Begonia nosymangabensis

Bégonia découvert en 1998 par Henri Laporte sur l’île de Nosy Mangabe au nord de Madagascar, puis décrit et dénommé en juillet 2017 par David Scherberich et Jacky Duruisseau dans  Candollea Vol. 72(2), pages 257 à 263.
L’espèce fait partie de la section Erminea.
L’épithète spécifique signifie « qui est de Nosy Mangabe », lieu de sa découverte, où il pousse sur les rochers de granit mousseux dans les cours d’eau, à faible altitude. Il a été trouvé en association avec B. erminea L’Hér. et une autres plante dont on suppose que c’est un hybride naturel entre les deux espèces.

Begonia nosymangabensis se rapproche de Begonia keraudreniae Bosser, dont il diffère par ses feuilles plus grandes et plus profondément incisées et l’absence de poils à la face adaxiale.

Découvert en même temps que Begonia pteridoides les deux nouvelles espèces sont des micro-endémiques et sont considérées comme «Vulnérables» selon les Catégories et Critères de la Liste Rouge de l’UICN.

Plante vivace tubéreuse, à végétation érigée. Floraison rose, presque toute l’année si les conditions de chaleur et d’humidité sont réunies.

Самые редкие виды Бегонии в моей коллекции.
Он был обнаружен Анри Лапорте на острове Носи Мангабе на севере Мадагаскара.
Когда Анри Лапорт умер, его коллекция была сохранена Джеки Дуриссо.
Другой пример растения был в ботаническом саду Лиона.
Ботаники понимали, что это новый вид, и его имя было дано только в июле. Его название означает: « Бегония, которая растет в Носи Мангабе« 
В мире всего три экземпляра этого растения.
В природе это вид, которому угрожает исчезновение.

Il se multiplie assez facilement par boutures de feuilles pédonculées, et encore plus vite par les fragments de pétioles, qui font plus vite plus des racines, et un tubercule d’où partent les tiges feuillées des nouvelles plantes.

 

Begonia discovered in 1998 by Henri Laporte on the island of Nosy Mangabe in northern Madagascar, then described and named in July 2017 by David Scherberich and Jacky Duruisseau in Candollea Vol. 72 (2), pages 257-263. The specific epithet means « which is Nosy Mangabe », place of its discovery, where it grows on the rocks of sparkling granite in the rivers, at low altitude. It has been found in association with B. erminea L’Hér. and another plant which is supposed to be a natural hybrid between the two species.
This new species belongs to the section Erminea A. DC. Begonia nosymangabensis is similar to Begonia keraudreniae Bosser, which differs in its larger, more deeply incised leaves and lack of adaxial facial hair.
Discovered at the same time as Begonia pteridoides, the two new species are micro-endemic and are considered « Vulnerable » according to the IUCN Red List Categories and Criteria.
Tuberous perennial plant with erect vegetation. Pink flowering, almost all the year if the conditions of heat and humidity are met.
It is easily propagated by cuttings of pedunculate leaves, and even more quickly by fragments of petioles, which make more rapid roots, and a tubercle from which leafy stems of new plants leave.

Begonia pteridoides

La plante a été découverte sur des blocs de granit moussus, sur l’île de Nosy Mangabe, dans la baie d’Antongil, en 2001 par Paul Clément Harimalala et Henri Laporte (1944-2001) lors de son dernier voyage à Madagascar, juste avant sa mort d’une forme grave de paludisme. Elle n’a jamais été retrouvée depuis et malheureusement aucun spécimen d’herbier n’a été réalisé.

L’espèce a été décrite par David Scherberich et Jacky Duruisseau ( -2018) en décembre 2017 dans Candollea numéro 72, page 261.
L’espèce fait partie de la section Erminea.
L’épithète spécifique fait références aux fougères du genre Pteris auquel le feuillage fait penser.

Plante herbacée lithophyte tubéreuse à tiges courtes rouges, en grappes se propageant en feuilles pendantes droites, de 12 millimètres de long, étroites, segmentées, filiformes, vert clair brillantes, plus pâle au revers avec des nervures légèrement en relief, inflorescences de 2 à 3 fleurs rose clair de septembre à juin.

Au fil des ans, des plantes vivantes ont été partagées avec des collectionneurs de bégonia. Bien que difficile à maintenir en vie, elles sont toujours présentes dans quelques collections spécialisées et chez les cultivateurs de terrariums. En culture, la plante est érigée, mais une photo prise in situ par H. Laporte, montre une colonie de plantes poussant sur du granit, aux feuilles pendantes. Cette habitude pourrait refléter une réaction à une période de sécheresse momentanée.
La plante est considérée comme vulnérable conformément aux catégories et critères de la Liste rouge de l’UICN en raison de l’aire de répartition supposée restreinte de l’espèce, toutefois, l’île de Nosy Mangabe étant une réserve naturelle, l’espèce n’est pas menacée d’extinction par l’activité humaine.

Culture très délicate, en terrarium avec une humidité très forte constante et une température toujours proche de 25°C.
Multiplication, longue, par boutures de feuilles, voir même de fragments de feuilles.

The plant was found on mossy granite boulders on the island of Nosy Mangabe in Antongil Bay, in 2001 by Paul Clément Harimalala and Henri Laporte (1944 – 2001) during his last trip to Madagascar, just before he died of a severe form of malaria.
It has never been found since and unfortunately no herbarium specimen has been made.
The species has been described by David Scherberich and Jacky Duruisseau (- 2018) in December 2017 in Candollea number 72, page 261.
The species is part of the section Erminea.
The specific epithet makes references to ferns of the genus Pteris to which the foliage makes to think.
Tuberous lithophilous herbaceous plant with short red stems, in clusters propagating in straight drooping leaves, 12 mm long, narrow, segmented, filiform, bright green, lighter on the underside with slightly raised veins, inflorescences of 2 to 3 light pink flowers from September to June.
Over the years, living plants have been shared with Begonia collectors.
Although difficult to maintain alive, they are still present in some specialized collections and terrarium.
In culture, the plant is erected, but a photo taken in situ by H. Laporte, shows a colony of plants growing on granite, with hanging leaves. This habit may reflect a reaction to a period of momentary drought.
The plant is considered vulnerable in accordance with the IUCN Red List categories and criteria due to the species restricted range, however as Nosy Mangabe Island is a nature reserve, the species is not threatened with extinction by human activity.
Very delicate cultivation, in terrarium with a very constant high humidity and a temperature always close to 25 ° C.
Multiplication, long, by cuttings of leaves, or even fragments of leaves.