Begonia cornitepala

Espèce découverte par Augusto Gehrt le 1 avril 1926 à Raiz da Serra, Cubatão dans la région de São Paulo au Brésil, puis décrite en 1953 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie 76 page 41.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.
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Begonia cornitepala est une plante arbustive de 1 mètre de haut, à l’allure d’une plante succulente avec des feuilles épaisses, de taille moyenne, vertes, duveteuses et au revers rougeâtre, pliées le long de la nervure centrale,ce qui leur donne un aspect de petites barques. Grandes fleurs blanches poilues, en petits bouquets au bout de tiges terminales érigées.
La plante n’est pas difficile à cultiver, multiplication par semis ou boutures de tiges feuillées.
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Je cultive l’espèce type à partir d’un semis de graines que j’ai reçues de l’ABS.

Species discovered by Augusto Gehrt on April 1, 1926 in Raiz da Serra, Cubatão in the São Paulo region of Brazil, and described in 1953 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie 76 page 41.
The species is part of the section Pritzelia.
Begonia cornitepala is a 1-meter-tall shrubby plant that looks like a succulent plant with thick, medium-sized, green, downy leaves and a reddish back, folded along the midrib, which gives them an appearance of small boats. Large, hairy white flowers, in small bunches at the end of erect terminal stems.
The plant is not difficult to cultivate, multiplication by seedlings or cuttings of leafy stems.
I keep in culture two local forms:
B. cornipetala ssp. from Praia de Bomba
B. cornipetala ssp. of Testa of Macao
I cultivate the type species from seed sowing that I received from ABS.

Begonia cornitepala f. de Praia de Bomba

Forme locale récoltée dans la forêt aux environs de Praia de Bombas, une station balnéaire le long de l’océan Atlantique dans l’état de Santa Catarina.
Le feuillage, étroit, et teinté de bronze, et le revers des feuilles est pourpre-rose. Les tiges sont brun-rouge foncé, couvertes de poils blanc-crème.

Je cultive cette forme locale à partir de graines obtenues auprès de Brazil Plants.

Local form harvested in the forest around Praia de Bombas, a seaside resort along the Atlantic Ocean in the state of Santa Catarina.
I cultivate this local form from seeds obtained from Brazil Plants.

Begonia cornitepala f. de Testa de Macaco

L’endroit appelé « Testa do Macaco » (Tête de singe) est une petite montagne située sur l’île de Santa Catarina à proximité de Florianopolis la ville qui relie l’île au continent par un pont, au sud du Brésil.

C’est là que Mauro Peixoto a trouvé cette forme locale du Begonia cornipetala, ainsi que plusieurs Sinningia qui semblent vraiment apprécier ces conditions, dont le rare Sinningia bullata Chautems & M. Peixoto endémique du lieu.

Le tourisme et la pression immobilière sont susceptibles de mettre cette forme locale en danger.
Le feuillage est vert tendre avec le revers vert clair.

The place called « Testa do Macaco » (Monkey’s Head) is a small mountain located on the island of Santa Catarina near Florianopolis the city that connects the island to the mainland by a bridge, south of Brazil.
This is where Mauro Peixoto found this local form of Begonia cornipetala, as well as several Sinningia that seem to really like these conditions, including the rare Sinningia bullata Chautems & M. Peixoto endemic to the place.
Tourism and real estate pressure are likely to put this local form in danger.

Begonia crassicaulis

La plante a été découverte par Karl T. Hartweg, qui l’a envoyé à l’Horticultural Society mais aucune information complémentaire ne nous est parvenue, il semblerait, toutefois que ce soit à proximité d’une municipalité du nom de Chizec où la plante fut également trouvée par Louis O. Williams et Terua P. Williams. Le 20 septembre 2006, une équipe de botanistes composée de Rafael Ávila, Alfonso Quezada et Edson Cardona a retrouvé la plante en bordure de route à proximité de Malpais, près de Barillas, dans l’état de Huehuetenango au Guatemala

Elle a été décrite en 1842 par John Lindley (1799-1865) dans Edwards’s Botanical Register 28, misc. 22, planche 44.
L’épithète spécifique signifie « à tiges épaisses » et fait référence aux tiges succulents de la plante.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

Cette espèce a un temps été cultivée aux USA avec le nom Begonia U178.
Begonia crassicaulis Warb décrit par Otto Warburg dans Die Natürlichen Pflanzenfamilien 3(6A), page 149 en 1894 est un synonyme de cette espèce, de même que Gireoudia crassicaulis (Lindl.) Klotzsch décrit en 1854 par Johann F. Klotzsch dans Bericht über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlungen der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin 1854, page 125.

C’est une plante épiphyte au rhizome épais et aux tiges charnues, les fleurs blanches ou rose pâle apparaissent avant les feuilles au début du printemps. Les feuilles vert-clair, fortement lobées sont caduques.

Cette espèce a été utilisée pour créer les cultivars : B. ‘Bayberry Lane’ créé par Joy B. Porter en 1987, B. ‘Bleeding Heart’ de John Clare (1995), B. ‘Magna Carta’ obtenu par Freda Holley en 2014, B. ‘Turnabout’ de John Clare (1994), B. ‘Upsy Daisy’ de Freda Holley (2015) et B. ‘Virginia Jens’ de Paul P. Lowe vers le début des années 2000.

Culture facile, appréciée par les amateurs de plantes à caudex ou de bonzaïs.
Multiplication par bouture de rhizomes ou semis. Au printemps, on peut tenter des boutures avec les jeunes feuilles pétiolées.
Je cultive cette espèce grâce à un semis de graines reçues de l’ABS.

Un an après le semis, apparition des feuilles fin février…

The plant was discovered by Karl T. Hartweg, who sent it to the Horticultural Society but no further information came to us, it would seem, however, that it is near a municipality called Chizec where the plant was also found by Louis O. Williams and Terua P. Williams. On September 20, 2006, a team of botanists composed of Rafael Ávila, Alfonso Quezada and Edson Cardona found the plant on the roadside near Malpais, near Barillas, in the state of Huehuetenango in Guatemala
It was described in 1842 by John Lindley (1799-1865) in Edwards’ Botanical Register 28, misc. 22, plate 44.
The specific epithet means « thick stems » and refers to the succulent stems of the plant.
This species is part of the section Gireoudia.
This species was once cultivated in the USA with the name Begonia U178.
Begonia crassicaulis Warb described by Otto Warburg in Die Natürlichen Pflanzenfamilien 3 (6A), page 149 in 1894 is a synonym for this species, as is Gireoudia crassicaulis (Lindl.) Klotzsch described in 1854 by Johann F. Klotzsch in Bericht über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlungen der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin 1854, page 125.
It is an epiphytic plant with a thick rhizome and fleshy stems, white or pale pink flowers appear before the leaves in early spring. Light green, strongly lobed leaves are deciduous.
This species was used to create the cultivars: B. ‘Bayberry Lane’ created by Joy B. Porter in 1987, B. ‘Clinging Heart’ by John Clare (1995), B. ‘Magna Carta’ obtained by Freda Holley in 2014 , B. ‘Turnabout’ by John Clare (1994), B. ‘Upsy Daisy’ by Freda Holley (2015) and B. ‘Virginia Jens’ by Paul P. Lowe in the early 2000s.
Easy cultivation, appreciated by lovers of caudex plants or bonzaïs.
I grow this species thanks to a seedling of seeds received from ABS.
Multiplication by cuttings of rhizomes or seedlings. In spring, we can try cuttings with the young petiolate leaves.

Begonia croatii

Espèce découverte au Panama par Thomas B. Croat le 18 Mars 1973 à 8 kilomètres (5 miles) à l’ouest de Santa Fé à proximité de la route en face de l’Escuela Agricola Alto Piedra sur le côté Pacifique.

Dans un premier temps, on a pensé que cette plante récolté était Begonia villipetiola C. DC., mais en 1982, Kathleen Burt-Utley a estimé qu’il s’agit d’une autre espèce, qu’elle a dédié à son inventeur (croatii signifie « de Croat ») dans Brittonia N° 34(2) pages 196 à 198, figure 5.

 

Puis dans Burt-Utley, K. 1985. A revision of Central American species of Begonia section Gireoudia (Begoniaceae). Tulane Stud. Zool. Bot. 25(1).
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

Plante rhizomateuse mais se comportant comme une épiphyte sur les rochers, au feuillage tomenteux, tout comme l’ensemble de la plante qui est couverte de pilosités. Fleurs blanches nettement au dessus du feuillage.

Species discovered in Panama by Thomas B. Croat on March 18, 1973 at 8 kilometers (5 miles) west of Santa Fe near the road in front of the Agricola Alto Piedra Agricola on the Pacific side.
Initially, it was thought that this crop was Begonia villipetiola C. DC., but in 1982, Kathleen Burt-Utley considered it to be another species, which she dedicated to her inventor (croatii means « of Croat ») in Brittonia No. 34 (2) pages 196 to 198, figure 5.
A rhizomatous plant with tomentose foliage, just like the whole plant that is covered with hair. Flowers clearly above the foliage.

Begonia cubensis

L’espèce a été décrite par Justus Carl Hasskarl, dans Hortus Bogoriensis descriptus, page 542, publié en 1858.

Justus Carl Hasskarl (1811-1894), est un explorateur et botaniste néerlandais, qui séjourna à Java et au Pérou. Il n’a laissé aucune indication sur les origines de la découverte de cette espèce qui appartient à la section Begonia et dont l’épithète spécifique signifie « de Cuba » dont la plante est une espèce endémique.
Toutefois, il existe dans les herbiers (Ref : MO-770274)  une plante qui avait été récoltée par  Jean Jules Linden (1817-1898), en 1843 ou 1844.
Postérieurement à la publication de cette espèce, Charles (Carlos) Wright (1811-1855) a également découvert cette espèce à l’est de Cuba, entre janvier et juillet 1859.

C’est un buisson ramifié de 90 à 120 centimètres, aux feuilles vert vif, légèrement dentées, brillantes et glabres. Bouquets de fleurs blanches de mars à juillet.

Multiplication par boutures de tiges feuillées.
Je cultive cette espèce obtenue auprès de Franck Durand, du Jardin Exotique de Cosy Home.

The species has been described by Justus Carl Hasskarl, in Hortus Bogoriensis descriptus, page 542, published in 1858.
Justus Carl Hasskarl (1811-1894), is a Dutch explorer and botanist, who lived in Java and Peru. It left no indication as to the origins of the discovery of this species, which belongs to the Begonia section and whose specific epithet means « de Cuba », whose plant is an endemic species.
However, there is a herbarium (Ref: MO-770274) that was harvested by Jean Jules Linden (1817-1898), in 1843 or 1844.
Subsequent to the publication of this species, Charles (Carlos) Wright (1811-1855) also discovered this species east of Cuba, between January and July 1859.
It is a branched bush of 90 to 120 centimeters, with bright green leaves, slightly toothed, shiny and glabrous. Bouquets of white flowers in March to July.
Multiplication by cuttings of leafy stems.
I grow this species obtained from Franck Durand, from the Exotic Garden of Cozy Home.

Begonia cucullata

Cette plante se rencontre dans presque toute la partie tropicale de l’Amérique du sud, où son nom populaire est azedinha-do-brejo.

Espèce décrite et dénommée en 1805 par Carl Ludwig von Willdenow,dans Species Plantarum. Editio quarta 4(1), page 414.
L’épithète spécifique cucullata signifie « ressemblant à un capuchon » en raison de la forme des feuilles.
L’espèce faisait partie de la section Begonia, mais en 2018 elle a été classée dans la nouvelle section Begonia sect. Ephemera Moonlight, l’épithète de cette nouvelle section provient du grec ephemeros (fugace), faisant référence au cycle de vie annuel de toutes les espèces dans cette section, ce qui est très inhabituel dans le genre Begonia.

Na pas confondre avec Begonia cucullata Ruiz ex Klotzsch qui est un nom erroné pour Begonia urticae L. f.

Touffe herbacée dont les tiges, semi-succulentes vertes ou rougeâtres, présentent des feuilles légèrement asymétriques d’un vert foncé brillant sur le dessus, clair dessous, de forme ovale ou elliptique. Floraison blanche ou rose pâle d’octobre à mai, mais surtout en janvier et février.

Il existe plusieurs variétés naturelles et des formes locales très nombreuses.
B. cucullata var. arenosicola (C. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cucullata var. cucullata
B. cucullata var. hookeri L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cucullata var. sellowii A. DC.
B. cucullata var. spatulata (Lodd.) Golding
B. cucullata var. subcucullata (C. DC.) ined.

 

Se reproduit par semis, superficiellement distribué et maintenu à une température de 22 à 25 °C et par bouture de tiges feuillées.

Les feuilles sont comestibles et peuvent être consommées aussi bien crues que cuites (limaces et escargots ne s’y trompent pas).

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Je cultive cette espèce à partir de graines obtenues auprès de Mauro Peixoto, de Brazil Plants.

This plant is found in almost all the tropical part of South America, where its popular name is azedinha-do-brejo.
Species described and named in 1805 by Carl Ludwig von Willdenow, in Species Plantarum. Editio quarta 4 (1), page 414.
The specific epithet cucullata means « resembling a hood » due to the shape of the leaves.
Herbaceous clumps, the stems of which are semi-succulent, green or reddish, with slightly asymmetrical leaves of a dark green, glossy on the upper side, bright below, oval or elliptic. Flowering white or pale pink from October to May, but especially in January and February.
There are many natural varieties and many local forms.
B. cucullata var. arenosicola (C. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cucullata var. cucullata
B. cucullata var. hookeri L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cucullata var. sellowii A. DC.
B. cucullata var. spatulata (Lodd.) Golding
B. cucullata var. subcucullata (C. DC.) ined.
Reproduces by seeding, superficially distributed and maintained at a temperature of 22 to 25°C and by cutting of leafy stems.
The leaves are edible and can be eaten both raw and cooked.

Dessin original paru dans Flora Peruviana et Chilensis. Expédition botanique de Ruiz et Pavon au Pérou et au Chili : encre et aquarelle. Identification après manuscrit.
Par Hipólito Ruiz et José Pavón (1777-1816) – Archivo del Real Jardín Botánico – Madrid

 

Begonia curtii

Le botaniste Alexander Curt Brade (1881-1971) découvre le 12 mai 1949 à 1100 mètres au dessus du niveau de la mer, dans un lieu désigné comme « Forno Grande », dans la municipalité de Castelo, dans l’état de Espirito Santo, au sud du Brésil un Begonia inconnu qu’il collecte sous le numéro 19873.
En 1950, il publie dans les Arquivos do Jardim Botânico do Rio de Janeiro un article qui décrit 6 nouvelles espèces de Bégonia qu’il a découvert les années précédentes lors de ses expéditions dans la région de Espirito Santo. A la page 133 du dixième opuscule, il décrit et nomme cette plante découverte un an plus tôt : Begonia velata Brade. Le texte est accompagné d’une planche.

Le Forno Grande est devenu une réserve floristique en 1960, puis le Parque Estadual do Forno Grande en 1998, d’une étendue de 730 hectares avec pour point culminant le Pico do Forno Grande, à 2.039 mètres d’altitude.

Les aménagements faits dans ce parc ont entraîné une forte fréquentation touristique qui représente un danger pour l’équilibre de la faune et de la flore, alors qu’au départ les intentions, louables, étaient de préserver ce lieu.

Archivos do Jardim Botânico do Rio de Janeiro 10: 133, pl. 2. 1950

Mais cinq ans plus tard, Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice Giduz Schubert (1913-2000) comprennent que Brade a donné le même nom qu’ils ont déjà attribué à une autre espèce péruvienne en 1941 : Begonia velata L. B. Sm. & B. G. Schub.
Aussi, dans un article intitulé Studies in the Begoniaceae IV publié en 1955 dans le Journal of the Washington Academy of Sciences, ils décident de renommer l’espèce trouvée par Brade au Brésil tout en lui faisant honneur. Depuis, cette espèce est donc Begonia curtii L. B. Sm. & B. G. Schub.
L’épithète spécifique curtii signifiant « de Curt » en référence au docteur Alexander Curt Brade pour commémorer son travail important sur les Begonias du Brésil.

C’est un grand bégonia, endémique du Brésil, qui peut attendre 1,50 mètres avec des ramifications dès la base. L’espèce est reconnaissable, entre autres, par les stipules persistantes, qui deviendront scarieuses en vieillissant. Il fleurit blanc, en ombelle légère, et fructifie facilement.

Multiplication par semis. Le bouturage n’est pas très facile.
Il demande plus de lumière que les autres espèces de Begonias et tolère une certaine sécheresse.
Il ne semble pas avoir été à l’origine de cultivars, bien qu’il soit un bon porte graines et qu’il ait un aspect particulier et des qualités qui auraient mérité un intérêt des collectionneurs hybrideurs.

Je l’ai eu par hasard dans un semis de Begonia majungaensis, d’où l’étiquetage erroné dans un premier temps.

 

The botanist Alexander Curt Brade (1881-1971) discovers on 12 May 1949 at 1100 meters above sea level in a place called « Forno Grande », in the municipality of Castelo, in the state of Espirito Santo, In the south of Brazil an unknown Begonia which he collects under number 19873.
In 1950 he published in the Arquivos do Jardim Botanico do Rio de Janeiro an article describing 6 new Begonia species which he discovered in previous years during his expeditions to the Espirito Santo region. On page 133 of the tenth pamphlet, he describes and names this plant discovered a year earlier: Begonia velata Brade. The text is accompanied by a plate.
But five years later, Lyman Bradford Smith and Bernice Giduz Schubert understand that Brade gave the same name that they already attributed to another Peruvian species in 1941: Begonia velata L. B. Sm. & B. G. Schub.
Thus, in an article entitled Studies in the Begoniaceae IV published in 1955 in the Journal of the Washington Academy of Sciences, they decided to rename the species found by Brade in Brazil while honoring it. Since then, this species is Begonia curtii L. B. Sm. & B. G. Schub.
The specific epithet curtii meaning « from Curt » in reference to Dr. Alexander Curt Brade to commemorate his important work on the Begonias of Brazil.
It is a great begonia that can wait 1.50 meters with ramifications from the base. The species is recognizable, among others, by persistent stipules, which will become scarious as they age. It flowers and grows easily.
Multiplication by seeding. Cutting is not very easy.
It requires more light than other species of Begonias and tolerates a certain drought.
It does not seem to have been the origin of cultivars, although it is a good seed carrier and that it has a particular aspect and qualities that would have deserved an interest of hybrid collectors.
I had it by chance in a planting of Begonia majungaensis, hence the wrong labeling at first.

 

Begonia cymbalifera

Plante découverte en Colombie par José Cuatrecasas (1903-1996) le 30 décembre 1940 à Putumayo sur le versant oriental de la cordillère, entre Sachamates et San Francisco de Sibundoy, à l’altitude de 1600 à 1750 mètres. L’espèce a été dénommée et décrite par Lyman Bradford Smith (1904-1997) et Bernice G. Schubert (1913-2000) dans Caldasia volume 4, numéro 17, page 106, figure 13, paru le 15 Août 1946.
L’espèce fait partie de la section Ruizopavonia.

Il existe des variétés de cette espèce :
B. cymbalifera var. cymbalifera
B. cymbalifera var. recta L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cymbalifera var. typica

Cette espèce est très apparentée au Begonia consobrina dont elle se distingue par les nervures peinées de ses feuilles, presque jamais lobées (celles de B. consobrina étant le pennipalmées), par ses tépales pileux et ciliés. Les fleurs et les ailes des capsules souvent ciliées.

 

Plant discovered in Colombia by José Cuatrecasas (1903-1996) on December 30, 1940 in Putumayo on the eastern slope of the cordillera, between Sachamates and San Francisco de Sibundoy, at the altitude of 1600 to 1750 meters. The species was named and described by Lyman Bradford Smith (1904-1997) and Bernice G. Schubert (1913-2000) in Caldasia Volume 4, Number 17, page 106, Figure 13, published August 15, 1946.
The species is part of the section Ruizopavonia.
There are varieties of this species:
B. cymbalifera var. cymbalifera
B. cymbalifera var. recta L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. cymbalifera var. typica
This species is closely related to the Begonia consobrina, from which it is distinguished by the pain-streaked veins of its leaves, almost never lobed (those of B. consobrina being the pennipalmates), by its hairy and ciliated tepals. The flowers and the wings of the capsules often ciliated.

Begonia daedalea

La plante fut ramenée du Mexique par Auguste Boniface Ghiesbreght (1810-1893), où il collecta de 1842 à 1854.
Puis la plante fut mise en culture à Paris, et c’est en 1860 que Antoine Charles Lemaire en fit une description dans L’Illustration Horticole 7, pages 54 et 55.

Toutefois, de nos jours, de nombreux botanistes pensent que cette espèce est la même chose que Begonia strigillosa A. Dietr.

  •  D’Arcy, W. G. 1987. Flora of Panama. Checklist and Index. Part 1: The introduction and checklist. Monogr. Syst. Bot. Missouri Bot. Gard. 17: v–xxx, 1–328.
  •  Burt-Utley, K. 1985. A revision of Central American species of Begonia section Gireoudia (Begoniaceae). Tulane Stud. Zool. Bot. 25(1): 1–131.
  •  Smith, L.B. & B. G. Schubert. 1961. Begoniaceae. En: P. C. Standley & L. O. Williams (eds.), Flora of Guatemala – Part VII, Number 1. Fieldiana, Bot. 24(7, no. 1): 157–185.
  •  Nelson, C. H. 2008. Cat. Pl. Vasc. Honduras 1–1576. Secretaría de Recursos Naturales y Ambiente, Tegucigalpa.