Begonia longipetiolata

Espèce découverte par Max J. Dinklage, en fleurs en mars, dans le sud du Cameroun (mais on ne sait pas en quelle année).
La nouvelle espèce à été nommée et décrite en 1904 par Ernest Friedrich Gilg dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 34, page 92.

Dénommée Begonia squamulosa var. bipindensis par Nicolas Hallé et décrite en 1972 dans Adansonia: recueil périodique d’observations botanique, volume 2 numéro 12, page 365, planche 4, figure 1, les botanistes on finalement décidé que la plante découverte par Hallé n’était pas une variété nouvelle de l’espèce, mais un synonyme de la plante décrite par Ernest Friedrich Gilg.

Espèce épiphyte, tige couchée, rampante, pouvant atteindre 1 mètre de longueur, et formant des racines à chaque nœud. Feuilles plus ou moins symétriques, elliptique à oblongues, presque linéaire ou étroitement obovales, de forme très variables, ce qui peut entrainer des confusions. Inflorescences unisexuées. Les inflorescences mâles portent de 5 à 70 fleurs pendantes, aplaties ; les inflorescences femelles portent une ou deux fleurs, subsessiles. Les fruits, caractéristiques, en forme de saucisses, sont rétrécis vers le sommet et s’ouvrent selon tris fentes déhiscentes.

Présent dans les forêts ombrophiles de Guinée Équatoriale, du Gabon, et de la République du Congo entre 100 et 850 mètres d’altitude.

Rare en culture dans les collections privées, cette plante est souvent présentée en suspensions dans les collections des jardins botaniques.
Multiplication par marcotage (naturel).

 

Species discovered by Max J. Dinklage, in bloom in March, in the south of Cameroon (but we do not know in what year).
The new species was named and described in 1904 by Ernest Friedrich Gilg in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie nr. 34, page 92.
Called Begonia squamulosa var. bipindensis by Nicolas Hallé and described in 1972 in Adansonia: periodic collection of botanical observations, volume 2 number 12, page 365, plate 4, figure 1, the botanists finally decided that the plant discovered by Hallé was not a new variety of the species, but a synonym of the plant described by Ernest Friedrich Gilg.
Epiphytic species, recumbent, creeping stem, up to 1 meter long, forming roots at each node. Leaves more or less symmetrical, elliptic to oblong, almost linear or closely obovate, very variable in shape, which can lead to confusion. Unisexual inflorescences. Male inflorescences have from 5 to 70 pendulous flowers, flattened; the female inflorescences carry one or two flowers, subsessile. The fruit, characteristic, sausage-shaped, is narrowed towards the top and opens according to three dehiscent slits.
Present in the rainforests of Equatorial Guinea, Gabon, and the Republic of Congo between 100 and 850 meters above sea level.
Rare in culture in private collections, this plant is often presented in suspensions in the collections of botanical gardens.
Multiplication by marcotage (natural).