Begonia dregei ‘Glasgow’

On trouve cette plante parfois sous le nom incorrect de Begonia shepherdii.
« Shepherd » est attribué à quelques hybrides du catalogue de Theodosia Burr Shepherd ou de son entreprise qui perdurera après sa disparition en 1906. Ils n’avaient rien à voir avec un B. dregei. B. ‘Shepherd’s Cane’ ou B. ‘Shepherd’s Pink Cane’ sont des Begonias bambusiformes à fleurs roses.

Cette espèce a été découverte par Jean François Drège au Cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud en 1836, et elle a été décrite la même année. Une grande partie de la confusion dans la dénomination est due au fait que beaucoup de ces plantes se trouvent dans de petites populations isolées dans la nature et qu’elles s’hybrident facilement entre elles.

Le cas de B. dregei ‘Glasgow’ aurait été clairement précisé par Carrie Karegeannes dans le numéro de mars 1974 de The Begonian dans un article titré The maple-lea vedsouth African Begonias aux pages 62 à 71. Certes, l’article donne un bon éclairage sur des espèces proches comme B. dregei, B. caffra, ou B. natalensis, mais elle ne nous apprend rien de plus ce fameux B. dregei ‘Glasgow’…

Il existe de nombreux hybrides nommés utilisant B. dregei. Il est intéressant de le croiser avec des plantes de différents groupes horticoles. Certains des cultivars plus distinctifs sont B. ‘Weltonensis’ (qui ressemble beaucoup à un B. dregei), B. ‘Airy Fairy’ et B. ‘Richard Robinson’. Ce dernier a été nommé par Alfred D. Robinson qui a longuement travaillé sur cette espèce.

Comme tous les B. dregei et leur hybrides, c’est une plante fragile, sensible à l’oïdium, au chaud, au froid, au sec, à l’humidité… il faut donc sans cesse le multiplier pour espérer le conserver.
Heureusement, il se bouture tellement bien que c’est un jeu d’enfant, c’est bien la seule chose facile dans la culture de cette plante.

This plant is sometimes found under the incorrect name of Begonia shepherdii.
« Shepherd » is attributed to a few hybrids from the catalog of Theodosia Burr Shepherd or his company that will survive after his death in 1906. They had nothing to do with a B. dregei. B. ‘Shepherd’s Cane’ or B. ‘Shepherd’s Pink Cane’ are bambusiform Begonias with pink flowers.
This species was discovered by Jean François Drège at the Cape of Good Hope, South Africa in 1836, and was described the same year. Much of the confusion in the denomination is due to the fact that many of these plants are found in small isolated populations in nature and readily hybridize with each other.
The case of B. dregei ‘Glasgow’ would have been clearly stated by Carrie Karegeannes in the March 1974 issue of The Begonian in an article entitled The maple-lea vedsouth African Begonias on pages 62 to 71. Admittedly, the article gives a good lighting on close species like B. dregei, B. caffra, or B. natalensis, but it does not teach us anything more this famous B. dregei ‘Glasgow’
There are many named hybrids using B. dregei. It is interesting to cross it with plants from different horticultural groups. Some of the more distinctive cultivars are B. ‘Weltonensis’ (which looks a lot like B. dregei), B. ‘Airy Fairy’ and B. ‘Richard Robinson’. The latter was appointed by Alfred D. Robinson, who worked extensively on this species.
Like all B. dregei and their hybrids, it is a fragile plant, sensitive to powdery mildew, hot, cold, dry, moisture … so we must constantly multiply it to hope to preserve it .
Fortunately, it cuts so well that it is a breeze, it is the only easy thing in the culture of this plant.

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Begonia ‘Dickie’ (peut-être B. ‘Di-Anna’)

Cultivar créé par Elsie Frey de Santa Barbara en Californie, vers 1944, issu d’un croisement entre Begonia dichroa et B. ‘White Sasha’.

Toutefois, l’histoire de la plante que nous cultivons en France sous ce nom est plus compliquée… c’est à l’origine un bégonia rapporté des USA par Arnaud Maurières. Il l’a alors commercialisé sous le nom de B. dichroa.
Un rectificatif a été apporté quelques années plus tard, car ce n’était pas B. dichroa, espèce brésilienne difficile à conserver et surtout à floraison orange vif, parfumée.

Dominique Permingeat (du Jardin de Rochevieille) a voulu le commercialiser car il en vaut la peine et l’a donc baptisé B. ‘Dickie’, en attendant mieux, c’est à dire de lui trouver son vrai nom. Mais désormais, d’après des photos, Dominique Permingeat suppose que ce pourrait être le Begonia ‘Di-Anna’ qui lui ressemble.  On peut penser à une mauvaise lecture de l’étiquette (Di Anna et Dichroa). Mais sans savoir où Maurières a réellement trouvé cette plante, ils sera toujours difficile de l’identifier avec certitude…

Begonia ‘Di-Anna’ ‘est un cultivar créé en 1937 par A. D. Robinson, en Californie, à partir d’un croisement entre B. dichroa et B. ‘Anne Laurie’.

Гибрид, созданный Элси Фрей Санта-Барбаре, штат Калифорния, около 1944, от скрещивания между Begonia dichroa и B. ‘White Sasha’.
Бегония «Di-Anna» «является сортом создан в 1937 году А. Д. Робинсоном, штат Калифорния, от скрещивания между B. dichroa и B. ‘Anne Laurie’.

Cultivar created by Elsie Frey of Santa Barbara, California, circa 1944, from a cross between Begonia dichroa and B. ‘White Sasha’.

However, the history of the plant we grow in France under this name is more complicated … it was originally a begonia reported from the USA by Arnaud Maurières. He then marketed it under the name B. dichroa.
A corrigendum was made a few years later, because it was not B. dichroa, a Brazilian species that is difficult to preserve and, above all, has a bright orange, perfumed bloom.

Dominique Permingeat (of the Jardin de Rochevieille) wanted to market it because it is worth it and therefore baptized B. ‘Dickie’, meanwhile better, that is to say to find his real name. But now, according to photos, Dominique Permingeat assumes that it could be the Begonia ‘Di-Anna’ that resembles him. One can think of a bad reading of the label (Di Anna and Dichroa). But without knowing where Maurières actually found this plant, they will always be difficult to identify with certainty …

Begonia ‘Di-Anna’ is a cultivar created in 1937 by A. D. Robinson, California, from a cross between B. dichroa and B. ‘Anne Laurie’.

Begonia ‘Dielytra’

Cultivar créé en Californie par Alfred D. Robinson, à partir d’un semis de B. coccinea réalisé en 1930.

Grappes de fleurs rose-vif.

Multiplication par bouture de tiges feuillées.

Cultivar created in California by A. D. Robinson, from a seedling of B. coccinea made in 1930.

Clusters of bright-pink flowers.

Multiplication by cutting of leafy stems.