Parc national de Gunung Mulu, autour des grottes de Clearwater, dans la forêt calcaire de plaine et également dans les zones non calcaires de forêt mixte de diptérocarpes, sur les bancs sablonneux au-dessus de la rivière ou sur les pentes raides entre 100 et 140 mètres, dans le district de Marudi, Sarawak, Bornéo, Malaisie.

La nouvelle espèce a été décrite en 2013 par Julia Sang, Ruth Kiew et Connie Geri dans Phytotaxa volume 99, numéro 1 pages 17 à 19, dans un article dont le titre est « Revision of Begonia (Begoniaceae) from the Melinau Limestone in Gunung Mulu National Park and Gunung Buda National Park, Sarawak, Borneo, including thirteen new species« .
L’épithète spécifique fait référence à la couleur magenta du revers des feuilles.
L’espèce fait partie de la section Petermannia dans un groupe constitué également de B. berhamanii, B. caulifora, B. lawii, B. pubescens et B. stichochaete.

 

The plant was discovered by Julia Sang and her team on October 4, 2007 in Gunung Mulu National Park, around Clearwater caves, in the lowland limestone forest and also in the non-limestone areas of mixed dipterocarp forest, on sandy banks above the river or on steep slopes between 100 and 140 meters, in the district of Marudi, Sarawak, Borneo, Malaysia.
The new species was described in 2013 by Julia Sang, Ruth Kiew and Connie Geri in Phytotaxa volume 99, number 1 pages 17 to 19, in an article whose title is « Revision of Begonia (Begoniaceae) from the Melinau Limestone in Gunung Mulu National Park and Gunung Buda National Park, Sarawak, Borneo, including thirteen new species« 

 

 

Begonia nagaensis

La plante a été découverte par Wai-Chao Leong et son équipe, le 11 juillet 2005 à proximité de Gua Naga, près de Ulu Merirai, dans le district de Tatau, état du Sarawak, sur l’île de Bornéo, en Malaise orientale.

La plante a été décrite en 2009 par Ruth Kiew et Julia Sang dans le Garden Bulletin of Singapore volume 60, numéro2, pages 359 à 361.
L’épithète spécifique fait référence au lieu où la plante a été découverte.
L’espèce fait partie de la section Petermania.

On trouve également une description plus concise et des photos de la plante dans Begonias of Borneo, page 190, livre paru en 2015.

C’est une plante vivace et monoïque à tiges érigées ou retombantes d’un rouge écarlate et font entre 20 et 70 cm de haut, feuillage très coloré allongé et asymétrique, légèrement gaufré entre les nervures, teinté e rouge au revers, mais d’un vert nuancé de brun en surface avec des reflets irisés d’un bleu-vert métallique intense. Les courtes inflorescences portent de discrètes fleurs roses pâle à cœur jaune, dont le revers est moucheté de rouge, de même que le fruit hérissé de section triangulaire.

Plante délicate qui demande un air saturé en humidité et des températures supérieures à 25°C. Culture en terrarium.
Multiplication par boutures de tiges feuillées, parfois les boutures de feuilles pétiolées reprennent aussi.

Les amateurs partagent une plante qu’ils appellent Begonia ‘Black Metallic’ que je soupçonne d’être une forme plus foncée de cette espèce, à moins que ce ne soit une forme à feuillage très sombre de Begonia metallicolor C. W. Lin & C.-I Peng.

The plant was discovered by Wai-Chao Leong and his team on July 11, 2005 near Gua Naga, near Ulu Merirai, Tatau District, Sarawak State, Borneo Island, Eastern Malaysia.
The species was described in 2009 by Ruth Kiew and Julia Sang in the Garden Bulletin of Singapore Volume 60, Number 2, pages 359-361.
The specific epithet refers to the place where the plant was discovered.
This species is part of the Petermania section.
There is also a more concise description and photos of the plant in Begonias of Borneo, page 190, book published in 2015. It is a perennial and monoecious plant with stems erect or drooping a scarlet red and are between 20 and 70 cm high, elongated and asymmetric, very colored foliage, slightly embossed between the veins, tinged red on the reverse, but of a green shade of brown on the surface with iridescent reflections of an intense metallic blue-green. The short inflorescences are subtle pale pink flowers with a yellow heart, the reverse of which is speckled with red, as well as the spiky fruit of triangular section.
Delicate plant that requires moisture saturated air and temperatures above 25 ° C. Terrarium culture.
Multiplication by cuttings of leafy stems, sometimes cuttings of petiolate leaves also can root.
Fans share a plant they call Begonia ‘Black Metallic’ which I suspect to be a darker form of this species, unless it is a very dark foliage form of Begonia metallicolor CW Lin & C.-I Peng.

Begonia rajah

La plante fut découverte en 1892 par un collecteur local, en un lieu dénommé Tringganu (Terengganu ou Trengganu) de la péninsule de Malaisie. Henry Nicholas Ridley, a décrit et dénommé la plante en 1894 après son introduction au jardin botanique de Singapour. La même année, une brève présentation de la plante accompagnée d’une planche botanique a été publiée dans The Gardeners’ Chronicle: a weekly illustrated journal of horticulture and allied subjects serie 3, numéro 16, page 213, planche 31 (mais contrairement à ce que l’on peut lire parfois, ceci n’est pas la publication de H. Ridley dont je n’ai pas encore retrouvé la trace).
Son nom vient du sanskrit « raja » qui signifie « roi ».
L’espèce fait partie de la section Reichenheimia.

Pratiquement disparu par la destruction de son biotope, il fut redécouvert au mont Lawit près d’une cascade, par Ruth Kiew guidée par Dennis Yong.

Ruth Kiew et le Begonia rajah

Elle a rapporté cette découverte dans le numéro 13 du Begonian paru en mars-avril 1989 . Il est considéré comme plante menacée.

Espèce rhizomateuse, rampante. Le rhizome est mince, les feuilles sont vert bronze à brun pourpre voir acajou, plus ou moins gaufrées, avec les nervures soulignées de vert clair, glabres, à bord finement denté et cilié, circulaire et acuminé. Les nouvelles feuilles sont presque rouge. Les inflorescences qui émergent au dessus du feuillage sont axillaires et bisexuées. Les fleurs mâles sont blanches et roses avec 4 tépales. Les fleurs femelles sont roses et à 3 tépales.

Culturellement, on peut lire qu’il doit être cultivé dans un terrarium.
Mais en pleine terre dans la serre, il s’en porte très bien aussi, au point de se montrer peu sociable avec ses congénères, mais il ne tolérera pas de devenir complètement sec. Une lumière plus faible semble faire ressortir une meilleure couleur, des feuilles plus grandes et un plus grand nombre de tiges florales avec de petites fleurs roses.  Il est aussi possible de le cultiver en potées, dans un substrat de feuilles décomposées allégé avec de la vermiculite, en tenant compte que sa période de repos peut subvenir en été, et qu’il aura alors tendance à vouloir fleurir de l’automne au printemps.
Le bouturage de fragments de feuilles est facile à l’étouffée et le semis (à condition de trouver des graines fraiches) est aussi simple à réaliser.

Ce bégonia a été utilisé pour créer plusieurs hybrides :
B. ‘Butterscotch’ (B. subnummularifolia X B. rajah) – Michael J. Kartuz, 1977
B. ‘Mumtaz’ (B. goegoensis X B. rajah) – Michael J. Kartuz
B. ‘Rajkumari’ (B. sudjanae X B. rajah) – Phillip Seitner, 1975
B. ‘Sansouci’ (B. goegoensis X B. rajah) – Hampe, 1955.
Fait intéressant, parmi les hybrides que j’ai trouvés (sur l’International Database), B. rajah était toujours le parent mâle.

The plant was discovered in 1892 by a local collector, in a place called Tringganu (Terengganu or Trengganu) of the Peninsular Malaysia. Henry Nicholas Ridley, described and named the plant in 1894 after its introduction to the Singapore Botanical Garden. The same year, a brief presentation of the plant accompanied by a botanical plank was published in The Gardeners’ Chronicle: a weekly illustrated newspaper of horticulture and allied subjects serie 3, number 16, page 213, plate 31 (but contrary to this that one can read sometimes, this is not the publication of H. Ridley of which I have not yet traced).
Its name comes from the Sanskrit « raja » which means « king ».
Virtually disappeared by the destruction of its biotope, it was rediscovered at Mount Lawit near a waterfall, by Ruth Kiew guided by Dennis Yong.
She reported this discovery in The Begonian No. 13 published in March-April 1989. It is considered threatened plant.
Rhizomatous, creeping species. The leaves are bronze green to purple brown, more or less embossed, with veins outlined in light green, glabrous, with finely toothed and ciliate margins, circular and acuminate. The inflorescences that emerge above the foliage are axillary and bisexual. The male flowers are white and pink with 4 tepals. The female flowers are pink and have 3 tepals.
Culturally, it can be read that it must be grown in a terrarium.
But in the ground in the greenhouse, he is doing very well too, to the point of not being sociable with his peers, but he will not tolerate becoming completely dry. A weaker light seems to bring out a better color, larger leaves and a larger number of flower stems with small pink flowers. It is also possible to grow it in pots, in a substrate of decomposed leaves lightened with vermiculite, taking into account that it can be the rest period is in summer, and that it will tend to want to bloom from autumn to spring.
Cuttings of leaf fragments are easy to smother and sowing (provided you find fresh seeds) is also easy to do.

Begonia roseopunctata

L’espèce a été décrite par Ruth Kiew en 2015 dans Sandakania, numéro 20, à la page 146. Peut-être dans un article auquel je n’ai pas eu accès : Eight new species of Begonia (Begoniaceae) from Murum Dam, Sarawak, Borneo. Julia, S. and C.Y. Ling.
Dans le même numéro, on pouvait également lire :
Begonia (Begoniaceae) from Kubah National Park and environs, Sarawak, Borneo, including a new species. Julia, S., R. Kiew, C.Y. Ling and C. Geri.
A decade of Begonia (Begoniaceae) from Sarawak, Borneo. Julia, S., R. Kiew, and C.Y. Ling.
L’épithète spécifique fait référence aux macules roses sur les feuilles.
L’espèce appartient à la section Petermannia.

Par la suite, l’espèce a été décrite par Ruth Kiew dans son livre paru fin 2015 : Begonias of Borneo sur deux doubles pages 234-234 et 236-237, avec des photos en couleur, et une description de la plante en anglais. Toutefois, cette description destinée au grand public ne donne aucune information sur la date et les conditions précises de la découverte.

C’est une plante endémique de Gunung Gaharu, dans le district de Simunjan, au Sarawak, dans la partie malaisienne de Bornéo, où il pousse sur des pentes rocheuse de grès dans des zones très ombragées de la forêt de Dipterocarpus mixtes des basses terres, à une altitude inférieure à 500 mètres.

C’est habituellement une plante érigée de 15 à 30 centimètres de haut, mais si les tiges touchent la surface verticale de la roche couverte de mousses, elles produisent des racines ce qui permet à la plante de se comporter comme une plante grimpante couvrant les rochers. Les feuilles des jeunes plantes sont vert pâle avec des macules rose vif entre les veines, sur les feuilles anciennes, les taches sont devenues blanches, et souvent plus grandes. Les leurs sont blanc verdâtre, les mâles avec 4 tépales, les fleurs femelles, plus jaunes, ont 5 tépales. Les fruits, vert jaune ont trois ailes.

En juin 2017, Michael Lo a pu photographier l’espèce dans son milieu naturel (voir ici)

Begonia roseopunctata – Photo Michael Lo

The species was described by Ruth Kiew in 2015 in Sandakania, number 20, on page 146. Perhaps in an article I did not have access to: Eight new species of Begonia (Begoniaceae) from Murum Dam, Sarawak , Borneo. Julia, S. and C.Y. Ling.
In the same issue, we could be read:
Begonia (Begoniaceae) from Kubah National Park and vicinity, Sarawak, Borneo, including a new species. Julia, S., R. Kiew, C.Y. Ling and C. Geri.
A decade of Begonia (Begoniaceae) from Sarawak, Borneo. Julia, S., R. Kiew, and C.Y. Ling.
The specific epithet refers to the pink macules on the leaves.
The species belongs to the Petermannia section.
Therefore, the species was described by Ruth Kiew in her book published late 2015: Begonias of Borneo on two double pages 234 -234 and 236-237, with color photos, and a description of the plant in English.
However, this description intended for the general public gives no information on the precise date and conditions of the discovery.
It is an endemic plant of Gunung Gaharu, Simunjan district, Sarawak, in the Malaysian part of Borneo, where it grows on rocky sandstone slopes in shady areas of the mixed lowland Dipterocarpus forest, at an altitude less than 500 meters.
It is usually an erect plant 15 to 30 centimeters high, but if the stems touch the vertical surface of the moss-covered rock, they produce roots which allows the plant to grow. behave like a climbing plant covering the rocks. The leaves of the young plants are pale green with bright pink macules between the veins, on the old leaves, the spots have become white, and often larger. Theirs are greenish-white, the males with 4 tepals, the female flowers, more yellow, have 5 tepals. The fruits, yellow green have three wings.

Begonia sabahensis

La plante à fleurs jaune, a été découverte à Bornéo en 2000, par Recin Sapau, sur les collines autour de Kampung Katabelangan, à environs 40 kilomètres au sud de Tenom, dans la région du Sabah. La plante récoltée fut mise en culture au Tenom Agricultural Park, mais il fut impossible de la faire fleurir de nouveau. Il n’existait jusqu’alors aucune espèce à fleurs jaune connue sur l’île de Bornéo, il fut donc décidé de revenir sur le lieu de la découverte. Le 11 février 2004, Recin Sapau et Jiew Hoe Tan ont trouvé et collecté quelques plants à Sungai Telekoson, près de Tenom, où il pousse dans la transition entre colline et forêt de montagne inférieure à 1115 m d’altitude, à l’ombre profonde sur une litière épaisse dans une pente raide.

Elle a été décrite en 2004 par Ruth Kiew (1946-) et Jiew Hoe Tan dans le Gardens’ Bulletin, Singapore numéro 56, pages 73 à 77.
Cette espèce est similaire à B. calcarea du Sarawak et comme elle, ne correspond à aucune des sections actuellement reconnues.
L’épithète spécifique vient du fait d’être endémique au Sabah.

En 2016 Ruth Kiew a publié à nouveau à propos de cette espèce dans The Calcarea group of Begonia (Begoniaceae) from Borneo, including four new species from Sarawak paru dans Gardens’ Bulletin Singapore 68(2), pages 239 à 255 où cette espèce est comparée à Begonia calcarea, Begonia kanaensis, Begonia lingiae, Begonia rubrotepala et Begonia sadirensis.

Plante rhizomateuse, poilue robuste, non ramifiée, les tiges sont roses, dressées, couvertes de poils rouges denses, les feuilles larges sont charnues, luisantes et vert foncé avec des poils rouges éparses sur la face supérieure, bruns sur la tige, rouges sur le jeune pétiole, transparent sur les vieilles feuilles, inflorescences axillaires, fleurs roses, érigées, mâles et femelles sur inflorescences séparées, inflorescences mâles à 2 ou 3 fleurs 4 tépales jaune canari, glabres, largement ovales, inflorescence féminine à une seule fleur avec un pédicelle rose, 5 tépales jaune canari, glabre, isomorphe.

C’est un Begonia extrêmement rare qui n’est connu que par une population de quelques individus dans une zone menacée de perturbations.

The yellow flowering plant was found in Borneo in 2000, by Recin Sapau, on the hills around Kampung Katabelangan, about 40 kilometers south of Tenom, in the Sabah region. The harvested plant was planted at Tenom Agricultural Park, but it was impossible to flower it again. Until then there was no known yellow flower species on the island of Borneo, so it was decided to return to the place of discovery. On February 11, 2004, Recin Sapau and Jiew Hoe Tan found and collected a few seedlings at Sungai Telekoson, near Tenom, where it grows in the transition from hill to mountain forest below 1115 m altitude, in deep shade on a thick litter on a steep slope.
It was described in 2004 by Ruth Kiew (1946-) and Jiew Hoe Tan in Gardens’ Bulletin, Singapore number 56, pages 73 to 77.
This species is similar to Sarawak’s B. calcarea and, like it, does not correspond to any of the currently recognized sections.
The specific epithet comes from being endemic in Sabah.
In 2016 Ruth Kiew published again about this species in The Calcarea group of Begonia (Begoniaceae) from Borneo, including four new species from Sarawak published in Gardens’ Bulletin Singapore 68 (2), pages 239-255 where this species is compared with B. calcarea, Begonia kanaensis, Begonia lingiae, Begonia rubrotepala and Begonia sadirensis.
Rhizomatous plant, hairy robust, unbranched, the stems are pink, erect, covered with dense red hairs, the broad leaves are fleshy, shiny and dark green with red hairs scattered on the upper surface, brown on the stem, red on the young petiole, transparent on old leaves, axillary inflorescences, pink flowers, erect, male and female on separate inflorescences, male inflorescences with 2 or 3 flowers 4 canary yellow tepals, glabrous, broadly ovate, single-flowered female inflorescence with pedicel pink, 5 yellow canary tepals, glabrous, isomorphous.
It is an extremely rare Begonia known only to a population of a few individuals in an area threatened by disturbances.

Begonia sizemoreae

L’espèce a été découverte le 6 novembre 1996 dans le Ba Vi National Park, à environs 80 kilomètres à l’ouest de Hanoi.
Pendant un certain temps, elle a été connue sous le nom de B U388, référence avec la quelle ABS l’avait inscrite dans sa liste des Begonias non identifiés. Puis on l’a appelée Begonia longiciliata C. Y. Wu en raison des longs poils qui couvrent les larges feuilles.

En 2004, la botaniste Ruth Kiew, spécialiste des bégonias asiatiques a publié dans le Garden’s Bulletin Singapore, serie 4, volume 56 pages 95 à 100, un article descriptif avec le nouveau nom de la plante. Elle explique dans cet article les différences qui font de B. longiciliata (considéré comme un Begonia rex) et B. sizemorae deux espèces distinctes.
L’épithète spécifique rend hommage à la botaniste et exploratrice Lady Mary Sizemore qui l’avait découvert au Vietnam.
L’espèce fait partie de la section Platycentrum.

L’aspect général est celui d’un B. rex. Plante rhizomateuse qui peut atteindre 40cm de hauteur, mais dans la nature, le port est étalé. Il se caractérise par un limbe comportant des poils blancs d’environ 1cm de long. Les feuilles sont vertes, avec des marques plus claires ou plus foncées plus ou moins marquées en fonction de la lumière. Le limbe peut mesurer jusqu’à 20cm de diamètre et est ovale. Le pétiole vert est très poilu. L’inflorescence rose, bisexuée, apparaît le plus souvent en fin d’été. Les fleurs sont peu nombreuses et le fruit est uni-ailé.

Du moment qu’on lui donne de la chaleur, de l’humidité et de l’ombre, ce bégonia prospère sans soucis. Le bouturage de feuilles, un de fragments de limbe ne pose pas de problème dans les mêmes conditions.

En dehors du terrarium, cette espèce passe très bien l’été, à l’ombre, sous les tablettes, à condition de fréquents bassinages. Il devient alors de toute beauté.

The species was discovered on 6 November 1996 in Ba Vi National Park, about 80 kilometers west of Hanoi. For a time, it was known as the U388, reference with which ABS had listed it in its list of unidentified Begonias. Then it was called Begonia longiciliata C. Y. Wu because of the long hairs that cover the broad leaves.
In 2004, botanist Ruth Kiew, a specialist in Asian begonias, published a descriptive article with the new name of the plant in the Garden’s Bulletin Singapore in honor of botanist and explorer Lady Mary Sizemore who had discovered it in Vietnam. She explains in this article the differences that make B. longiciliata (considered as a B. rex) and B. sizemorae two distinct species.
The general aspect is that of a B. rex. Rhizomatous plant that can reach 40cm in height, but in nature, the port is spread out. It is characterized by a blade with white hairs about 1cm long. The leaves are green, with lighter or darker marks more or less marked according to the light. The limb can measure up to 20cm in diameter and is oval. The green petiole is very hairy. The pink, bisexual inflorescence appears most often in late summer. The flowers are few and the fruit is uni-winged.
As soon as it is given warmth, moisture and shade, this begonia thrives without worry. Leaf cuttings, one of limb fragments, is not a problem under the same conditions.
Outside the terrarium, this species passes very well in the summer, in the shade, under the shelves, provided frequent pools. It then becomes beautiful.