Begonia boliviensis

La plante été découverte par le botaniste Hugh A. Weddell, dans la région de Santa-Cruz, dans la Cordillère dans la province d’Acero, à une date qui n’est pas connue avec précision, probablement en novembre 1845.

Le bégonia de Bolivie a été décrit en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 122.

Plante tubéreuse, longues tiges grêles, érigées puis pendantes, de 30 à 50 centimètres, portant des feuilles acuminée lancéolées, dentées, vert vif. Les fleurs allongées sont orange vif, groupées par deux ou trois sur de courtes tiges.
On distingue trois sous espèces :

Begonia boliviensis var. boliviensis A. DC.
Begonia boliviensis var. latipetala Irmsch.
Begonia boliviensis var. volcanensis L.B. Sm. & B.G. Schub.

Autrefois dans la section Barya, il fait désormais partie de la section des espèces tubéreuses américaines Australes.

On dit que c’est Richard Pearce qui l’aurait retrouvée dans les Andes boliviennes et introduite en Europe en 1864 où elle suscita immédiatement un certain intérêt. Exposé pour la première fois au Salon International de l’Horticulture à Paris, en mai 1867, ce bégonia a attiré l’attention « plus que toute autre plante apportée à cette magnifique exposition ». Cette espèce fut utilisée par John Seden pour sa production d’un premier hybride de bégonia tubéreux B. x sedenii. Il est à l’origine de nombreux hybrides modernes…

La culture est aisée à condition de lui accorder un repos hivernal marqué au sec et à l’abri de température inférieures à + 5°C.

The plant was discovered by botanist Hugh A. Weddell, in the Santa Cruz region of the Cordillera in Acero province, at a date not precisely known in November 1845.
The begonia of Bolivia was described by Alphonse Louis Pierre Pyramus of Candolle in 1859 in the Annales des Sciences Naturelles; Botanique, Series 4 11: page 122.
A tuberous, long, slender stems, with acuminate, lanceolate, toothed, bright green leaves, elongated flowers bright orange.
There are three sub-species:
Begonia boliviensis var. boliviensis A. DC.
Begonia boliviensis var. latipetala Irmsch.
Begonia boliviensis var. volcanensis L.B. Sm. & B.G. Schub.
These plants are at the origin of a multitude of hybrids.
Formerly in the Barya section, it is now part of the American Australes tuberous species section.
It is said that it was Richard Pearce who found it in the Bolivian Andes and introduced in Europe in 1864 where it immediately aroused a certain interest. Exposed for the first time at the International Horticultural Exhibition in Paris in May 1867, this begonia attracted attention « more than any other plant brought to this magnificent exhibition ». This species was used by John Seden for his production of a first B. x sedenii tubular begrin hybrid. It is the origin of many modern hybrids.
The cultivation is easy provided that it is given a winter rest marked with dryness and shelter of temperature less than + 5 ° C.

Curtis’s botanical magazine (1867) volume 93, série 3, volume 23 [Gravure no. 5657]

Begonia pearcei

Cette espèce fut découverte en Bolivie, dans la région de La Paz, à 3600m d’altitude, par Richard W. Pearce, collecteur pour les établissements horticoles James Veitch & Sons, qui la firent introduite en Angleterre en octobre 1865 après qu’elle fut cultivée en Bolivie.
Cette même année, William Jackson Hooker a décrit et dénommée la plante en l’honneur de son inventeur dans Botanical Magazine, volume 91, planche 5545 paru au mois de novembre.
L’espèce fait partie de la section Eupetalum.

C’est une plante tubéreuse, naine, de 15 à 20 centimètres de haut Les petites feuilles, étroites sont ovales-obliques, cordiformes à la base, de couleur vert foncé à revers plus ou moins rouge et aux nervures claires. Floraison estivale jaune vif, jusqu’à la mise en repos et à la disparition complète de la plante.

Culture délicate, ce qui explique sa rareté dans les collections d’amateurs. Il aime la lumière et la chaleur, mais craint tout excès d’humidité pendant toute la période où il est en végétation, ce qui en fait une plante de serre. Lorsque la plante est au repos, il est préférable de le conserver au frais, aux alentour de 10°C, dans une cave. Un caisse remplie de tourbe convient bien pour la conservation hivernale.
Multiplication par semis ou bouture de tiges.

Il a servi pour l’obtention de nombreux cultivars de Begonias x Tuberhybrida.

This species was discovered in Bolivia, in the region of La Paz, at 3600m altitude, by Richard W. Pearce, collector for horticultural establishments James Veitch & Sons, who introduced it to England in October 1865 after it was grown in Bolivia.
That same year, William Jackson Hooker described and named the plant in honor of its inventor in Botanical Magazine, volume 91, plate 5545 published in November.
This species is part of the section Eupetalum.
It is a tuberous, dwarf plant, 15 to 20 centimeters high. Small, narrow leaves are ovate-oblique, heart-shaped at the base, dark green with more or less red cuffs and light veins. Bright yellow summer flowering, until resting and the complete disappearance of the plant.
Delicate culture, which explains its rarity in amateur collections. It likes light and heat, but fears all excess moisture during the whole period it is in vegetation, making it a greenhouse plant. When the plant is at rest, it is best to keep it cool, around 10 ° C, in a cellar. A crate filled with peat is well suited for winter conservation.
Multiplication by sowing or cutting of stems.
It has been used to obtain many cultivars of B. x Tuberhybrida.