Begonia capanemae

Espèce découverte le 4 janvier 1883 à Joinville, région de Santa Catarina, par Guilherm Schuech (1824 – 1908), (Type conservé dans l’Herbário do Jardim Botânico do Rio de Janeiro n.° 75.949), puis par Augusto Gehrt, le 18 octobre 1944, qui a prélevé l’exemplaire conservé au Jardim Botânico de São Paulo (cult. n.° 38.404) et qui a été utilisé pour la détermination.

Plante nommée et décrite en 1954 par Alexander Curt Brade (1881-1971), dans Arquivos do Jardim Botânico do Rio de Janeiro vol. 13, page 73, planche 2. L’épithète spécifique rend hommage à Sir Guilherm Schuech, Baron de Capanema, premier à avoir découvert la plante qu’il avait récoltée dans ses voyages en tant que directeur des télégraphes.

Originaire du Brésil, l’espèce fait partie de la section Pritzelia.

Plante à large feuillage vert ombré de bronze, découpé et dentelé, revers rouge avec les nervures vertes, de 150 centimètres de haut. Grand panicules de fleur blanc-verdâtre.

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Species discovered on January 4, 1883 in Joinville, Santa Catarina region, by Guilherm Schuech (1824-1908), (Type preserved in the Herbário do Jardim Botanico do Rio de Janeiro No. 75.949), then by Augusto Gehrt October 1944, which took the copy preserved at the Jardim Botânico de São Paulo (citation No. 38.404) and which was used for the determination.
Plant named and described in 1954 by Alexander Curt Brade (1881-1971), in Arquivos do Jardim Botanico do Rio de Janeiro vol. 13, page 73, Plate 2. The specific epithet pays tribute to Sir Guilherm Schuech, Baron de Capanema, the first to have discovered the plant he had harvested on his travels as Director of Telegraphs.
Originally from Brazil, the species is part of the Pritzelia section.
Plant with large foliage cut and serrated, 150 centimeters high. Large panicles of greenish-white flower.

Je cultive cette plante à partir de semences obtenues auprès de Mauro Peixoto, Brazil Plants

Begonia caraguatatubensis

Espèce découverte au Brésil le 18 avril 1944 par Oswaldo Handro (1908–1986) à Caraguatatuba, dans l’état de São Paulo.

L’espèce à été nommée et décrite en 1954 par Alexander Curt Brade (1881-1971) dans Arquivos do Jardim Botânico do Rio de Janeiro N° 13, page 87, planches 10 et 11. L’épithète spécifique renvoie au lieu où la plante a été découverte.
Après des hésitations, l’espèce fait désormais partie de la section Pritzelia.

Brade trouvait un lien entre cette espèce et B. collaris Brade, et avait pensé, initialement, les réunir dans une même section.

Grandes feuilles vertes en forme d’éventail, aux nervures saillantes, finement denticulées. Petites fleurs blanches en ombelles.

 

Begonia caraguatatubensis dans la Serra do Mar State Park (Photo Maria Ogrzewalska)

 

 

Species discovered in Brazil on April 18, 1944 by Oswaldo Handro (1908-1986) in Caraguatatuba, in the state of São Paulo.
The species was named and described in 1954 by Alexander Curt Brade (1881-1971) in Archivos do Jardim Botanico do Rio de Janeiro No. 13, page 87, Plates 10 and 11. The specific epithet refers to the place where the plant was discovered.
After hesitation, the species is now part of the Pritzelia section.
Brade found a link between this species and B. collaris Brade, and had thought, initially, to unite them in the same section.
Large, fan-shaped green leaves with prominent, finely-denticulated ribs. Small white flowers in umbels.

Begonia carolineifolia

Espèce découverte en 1852 au Mexique puis envoyée au botaniste allemand Eduard August von Regel (1815-1892) qui en dit « Das Vaterland dieser Pflanze, die wir unter obigem Namen uas Gärten Belgiens empfingen, ist uns unbekannt, wahrscheinlich ist es jedoch Brasilien » il l’a décrite dans Gartenflora 1:259, t. 25. sous le nom de « caroliniaefolia » et le désigne toutefois alors comme plante horticole (Hort.).
L’épithète spécifique fait référence au genre Carolinea L. (nom illégitime = Pachira Aubl.), en référence à sa ressemblance avec le Châtaignier de la Guyane, autrefois nommé Carolinea princeps.auquel le feuillage ressemble, de sorte que l’original « caroliniaefolia » fût corrigé lors de l’International Code of Nomenclature de Melbourne en juillet 2011 (Art. 60.8 et Rec. 60G) en « carolineifolia« .
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

Cette espèce est souvent confondue avec Begonia thiemei. Les deux espèces présentent un feuillage composé, mais partagent quelques autres caractères. Burt-Utley (1985) souligne la pubescence éparse, les sépales plus larges et des étamines plus nombreuses et plus grandes dans des exemplaires de B. thiemei observés. De plus, les feuilles de B. carolineifolia sont beaucoup plus épaisses (coriace) que les feuilles membraneuses de B. thiemei.

Synonymes : B. rotata Liebmann ; Gireoudia carolineifolia (Regel) Klotzsch.

Plante rhizomateuse vivace pouvant atteindre 60 à 100 centimètres de haut. Rhizome succulent, érigé et de forme très contournée, larges feuilles palmées de 30 à 40 centimètres de diamètre, alternes et de couleur vert brillant, glabres en surface et couvertes de longs poils roux dessous, composées d’environ six à huit folioles dentelées et terminées en pointe, réunies par des pétioles poilus et rougeâtres au rhizome, y laissant des cicatrices bien visibles en tombant. La floraison a lieu en hiver et au début du printemps, durant plus de trois mois consécutifs, inflorescences en bouquet, ramifiées par paires, portant des fleurs mâles ou femelles de couleur blanc rosé, à cœur jaune, fruit constitué des trois loges de 9 millimètres de diamètre environ, inégalement ailées.

Dans la nature, on rencontre l’espèce sur les pentes rocheuses des forêts humides, entre 50 et 500 mètres d’altitude. La plante utilise fréquemment un tronc ou un rocher comme tuteur, en s’aidant de ses racines traçantes.

Begonia carolineifolia, est un rhizomateux décoratif par son feuillage comme par les tiges qui sont, même en l’absence des feuilles, attractives. En intérieur très lumineux comme en serre il pousse très facilement, avec une tendance à bourgeonner du pied pour former un beau sujet. Pour tout cela cette superbe espèce à toujours connu un franc succès parmi les amateurs et les collectionneurs grâce à son port particulier et son feuillage qui évoque plus un Schefflera qu’un Begonia.

Les plus beaux spécimens s’obtiennent en serre ou en véranda. En intérieur je reconnais que cette croissance est plus limitée, une feuille au moins par mois. Ce Begonia demande une exposition très éclairée avec quelques heures de soleil non brulant par jour ainsi qu’une température de 18 à 20°C toute l’année, en deçà de laquelle il perdra ses feuilles. Comme il préfère une exposition chaude et ensoleillée, et un substrat lus sec, il est sensible aux cochenilles laineuses. En cas d’attaque, il suffira de placer quelques temps la plante dans une ambiance humide pour tuer les parasites.

Multiplication par semis, bouture de rhizome ou bouture de feuille pétiolée.

La plante s’hybride facilement avec beaucoup des espèces qui l’entourent en culture, il a donné naissances aux cultivars : B. ‘Apple Blossom’ (Goldie Frost, vers 1970) ; B. ‘Arlene Hoskins’ (Brad Thompson, 2013) ; B. ‘Bright Star’ (Elsie Frey, 1945) ; B. ‘Carol Imp’ (Leslie Woodriff, 1948) ; B. ‘Carol Mac’ (Leslie Woodriff, 1976) ; B. ‘Carol Star’ (Leslie Woodriff, 1941) ; B. ‘Challenger’ (Ross Bolwell, 1988) ; B. ‘Colonel Six’ (Liege Botanic Gardens, 1933) ; B. ‘Coronata’ (Victor Lemoine, 1893) ; B. ‘Dusky Shadows’ (Leslie Woodriff, 1976) ; B. ‘Emma Dolan’ (Andrea Prado & Brad Thompson) ; B. ‘Estrada’ (Goldie Frost, 1981) ; B. ‘Green Palmgarten’ (Michael J. Kartuz, 1977) ; B. ‘Green Star’ (Elsie Frey, 1945) ; B. ‘Greg Ostaffe’ (Paul P. Lowe, 1992) ; B. ‘Madame Butterfly’ (Leslie Woodriff, 1977) ; B. ‘Mrs. Mary Peace’ (Mrs. Mary Peace, 1920) ; B. ‘Nellie Clare’ (John Clare, 2002) ; B. ‘Night Flight’ (Leslie Woodriff, 1977) ; B. ‘Nightmare’ (Leslie Woodriff, 1978) ; B. ‘On Target’ (Leslie Woodriff, 1976) ; B. ‘Palmgarten’ (Michael J. Kartuz, 1977) ; B. ‘Paula Swift’ (John Clare, 1998) ; B. ‘Pyramidalis’ (Victor Lemoine) ; B. ‘Rhubarb Twist’ (Brad Thompson, 2013) ; B. ‘Roi Albert’ (1934) ; B. ‘Ross Bolwell’ (Ross Bolwell, 1989) ; B. ‘Silver Star’ (Elsie Frey, 1945) ; B. ‘Sir Byron Jones’ (Andrea Prado & Brad Thompson) ; B. ‘Star Frost’ (Michael J. Kartuz, 1977) ; B. ‘Verschaffeltii’ (Regel, 1853).

Species discovered in 1852 in Mexico then sent to the German botanist Eduard August von Regel (1815-1892) who says « Das Vaterland dieser Pflanze, die wir unter obigem Namen uas Gärten Belgiens empfingen, ist un unbekannt, wahrscheinlich ist es jedoch Brasilien » described it in Gartenflora 1: 259, t. 25. under the name of « caroliniaefolia » and then designates it as a horticultural plant (Hort.).
The specific epithet refers to the genus Carolinea L. (illegitimate name = Pachira Aubl.), in reference to its resemblance to the Chestnut Tree from Guiana, formerly named Carolinea princeps to which the foliage looks, so that the original « caroliniaefolia » « was corrected in the International Code of Nomenclature of Melbourne in July 2011 (Art 60.8 and 60G) into »carolineifolia« .
This species is part of the section Gireoudia.
This species is often confused with Begonia thiemei. Both species have compound foliage but share some other traits. Burt-Utley (1985) emphasizes sparse pubescence, larger sepals, and larger and larger stamens in B. thiemei specimens observed. In addition, the leaves of B. carolineifolia are much thicker (leathery) than the membranous leaves of B. thiemei.
Synonyms: B. rotata Liebmann; Gireoudia carolineifolia (Regel) Klotzsch.
Perennial rhizomatous plant up to 60 to 100 centimeters tall. Succulent, erect and very rounded rhizome, broad webbed leaves 30-40 cm in diameter, alternate and shiny green, glabrous on the surface and covered with long, red hair below, composed of about six to eight serrated and completed leaflets in point, united by petioles hairy and reddish rhizome, leaving scars visible when falling. Flowering takes place in winter and early spring, for more than three consecutive months, in pairs, branched in pairs, bearing pinkish-white male or female flowers, yellow heart, fruit consisting of three 9-millimeter boxes about diameter, unevenly winged.
In the wild, one encounters the species on the rocky slopes of humid forests, between 50 and 500 meters of altitude. The plant frequently uses a trunk or rock as guardian, with the help of its tracing roots.
Begonia carolineifolia, is a rhizomatous decorative by its foliage as by the stems that are, even in the absence of leaves, attractive. In very bright indoor greenhouse it grows very easily, with a tendency to bud foot to form a beautiful subject. For all this this beautiful species has always been a great success among fans and collectors thanks to its particular port and foliage that evokes more a Schefflera than a Begonia.
The most beautiful specimens are obtained in a greenhouse or veranda. Indoors I recognize that this growth is more limited, a sheet at least a month. This Begonia requires a very bright exposure with a few hours of non-burning sun a day and a temperature of 18 to 20 ° C all year long, below which it will lose its leaves.
Propagation by seedling, rhizome cuttings or stalk leaf cuttings.
The plant hybridizes easily with many of the species that surround it in cultivation, it gave births to the cultivars: B. ‘Apple Blossom’ (Goldie Frost, vers 1970) ; B. ‘Arlene Hoskins’ (Brad Thompson, 2013) ; B. ‘Bright Star’ (Elsie Frey, 1945) ; B. ‘Carol Imp’ (Leslie Woodriff, 1948) ; B. ‘Carol Mac’ (Leslie Woodriff, 1976) ; B. ‘Carol Star’ (Leslie Woodriff, 1941) ; B. ‘Challenger’ (Ross Bolwell, 1988) ; B. ‘Colonel Six’ (Liege Botanic Gardens, 1933) ; B. ‘Coronata’ (Victor Lemoine, 1893) ; B. ‘Dusky Shadows’ (Leslie Woodriff, 1976) ; B. ‘Emma Dolan’ (Andrea Prado & Brad Thompson) ; B. ‘Estrada’ (Goldie Frost, 1981) ; B. ‘Green Palmgarten’ (Michael J. Kartuz, 1977) ; B. ‘Green Star’ (Elsie Frey, 1945) ; B. ‘Greg Ostaffe’ (Paul P. Lowe, 1992) ; B. ‘Madame Butterfly’ (Leslie Woodriff, 1977) ; B. ‘Mrs. Mary Peace’ (Mrs. Mary Peace, 1920) ; B. ‘Nellie Clare’ (John Clare, 2002) ; B. ‘Night Flight’ (Leslie Woodriff, 1977) ; B. ‘Nightmare’ (Leslie Woodriff, 1978) ; B. ‘On Target’ (Leslie Woodriff, 1976) ; B. ‘Palmgarten’ (Michael J. Kartuz, 1977) ; B. ‘Paula Swift’ (John Clare, 1998) ; B. ‘Pyramidalis’ (Victor Lemoine) ; B. ‘Rhubarb Twist’ (Brad Thompson, 2013) ; B. ‘Roi Albert’ (1934) ; B. ‘Ross Bolwell’ (Ross Bolwell, 1989) ; B. ‘Silver Star’ (Elsie Frey, 1945) ; B. ‘Sir Byron Jones’ (Andrea Prado & Brad Thompson) ; B. ‘Star Frost’ (Michael J. Kartuz, 1977) ; B. ‘Verschaffeltii’ (Regel, 1853).

Begonia castaneifolia

Espèce du Brésil décrite par Christoph Friedrich Otto et Albert Gottfried Dietrich, en 1836 dans Allgemeine Gartenzeitung Vol. 4, page 356.
L’épithète spécifique a été donnée en référence au feuillage qui évoque celui des châtaigniers.
Cette espèce n’a été affectée dans aucune section car elle est trop méconnue.

Il y a une confusion autour de la paternité de l’auteur de ce nom qui remonte à Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candole, en 1861, qui a cité « Begonia castanaefolia Schott dans Systema vegetabilium. Editio decima sexta […] Volume IV. Partie II, page 407. » Cette citation fait référence au nom d’Othlis castaneaefolia Schott, qui a été publié immédiatement avant la description par Heinrich Wilhelm Schott des Bégonias dans le volume.La description de type dans le protologue ne suffit pas pour l’identification et l’identité de cette espèce n’est donc pas claire.
Auguste Cels (1842) cite le type comme dans l’herbier de Berlin.Le nom est écrit sur un spécimen de Begonia saxicola chez G-BOISS et sur un spécimen de Begonia arborescens à New York, mais les deux ont été recueillis après la publication du nom.

Les feuilles, lancéolées, sont de couleur verte et prennent un port retombant avec le temps. Fleurs roses apparaissant au début du printemps jusqu’à la fin de l’été.

Multiplication par boutures de tiges feuillées.

 

Species of Brazil described by Christoph Friedrich Otto and Albert Gottfried Dietrich, in 1836 in Allgemeine Gartenzeitung Vol. 4, page 356.
The specific epithet has been given in reference to the foliage which evokes that of chestnut trees.
This species has not been affected in any section because it is too little known.
There is a confusion about the authorship of this name that goes back to Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candole, in 1861, who quoted « Begonia castanaefolia Schott in Systema vegetabilium. Editio decima sexta […] Volume IV Part II, page 407.  » This quote refers to the name Othlis castaneaefolia Schott, which was published immediately before Heinrich Wilhelm Schott‘s description of the Begonias in the volume. The type description in the protologue is not sufficient for the identification and the identity of this species is therefore not clear.
Auguste Cels (1842) quotes the type as in the Berlin herbarium. The name is written on a specimen of Begonia saxicola at G-BOISS and on a specimen of Begonia arborescens in New York, but both were collected after the publication of the name.
Leaves, lanceolate, are green in color and take a falling port over time. Pink flowers appearing in early spring until late summer.
Multiplication by cuttings of leafy stems.

Begonia cinnabarina

Plante découverte en 1845 par Hugh A. Weddell dans les Andes, dans la Province d’Acero en Bolivie. Des graines furent envoyées en Angleterre par M. Bridges à messieurs Henderson de Pine Apple Place qui ont transmis des exemplaires à Hoocker. 

Elle a été décrite en 1849 par William Jackson Hooker (1785-1865) dans Botanical Magazine numéro 75, planche  4483.
L’épithète spécifique signifie couleur de cinnabre, fait référence aux fleurs rouge orangées.
L’espèce fait partie de la section Eupetalum.

Plante compacte qui pousse à partir d’un tubercule semblable à celui des bégonias tubéreux hybrides, presque globuleux et déprimé au sommet et en partie au-dessus de la ligne du sol. Le contraste entre les feuilles allongées, dentelées, pointues, vert sombre velouté et les fleurs rouge vermillon très vif est saisissant.

Espèce à l’origine de nombreux cultivars dont : B. ‘Arago’ ; B. ‘Aurelia’ ; B. ‘Cininc’ ; B. ‘Colonel Laussedat’ ; B. ‘Corsair’ ; B. ‘Deuringeri’ ; B. ‘Excelsior’ ; B. ‘Henri Mantion’ ; B. ‘Le Correge’ ; B. ‘Massiliensis’ ; B. ‘Mastodonte’ (1875 – Victor Lemoine) ; B. ‘Meme’ ; B. ‘Mme. Vincent’ ; B. ‘Modiola’ ; B. ‘Prestoniensis’ ; B. ‘Prestoniensis Superba’ ; B. ‘Rory’

La période de croissance s’étale de la fin du printemps à l’automne avec des fleurs d’août à octobre.
Culture à l’extérieur en situation ombragée. Déterrer et ranger les bulbes au sec pour l’hiver et les replanter dès que les bourgeons rose pointent.
Multiplication par semis, ou, plus aléatoire et technique, par bouture des jeunes pousses au début du printemps.

 

 

Plant discovered in 1845 by Hugh A. Weddell in the Andes, in the Province of Acero in Bolivia. Seeds were sent to England by Mr. Bridges to Henderson from Pine Apple Place, who sent copies to Hoocker.
It was described in 1849 by William Jackson Hooker (1785-1865) in Botanical Magazine Number 75, Plate 4483.
The specific epithet means cinnabar color, refers to orange-red flowers.
This species is part of the section Eupetalum.
A compact plant that grows from a tuberous tuberous begonias tubercle, almost globose and depressed at the top and partly above the soil line. The contrast between elongated, serrated, pointed, velvety dark green leaves and vividly bright red flowers is striking.
The growing season extends from late spring to autumn with flowers from August to October.
Outdoor cultivation in shaded situation. Dig up and store the bulbs dry for the winter and replant them as soon as the buds are pink.
Propagation by seedling, or, more randomly and technically, by cutting young shoots in early spring.

Begonia coccinea

La plante a été découverte au Brésil par Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868), qui a indiqué qu’elle vit dans les roches au sommet de la Serra do Mar près de Sebastianopolim dans la province de Brasilia. On n’a pas de date quand à cette découverte.

L’espèce a été décrite en 1843 par William Jackson Hooker (1785-1865) dans Botanical Magazine numéro 69, planche 3990 qui a utilisé pour sa description du matériel découvert en 1841 par William Lobb (1809-1863) dans la Serra dos Orgãs, dans l’état de Rio de Janeiro. Ce collectionneur de plantes de Cornouailles, frère de Thomas Lobb, employé par la Veitch Nurseries de Exeter, est responsable de l’introduction commerciale en Angleterre de l’Araucaria araucana (arbre du « Monkey-Puzzle ») du Chili et du gigantesque Sequoiadendron giganteum ( « Wellingtonia ») d’Amérique du Nord et a exploré plusieurs régions d’Amérique du sud dont l’Argentine, le Chili, l’Équateur, le Pérou…
L’épithète spécifique signifie écarlate.
L’espèce appartient à la section Gaerdtia.

Il s’agit d’une plante vivace qui fait partie des bégonias bambusiformes dont les tiges vertes et glabres, parfois rougissantes, peuvent atteindre 3 mètres de haut, feuilles obliques, ovales ou oblongues, aux bords sinueux, teintés de rouge, fleurs rouge écarlate brillant, fruits écarlates à trois ailes.
Cette espèce très ornementale est à l’origine d’un très grand nombre de cultivars, parmi lesquels B. ‘Aozuru’ ; B. ‘Gloire de Lucerna’ ; B. ‘Orange Parade’ et tant d’autres…

Multiplication par boutures de tiges feuillées.

On peut se procurer cette espèce au Jardin de Rochevieille.

The plant was discovered in Brazil by Karl Friedrich Philipp von Martius (1794-1868), who said she lives in the rocks at the top of the Serra do Mar near Sebastianopolim in the province of Brasilia. We have no date for this discovery.
The species was described in 1843 by William Jackson Hooker (1785-1865) in Botanical Magazine Number 69, Plate 3990 which used for its description of the material discovered in 1841 by William Lobb (1809-1863) in the Serra dos Orgãs, in the state of Rio de Janeiro. This collector of Cornwall plants, brother of Thomas Lobb, employed by Veitch Nurseries of Exeter, is responsible for the commercial introduction in England of the Araucaria araucana (tree of « Monkey-Puzzle ») of Chile and the gigantic Sequoiadendron giganteum (« Wellingtonia ») of North America and has explored several areas of South America including Argentina, Chile, Ecuador, Peru …
The specific epithet means scarlet.
The species belongs to the section Gaerdtia.
It is a perennial plant that is part of the bambusiforme begonias whose green, glabrous stems, sometimes reddening, can grow up to 3 meters high, oblique, oval or oblong leaves, with sinuous edges, tinged with red, scarlet red flowers gloss.
Multiplication by cuttings of leafy stems.

Les formations rocheuses dans le parc national de la serra dos Órgãos ; le pic Dedo de Deus est visible à l’arrière-plan à gauche.

Begonia conchifolia

L’espèce type, découverte en février 1847 par Anders Sandoe Oersted au Costa-Rica au monte Candelaria est une plante épiphyte que l’on a dénommée Begonia scutellata Liebm dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn, page 9 en 1853 (planche d’herbier ci-dessus). Paul H. Allen a découvert le 31 décembre 1939 à Cerro Campana, au Panama, une plante qui est désormais considérée comme le type Begonia conchifolia A. Dietr (planche d’herbier ci-dessous).

Toutefois, Albert Gottfried Dietrich dans sa description de la plante le 16 août 1851 dans Allgemeine Gartenzeitung volume 19, numéro 33, pages 257 à 259 attribue la paternité de la découverte de la plante à Joseph von Rawicz Warszewicz,qui l’aurait trouvée au Costa-Rica, dans la cordillère de Chiriqui en janvier 1850. Je n’ai pas retrouvé de planche d’herbier de ce spécimen, ni même de la trace de cette espèce récoltée par Warszewicz. Il nomme alors la plante Begonia conchaefolia.
L’épithète spécifique conchifolia signifie « à feuilles en forme de conque ».
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

Il existe une sous-espèce : Begonia conchifolia var. rubrimacula Golding
La plante affectionne les forêts moyennes à feuillage persistant, en situation semi-ombragée, où elle pousse dans les creux des arbres.
Récemment, Mariano Calderón a trouvé cette espèce le 4 Septembre 1988 à Santa Anna au Salvador, et R. M. Rueda, L.D. Paguaga, N. Toval & J. Masís le 19 mars 2001 à proximité de Jinotega au Nicaragua.

Herbe rhizomateuse, généralement très ramifiée, feuilles obliques, légèrement asymétrique, ovale à base peltée, irrégulièrement denticulées, non ciliées au revers tomenteux. Inflorescences en cyme asymétrique avec de nombreuses fleurs roses.

Multiplication par boutures de feuilles pétiolées.

The type species, discovered in February 1847 by Anders Sandoe Oersted in Costa Rica at the monte Candelaria, is an epiphytic plant that has been named Begonia scutellata Liebm in Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening and Kjøbenhavn, page 9 in 1853 (herbarium plate above). Paul H. Allen discovered on December 31, 1939 a plant that is now considered to be the type Begonia conchifolia A. Dietr (herbarium board below).
However, Albert Gottfried Dietrich in his description of the plant on August 16, 1851 in Allgemeine Gartenzeitung volume 19, number 33, pages 257 to 259 attributes the paternity of the discovery of the plant to Joseph von Rawicz Warszewicz, who would have found it in Costa-Rica, in the cordillera of Chiriqui in January 1850. He then names the plant Begonia conchaefolia.
The specific epithet conchifolia means « conch-shaped leaves ».
This species is part of the section Gireoudia.
There is one subspecies: Begonia conchifolia var. rubrimacula Golding
The plant likes medium evergreen forests, in a semi-shaded area, where it grows in tree trenches.
Rhizomatous herb, generally very branched, oblique leaves, slightly asymmetrical, ovate with peltate base, irregularly denticulate, not ciliate with tomentose back. Inflorescences in asymmetric cyme with many pink flowers.
Multiplication by cuttings of petiolate leaves.

Begonia conchifolia var. rubrimaculata

L’espèce type, découverte en février 1847 par Anders Sandoe Oersted au Costa-Rica est une plante épiphyte que l’on a dénommée Begonia scutellata Liebm. Paul H. Allen a découvert le 31 décembre 1939 une plante qui est désormais considérée comme le type Begonia conchifolia A. Dietr (voir les planches d’herbier ici).

Cette variété à été découverte à l’altitude de 1400 mètres sur la berge humide d’un ruisseau entre le 8 et le 9 février 1924 par Paul Carpenter Standley, dans une localité nommée El Muneco, au sud de Navarro dans la province de Cartago (Costa-Rica).

Puis, le souvenir de cette espèce s’est un peu perdu, et, depuis 1959, cette plante était proposée comme Begonia ‘Zip’.

Au début des années 70 Jack Golding mêne une véritable enquête autour de ce Begonia dont personne ne sait d’où il vient.  Au début, en 1969, c’est une simple question, qu’il posera à Carrie Karegeannes, d’Annandale, puis à Thelma O’Reilly de La Mesa. En 1970, il obtient différentes plantes de Rudy Ziesenhenne et de Mike Kartuz, qui lui permettent de comparer différentes plantes étiquetées B. conchifolia, B. conchifolia ‘Zip’ et B. ‘Zip’ dont un bel exemplaire exhibé par Carl L’Hommedieu lors d’une convention. Le résultat de cette longue enquête, J. Golding va le publier dans un long article fruit d’un travail colossal dans The Begonian , volume 40, numéro 8, paru en août 1973.

Mark C. Tebbitt en 2005, dans Begonias: Cultivation, Identification and Natural History, page 248 transforme la terminologie de Begonia conchifolia var. rubrimacula Golding en Begonia conchifolia fo. rubrimacula (Golding) Tebbitt.

Ce Begonia est à l’origine de très nombreux cultivars.

Ce petit bégonia a une floraison abondante et parfumée du début de l’hiver jusqu’au printemps, ce qui accroit la difficulté de sa culture, puisqu’il fleurit au moment où on devrait le mettre en repos pour passer la mauvaise saison.
C’est pourquoi il est plus aisé de le conserver en pot, ce qui permet de le rentrer à la maison quand il est en floraison. Sa culture en terrarium, parfois proposée, n’est pas une bonne idée, car il manquera de lumière et perdra ses taches pourpres.

Multiplication lente, par bouture de feuille pétiolée.

On n’hésitera pas à multiplier souvent cette plante, car, chez beaucoup de collectionneur (moi compris), il semble très difficile de conserver les vieilles plantes.

The type species, discovered in February 1847 by Anders Sandoe Oersted in Costa Rica, is an epiphytic plant that has been named Begonia scutellata Liebm. Paul H. Allen discovered on December 31, 1939 a plant that is now considered to be the type Begonia conchifolia A. Dietr.
This variety was discovered at an altitude of 1400 meters on the wet bank of a stream between 8 and 9 February 1924 by Paul Carpenter Standley, in a locality named El Muneco, south of Navarro in the province of Cartago (Costa Rica).
Then, the memory of this species was a little lost, and since 1959, this plant was proposed as Begonia ‘Zip’.
At the beginning of the 70’s, Jack Golding creates a real investigation around this Begonia of which nobody knows where he comes from. At first, in 1969, it’s a simple question, which he will ask Carrie Karegeannes, from Annandale, then to Thelma O’Reilly from La Mesa. In 1970, he obtained different plants from Rudy Ziesenhenne and Mike Kartuz, which allowed him to compare different plants labeled B. conchifolia, B. conchifolia ‘Zip’ and B. ‘Zip’ including a beautiful copy exhibited by Carl L’Hommedieu at of a convention. The result of this long investigation, J. Golding will publish in a long article from a colossal work in The Begonian, volume 40, number 8, published in August 1973.
Mark C. Tebbitt in 2005, in Begonias: Cultivation, Identification and Natural History, page 248 transforms the terminology of Begonia conchifolia var. rubrimacula Golding in Begonia conchifolia fo. rubrimacula (Golding) Tebbitt.
This Begonia is at the origin of many cultivars.
This small begonia has an abundant and fragrant bloom from early winter to spring, which increases the difficulty of its cultivation, since it flowers when it should be put to rest to spend the bad season.
That’s why it’s easier to keep it in pots, so you can get it home when it’s in bloom. Its terrarium cultivation, sometimes proposed, is not a good idea, because it will lack light and will lose its purple spots.
Slow multiplication by stalk leaf cuttings.
It will not hesitate to multiply this plant often, because, for many collectors (me included), it seems very difficult to keep the old plants.

Begonia convolvulacea

Espèce découverte au Brésil dans la région de Berol par le botaniste allemand Friedrich Sellow (1789–1831)

Elle a été décrite en 1854 sous le basionyme de Wageneria convolvulacea par Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860), puis reconsidérée dans le genre Begonia en 1861 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893).
L’épithète spécifique convolvulacea signifie « assez proche des Convolvulus« .

La publication de Klotzsch dans Bericht über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlungen der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin page 126 en 1854 :

 

La publications de Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candole dans Flora Brasiliensis 4(1) page 367 en 1861

L’espèce fait partie de la section Wageneria.

Liane a feuilles vert clair, floraison en grand panicules de petites fleurs blanches en fin d’hiver.

Begonia convolvulacea à l’état sauvage

Culture en panier suspendus ou sur un mur végétal. Multiplication facile par boutures de tiges feuillées.

Cette espèce a été utilisée pour créer B. ‘Acicon’ (Francis Michelson, USA – 1961) ; B. ‘Hocking Mystery’ (Frieling, USA – 1991) ; B. ‘Rubacon’ (Paul P. Lowe, USA, 1974) ; B. ‘Tomoka’ (Francis Michelson, USA – 1970).

 

Species discovered in Brazil in the region of Berol by the German botanist Friedrich Sellow (1789-1831)
It was described in 1854 under the basionym of Wageneria convolvulacea by Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860), then reconsidered in the genus Begonia in 1861 by Alphonse de Candolle (1806-1893). The specific epithet convolvulacea means « fairly close to the Convolvulus »
The publication of Klotzsch in Bericht über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlungen der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin page 126 in 1854:
The publications of Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candole in Flora Brasiliensis 4 (1) page 367 in 1861:
Liane has light green leaves, blooming in large panicles of small white flowers in late winter.
Crop in hanging basket or on a plant wall. Easy multiplication by cuttings of leafy stems.

 

 

 

 

Begonia corallina

Espèce ramenée du Brésil par un capitaine de navire du XIXème siècle.
Cette plante fut décrite en 1875 par Élie Abel Carrière (1818-1896), dans la Revue Horticole numéro 47, page 89.
Désormais, certains botanistes estiment que c’est la même espèce que B. maculata

Le plus ancien exemplaire conservé au Jardin Botanique de Rio a été collecté le 8 Février 1936, dans l’état de São Paulo, par J. Santaro et P. Campinas.

Plantes herbacées vivaces à végétation bambusiforme, avec des cannes raides qui atteignent des tailles de 2 mètres. Les feuilles sont asymétriques, vert clair, unies. Inflorescences pendantes monoïques, rose vif à rouge orangé.
Il existe de nombreux hybrides dont B. corallina ‘Lucerna’, B. ‘Comte de Miribel’, B. ‘Gabrielle Petit’, B. ‘Président Carnot’, B. ‘Prince de Liège’

Culture facile, devient très impressionnant quand il est cultivé en pleine terre sous serre. Convient à la culture hydroponique.
Cultivé en pot, il sera plus sensible à la chlorose si l’eau d’arrosage est trop calcaire.
Multiplication par bouture de tige feuillée.

Species brought back from Brazil by a ship captain of the 19th century.
This plant was described in 1875 by Elie Abel Carrière (1818-1896), in Revue Horticole number 47, page 89.
The earliest surviving specimen kept at the Rio Botanical Garden was collected on February 8, 1936, in the state of São Paulo, by J. Santaro and P. Campinas.
Perennial herbaceous plants with bambusiform vegetation, with stiff canes that reach sizes of 2 meters. The leaves are asymmetrical, light green, united. Monoecious pendulous inflorescences, bright pink to orange-red.
There are many hybrids including B. Corallina ‘Lucerna’, B. ‘Comte de Miribel’, B. ‘Gabrielle Petit’, B. ‘President Carnot’, B. ‘Prince de Liège’
Easy growing, becomes very impressive when grown in open ground under glass. Suitable for hydroponics.
Multiplication by cuttings of stem with leaves.