Begonia bullatifolia

La plante a été trouvée au Brésil le 15 octobre 2006 par Ludovic Kollmann dans la forêt R. Kautsky, près de Domingos Martins, dans l’état de Espírito Santo.

Roberto Anselmo Kautsky (1924 – 2010) était un botaniste et un écologiste né dans la région montagneuse d’Espírito Santo, possédant l’une des plus grandes biodiversités de la planète. Orchidophile, broméliophile, autodidacte, docteur honoraire de l’Université de Rio de Janeiro, en collaboration avec des scientifiques nationaux et internationaux, il a étudié et révélé au monde plus d’une centaine de nouvelles espèces de la flore et de la faune de la région montagneuse d’Espírito Santo, publiées dans des livres et des magazines.
Il a consacré une superficie de 300 000 m² (30 hectares) de forêt atlantique appartenant à sa famille à la conservation des espèces et l’a enrichie de plus de 100 000 plants d’orchidées, de broméliacées et d’autres plantes récoltées lors de la déforestation au cours des trente dernières années. Situé à Domingos Martins, les 16 sentiers d’interprétation permettent de découvrir la flore et la faune locale. Les visites de sentier et d’observation sont guidées et une réservation préalable est requise. La réserve abrite également le Pico do Eldorado, haut de 850 mètres. À son sommet, vous pouvez voir un temple œcuménique connu sous le nom de chapelle de l’Union et avoir une vue panoramique sur la ville et la région.
Begonia kautskiana lui est dédié.

L’espèce a été dénommée et décrite en 2009 par Ludovic Kollmann dans Candollea volume 64, numéro 1, pages 118 et 119.
L’épithète spécifique fait référence au limbe des feuilles qui est bullé.
L’espèce fait partie de la section Astrothrix.

Plante rhizomateuse de 10 à 15 centimètres de hauteur, velue, avec des trichomes glanduleux, tiges de 0,8 à 1,2 cm de diamètre, vert-brun, à lenticelles, trichomes étoilés de couleur rouge, stipules persistantes, feuilles asymétriques vertes, réniformes à orbiculés, base cordée, face supérieure bullée, blanches lorsqu’elles sont jeunes à cause des trichomes, face supérieure avec trichomes stellés aplatis blancs, face inférieure avec trichomes stellaires érigés de couleur rouge, inflorescence de 21 à 35 centimètres de long, brun rougeâtre, thyrsiforme, à lenticelles, fleurs mâles à 2 sépales blanc-rosé, ové, avec des poils glandulaire à l’extérieur et 2 pétales blancs, fleurs femelles à 3 sépales blanc rosé, ovales à obovés, et 3 pétales blancs, obovales, capsules à 3 ailes inégales.

Begonia bullatifolia se développe dans la litière de feuilles et l’humus des montagnes centrales de la forêt atlantique de l’État d’Espírito Santo, au Brésil, à 750 mètres d’altitude, dans la forêt de Kautsky, municipalité de Domingos Martins. Il est possible que cette espèce soit venue d’une autre localité et ait été introduite dans la forêt. En effet, Roberto Kautsky transplantait souvent ici des espèces de l’Etat d’Espírito Santo.
En raison de la répartition apparemment endémique de B. bullatifolia, dont la zone d’occurrence est estimée à moins de 10 km², il semblerait prudent d’inscrire cette espèce sur la liste des espèces menacées d’extinction selon les critères de l’UICN.

Begonia bullatifolia ressemble à Begonia santos-limae Brade, en raison de sa tige rhizomateuse, de ses stipules persistantes, de ses trichomes étoilés, de son inflorescence thyrsiforme. La nouvelle espèce peut en être distinguée par ses feuilles non peltées (vs peltées) sà face supérieure bullée (vs plates), ses bractées persistantes (vs caduques) et ses fleurs femelles avec 6 tépales et non 5.

J’ai obtenu cette espèce auprès de Begonia Club.

Multiplication très facile, par boutures de fragments de limbe foliaire.

The plant was found in Brazil on October 15, 2006 by Ludovic Kollmann in R. Kautsky Forest, near Domingos Martins, in the state of Espírito Santo.
Roberto Anselmo Kautsky (1924 – 2010) was a botanist and ecologist born in the mountainous region of Espírito Santo, with one of the greatest biodiversities on the planet. Orchidophile, bromeliophile, self-taught, honorary doctor of the University of Rio de Janeiro, in collaboration with national and international scientists, he has studied and revealed to the world more than one hundred new species of flora and fauna of the mountainous region of Espírito Santo, published in books and magazines.
He dedicated 300,000 m² of his family’s Atlantic forest to species conservation and fortified it with more than 100,000 orchids, bromeliads and other plants harvested during deforestation during last thirty years. Located in Domingos Martins, the 16 interpretive trails allow you to discover the local flora and fauna. Trail and observation tours are guided and prior reservation is required. The reserve is also home to Pico do Eldorado, 850 meters high. At its summit, you can see an ecumenical temple known as the Union Chapel and have a panoramic view of the city and the region.
Begonia kautskiana is dedicated to him.
The species was named and described in 2009 by Ludovic Kollmann in Candollea volume 64, number 1, pages 118 and 119.
The specific epithet refers to leaf limbs that are bubbled.
The species is part of the Astrothrix section.
Rhizomatous plant 10 to 15 cm tall, hairy, with glandular trichomes, stems 0.8 to 1.2 cm in diameter, green-brown, with lenticels, red stellate trichomes, persistent stipules, green asymmetrical leaves, reniform to orbiculate, base cordate, upper surface bubbled, white when young due to trichomes, upper surface with white flat stellate trichomes, lower surface with red stellate trichomes erect, inflorescence 21-35 cm long, brown reddish, thyrsiform, with lenticels, male flowers with 2 pinkish-white sepals, ovate, with glandular hairs on the outside and 2 white petals, female flowers with 3 pinkish-white sepals, ovate to obovate, and 3 white petals, obovate, capsules with 3 unequal wings.
Begonia bullatifolia develops in the leaf litter and humus of the central montains of the Atlantic Forest of the State of Espírito Santo, Brazil, 750 meters above sea level, in the forest of Roberto Kautsky (1924 – 2010) , municipality of Domingos Martins. It is possible that this species came from another locality and was introduced into the Kautsky Forest. Roberto Kautsky often transplanted species from the state of Espírito Santo here.
Due to the apparently endemic distribution of B. bullatifolia, the extent of occurrence of which is estimated to be less than 10 km2, it would seem prudent to list this species on the list of endangered species according to IUCN criteria.
Begonia bullatifolia resembles B. santos-limae Brade, because of its rhizomatous stem, its persistent stipules, its starry tricomes, and its thyroform inflorescence. The new species can be distinguished by its unpelted (vs peltate) leaves with its bubbled upper surface (vs flat), its persistent (vs caducous) bracts and its female flowers with 6 and 5 tepals.

Begonia callosa

La plante a été découverte par Ludovic J. C. Kollmann et André Paviotti Fontana, le 21 octobre 2005, dans le massif du  Goiapaba-Açu à Fundão, dans l’Espírito Santo au Brésil. Situé dans le District d’Irundi, le massif est constitué par une élévation de granit de plus de 840 mètres d’altitude où se trouve le pic du Goiapaba-Açu, à la frontière des municipalités de Santa Teresa et Fundão. Du sommet, il est possible de voir plusieurs municipalités et une partie de la côte entre le Grand Vitória et Linhares. On y trouve une biodiversité remarquable, avec en botanique de nombreuses orchidées et des broméliacées en quantité, plus des arbres rares tels que l’araribá, la cannelle et le peroba, les palmiers, on peut y observer quantité d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles, de primates et des félins, comme les jaguars noirs, peints et bruns, l’ocelot et le chat sauvage. Begonia callosa pousse au soleil dans la litière et l’humus des ouvertures rocheuses de la forêt atlantique, à 200 à 800 m. On le trouve également croissant dans les forêts à faible couvert dans les milieux ouverts sur un sol sablonneux.

Espèce dénommée et décrite par Ludovic Jean Charles Kollmann, en 2007, dans Candollea 62, page 142. L’épithète fait référence aux callosités apicales des pétioles et des hypopodes.

C’est une espèce de grande taille qui peut atteindre 3 mètres de haut, de type tige-forte pour les collectionneurs, qui se caractérise par ses tiges qui changent d’orientation aux nœuds, vert clair devenant brunes en vieillissant, pileuses. Grandes feuilles vertes, cordées à la base, acuminées, avec des bords dentés et ciliés, revers rougeâtre, pileux. Inflorescences, pouvant atteindre 70 centimètres, de fleurs blanches.

Culture facile à condition de lui donner beaucoup de lumière, cette espèce peut passe l’été au jardin.
Multiplication par semis ou prélèvement de rejets à la base.

The plant was discovered by Ludovic J. C. Kollmann and André Paviotti Fontana, on October 21, 2005, in the Goiapaba-Açu massif in Fundão, Espírito Santo, Brazil. Located in the Irundi District, the massif consists of a granite elevation of more than 840 meters above sea level where is the peak of Goiapaba-Açu, on the border of the municipalities of Santa Teresa and Fundão. From the top, it is possible to see several municipalities and a part of the coast between Grand Vitória and Linhares. There is a remarkable biodiversity, with many orchids and bromeliads in botany, plus rare trees such as araribá, cinnamon and peroba, palm trees, you can see many birds, amphibians , reptiles, primates and felines, such as black, painted and brown jaguars, the ocelot and the wild cat. Begonia callosa grows in the sun in the litter and humus rock openings of the Atlantic forest, 200 to 800 m. It is also found in low-cover forests in open habitats on sandy soil.
Species named and described by Ludovic Jean Charles Kollmann, in 2007, in Candollea 62, page 142.
It is a large species that can grow up to 3 meters tall, stem-strong type for collectors, which is characterized by its stems that change orientation to the nodes, light green becoming brown as they age, hairy. Large green leaves, cordate at the base, acuminate, with dentate and cilate margins, reddish, hairy cuffs. Inflorescences, up to 70 cm, of white flowers.
Easy cultivation provided to give it a lot of light, this species can spend the summer in the garden.
Multiplication by sowing or removal of rejects at the base.

Begonia dietrichiana

Espèce brésilienne décrite en 1953 par Edgar Irmscher (1887-1968) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie 76 page 60.

En 2014, Ludovic Jean Charles Kollmann et Ariane Luna Peixoto publient une planche dans Notas sobre a distribução e registro de ampliação de áreas de ocurrência de quatro espécies de Begonia de floresta atlântica brasileira (Rodriguésia; Revista do Instituto de Biologia Vegetal, Jardim Botânico e Estaçao Biologica do Itatiaya 65).

Begonia dietrichiana qui était longtemps connu uniquement près de Rio de Janeiro, se rencontre également dans le sud de Espírito Santo dans la forêt ombrophylle dense de basse et moyenne montagne, sur des litières de feuilles. Près de Rio de Janeiro, il se trouve dans la Serra do Mar, dans la forêt tropicale dense, à basse altitude. Floraison de septembre à avril.

Il réussit aussi bien dans le mur qu’en pot. Toutefois, son feuillage est plus coloré dans le mur où il reçoit plus de lumière du soleil direct. Floraison en France en fin d’hiver et au printemps.

Multiplication par bouture de tiges feuillées.

A Brazilian species described in 1953 by Edgar Irmscher (1887-1968) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie 76 page 60.
In 2014, L.J.C. Kollmann and A.L. Peixoto publish a plate in Notas sobre a distribução e registro de ampliação de áreas de ocurrência de quatro espécies de Begonia de floresta atlântica brasileira (Rodriguésia; Revista do Instituto de Biologia Vegetal, Jardim Botânico e Estaçao Biologica do Itatiaya 65).
Begonia dietrichiana, which was long known only near Rio de Janeiro, is also found in the southern part of Espírito Santo in the dense rainforest of low and middle mountain, on leaf litter. Near Rio de Janeiro, it is in the Serra do Mar, in the dense tropical forest, at low altitude. Flowering from September to April.
It succeeds as well in the wall as in pot. However, its foliage is more colorful in the wall where it receives more direct sunlight. Flowering in France in late winter and spring.
Multiplication by cutting of leafy stems.

Begonia fragae

 

La plante a été découverte au Brésil, le 11 avril 2009 par Claudio Nicoletti de Fraga, Ludovic Jean Charles Kollmann, André Paviotti Fontana, A. Amorim, R. Goldenberg et R. C. Fozza sur la colline Boqueirão do Santilho à Sant leopoldina, dans l’état de Espírito Santo, poussant dans des endroits semi-ombragés, dans des affleurements rocheux, dans une forêt de base montagne ombrophile dense dans la forêt atlantique, entre 300 et 620 mètres au dessus du niveau de la mer.

Elle a été dénommée et décrite en 2012 par L. Kollmann et Ariane Luna Peixoto (1947- ) dans Candollea volume 67, numéro 1, pages 60 à 63, figure 1.
L’épithète spécifique rend hommage à Claudio Nicoletti de Fraga, qui a découvert cette nouvelle espèce et a apporté une contribution importante à la botanique.
L’espèce appartenait à la section Knesebeckia avant d’être classé dans la nouvelle section Astrothrix.

Plante rhizomateuse saxatile de 35 à 55 centimètres de hauteur (à l’exception de l’inflorescence), prostrée, avec des trichomes glandulaires et trichomes aplatis peltés-étoilés, stipules brun-rougeâtre, persistantes, ovales à triangulaires, feuille ovale à cordée, asymétrique, apex obtus, base cordée, verte, brillante, glabrescente, revers rouge à blanchâtre avec des trichomes étoilés, inflorescence thyrsiforme de 60 à 170 centimètres de long, fleurs mâles à 4 tépales blanc rosé, fleurs femelles à 2 sépales, blanc rosé, et 3 pétales, blanc rosé, capsules à 3 ailes inégales.

Begonia fragae est similaire à B. santos-limae Brade, B. kautskyana Handro et B. leopoldinensis L. Kollmann avec sa tige rhizomateuse, ses trichomes étoilés et son inflorescence en thyréoptère. Il se distingue de ces espèces par son pétiole canaliculaire (vs arrondi ou carré), feuilles non peltées (vs peltées) (voir le tableau 1 dans la publication originale).
En raison de la répartition apparemment très limitée de B. fragae, dont la zone d’occurrence est estimée à moins de 10 km², il semblerait prudent d’inscrire cette espèce sur la liste des espèces en danger de disparition selon les critères de l’UICN.

The plant was discovered in Brazil on April 11, 2009 by Claudio Nicoletti de Fraga, Ludovic Jean Charles Kollmann, A. P. Fontana, A. Amorim, R. Goldenberg and R. C. Fozza on the hill Boqueirão do Santilho in Sant Leopoldina, in the state from Espírito Santo, growing in semi-shaded areas, in rocky outcrops, in a dense rainforest base forest in the Atlantic Forest, between 300 and 620 meters above sea level.
It was named and described in 2012 by L. Kollmann and Ariane Luna Peixoto (1947-) in Candollea volume 67, number 1, pages 60 to 63, figure 1.
The specific epithet pays tribute to Claudio Nicoletti de Fraga, who discovered this new species and made an important contribution to botany.
The species belongs to the section Knesebeckia.
Rhizomatous saxatile plant 35-55 cm tall (except the inflorescence), prostrate, with trichomes glandular and trichomes flattened peat-starry, stipules reddish-brown, persistent, oval to triangular, oval to roped leaf, asymmetric, obtuse apex, base cordate, green, shiny, glabrescent, red to whitish cuff with star-shaped trichomes, thyrsiform inflorescence 60-170 cm long, male flowers with 4 pink-white tepals, female flowers with 2 sepals, pinkish white, and 3 petals, pinkish white, capsules with 3 unequal wings.
Begonia fragae is similar to B. santoslimae Brade, B. kautskyana Handro and B. leopoldinensis L. Kollmann with its rhizomatous stem, its stellate trichomes and its threesome inflorescence. It is distinguished from these species by its canalicular petiole (vs rounded or square), lamina not peltate (vs peltées) (see Table 1 in the original publication).
Due to the apparently very limited distribution of B. fragae, whose extent of occurrence is estimated at less than 10 km², it would seem prudent to include this species in the list of endangered species according to the criteria of the IUCN.

Begonia goldingiana

Begonia goldingiana L. Kollmann & A. P. Fontana, une nouvelle espèce de Begonia, section Pritzelia, de la forêt Atlantique des municipalités de Guaratinga et Itamaraju, région de Bahia, au Brésil. Cette espèce est proche de Begonia novalombardiensis L. Kollmann, Begonia aguiabrancensis L. Kollmann, Begonia umbraculifera Hook. et Begonia fellereriana Irmsch.

La plante a été découverte le 23 avril 2009, presque à mi chemin de Cajuita et Guaratinga, à Corrego Jacutinga, à une altitude de 370 mètres, par une équipe de botanistes composée de Ludovic Jean Charles Kollmann, André Paviotti Fontana, E. Leme & C. Esgario. C’est une région qui est réputée pour sa biodiversité et son haut degré d’endémisme.

La nouvelle espèce a été décrite en 2010 dans Candollea 65(2), pages 185 à 188. L’épithète spécifique est un hommage posthume à Jack Golding, pour l’ensemble de son travail qui s’est traduit par une meilleure connaissance des Begonias.

Begonia goldingiana a été trouvé dans la litière et l’humus sur les inselbergs en association avec B. lossiae L. Kollmann, B. reniformis Dryand., Alcantarea sp. (Bromeliaceae), Stillingia sp. (Euphorbiaceae) et Tibouchina sp. (Melastomataceae).
On a également constaté qu’il se développait dans une forêt de canopée faible sur un sol sablonneux sur une formation granitique, en association avec Anthurium sp. et Philodendron sp. (Araceae), Cryptanthus sp., Hohenbergia sp., Neoregelia sp. (Bromeliaceae), Pseudo bombax sp. (Malvaceae), Smilax sp. (Smilacaceae) et Syagrus sp. (Arecaceae).

Herbe terrestre ou saxatile d’environs 1 mètre de haut, feuilles vertes couvertes de trichomes étoilés blancs, aux pétioles rougeâtres, inflorescences vermeil de fleurs blanches avec du rouge foncé à la base des pétales.

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Begonia goldingiana L. Kollmann & A. P. Fontana, a new species of Begonia, sect. Pritzelia, from the Atlantic Forest of the municipalities of Guaratinga and Itamaraju, Bahia region, Brazil. This species is close to Begonia novalombardiensis L. Kollmann, Begonia aguiabrancensis L. Kollmann, Begonia umbraculifera Hook. and Begonia fellereriana Irmsch.
The plant was discovered on April 23, 2009, almost halfway from Cajuita and Guaratinga, at Corrego Jacutinga, at an altitude of 370 meters, by a team of botanists composed of Ludovic Jean Charles Kollmann, André Paviotti Fontana, E. Leme & C. Esgario. It is an area renowned for its biodiversity and high degree of endemism.
The new species was described in 2010 in Candollea 65 (2), pages 185 to 188. The specific epithet is a posthumous tribute to Jack Golding, for all his work for a better knowledge of the Begonias.
Begonia goldingiana was found in litter and humus on the inselbergs in association with B. lossiae L. Kollmann, B. reniformis Dryand., Alcantarea sp. (Bromeliaceae), Stillingia sp. (Euphorbiaceae) and Tibouchina sp. (Melastomataceae).
It was also found to grow in a low canopy forest on sandy soil on a granitic formation in association with Anthurium sp. and Philodendron sp. (Araceae), Cryptanthus sp., Hohenbergia sp., Neoregelia sp. (Bromeliaceae), Pseudo bombax sp. (Malvaceae), Smilax sp. (Smilacaceae) and Syagrus sp. (Arecaceae).
Ground or saxatile about 1 meter high, green leaves covered with white star trichomes, with reddish petioles, inflorescences vermeil of white flowers with dark red at the base of the petals.

Begonia langenbergiana

La plante a été découverte dans la région d’Iporanga, au Morro Preto le mars 1986, puis dans la Vale do Ribeira le 18 Juin 1995, par une équipe composée de F. Chagas e Silva, M. C. Dias et L. H. S. Soares.

L’espèce a été dénommée et décrite en 2018 par Ludovic Kollmann dans Phytotaxa 381, numéro 1, pages 80 à 85.
L’espèce fait partie de la section Pritzelia, qui comprend environ 130 espèces d’Amérique du Sud caractérisées par leurs placentas entiers et la présence de cystolithes dans les cellules de la feuille.
L’épithète spécifique rend un hommage posthume à Kingsley Frederick Langenberg, qui a apporté une contribution importante à l’American Begonia Society (ABS) et a longtemps aidé l’auteur à corriger ses articles en anglais.

Begonia langenbergiana est connu dans le sud de l’État de Sao Paulo au Brésil et se développe sur des roches calcaires couvertes de forêts atlantiques hygrophiles. La localité type comprend des restes de forêt ombrophile denses d’environ 360 km², situés entre 50 et 1000 mètres d’altitude, dans le parc touristique du Haut-Ribeiro (PETAR). PETAR est internationalement reconnu pour le nombre, la beauté et la complexité de ses grottes. Actuellement, plus de 400 grottes ont été documentées, s’étendant sur environ 80 km de long. Le type de végétation prédominant dans le PETAR est la forêt ombrophile avec environ 680 espèces de plantes indigènes. Quarante-quatre espèces exotiques ont été identifiées, dont 14 ont été classées comme envahissantes (Ivanauskas, 2012). Begonia hoehneana Irmsch. et B. toledoana Handro sont deux espèces endémiques de PETAR, qui compte environ 17 espèces de Begonia. Begonia hoehneana est une petite espèce intéressante poussant sur les roches calcaires aux entrées des grottes.

Plante herbacée rhizomateuse, de 15 à 35 centimètres, trichomes simples. Tiges de 1 centimètre de diamètre, s’enracinant aux nœuds, vertes à rougeâtres, lenticellées, stipules persistantes, verdâtres à rougeâtre, triangulaires, long pétioles couverts de poils, feuilles asymétriques, réniformes, légèrement bullées à la base cordée se chevauchant, bord teintés de rouge, denticulés à dentés, nervures saillantes, couvertes de poils. Inflorescences originales, à 2 à 4 cymes dichotomiques, bractées persistantes, fleurs blanches, les fleurs femelle apparaissent longtemps après les fleurs mâles plus nombreuses. Les fleurs ont été observées de décembre à juin; fruits de février à septembre.

Begonia langenbergiana est étroitement apparentée à B. itaguassuensis mais se distingue par les feuilles légèrement bullées avec des nervures adaxiales et abaxiales proéminentes ; les premières fleurs sont dressées et ouvertes lorsque l’inflorescence est petite et en croissance, jusqu’à sa maturité ; les premières ramifications des inflorescences sont dressées lorsque l’inflorescence se développe jusqu’à sa maturité.

Culture facile en potée.
Multiplication par semis, bouture de rhizome.

The plant was discovered in the Iporanga region, at Morro Preto on March 1986, then in Vale do Ribeira on June 18, 1995, by a team composed of F. Chagas e Silva, M. C. Dias and L. H. S. Soares.
The species was named and described in 2018 by Ludovic Kollmann in Phytotaxa 381, number 1, pages 80 to 85.
The species is part of the Pritzelia section, which includes about 130 species of South America characterized by their entire placentas and the presence of cystoliths in the cells of the leaf.
The specific epithet makes a posthumous tribute to Kingsley Frederick Langenberg, who made an important contribution to the American Begonia Society (ABS) and has long helped the author to correct his articles in English.
Begonia langenbergiana is known in the south of the state of Sao Paulo in Brazil and develops on limestone rocks covered with hygrophilous Atlantic forests. The typical locality includes dense remains of rain forest of about 360 km², located between 50 and 1000 meters above sea level, in the tourist park of Upper Ribeiro (PETAR). PETAR is internationally recognized for the number, beauty and complexity of its caves. Currently, more than 400 caves have been documented, extending about 80 km long. The predominant type of vegetation in PETAR is the rain forest with about 680 native plant species. Forty-four exotic species have been identified, 14 of which have been classified as invasive (Ivanauskas, 2012). Begonia hoehneana Irmsch. and B. toledoana Handro are two endemic species of PETAR, which has about 17 species of Begonia. Begonia hoehneana is a small interesting species growing on the limestone rocks at the entrances of the caves.
Rhizomatous herbaceous plant, from 15 to 35 cm, simple trichomes. Stems 1 cm in diameter, rooted at nodes, green to reddish, lenticellate, evergreen stipules, greenish to reddish, triangular, long petioles covered with hair, asymmetrical leaves, kidney-shaped, slightly bubbly at the base corded overlapping, rim tinted red, denticulate to dentate, prominent veins, covered with hair. Original inflorescences, 2-4 dichotomous cymes, persistent bracts, white flowers, female flowers appear long after more male flowers. The flowers were observed from December to June; fruits from February to September.
Begonia langenbergiana is closely related to B. itaguassuensis but is distinguished by slightly bubbled leaves with prominent adaxial and abaxial veins; the first flowers are erect and open when the inflorescence is small and growing until it is mature; the first ramifications of the inflorescences are erect when the inflorescence develops until its maturity.
Easy cultivation in jar.
Multiplication by sowing, cutting of rhizome.

Begonia leopoldinensis

La plante a été découverte par V. Demuner et son équipe composée de L. F. S. Magnago, T. Cruz et Elias Bausen, le 29 juin 2006 à une altitude comprise entre 300 et 500 mètres, sur la propriété d’Israel Elias Ramos, à Colina Verde (Morro do Agudo), près de Santa Leopoldina, dans l’état de Espírito Santo, dans des endroits ombragés, des crevasses rocheuses, des affleurements rocheux, dans la forêt sèche de l’Atlantique.

La nouvelle espèce a été dénommée et décrite en 2009 par Ludovic Jean Charles Kollmann dans Candollea volume 64, numéro 1, page 120, figure 2.
L’épithète spécifique fait référence à la municipalité type, Santa Leopoldina, où la nouvelle espèce a été trouvée.
L’espèce appartient à la section Astrothrix.

Plante rhizomateuse haute de 15 à 34 centimètres, prostrée ou érigée, trichomes glanduleux et trichomes étoilés, tiges de 1 à 2 centimètres de diamètre, marron, stipules persistantes, ovées, feuilles asymétriques, largement ovales, base et sommet arrondis, face supérieure verte, dessous verte à pourpre, trichomes violacés, jeunes feuilles violacées à cause des trichomes, inflorescence rougeâtre, de 40 à 50 centimètres de long, fleurs mâles avec 2 sépales blanc rosé, largement ovés et 2 pétales blanc rosé, obovales, fleurs femelles à 5 ou 6 tépales blanc rosé, inégaux, ovales, capsules à 3 ailes avec des trichomes glanduleux.

Dans la nature, cette espèce est prostrée sur le roc mais en culture les feuilles sont érigées.
En raison de la répartition apparemment endémique de B. leopoldinensis, avec une zone d’occurrence estimée à moins de 10 km², il semblerait prudent d’inscrire cette espèce sur la liste des espèces en danger critique d’extinction selon les Critères de l’UICN.
Begonia leopoldinensis ressemble à Begonia santos-limae Brade par sa tige rhizomateuse, ses trichomes étoilés, sa feuille peltée et son inflorescence thyrsiforme. Il se distingue par sa plus petite taille, environs 20 cm de hauteur (vs. 50 cm), ses pétioles, de 8-15 cm de longueur (vs. 20-40 cm), ses grandes feuilles ovales à orbiculées (vs ovée), avec un sommet arrondi (vs obtus).

The plant was discovered by V. Demuner and his team of L.F.S. Magnago, T. Cruz and Elias Bausen on 29 June 2006 at an altitude of between 300 and 500 meters on the property of Israel Elias Ramos in Colina Verde. (Morro do Agudo), near Santa Leopoldina, in the state of Espírito Santo, in shady areas, rocky crevices, rocky outcrops, in the dry Atlantic forest.
The new species was named and described in 2009 by Ludovic Jean Charles Kollmann in Candollea volume 64, number 1, page 120, figure 2.
The specific epithet refers to the type municipality, Santa Leopoldina, where the new species was found.
The species belongs to the section Astrothrix.
Rhizomatous plant, 15 to 34 cm high, prostrate or erect, dwarf trichomes and stellate trichomes, stems 1 to 2 cm in diameter, brown, persistent stipules, ovate, asymmetrical leaves, broadly ovate, rounded base and apex, green upper side, green-purple underparts, purplish trichomes, young purplish leaves due to trichomes, reddish inflorescence, 40 to 50 centimeters long, male flowers with 2 pinkish-white sepals, broadly ovate and 2 pinkish-white petals, obovate, 5-sided female flowers 6 tepals pinkish white, unequal, oval, 3-winged capsules with glandular trichomes.
In the wild, this species is prostrate on the rock but in culture the leaves are erected.
Due to the apparently endemic distribution of B. leopoldinensis, with an estimated extent of occurrence of less than 10 km², it would appear prudent to list this species as Critically Endangered according to the Criteria of IUCN.
Begonia leopoldinensis resembles Begonia santos-limae Brade by its rhizomatous stem, its stellate trichomes, its peltate leaf and thyriform inflorescence. It is distinguished by its smaller size, about 20 cm tall (vs. 50 cm), its petioles, 8-15 cm long (vs. 20-40 cm), large oval to orbiculate leaves (vs ovate) , with a rounded tip (vs. obtuse).

Begonia mysteriosa

Plante découverte le 16 novembre 2005 par L. Kollmann, A. Fontana et R. Britto, à São Roque do Canaã dans la forêt Atlantique de l’état de Espírito Santo au Brésil, à 950 mètres d’altitude.
L’espèce a été dénommée et décrite en 2008 dans Rodriguésia volume 59, numéro 4, page 761, par Ludovic Jean Charles Kollmann et André Paviotti Fontana. L’épithète spécifique est liée au lieu de la découverte de la plante : Alto Misterioso.

 

Buisson peu ramifié aux feuilles alternes, ovales, asymétriques, vertes et brillantes dessus, rougeâtres au revers. Inflorescences d’une vingtaine de centimètres, fleurs blanches teintées de rouge à la base des tépales de juillet à septembre.

Begonia mysteriosa ressemble à B. barckleyana L.B. Sm. de l’État de Santa Catarina, au sud du Brésil, avec ses feuilles brillantes, ses inflorescences courtes et peu fleuries, ses grandes stipules et sa morphologie d’étamines et de fruits. Néanmoins, il peut être distingué de B. barckleyana par ses feuilles plus petites de forme ovale, ses stipules plus grandes qui s’enroulent avant de tomber et fleurs pistillées avec six tépales.
En raison de la distribution endémique apparente de cette espèce, avec une étendue de l’occurrence estimée inférieure à 10 km 2, il a semblé prudent de l’inclure dans la catégorie Critical Endangered selon les critères de l’UICN (2001).

Plante saxicole qui apprécie l’humus des feuilles en décomposition qui viennent s’accumuler entre des rochers.
Apprécie donc une culture dans un substrat riche en humus et bien drainé et une atmosphère humide.

Multiplication par semis ou bouture de tiges feuillées.

 

Plant discovered on November 16, 2005 by L. Kollmann, A. Fontana and R. Britto, in São Roque do Canaã in the Atlantic forest of the state of Espírito Santo in Brazil, at 950 meters altitude.
The species was named and described in 2008 in Rodriguesia volume 59, number 4, page 761, by Ludovic Jean Charles Kollmann and André Paviotti Fontana. The specific epithet is related to the place of discovery of the plant: Alto Misterioso.
Bush little branched with alternate leaves, oval, asymmetrical, green and shiny above, reddish on the reverse. Inflorescences about twenty centimeters, white flowers tinged with red at the base of the tepals from July to September.
Begonia mysteriosa is similar to B. barckleyana L.B. Sm. from the state of Santa Catarina, in the south of Brazil, with its shining leaves, its short flowering inflorescences, its large stipules and its morphology of stamens and fruits. Nevertheless, it can be distinguished from B. barckleyana by its smaller oval-shaped leaves, its larger stipules that curl before falling and pistillate flowers with six tepals.
Due to the apparent endemic distribution of this species, with an estimated range of occurrence less than 10 km 2, it seemed prudent to include it in the Critical Endangered category according to the IUCN (2001) criteria.
A saxicolous plant that appreciates the humus of decaying leaves that accumulate between rocks.
So appreciates a culture in a humus-rich and well-drained substrate and a humid atmosphere.
Multiplication by sowing or cutting of leafy stems.

Begonia rubriflora

La plante a été ramenée par Fred Fuchs et Tom Mentelos, de Floride, au début des années 1980, trouvée chez un collectionneur d’orchidées qui vivait près de l’autoroute entre l’Argentine et la Paraguay. Dès lors, elle fut appréciée et cultivée par les membres de l’American Begonias Society sous le nom de B. U014.

Dénommée comme une nouvelle espèce en 2011 et décrite par Ludovic Jean Charles Kollmann dans The Begonian numéro 78 (de juillet-août 2011), pages 137 à 141.
L’auteur classa alors la nouvelle espèce dans la section Begonia en raison des anthères oblongues à linéaires qui sont plus longues que le filament et placenta bipartite avec des ovules des deux côtés du placenta.
L’épithète spécifique rappelle la couleur rubis des fleurs.
L’espèce appartient désormais à la section Hydristyles qui compte de nos jours 10 espèces sud américaines : B. andina Rusby, B. bridgesii A.DC., B. fissistyla Irmsch., B. juntasensis Kuntze, B. peltigera Irmsch., B. rubriflora L.Kollmann, B. santarosensis Kuntze, B. subcaudata Rusby ex L.B.Sm. & B.G.Schub., B. unduavensis Rusby, B. unilateralis Rusby.
Une autre espèce pourrait entrer dans cette section, mais B. ophiogyna L.B.Sm. & B.G.Schub. est encore trop méconnu.

Plante buissonnante à port érigé, rampant ou retombant, de 30 à 50 centimètres de haut. Tiges vertes, brunes lorsqu’elles sont vieilles, pétiole vert, feuilles vertes, brillantes, simples, asymétriques, lancéolées, apex aigu, bords finement dentelés, ciliés, face inférieure verte à rougeâtre, inflorescence de 6 à 10 centimètres de long, pédicelle, bractées et tépales rouge-corail, stigmate et étamines jaunes. Le fruit est une capsule à trois ailes rouges.

Begonia rubriflora L. Kollmann ressemble à B. descoleana avec ses feuilles ovales, fleurs pistillées avec prophylles, et ovaire bipartite avec ovules des deux côtés, mais diffère par des trichomes simples (et non glabres), stipules persistantes (et non déhiscent) , fleurs rouges (et non blanc rosé), fleur staminées sans pétales (et non deux), trois prophylles (et non deux).

L’espèce est à l’origine de plusieurs cultivars, dont les célèbres B. ‘Dragon Wing’ (rouge et rose), créés en 1997 par W. Atlee Burpee & Co. en croisant l’espèce avec B. semperflorens, largement utilisés désormais dans la décoration urbaine.
Les autres cultivars dont je connais l’existence sont : B. Christmas Candy (Mabel Corwin – 1980), B. Cockatoo et B. Firebird (Patrick J. Worley – 1981), B. Jackie Brookshire et B. Marion Lindgren (Irene Nuss – 1989), B. Last Tango et B. Mini Wings (Brad Thompson – 2004), B. Mark Thornton (Bob Cole – 1983), B. Skylark (Irene Nuss – 1979).

Culture facile, plante très robuste et décorative.
Multiplication par semis, bouturage de tiges feuillées.

The plant was brought back by Fred Fuchs and Tom Mentelos of Florida in the early 1980s to an orchid collector who lived near the Argentina-Paraguay highway. From then on, it was appreciated and cultivated by members of the American Begonias Society under the name of B. U014.
Named as a new species in 2011 and described by Ludovic Jean Charles Kollmann in The Begonian number 78 (July-August 2011), pages 137 to 141.
The author then classified the new species in the Begonia section because of the oblong to linear anthers that are longer than the bipartite filament and placenta with ovules on both sides of the placenta.
The specific epithet is reminiscent of the ruby ​​color of the flowers.
The species now belongs to the Hydristyles section, which today counts 10 South American species: B. andina Rusby, B. bridgesii A.DC., B. fissistyla Irmsch., B. juntasensis Kuntze, B. peltigera Irmsch., B rubriflora L. Kollmann, B. santarosensis Kuntze, B. subcaudata Rusby ex LBSm. & B.G.Schub., B. unduavensis Rusby, B. unilateralis Rusby.
Another species might fit in this section, but B. ophiogyna L.B.Sm. & B.G.Schub. is still too little known.
Bushy plant with upright habit, creeping or drooping, 30 to 50 centimeters high. Green stems, brown when old, petiole green, green leaves, shiny, simple, asymmetrical, lanceolate, acute apex, margins finely serrated, ciliate, lower green to reddish underside, inflorescence 6-10 cm long, pedicel, bracts and tepals coral red, stigma and yellow stamens. The fruit is a capsule with three red wings.
Begonia rubriflora L. Kollmann resembles B. descoleana with oval leaves, pistillate flowers with prophylaxis, and bipartite ovary with ovules on both sides, but differs by simple (and non-hairless) trichomes, persistent stipules (and non-dehiscent), flowers red (and not rosy white), staminate flower without petals (and not two), three prophylas (and not two).
The species is at the origin of several cultivars, including the famous B. ‘Dragon Wing’ (red and pink), created in 1997 by W. Atlee Burpee & Co. by crossing the species with B. semperflorens, widely used now in the urban decoration.
The other cultivars I know of are: B. Christmas Candy (Mabel Corwin – 1980), B. Cockatoo and B. Firebird (Patrick J. Worley – 1981), B. Jackie Brookshire and B. Marion Lindgren (Irene Nuss – 1989), B. Last Tango and B. Mini Wings (Brad Thompson – 2004), B. Mark Thornton (Bob Cole – 1983), B. Skylark (Irene Nuss – 1979).
Easy cultivation, very robust and decorative plant.
Multiplication by sowing, cuttings of leafy stems.

Begonia wasshauseniana

La plante a été découverte le 4 avril 2007 par V. Demuner et son équipe composée de T. Cruz, M. Belizario et Elias Bausen, sur la propriété de Ciro Ferreira, à Santa Luzia, près de Águia Branca, dans l’état de Espírito Santo, entre 180 et 300 mètres, dans la litière de feuilles et l’humus sur des rochers dans une forêt ombrophile dense et sub-montagnarde, puis mise en culture dans la serre du Mello Leitão Biological Museum où elle a fleuri le 30 décembre 2008 ce qui a permis à L. Kollmann de faire le spécimen type dans l’herbier du museum.

Elle a été dénommée et décrite en 2012 par Ludovic Kollmann et Ariane Luna Peixoto (1947- ) dans Candollea volume 67, numéro 1, pages 63 à 64, figure 2.
L’épithète spécifique rend hommage à Dieter Carl Wasshausen pour ses contributions remarquables à la connaissance des Begoniaceae.
L’espèce appartient à la section Tetrachia (après avoir fait partie de la section Pritzelia).

Plante herbacée sous arbustive de 1,5 à 2 mètres de hauteur, rupicoles à saxicole, trichomes ferrugineux bruns à rougeâtres, stipules asymétriques caduques, feuilles alternes asymétriques, ovales, vert foncé brillantes, vert clair avec trichomes étoilés gris au revers, apex acuminé, base cordée, bords entiers à crénelés, inflorescence de 15 à 25 centimètres de long, tige rougeâtre, fleur mâle avec 2 sépales blancs, obovales, et 2 pétales blancs, fleur femelle avec 2 sépales blancs et 3 pétales blancs, capsule à 3 ailes presque égales, arrondies. Floraison en décembre.

Begonia wasshauseniana ressemble à B. ruschii, une espèce endémique de l’État d’Espírito Santo, par son port sous arbustif, ses trichomes étoilés, sa forme de stipules, ses tépales, ses étamines et ses stigmates et son placenta entier. Néanmoins, il peut être distingué de B. ruschii par sa plus grande taille (1,5-3 m vs 0,5-1,5 m), la taille de la feuille (8-11 3-5 cm vs. 6,5-18 4,5-10 cm) 2 prophylles dans la première fleur staminée uniquement (vs. 2-propylles à la base de l’ovaire) et des fruit plus petit (0,6 x 0,6-0,7 cm vs 0,6-1,2 x 1,1-1,6 cm).
Begonia wasshauseniana ressemble à B. albidula Brade et à B. kuhlmannii Brade, deux espèces endémiques d’Espírito Santo, de par son port sous-arbustif, rupicole à saxicole, feuilles transversalement ovales, face adaxiale vert brillant. Néanmoins, on peut le distinguer par son placenta entier (vs placenta dédoublé), de 2 prophylles sur la première fleur staminée (vs de 2 prophylles à la base de l’ovaire) (tableau 2).

The plant was discovered on April 4, 2007 by V. Demuner and his team on the property of Ciro Ferreira, in Santa Luzia, near Águia Branca, in the state of Espírito Santo, between 180 and 300 meters, in the litter of leaves and humus on rocks in a dense and sub-montane rain forest, then cultivated in the greenhouse of the Mello Leitão Biological Museum where it bloomed on December 30, 2008 which allowed L. Kollmann to make the specimen type in the museum’s herbarium.
It was named and described in 2012 by L. Kollmann and Ariane Luna Peixoto (1947-) in Candollea volume 67, number 1, pages 63 to 64, figure 2.
The specific epithet pays tribute to Dieter Carl Wasshausen for his outstanding contributions to the knowledge of begoniaceae.
The species belongs to the Tetrachia section (after being part of the Pritzelia section).
1.5 to 2 meter high shrubby herbaceous plant, rupicolous to saxicolous, brown to red ferruginous trichomes, asymmetrical deciduous stipules, alternate asymmetrical leaves, oval, shiny dark green, light green with gray trichomes on the reverse, apex acuminate, base cordate, entire margins to crenate, inflorescence 15 to 25 centimeters long, stem reddish, male flower with 2 white sepals, obovate, and 2 white petals, female flower with 2 white sepals and 3 white petals, capsule with 3 wings almost equal, rounded. Flowering in December.
Begonia wasshauseniana resembles B. ruschii, a species endemic to the state of Espírito Santo, by its sub-shrub habit, its stellate trichomes, its stipule form, its tepals, its stamens and stigmas, and its entire placenta. Nevertheless, it can be distinguished from B. ruschii by its larger size (1.5-3 m vs 0.5-1.5 m), the size of the leaf (8-11 3-5 cm vs. 6, 5-18 4.5-10 cm) 2 prophylaxis in the first staminate flower only (vs. 2-propyl at the base of the ovary) and smaller fruit (0.6 x 0.6-0.7 cm) vs 0.6-1.2 x 1.1-1.6 cm).
Begonia wasshauseniana is similar to B. albidula Brade and B. kuhlmannii Brade, two endemic species of Espírito Santo, in sub-shrub, rupicolous to saxicolous, transversely oval leaves, bright green adaxial surface. Nevertheless, it can be distinguished by its entire placenta (vs. split placenta), 2 prophylaxis on the first staminate flower (vs 2 prophylaxis at the base of the ovary) (Table 2).