Begonia bowerae

Plante découverte à l’altitude de 1200 mètres dans la Sierra Madre, Cerro Atravesado, par Thomas MacDougall au Mexique le 13 Mars 1948, dans un ravin ombragé près d’un cours d’eau, au nord de Niltepec, dans la région d’Oaxaca.
L’espèce a été dénommée et décrite en avril 1950 par le botaniste Rudolf Christian Ziesenhenne dans le numéro 17 de The Begonian,  pages 76 à 78.
L’épithète spécifique, bowerae, signifie « de Bower », en hommage à Constance Bower, de San Diego, en Californie, qui a fait beaucoup pour promouvoir l’intérêt de la bégonia au début des années 20 et pour saluer sa production de nombreux cultivars à succès. C’est notamment elle qui créera plus tard le Begonia bowerae ‘Tiger’.
Une erreur de transcription peu après sa découverte a persisté depuis sous l’appellation incorrecte Begonia boweri.
Cette espèce fait partie de la section Gireoudia.

Plante rhizomateuse herbacée, vivace, dont le rhizome charnu s’enracine obliquement, se ramifiant tout le long de sa croissance. Les feuilles apparaissent tout le longe du rhizome, aux entre nœuds rouge sang. Feuilles fermes, vert vif avec des tâches triangulaires presque noires le long des bords, faiblement ciliés, ondulés et faiblement dentés. Fleurs en cimes provenant de la base des feuilles, fleurs mâle à deux tépales blanc avec un strie rouge, fleur femelle à deux tépales ovoïdes  blanc pur.

Il existe plusieurs variétés et des formes locales :

Ce bégonia ses formes locales et les 130 hybrides horticoles est un classique des collections, plante quasiment indestructible, qui a déjà résisté ici à des températures négatives.
Peu exigeant, je le cultive dans les goulottes pour éviter qu’il ne se montre trop invasif.

Multiplication facile par division, ou bouture de tiges (les rhizomes rampants ont la bonne habitude de s’enraciner spontanément).

R. Ziesenhenne décrit une plante petite « idéale pour le terrarium », et affirme que la plante reste très variable, y compris à l’état sauvage, comme le confirme les formes locales trouvées ci et là. En 1961, il a reçu de T. MacDougall des graines sans aucune indication. Le semis a donné 300 plantes, et presque autant de formes différentes de Begonia bowerae. Une des ces plantes, à l’apparence différente avait des feuilles profondément lobées avec des tiges de fleurs hautes et raides est devenue B. ‘Chumash’ d’après les Indiens natifs de Santa Barbara. Cette plante a reçu l’enregistrement N° 267 American Begonia Society en 1970.

Plant discovered at 4000 ft in the Sierra Madre, Cerro Atravesado, by Thomas MacDougall in Mexico on March 13, 1948, in a shaded ravine near a stream, north of Niltepec, in the region of Oaxaca.
The species was named and described in April 1950 by botanist Rudolf Christian Ziesenhenne in issue 17 of The Begonian, pages 76-78.
The specific epithet, bowerae, means « de Bower », a tribute to Constance Bower, of San Diego, California, who did a lot to promote the begonia’s interest in the early 1920s and to salute his numerous production of successful cultivar of begonias. It is she who will later create the Begonia bowerae ‘Tiger’.
A transcription error shortly after its discovery has persisted since then under the incorrect name Begonia boweri.
This species is part of the section Gireoudia.
Rhizomatous plant herbaceous, perennial, whose fleshy rhizome is rooted obliquely, branching throughout its growth. The leaves appear all along a rhizome, between blood-red nodes. Firm leaves, bright green with almost black triangular spots along the margins, weakly ciliate, wavy and weakly toothed. Flowers in crowns from the base of the leaves, male flowers with two white tepals with a red streak, female flower with two pure white ovoid tepals.
This Begonia its local forms and the 130 horticultural hybrids is a classic of the collections, almost indestructible plant, which has already withstood here negative temperatures.
Not very demanding, I grow in the chutes to prevent it is too invasive.
Easy multiplication by division, or cutting of stems (crawling rhizomes have the good habit of rooting spontaneously).
R. Ziesenhenne describes a small plant « ideal for the terrarium », and states that the plant remains highly variable, including in the wild, as confirmed by the local forms found here and there. In 1961, he received from T. MacDougall seeds without any indication. Seedling yielded 300 plants, and almost as many different forms of Begonia bowerae. One of these different-looking plants had deeply lobed leaves with tall, stiff flower stalks and became B. ‘Chumash’ after the native Indians of Santa Barbara. This plant received the registration No. 267 American Begonia Society in 1970.

Begonia ‘Druryi’

Hybride créé en 1932 par Constance D. Bower de San Diego en Californie, avec un croisement entre B. ‘Cypraea’ et B. sanguinea.

Ce begonia est attrayant avec son feuillage très sombre à revers pourpre couvert de poils épars. Les fleurs blanches sont couvertes de poils roux.
Un été à l’extérieur lui donnera encore plus de couleurs vives, mais les feuilles tomberont quand vous rentrerez la plante.

Hybrid created in 1932 by Constance D. Bower of San Diego, California, with a cross between B. ‘Cypraea’ and B. sanguinea.
This begonia is attractive with its very dark foliage with purple lapels covered with scattered hairs. The white flowers are covered with red hairs.
An outside summer will give it even more vivid colors, but the leaves will fall off when you return the plant.