Begonia convolvulacea

Espèce découverte au Brésil dans la région de Berol par le botaniste allemand Friedrich Sellow (1789–1831)

Elle a été décrite en 1854 sous le basionyme de Wageneria convolvulacea par Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860), puis reconsidérée dans le genre Begonia en 1861 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893).
L’épithète spécifique convolvulacea signifie « assez proche des Convolvulus« .

La publication de Klotzsch dans Bericht über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlungen der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin page 126 en 1854 :

 

La publications de Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candole dans Flora Brasiliensis 4(1) page 367 en 1861

L’espèce fait partie de la section Wageneria.

Liane a feuilles vert clair, floraison en grand panicules de petites fleurs blanches en fin d’hiver.

Begonia convolvulacea à l’état sauvage

Culture en panier suspendus ou sur un mur végétal. Multiplication facile par boutures de tiges feuillées.

Cette espèce a été utilisée pour créer B. ‘Acicon’ (Francis Michelson, USA – 1961) ; B. ‘Hocking Mystery’ (Frieling, USA – 1991) ; B. ‘Rubacon’ (Paul P. Lowe, USA, 1974) ; B. ‘Tomoka’ (Francis Michelson, USA – 1970).

 

Species discovered in Brazil in the region of Berol by the German botanist Friedrich Sellow (1789-1831)
It was described in 1854 under the basionym of Wageneria convolvulacea by Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860), then reconsidered in the genus Begonia in 1861 by Alphonse de Candolle (1806-1893). The specific epithet convolvulacea means « fairly close to the Convolvulus »
The publication of Klotzsch in Bericht über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlungen der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin page 126 in 1854:
The publications of Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candole in Flora Brasiliensis 4 (1) page 367 in 1861:
Liane has light green leaves, blooming in large panicles of small white flowers in late winter.
Crop in hanging basket or on a plant wall. Easy multiplication by cuttings of leafy stems.

 

 

 

 

Begonia glabra

Cette espèce a été décrite en 1775 par Christophe Fusée Aublet dans son Histoire des plantes de la Guiane Françoise : rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur différens objects intéressans, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane Françoise.

Dans le tome second à la page 916 puis 917, on trouve la description de la plante qu’il a découvert dans des forêts situées entre la rivière de Sinémari et la crique des Galibis en Guyane française.

Dans le quatrième et dernier volume, on trouve une planche descriptive de la plante :

En 1941, Lyman B. Smith (1904-1997) et Bernice G. Schubert (1913-2000) décrivent la plante avec précision dans Publications of the Field Museum of Natural History, Botanical Series volume 13 (4/1), page 190.

Cette espèce a une aire de répartition importante, du Mexique, dans le Chiapas, au Nord, jusqu’en Guyane, au sud-est et au Pérou au sud-ouest, ainsi que dans les Caraïbes (Cuba, Jamaïque…).
L’espèce fait partie de la section Wageneria.

Dans la nature, c’est une liane qui s’accroche aux troncs d’arbres. Il semble qu’il y ait des pieds exclusivement porteurs de fleurs mâles, et d’autre, uniquement femelles.

Les botanistes ont distingué des variétés naturelles :

B. glabra var. amplifolia (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub. (Colombie)
B. glabra var. cordifolia (C. DC.) Irmsch. (Costa Rica, Équateur)
B. glabra var. coralipetiolis
B. glabra var. glabra
B. glabra var. physalifolia Liebm. ex Buxton

Photo Sébastien Sant

En culture, il est possible de le faire grimper ainsi qu’il le fait si bien dans la nature, mais les jardiniers amateurs préfèrent l’utiliser en suspension, d’où il retombe avec grâce. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le multiplier pour le planter dans le mur végétal où il devrait se plaire.
J’ai testé Begonia glabra sur le mur végétal et il a de suite retrouvé ses habitudes de liane qui s’accroche :

Les grandes inflorescences très graphiques apparaissent en avril-mai. Comme la plante fructifie assez aisément si on a la chance d’avoir un pied de fleurs femelles, les hybridations sont possibles et faciles. C’est pourquoi cette espèce est à l’origine de nombreux cultivars.

Multiplication par marcotage ou bouture de tiges.

 

This species was described in 1775 by Christophe Fusée Aublet in his Histoire des plantes de la Guiane Françoise : rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur différens objects intéressans, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane Françoise.
In the second volume on page 916 and then 917, we find the description of the plant that he discovered in forests located between the river Sinemari and the creek of the Galibis.
In the fourth and last volume, we find a descriptive plate of the plant:
This species has a significant range, from Mexico, in Chiapas, in the north, to Guyana, south-east and Peru in the south-west, as well as in the Caribbean (Cuba, Jamaica …).
In nature, it is a vine that clings to the trunks of trees. It seems that there are solely male flower-bearing feet, and only females.
Botanists have distinguished natural varieties:
B. glabra var. amplifolia (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub. (Colombia)
B. glabra var. cordifolia (C. DC.) Irmsch. (Costa Rica, Ecuador)
B. glabra var. glabra
B. glabra var.
physalifolia Liebm. Ex Buxton
In culture, it is possible to climb it as it does so well in nature, but amateur gardeners prefer to use it in suspension, from where it falls gracefully.
I have not yet had the opportunity to multiply it to plant it in the vegetal wall where it should be pleasing.
Large, highly graphic inflorescences appear in April-May. As the plant fructifies quite easily if one is lucky to have a foot of female flowers, hybridizations are possible and easy. This is why this species is the source of many cultivars.
Multiplication by marcotage or stem cutting.

Begonia glabra var. amplifolia

La plante aurait été découverte par Eduard Friedrich Poeppig (1798-1868), mais je n’ai trouvé aucune indication sur la date, et un doute subsiste sur le lieu.

A. de Candolle a nommé cette plante Begonia scandens var. amplifolia A. DC. en 1864 dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, numéro 1, page 362 qui localise la découverte de cette plante par E. F. Poeppig dans la forêt subandine près de Papayaco et Tocache au Pérou.

En 1941, Lyman B. Smith (1904-1997) et Bernice G. Schubert (1913-2000) renomment la plante Begonia glabra var. amplifolia (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub. dans Publications of the Field Museum of Natural History, Botanical Series volume 13 (4/1), page 191, mais il indiquent que la découverte à été faite près de Tocache, dans la région de Sàn Martin et à Pampayacu, dans la région de Huàlnuco en Colombie.
L’épithète de la variété signifie « a grandes feuilles » et, en effet, c’est la principale caractéristique par rapport à l’espèce type.

Les feuilles font plus de 20 centimètres de long et 15 de large. L’aile sur l’ovaire est également plus grande.

The plant was discovered by Eduard Friedrich Poeppig (1798-1868), but I found no indication of the date, and a doubt remains about the place.
A. de Candolle named this plant Begonia scandens var. amplifolia A. DC. in 1864 in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, number 1, page 362 which locates the discovery of this plant by E. F. Poeppig in the subandine forest near Papayaco and Tocache in Peru.
In 1941, Lyman B. Smith (1904-1997) and Bernice G. Schubert (1913-2000) renamed the plant Begonia glabra var. amplifolia (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub. in Publications of the Field Museum of Natural History, Botanical Series 13 (4/1), page 191, but indicate that the discovery was made near Tocache, in the region of Sàn Martin and Pampayacu, in the region of Huànuco in Colombia.
The epithet of the variety means « large leaves » and, indeed, it is the main characteristic with respect to the type species.
The leaves are more than 20 centimeters long and 15 wide. The wing on the ovary is also larger.

Begonia glabra var. coralipetiolis

La plante a été découverte par Florence Carrell, avant 1946, au Costa Rica, trouvé dans la partie supérieure de la forêt qui est constamment dans les nuages, sans plus de précision… elle a été mentionnée pour la première fois, comme une variété de Begonia Glabra dans The Begonian volume 13, numéro 8, page 153, paru en aout 1946.
Il en a de nouveau été fait mention au mois de décembre de la même année dans la même publication à la page 241.

La plupart des formes de cette espèce, soit nous étaient inconnues à cette époque, soit moins connues en raison de leur rareté. De nos jours encore, les variétés de Begonia glabra sont très peu cultivées, à l’exception de quelques jardins botaniques.

Ressemble au B. glabra typique mais plus robuste, feuilles, capsules et fleurs plus grandes. Les fleurs sont vert pâle à blanches, feuilles vert clair. Tiges pâles à corail rose ou brun rouge, carmin près des nœuds. Elle semble être une variété plus colorée de B. scandens var. cordifolia.

Cultivé dans le mur végétal :

Cultivé en panier suspendu :

The plant was discovered by Florence Carrell, before 1946, in Costa Rica, found in the upper part of the forest which is constantly in the clouds, without any more precision … it was mentioned for the first time as a variety of Begonia glabra in The Begonian volume 13, number 8, page 153, published in August 1946.
It was mentioned again in December of the same year in the same publication.
Most forms of this species, either we were unknown at that time, or less known because of their rarity. Even today, the varieties of Begonia glabra are very poorly cultivated, with the exception of a few botanical gardens.
Looks like a typical but more robust B. glabra, leaves, capsules and larger flowers. The flowers are pale green to white, light green leaves. Pale stems with pink coral, carmine close to the nodes. It seems to be a more colorful variety of B. scandens var. cordifolia.