Begonia broussonetiifolia

Espèce découverte à Moyogalpa, au sud de Agua hedionda, le 14 Mar 1842 par le botaniste autrichien Emmanuel Rittel von Friedrichsthal au « Guatemala » (Note : Le Guatemala est utilisé dans le sens de la République fédérale de Centro América sur les étiquettes de Friedrichstahl et comprend les pays modernes du Guatemala, du Belize, du Salvador, du Honduras, du Nicaragua, du Costa Rica et d’une partie du Chiapas, au Mexique. Jusqu’à présent, on ne lui connait que des collections botaniques au Nicaragua et au Costa Rica en Amérique centrale).

Décrit et dénommé Begonia broussonetiæfolia en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 133.
L’épithète spécifique signifie à feuilles de Broussonetia, famille d’arbres que nous connaissons mieux sous le nom de Muriers.
L’espèce appartient à la section Gireoudia.

Cette espèce est morphologiquement assez semblable à B. involucrata et a été traité comme synonyme de ce taxon par Smith et Schubert dans leur entreprise de « simplification » du genre Begonia quand ils ont réduit d’un quand le nombre d’espèces avec leur parti pris que les plantes qui se ressemblaient un peu appartenaient à la même espèce, en se basant uniquement sur des spécimens d’herbiers, parfois erronés.
Smith, L.B. & B. G. Schubert. 1961. Begoniaceae. En: P. C. Standley & L. O. Williams (eds.), Flora of Guatemala – Part VII, Number 1. Fieldiana, Bot. 24(7, no. 1): 157–185.
La façon dont ils procèdent reste quand même hallucinante. Pour décrire Begonia involucrata, il écrivent : « on ne connait que le type de Begonia broussonetiifolia récolté au Guatemala sans plus de précision » mais cette unique feuille dans un herbier leur suffit à dire que deux espèces sont synonymes. Et cela prête encore à confusion, encore de nos jours.

Pourtant, en 1985 Kathleen Burt-Utley a apporté un grand nombre de précisions à la description de l’espèce, notamment comment la différencier de B. involucrata dans A revision of Central American species of Begonia section Gireoudi.

 

 

 

Species discovered in Moyogalpa, south of Agua hedionda, on 14 Mar 1842 by the Austrian botanist Emmanuel Rittel von Friedrichsthal in « Guatemala » (Note: Guatemala is used in the direction of the Federal Republic of Central America on the labels of Friedrichstahl and Includes the modern countries of Guatemala, Belize, El Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica and part of Chiapas, Mexico. Up to now, it is known only to botanical collections in Nicaragua and Costa Rica in Central America).
Described by Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle in the Annales des Sciences Naturelles; Botany, series 4 11, page 133 in 1859
In 1985 Kathleen Burt-Utley brought a great deal of detail to the description of the species, including how to differentiate it from B. involucrata in A revision of Central American species of Begonia Gireoudi section.

Begonia castaneifolia

Espèce du Brésil décrite par Christoph Friedrich Otto et Albert Gottfried Dietrich, en 1836 dans Allgemeine Gartenzeitung Vol. 4, page 356.
L’épithète spécifique a été donnée en référence au feuillage qui évoque celui des châtaigniers.
Cette espèce n’a été affectée dans aucune section car elle est trop méconnue.

Il y a une confusion autour de la paternité de l’auteur de ce nom qui remonte à Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candole, en 1861, qui a cité « Begonia castanaefolia Schott dans Systema vegetabilium. Editio decima sexta […] Volume IV. Partie II, page 407. » Cette citation fait référence au nom d’Othlis castaneaefolia Schott, qui a été publié immédiatement avant la description par Heinrich Wilhelm Schott des Bégonias dans le volume.La description de type dans le protologue ne suffit pas pour l’identification et l’identité de cette espèce n’est donc pas claire.
Auguste Cels (1842) cite le type comme dans l’herbier de Berlin.Le nom est écrit sur un spécimen de Begonia saxicola chez G-BOISS et sur un spécimen de Begonia arborescens à New York, mais les deux ont été recueillis après la publication du nom.

Les feuilles, lancéolées, sont de couleur verte et prennent un port retombant avec le temps. Fleurs roses apparaissant au début du printemps jusqu’à la fin de l’été.

Multiplication par boutures de tiges feuillées.

 

Species of Brazil described by Christoph Friedrich Otto and Albert Gottfried Dietrich, in 1836 in Allgemeine Gartenzeitung Vol. 4, page 356.
The specific epithet has been given in reference to the foliage which evokes that of chestnut trees.
This species has not been affected in any section because it is too little known.
There is a confusion about the authorship of this name that goes back to Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candole, in 1861, who quoted « Begonia castanaefolia Schott in Systema vegetabilium. Editio decima sexta […] Volume IV Part II, page 407.  » This quote refers to the name Othlis castaneaefolia Schott, which was published immediately before Heinrich Wilhelm Schott‘s description of the Begonias in the volume. The type description in the protologue is not sufficient for the identification and the identity of this species is therefore not clear.
Auguste Cels (1842) quotes the type as in the Berlin herbarium. The name is written on a specimen of Begonia saxicola at G-BOISS and on a specimen of Begonia arborescens in New York, but both were collected after the publication of the name.
Leaves, lanceolate, are green in color and take a falling port over time. Pink flowers appearing in early spring until late summer.
Multiplication by cuttings of leafy stems.

Begonia convolvulacea

Espèce découverte au Brésil dans la région de Berol par le botaniste allemand Friedrich Sellow (1789–1831)

Elle a été décrite en 1854 sous le basionyme de Wageneria convolvulacea par Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860), puis reconsidérée dans le genre Begonia en 1861 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893).
L’épithète spécifique convolvulacea signifie « assez proche des Convolvulus« .

La publication de Klotzsch dans Bericht über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlungen der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin page 126 en 1854 :

 

La publications de Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candole dans Flora Brasiliensis 4(1) page 367 en 1861

L’espèce fait partie de la section Wageneria.

Liane a feuilles vert clair, floraison en grand panicules de petites fleurs blanches en fin d’hiver.

Begonia convolvulacea à l’état sauvage

Culture en panier suspendus ou sur un mur végétal. Multiplication facile par boutures de tiges feuillées.

Cette espèce a été utilisée pour créer B. ‘Acicon’ (Francis Michelson, USA – 1961) ; B. ‘Hocking Mystery’ (Frieling, USA – 1991) ; B. ‘Rubacon’ (Paul P. Lowe, USA, 1974) ; B. ‘Tomoka’ (Francis Michelson, USA – 1970).

 

Species discovered in Brazil in the region of Berol by the German botanist Friedrich Sellow (1789-1831)
It was described in 1854 under the basionym of Wageneria convolvulacea by Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860), then reconsidered in the genus Begonia in 1861 by Alphonse de Candolle (1806-1893). The specific epithet convolvulacea means « fairly close to the Convolvulus »
The publication of Klotzsch in Bericht über die zur Bekanntmachung geeigneten Verhandlungen der Königlich Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin page 126 in 1854:
The publications of Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candole in Flora Brasiliensis 4 (1) page 367 in 1861:
Liane has light green leaves, blooming in large panicles of small white flowers in late winter.
Crop in hanging basket or on a plant wall. Easy multiplication by cuttings of leafy stems.

 

 

 

 

Begonia decandra

La plante a été découverte à Porto Rico par José Antonio Pavón (1754-1844).
Endémique de Porto Rico que l’on rencontre en altitude, sur des karsts du nord (Río Abajo), la Cordillère centrale, la Cordillère orientale, la Sierra de Cayey, la vallée de Caguas et la Sierra de Luquillo, entre 200 et 1 300 mètres.

Elle a été décrite en 1859 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) d’après les travaux de J. A. Pavón dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, numéro 1, page 288.
L’épithète spécifique signifie « comptant dix étamines ».
L’espèce fait partie de la section Begonia.
Synonymes :
Begonia decandra Sessé & Moç.later homonym, non Pav. ex A.DC.
Begonia portoricensis A.DC.
Nom communs : Begonia de poeta, Begonia nativa, Corazón de poeta.

Arbuste ramifié de 30 centimètres, tiges rougeâtres, feuilles asymétriques, allongées, vert clair, dentées et dentelés, grandes fleurs avec 4 tépales blancs.

The plant was discovered in Puerto Rico by José Antonio Pavón (1754-1844).
Endemic to Puerto Rico, found at altitude, on northern karsts (Río Abajo), Central Cordillera, Eastern Cordillera, Sierra de Cayey, Caguas Valley and Sierra de Luquillo, between 200 and 1,300 meters.
It was described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) according to the work of J. A. Pavón in Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis volume 15, number 1, page 288.
The specific epithet means « with ten stamens ».
The species is part of the section Begonia.
Synonyms:
Begonia decanded Sessé & Moç.later homonym, no Pav. ex A.DC.
Begonia portoricensis A.DC.
Common names: Begonia de poeta, Begonia nativa, Corazón de poeta.
30 cm branched shrub, reddish stems, asymmetrical leaves, elongated, light green, toothed and serrated, large flowers with 4 white tepals.

Aquarelle de Lord Nathaniel Britton, flore populaire de Porto Rico, Flora Borinqueña.

Begonia dentatiloba

On ne sais pas qui a découvert la plante, ni où, ni quand.

Elle a été décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 140.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia.
Synonyme : Begonia acutifolia Herb.Vindob. ex A.DC. nom. rej.

Arbrisseau à tiges dressées, les jeunes pousses brunes glanduleuses, devenant glabres, feuilles oblongues, subaiguë, base obtuse, ondulées et dentées, lisses, stipules lancéolées, caduques, inflorescences naissant à l’aisselle des feuilles supérieures, panicules de fleurs au pétales dentés, ovaire lisses à ailes arrondies.

Multiplication par semis ou boutures de tige feuillées.

 

We do not know who discovered the plant, where or when.
It was described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, Series 4 Volume 11, page 140.
The species is part of the section Pritzelia.
Synonym: Begonia acutifolia Herb.Vindob. ex A.DC. nom. rej.
Shrub with upright stems, young glandular brown shoots, becoming glabrous, oblong, subacute leaves, base obtuse, wavy and toothed, smooth, lanceolate stipules, deciduous, inflorescences arising in the axils of the upper leaves, panicles of flowers with toothed petals, ovary smooth with rounded wings.
Multiplication by seedling or leafy stem cuttings.

 

Begonia depauperata

La plante a été découverte au Brésil par Carl Martius (1794-1868) dans une forêt dense de Mandiocca (Manioc) de la province de Rio de Janeiro, sur des enrochements. La date de la découverte et le lieu exact ne nous sont pas parvenus. Ce qui semble être le plus ancien spécimen collecté est conservé à Munich au Botanische Staatssammlung München. Elle a également été découverte par Ludwig Riedel (1790-1861) et G.H. Langsdorff (1774-1852) sur des troncs d’arbres dans la Serra d’Estrella. La plante était cultivée pour étude depuis 1835.
Elle est évoquée par A. de Candolle (1806-1893) dans Prodromus systematis naturalis regni vegetabilis 15, page 388 puis décrite par Friedrich E.L. von Fischer (1782-1854) dans sa Flora Brasiliensis volume 4, partie1, page 382 en 1861, il la nomme alors Begonia rhizocapa Fisch. ex A. DC.
L’espèce a été dénommée Begonia depauperata Schott et décrite en 1827 par Heinrich Wilhelm Schott (1794-1865) dans Systema Vegetabilium, editio decima sexta 4 (dans les appendix), page 408, d’après les travaux de Curt Sprengel (1766-1833). C’est cette dénomination qui est antérieure et qui est retenue depuis le 23 mars 2002.
L’espèce fait partie de la section Trachelocarpus.

Si vous n’êtes pas encore complètement perdu, il faut savoir que Johann Friedrich Klotzsch avait nommé en 1855 cette même plante Trachelanthus rhisocarpus dans Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, page 203 devenue Trachelocarpus rhizocarpus (Klotzsch) Müll.Berol. dans les Annales botanices systematicae en 1857 (page 910) par Carolo Mueller.
OUI !
La vie de botaniste amateur est loin d’être un long fleuve tranquille…

Prodromus systematis naturalis regni vegetabilis 15 page 388
Annales botanices systematicae 4 page 910
Flora Brasiliensis volume 4 partie1 page 382

Begonia rhizocarpa Fisch. ex Otto & A. Dietr. est réputé différent de Begonia rhizocarpa (Klotzsch) Fisch. ex A.DC qui est désormais le synonyme de Begonia depauperata Schott

Petite plante rhizomateuse, parfois terrestre, mais, le plus souvent épiphyte. Dans le sol, le rhizome est souvent souterrain, feuilles érigées, oblongues, acuminées et étroites, de 6 à 8 centimètres de long, vertes, parfois avec des points blancs. Fleurs roses sur des tiges provenant directement du rhizome.

Culture délicate, plante de terrarium.
Multiplication par semis, division des rhizomes, et, plus aléatoire, boutures de feuilles pétiolées.

The plant was discovered in Brazil by Carl Martius (1794-1868) in a dense forest of Mandiocca (Manioc) in the province of Rio de Janeiro, on rock. The date of the discovery and the exact location did not reach us. What seems to be the oldest specimen collected is preserved in Munich at the Botanische Staatssammlung München. It was also discovered by Ludwig Riedel (1790-1861) and G. H. Langsdorff (1774-1852) on tree trunks in the Serra d’Estrella. The plant was cultivated for study since 1835.
It is evoked by A. de Candolle (1806-1893) in Prodromus systematis naturalis regni vegetabilis 15, page 388 then described by Friedrich EL von Fischer (1782-1854) in his Flora Brasiliensis volume 4, part1, page 382 in 1861, he then call it Begonia rhizocapa Fisch. ex A. DC.
The species was named Begonia depauperata Schott and described in 1827 by Heinrich Wilhelm Schott (1794-1865) in Systema Vegetabilium, editio decima sexta 4 (in the appendices), page 408, based on the work of Curt Sprengel (1766- 1833). It is this name which is earlier and which has been retained since March 23, 2002.
This species belongs to the section Trachelocarpus.
If you are not yet completely lost, you should know that in 1855 Johann Friedrich Klotzsch named the same plant Trachelanthus rhisocarpus in Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, page 203 became Trachelocarpus rhizocarpus (Klotzsch) Müll.Berol. in the Annals botanices systematicae in 1857 (page 910) by Carolo Mueller.
YES !
The life of amateur botanist is far from being a long calm river …
Small rhizomatous plant, sometimes terrestrial, but most often epiphyte. In the soil, the rhizome is often subterranean, leaves erect, oblong, acuminate and narrow, 6 to 8 centimeters long, green, sometimes with white dots. Pink flowers on stems coming directly from the rhizome.
Delicate culture, terrarium plant.
Propagation by seedling, division of rhizomes, and, more random, cuttings of petiolate leaves.

Références bibliographiques :

Jacques, E.L. 2015. Begoniaceae in Lista de Espécies da Flora do Brasil. Jardim Botânico do Rio de Janeiro.
BFG. Growing knowledge: an overview of Seed Plant diversity in Brazil. Rodriguésia, v.66, n.4, p.1085-1113. 2015.

Begonia domingensis

La plante a été découverte en février 1859 près de Saint-Domingue par Georg Friedrich von Jaeger (1785-1866), à l’altitude de 1190 mètres.

Elle a été dénommé et décrite dès la même année 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 124.
L’épithète spécifique signifie « de Saint-Domingue », en référence à la capitale où la pante a été collectée.
L’espèce fait partie de la section Begonia.
Ce bégonia est originaire de République Dominicaine et de Haïti.
Il a été répertorié un temps comme Begonia U170.

Il existe deux sous-espèces :
Begonia domingensis var. domingensis
Begonia domingensis var. oligostemon Urb.

Arbuste de taille moyenne, bien ramifié, plutôt étalé, à petites petites feuilles lisses, arrondies et coriaces vert vif à gris-vert selon l’intensité de la lumière, fleurs roses et blanches, parfumées très inhabituelles qui recouvrent la plante pendant l’hiver.

Facile à cultiver s’il n’est pas trop arrosé. Cette plante de petite taille est agréable en paniers suspendus.
Multiplication par boutures de tiges feuillées.
Il est surnommé ‘Peanut Brittle‘ (Begonia cacahuète) par les américains.

Il a été utilisé par Brad Thompson pour créer deux cultivars : B. ‘Last Tango’ en 2004 et B. ‘Little Tango’ en 2012.

The plant was discovered in February 1910 near Santo Domingo by Georg Friedrich von Jaeger (1785-1866), at an altitude of 1190 meters.
It was described in 1859 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) in Annales des Sciences Naturelles ; Botanique, Series 4 11: 124.
The specific epithet means from Santo Domingo, in reference to the capital where the pante was collected.
The species is part of the section Begonia.
This begonia comes from the Dominican Republic and Haiti.
It has been listed a time as Begonia U170.

There are two subspecies:
Begonia domingensis var. domingensis
Begonia domingensis var. oligostemon Urb.
Medium-sized shrub, well branched, rather spreading, with small smooth, rounded, leathery leaves bright green to gray-green depending on the intensity of the light, pink and white flowers, very unusual scents that cover the plant during the winter .
Easy to grow if it is not too watered.
Multiplication by cuttings of leafy stems.
It is nicknamed ‘Peanut Brittle’ by the Americans (see bellow).
It was used by Brad Thompson to create two cultivars: B. ‘Last Tango’ in 2004 and B. ‘Little Tango’ in 2012.

 

Begonia erythrocarpa

Espèce découverte en mai 1847, par le médecin et botaniste Hugh Algernon Weddell (1819 – 1877) en Bolivie, dans la province de Larecaja, dans la région de La Paz.

Elle fut dénommée et décrite en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 121.
L’épithète spécifique se réfère aux les graines qui sont de couleur roux foncé.
L’espèce que l’on trouve à l’état naturel en Bolivie, en Équateur et au Pérou fait partie de la section Knesebeckia.
Synonymes :
Begonia lobatopeltata
Irmsch.
Begonia macbrideana
Irmsch.
Begonia pennellii fo. macrantha
Irmsch.
Begonia pennellii
L.B. Sm. & B.G. Schub.
Begonia pennellii subsp. lobato-ovata
Irmsch.
Begonia pennellii subsp. longiloba
Irmsch.

Plante herbacée en touffe érigée, feuilles palmatilobées, souvent vert foncé à vert bronze, grandes fleurs blanches au dessus du feuillage.

Begonia erythrocarpa – photo Peter Moonlight

 

Culture délicate au début, si on tente le semis, puis assez facile en pleine terre dans la serre, plante impressionnante.

 

 

 

Species discovered in May 1847, by the physician and botanist Hugh Algernon Weddell (1819 – 1877) in Bolivia, in the region of La Paz, then named and described in the Annals of Natural Sciences; Botany, series 4 11, page 121, by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle (1806-1893), in 1859.
The species found naturally in Bolivia, Ecuador and Peru is part of the Knesebeckia section. The specific epithet refers to the seeds that are dark reddish.
Herbaceous plant in erect tuft, palmatilobed leaves, often dark green to bronze green, large white flowers above the foliage.

Begonia foliosa var. putzeysiana

Plante découverte en août 1846 au Venezuela dans la Province de Truxillo par Nicolas Funck (1816-1896) et Louis Joseph Schlim (1819-1863) à l’altitude de 6500 mètres. Collectionneur belge aux Antilles et en Amérique du Sud, Schlim a parcouru l’Amérique centrale, le Venezuela et la Colombie de 1841 à 1852, souvent avec son demi-frère, le fournisseur d’horticulture Jean Linden, et leur associé Nicolas Funck.
Source : Killip, E. P. 1927. Report of the Killip-Smith botanical expedition to Colombia, 1926-1927. J. New York Bot. Gard. 28: pages 205 à 220.

Collection Etab. Bot. Hort. Linden Luxembourg

La plante a été décrite et nommée Begonia putzeysiana A. DC. en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 139.

Lyman Bradford Smith et Bernice Giduz Schubert l’ont renommée Begonia foliosa var. putzeysiana (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub. dans Caldasia volume 4, numéro 18, pages 192 à 194, planche 17 dans un article sur les Begonias de Colombie paru le 25 Octobre 1946.

Plant discovered in August 1846 in Venezuela in the Province of Truxillo by Nicolas Funck (1816-1896) and Louis Joseph Schlim (1819-1863) at the altitude of 6500 meters. Belgian collector in the West Indies and South America, Schlim traveled Central America, Venezuela and Colombia from 1841 to 1852, often with his half-brother, the horticulture supplier Jean Linden, and their associate Nicolas Funck.
Source: Killip, E.P. 1927. Report of the Killip-Smith botanical expedition to Colombia, 1926-1927. J. New York Bot. Gard. 28: 205-220.
The plant has been described and named Begonia putzeysiana A. DC. by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle, in Annales des Sciences Naturelles; Botanique, series 4, number 1, page 139 in 1859.
Lyman Bradford Smith and Bernice Giduz Schubert have renamed it Begonia foliosa var. putzeysiana (A. DC.) L.B. Sm. & B.G. Schub. in Caldasia volume 4, number 18, pages 192 to 194, plate 17 in an article on the Begonias of Colombia published on October 25, 1946.

Begonia fruticosa

Ce bégonia est originaire du Brésil et d’Argentine, il a été découvert dans la région de São Paulo en 1816 par le botaniste orléanais Auguste de Saint Hilaire (1779 – 1853) auteur d’une Flora Brasiliae meridionalis (3 tomes, comprenant 592 planches colorées, 1825-1832) qu’il signe avec Adrien de Jussieu (1797-1853) et Jacques Cambessèdes (1799-1863) .
L’espèce a été décrite en 1854 sous le basionyme de Trendelenburgia fruticosa par Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860) dans Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin page 172.

Puis cette espèce fut renommée dans le genre Begonia en 1861 par Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) dans Flora Brasiliensis 4(1) page 377 d’après le travail réalisé par Karl Friedrich Philipp von Martius sur les genres appartenant à la famille des Begoniaceae.

En 1941, cette espèce a également été mentionnée par L.B. Smith & B.G. Schubert dans Darwiniana 5, page 114, planche 17 dans leur clef de détermination des espèces de Begonias.

 

L’épithète spécifique fruticosa signifie « buissonneux, arbustif » bien que ce soit plus une plante qui se comporte comme une liane quand elle en a l’occasion et qu’il rampe sur le sol dans la majorité des cas.

Les tiges ont tendance à prendre racine aux nœuds, de façon naturelle. Les feuilles sont lancéolées de couleur vert foncé lumineux, légèrement dentelées sur le pourtour. Les grappes de minuscules fleurs blanches apparaissent en fin d’hiver et au printemps.

This begonia is native to Brazil and Argentina, it was discovered in the region of São Paulo in 1816 by the Orleanian botanist Auguste de Saint Hilaire (1779 – 1853) author of a Flora Brasiliae meridionalis (3 volumes, including 592 boards colored, 1825-1832) that he signed with Adrien de Jussieu (1797-1853) and Jacques Cambessèdes (1799-1863).
The species was described in 1854 under the basionym of Trendelenburgia fruticosa by Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860) in Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin page 172.
This species was renamed in the genus Begonia in 1861 by Alphonse Pyrame de Candolle (1806-1893) in Flora Brasiliensis 4 (1) page 377 from the work of Karl Friedrich Philipp von Martius on the genera belonging to the family Begoniaceae.
In 1941, this species was also mentioned by L.B. Smith & B.G. Schubert in Darwiniana 5, page 114, Plate 17 in their key to determining Begonias species.
The specific epithet fruticosa means « bushy, shrubby » although it is more a plant that behaves like a creeper when it has the opportunity and that it crawls on the ground in the majority of cases.
The stems tend to take root at the knots, naturally. The leaves are lanceolate in bright green color, slightly serrated on the perimeter. The clusters of tiny white flowers appear in late winter and spring.